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Les musulmans de France appelés à se rassembler vendredi

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Invité Atrebate
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Invité Atrebate
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Posté(e)

oh mais fais donc

comme si j'avalais le discours aliénant des religions à longueur de journée

tu n'y es pas du tout mon vieux

là on a un type qui tient le discours le plus policé que tu puisses entendre d'un imam et t'es toujours pas content

et moi je ne fais que te traduire ce que tu as fait semblant de ne pas comprendre et me voilà accusé de mensonge

rien d'étonnant que tu sois complètement à la ramasse si quand on te dit bleu tu entends rouge... je finis sur ce blanc

sleep8ge.gif

ok, grand mariole.

C'est parti.

1920 : Loi pour la mosquée de Paris. Le gouvernement finance, la ville de Paris fournit le terrain. 1905 : loi de séparation de l'église et de l'Etat, donc du culte et de l'Etat. Donne moi des leçons de républicanisme, grand mariole.

1922 : La mosquée de Paris voit le jour, Place du Puy de l'Ermite à Paris. Construction ""pour "récompenser les soldats d'Afrique du Nord pour l'effort de guerre". Faut bien donner du crédit au manquement républicain.

1962 : Arrivée en force de musulmans en France, harkis sauvés du poignard du FLN par leurs officiers. Très mal reçus, en tout cas bien plus mal que les vagues d'après, desquelles découleront les premières vagues d'exigences.

1962 : arrivée en France de "foi et pratique", organisation appartenant au Jamaat al-Tabligh, dont la mission est de réislamiser les musulmans. Succès vers 1968, ou ils entrent dans les bars pour obliger les musulmans à ne pas boire d'alcool. A l'époque déjà, ça n'effraie personne...

Organisation qui s'installera ensuite au château de Ville-Main, à Grisy-Suisnes. Plus tard (1984) une équipe de canal + enquêtant sur ce mouvement (16 ans de présence déjà !) sera agréssée, et Hammami, un tunisien, condamné.

Années 70 : premières tensions dans les foyers sonacotra, dont les jeunesses maoïstes en seront les instigateurs. Pour calmer le jeu, l'Etat s'incline.

1977 : Nouvelle vague islamiste venue du Maghreb, mais cette fois ci financée par l'Arabie Saoudite. Ouverture de la ligue islamique mondiale à Paris. Cette ONG a pour but de "convertir le monde entier à l'Islam". Elle distribue de l'argent à tous ceux qui portent un projet islamique (mosquée, actions cultuelles etc...). De nombreuses associations apparaissent.

1979 : Revolution iranienne.On ne parle plus de chiites ou sunnites, l'Iran surfe sur sa gloire.

Rue Jean Bart à Paris, le centre culturel irannien devient un centre de défoulement anti-occidental. La guerre Iran-Irak finira par mettre en valeur les oppositions chiites/sunnites.

1979 : Arrivée du GIF (groupe islamique français) financé par l'Arabie saoudite, les "frères musulmans" compte déjà parmi cette jungle d'associations succursales de l'A.S.

Le GIF s'installe à Paris en 1981, il est dirigé par des tunisiens appartenant au MTI.

Puis "Voix de l'Islam", dirigé par l'énigmatique Farid Gabtani, avec dans ses rangs le petit fils du communiste Maurice Thorez, converti. Gabtani organisera une manifestation anti-Rushdie à Paris et un mariage musulman en pleine rue. Le gouvernement est une fois de plus complétement débordé. Accord tacite en resultera entre le gouv' français, l'Arabie-Saoudite et les "frères musulmans".

1983 : Le tournant. L'UOIF est crée, implantée dans un appartement bourgeois de la rue de Dunkerque. L'argent arrive de Ryadh, transporté dans des valises par les dirigeants.

Premier pas de l'islam politique en France en regroupant toutes les associations musulmanes sous l'égide de l'UOIF. Ryadh n'a plus à arroser à tout va, un seul mandataire...

la création de l'UOIF par les frères musulmans répond à cette logique d'islam politique.

L'Algérie en France contrôle ses citoyens par le biais de la religion, par un réseau d'environ 200 imams.

L'UOIF compte maintenant plus de 200 associations sous sa coupe, dont le CBSP, émanation du Hamas palestinien, lui aussi créé par les frères musulmans.

1985 : création de la FNMF, domiciliée dans les bureaux de la ligue islamique mondiale. Contre la mosquée de Paris et demandant à avoir le contrôle de ce que détenait l'UOIF.

Parmi eux, Youssouf Leclerc, passé par le Tabligh, Muhammad Hamdullilah, un traducteur du Coran (quand Islam politique et religieux se mêlent, on demande aux français de fermer les yeux...), des responsable de Milli Görus, un mouvement islamiste turc.

Un autre mouvement marocain demande sa part du gâteau, dont le responsable est président de la "mosquée-cathédrale" d'Ivry, financée par les saoudiens.

1990 : Premier réaction (timide et tardive) de l'Etat français, Joxe crée le conseil de reflexion sur l'Islam de France. Mais le CORIF n'a qu'un avis de consultant.

1993 : les responsables de l'UOIF sont éjectés et remplacés par des marocains, dont on s'apercevra plus tard qu'ils sont des sujet du roi marocain. Les décisions se prennent donc au Palais de Rabat.

1999 : Chevènement met en place le conseil français du culte musulman, mais il ne verra le jour qu'en 2003 avec Sarkozy, ministre de l'intérieur.

Le CFCM ne changent rien, puisqu'y siègent les grandes fédérations islamique. Ils raflent l'essentiel des 43 sièges. Le France arrive tout de même à placer Dalil Boubakeur, qui sait faire le grand écart entre Paris et Alger. L'Etat français (après les inquiétudes de certains députés) arrivent donc à créer une légitimité de façade aux organisations islamistes.

2006 : apparition de RFM, un mouvement marocain.

2008 : coup de force du RFM aux élections, puis organisation de cette association "française" d'un congrès à ...Marrakech. Elle reconnaitra que ce congrès fut organisé conjointement par le Maroc lui-même, remerciant le roi du maroc.

2007 : Une nouvelle organisation voit le jour, la Fédération chiite de France, associée au centre Zahra.

Et on peut continuer comme ça jusque aujourd'hui.

Moi, pas Français par rapport à eux ? Dis moi, grand mariole...

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Membre, Posté(e)
pere_vert Membre 3 856 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Moi, pas Français par rapport à eux ? Dis moi, grand mariole...

Oh mais là je te parlais de Chalghoumi mais apparemment t'es vachement dur de la comprénète

Je te disais qu'il avait le discours le plus civilisé qu'il soit et qu'il t'invitait à être son frère en humanité mais vu le mépris que tu as affiché sur sa personne, on sent bien que c'est pas le fond de sa pensée qui fonde ton jugement "républicain" mais plutôt ses apparences exotiques qui te révulsent

D'autre part, je ne sais pas si tu as remarqué (mais peut-être es-tu dyslexique ?), j'ai formulé l'hypothèse que celui qui n'adhérait pas à la devise républicaine n'était pas complètement français sous forme de question... Autrement écrit, sous forme de QUESTION.

Bref, je ne suis pas dupe. Tu n'es pas plus anti-islam que l'extrême droite, t'es surtout xénophobe voire raciste. Et cette idéologie qui fouette fait bien partie de l'Histoire de France hehe3.gif

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Invité Atrebate
Invités, Posté(e)
Invité Atrebate
Invité Atrebate Invités 0 message
Posté(e)

Le mépris que j'affiche pour Chifoumi n'est visiblement rien par rapport à ce qu'il prend dans sa propre communauté. Cherchez voir si il est adulé dans sa tannière.

Ce qui invalide la fin de ton message. Les musulmans sont t-ils islamophobes, racistes, xénophobes ou chifoumiphobes ?

Je n'ai aucune phobie.

Après le point Godwin, le point Freud ?

Quand au fait qu'il faille être républicain pour être Français... :smile2:

Ce n'est pas de ma religion de la fôret qu'on doute d'être compatible avec la république.

Je ne fais de mal à personne et je n'oblige personne à fêter les soltices.

Modifié par Atrebate
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Membre, Posté(e)
pere_vert Membre 3 856 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

les musulmans qui l'aiment pas sont comme Soral, ils disent que c'est un sioniste (ou un pantin du sionisme enfin bon pour eux il est dans le camp des traîtres quoi)

Modifié par pere_vert
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Membre, 114ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 114ans‚
Posté(e)

Il semblerait que cette manifestation ait eut lieu malgré le fait qu'il n'y ait pratiquement aucun commentaire ni photo ....

"Rassemblements silencieux et hommage musulman en mémoire d'Hervé Gourdel"

Mon lien

Modifié par stvi
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Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
Posté(e)

Il semblerait que cette manifestation ait eut lieu malgré le fait qu'il n'y ait pratiquement aucun commentaire ni photo ....

"Rassemblements silencieux et hommage musulman en mémoire d'Hervé Gourdel"

Mon lien

Des photos et vidéos, il y en a aussi :

Rassemblement des musulmans à Paris pour dire "halte à la barbarie" :

BydoxiNCcAAP_Co.jpg

TF1

Modifié par samira123
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Invité Atrebate
Invités, Posté(e)
Invité Atrebate
Invité Atrebate Invités 0 message
Posté(e)

les musulmans qui l'aiment pas sont comme Soral, ils disent que c'est un sioniste (ou un pantin du sionisme enfin bon pour eux il est dans le camp des traîtres quoi)

Depuis qu'il fut le pantin de Sarkozy, aussi, non ?

Puis qu'il eut utilisé l'argent de certaines mosquées.

Puis ceux qui l'ont connu pizzaïolo il n'y a pas si longtemps et qui s'étonnent de le voir (essayer de) reciter un texte. Le parfait crétin.

Le tabligh, que je cite plus haut, c'est son mouvement de départ.

Puis il a été catalogué fondamentaliste. (fiché à la DGPN) Ca divise aussi.

Le siège de la mosquée de Drancy, c'était contre lui.

Enfin bref, "li siounistes et li pa siounistes" comme explication, c'est un peu court. Soral contre Soral.

Mais il est très représentatif, il est tout, il est rien, il flaire l'opportunité, de celui qui en deux-trois prières est tout pardonné devant son éternel.

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Membre, Héraut de la tourmente des estocs, 63ans Posté(e)
Thordonar Membre 4 247 messages
63ans‚ Héraut de la tourmente des estocs,
Posté(e)

Rien de plus attaché à la République française et ses valeurs que l'essentiel des français musulmans.

Qu'est ce que tu en sais ? c'est fou de dire des trucs comme ça sans en savoir la moindre chose.

Au fait, pourquoi un rassemblement vendredi devant la grande mosquée ? très simple, vendredi, devant la grande mosquée, c'est le jour de la grande prière des musulmans, et devant la grande mosquée, TOUS les vendredis, il y a du monde.

Modifié par Thordonar
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Invité Magus
Invités, Posté(e)
Invité Magus
Invité Magus Invités 0 message
Posté(e)

Qu'est ce que tu en sais ? c'est fou de dire des trucs comme ça sans en savoir la moindre chose.

Vous supputez bien que je n'en sais pas la moindre chose... sans savoir, finalement =) Comme d'habitude, et vous le savez bien pourtant, mon propos est étayé :

"Cette demande d’être reconnu dans l’espace public comme croyant n’est pas propre à l’islam, on la trouve chez les catholiques, chez les protestants de type évangélique et chez les juifs orthodoxes loubavitch. Aujourd’hui l’intervention du religieux, et en particulier de l’islam, dans la sphère publique modifie complètement ce même espace public. En effet, dans la conception de la laïcité française, il n’y a qu’un espace public que doit occuper l’Etat, qui se vit lui même en compétition avec l’Eglise. Cependant, ce modèle est en crise car on a une déterritorialisation générale des identités politiques. On voit ainsi se construire des identités religieuses dans un espace propre mais qui n’est pas en concurrence avec l’espace public. Il ne cherche pas à créer une contre-société, à créer des réseaux, mais un espace dans lequel on veut vivre intégralement son identité religieuse. La laïcité française fixée en 1905 n’arrive pas à gérer cela. Elle voit toute manifestation du religieux comme une négation du modèle républicain. Aujourd’hui c’est la République contre la Démocratie. Une république qui s’affirme de plus en plus autoritaire et dans l’exclusion, et ce contre l’idée d’un espace public purement démocratique.

[...]

Si l’on prend le cas de l’UOIF, ses cadres ont une sensibilité de droite alors que la deuxième génération, serait plutôt de gauche. Cette situation est avant tout conditionnée par un positionnement social. Les cadres de l’UOIF sont venus comme étudiants et appartiennent à la petite bourgeoisie souvent commerçante. Ils ne sont donc pas passés par le débat sur l’immigration. Donc, ils sont plus attirés par la droite conservatrice française. A l’opposé, les questions de la discrimination et des conditions d’immigration sont des éléments importants pour la deuxième génération. Cependant, ce ne sont pas des positions qui sont complètement stables, car l’ascension sociale qu’est en train d’expérimenter une partie de la deuxième génération pourrait très bien les pousser vers la droite."

Entretien avec O. Roy, réalisé par S. Amghar, "L'islam de France", dans Confluences Méditerranée 2-2006 (n°57), p. 49-55


Un classique, que vous devriez avoir lu puisque je l'ai déjà posté quelques fois sur le forum :

"Venons-en enfin à l’essentiel : les musulmans français. Issus dans leur quasi-totalité des vagues d’immigration de la seconde partie du XXe siècle (directement ou indirectement), ils cumulent les différences réelles ou supposées : originaires d’un autre continent, appartenant à d’autres groupes ethniques que celui de la majorité du pays, et professant une autre foi, l’opinion publique ne les accepte pas toujours facilement. Et pourtant, à en croire les études d’opinion de plus en plus nombreuses citées dans cet ouvrage, et pour reprendre une chanson célèbre, « tout ça, ça fait d’excellents Français » : sondage après sondage, les musulmans plébiscitent la France, disent leur confiance en l’avenir de la démocratie dans le pays (à un niveau plus élevé que les autres groupes), et affirment leur attachement à la laïcité et aux institutions françaises, notamment l’école publique. En retour, sur le long terme et malgré des fluctuations passagères, les signes d’une acceptation croissante de l’islam par la population française se confirment.

Cela ne veut évidemment pas dire que tout va bien. Mais avant d’énumérer les problèmes bien réels qui se posent, rappelons ici que le rôle de la recherche en sciences humaines – lorsqu’elle s’attache, comme c’est le cas dans ce livre, à offrir un tableau d’ensemble, une synthèse – est de tracer les lignes de force d’une situation donnée, de rendre compte des évolutions majoritaires, avec un certain recul historique. Les médias s’intéressent, par vocation, aux trains qui arrivent en retard, et tendent par conséquent à peindre un tableau inquiétant de la réalité. Quant aux élites politiques, certaines font profession de dramatiser les problèmes liés à l’islam de France à des fins électorales. Nous nous attardons nous aussi sur les problèmes qui se posent, dans chacun de nos chapitres, mais non sans avoir constaté que les dynamiques les plus lourdes vont dans le bons sens, bref : qu’une majorité des trains de l’islam français arrivent à l’heure, et que c’est là une bonne nouvelle pour le pays. Venons-en aux évolutions négatives ou préoccupantes. Il y a d’abord un énorme problème social, souvent désigné comme « problème des banlieues », qui serait plus justement désigné comme « problème des quartiers sensibles » ou « des cités », et qui, sans se confondre avec celui de l’islam, n’est pas dénué de rapport avec lui. On bute ici sur deux problèmes : celui de savoir qui est « musulman », si cette désignation est strictement religieuse ou plus englobante – problème qui sera traité plus bas – et celui de comprendre les liens entre islam et espaces d’exclusion sociale. Comme le note Olivier Roy dans sa préface, « islam » et « banlieue » forment un couple infernal, et l’assimilation fausse (de plus en plus fausse, en fait) de l’un à l’autre cause beaucoup de tort à la compréhension des phénomènes en jeu. Il n’en reste pas moins que la structure sociale des musulmans de France, héritée de l’histoire – une immigration massive et très peu qualifiée – aboutit à ce qu’une grande partie d’entre eux vivent dans les cités et quartiers difficiles et souffrent de façon disproportionnée des problèmes sociaux constatés dans ces espaces : fort chômage et désoeuvrement, échec scolaire, dislocation des structures familiales, etc. (cf. chapitre 1). Des tendances au repli, au rejet de la société extérieure, et même à l’uniformisation ethnique, sont constatées dans certains quartiers. C’est dans ce domaine que la France connaît assurément le plus grand échec de son modèle.

Le second problème le plus préoccupant est celui des discriminations. Là encore, les liens avec l’islam en tant que religion sont faibles : la xénophobie touche les Arabes, les Noirs et les Turcs, voire les habitants de telle ou telle cité en général, avant de toucher les musulmans. Mais une grande partie de ces populations sont musulmanes, et les préjugés anti-islam sont par ailleurs très répandus, de sorte que cette distinction analytique n’est pas d’un grand secours (cf. chapitre 2). De fait, si les musulmans français plébiscitent leur pays dans les enquêtes d’opinion, ils s’empressent de se plaindre, dans le même temps, des discriminations répétées qu’ils y subissent – à l’emploi, au logement, à l’entrée des boîtes de nuit, etc. Or, ces discriminations agissent comme un acide insidieux et finalement mortel sur l’intégration à la République, puisqu’elles font mentir, dans les faits, la promesse d’égalité et d’universalité issue de la Révolution française. A quoi bon savoir que la République vous considère comme un citoyen parfaitement égal aux autres, quelle que soit votre couleur de peau, votre origine et votre religion, et jamais comme le membre d’une minorité, si votre agence immobilière et votre employeur potentiel, eux, le font ?

J. Laurence, J. Vaïsse, Intégrer l’islam. La France et ses musulmans, enjeux et réussites, Ed. Odile Jacob, Paris 2007, pp. 2-3.


F. Frégosi parle, quant à lui, de "l'apparition d'une religiosité citoyenne , portée notamment par le tissu associatif jeune musulman européen sous la forme d'une revendication de l'appartenance à l'islam dans un environnement non musulman et religieusement pluraliste. Celle-ci conjugue l'acte de croire à un agir social déterminé (lien entre foi et justice sociale, libération par rapport à la société de consommation, position de la question du sens dans des sociétés sécularisées...). Cette perspective est davantage socio-centrée et renvoie à une logique d'islam civique. Le siècle devient le lieu privilégié de l'expression d'une identité islamique pleine."

F. Frégosi, L'islam en France : un islam minoritaire dans un espace sécularisé et laïque, 2011


Pour l'origine des préjugés qui ne veulent entendre ce qu'expliqué précédemment :

"La tension entre principes et idéaux, d’une part, pratiques et actes, de l’autre, se mesure aussi au quotidien, la difficulté de la coexistence entre univers de sens et définitions du bien pouvant alors prendre la forme du malaise, de l’hostilité, de la discrimination, voire du racisme explicite. À une autre échelle de ce que nous venons d’esquisser sur le plan institutionnel, le début du vingt et unième siècle a vu s’opérer le renouvellement d’une iconographie de la déviance à l’idéal républicain, non plus fantasmée mais incarnée dans des figures masculines et féminines typifiant les comportements considérés comme hostiles à la République. Le lien est réalisé entre une iconographie fantasmée de l’altérité et un malaise beaucoup plus ordinaire, résultat d’interactions quotidiennes entre personnes ignorantes ou familières de l’islam."

V. Amiraux, "De l’Empire à la République: à propos de l’'islam de France' ", dans Cahiers de recherche sociologique, n°46, septembre 2008, pp. 45-60.


Tout cela pour en revenir à un principe fondamental, en conclusion, que tout citoyen ne devrait jamais étouffer en lui :

"Se demander ce qui détermine en dernière instance, c'est poser un faux problème. Il n'y a pas de dernière instance. Ce qui compte, c'est la globalité, la cohérence, la corrélation. [...] C'est chercher à combiner plusieurs systèmes pour réduire à l'ordre le concret de la vie.", J. Dalarun pour introduire G. Duby, Féodalité, Gallimard Quarto, Paris, 1996, p. XXI.

De rien.

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Membre, forumeur révolutionnaire, 51ans Posté(e)
transporteur Membre 23 297 messages
51ans‚ forumeur révolutionnaire,
Posté(e)

Amusant de voir que quand les Musulmans ne manifestent pas contre les Islamistes radicaux on le leur reproche et quand ils le font on le leur reproche aussi.:gurp:

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Membre, Marxiste tendance Groucho, 64ans Posté(e)
Alain75 Membre 27 401 messages
64ans‚ Marxiste tendance Groucho,
Posté(e)

Face à une droite et une extrème droite très décomplexée en France, ces manifestations permettent de dire " arrétez de jouer avec l'Islamophobie et ces clichés merdiques ". Histoire d'envoyer un signal fort aux politiques sus-nommés.

Les Estrosi's brothers et autres cala-miteux

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Invité Atrebate
Invités, Posté(e)
Invité Atrebate
Invité Atrebate Invités 0 message
Posté(e)

D'après les photos qu'on a pu voir, niveau mob musulmane, c'était pas ça.

Heureusement que des élus, "sympathisants" du PADAMALGAM NONSURTOUPADAMALGAM et autres ont gonflé les rangs.

De belles mobilisations aussi sur Lyon, un peu plus consciensieuses, mes respects. Même si ça se finit dans un lieu d'idéologie palestinienne ou nombre de clandos ont du transiter (église).

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

"Cette demande d’être reconnu dans l’espace public comme croyant n’est pas propre à l’islam, on la trouve chez les catholiques, chez les protestants de type évangélique et chez les juifs orthodoxes loubavitch. Aujourd’hui l’intervention du religieux, et en particulier de l’islam, dans la sphère publique modifie complètement ce même espace public. En effet, dans la conception de la laïcité française, il n’y a qu’un espace public que doit occuper l’Etat, qui se vit lui même en compétition avec l’Eglise. Cependant, ce modèle est en crise car on a une déterritorialisation générale des identités politiques. On voit ainsi se construire des identités religieuses dans un espace propre mais qui n’est pas en concurrence avec l’espace public. Il ne cherche pas à créer une contre-société, à créer des réseaux, mais un espace dans lequel on veut vivre intégralement son identité religieuse. La laïcité française fixée en 1905 n’arrive pas à gérer cela. Elle voit toute manifestation du religieux comme une négation du modèle républicain. Aujourd’hui c’est la République contre la Démocratie. Une république qui s’affirme de plus en plus autoritaire et dans l’exclusion, et ce contre l’idée d’un espace public purement démocratique.

Pour faire sans détours : ce propos est un ramassis de conneries qui noie le poisson sous les ambiguïtés sémantiques.

A moins, par un curieux effet rhétorique, de distinguer espace physique et espace en général, il me semble bien que, de façon générale, un espace est soit privé, soit public (avec les sous-catégories assez exceptionnelles que représentent les espaces privés ouverts au public, ou les espaces publics possédés par des privés).

Pour rester concret, quand une femme musulmane met une burqa ou un voile intégral, qu'une prière a lieu sur une voie publique ou que des revendications réclament que les cantines scolaires servent de la viande halal, désolé mais ce n'est pas un espace propre, mais il est bien question d'espace public.

Et ce sont bien des questions politiques, qui doivent donc être traitées par les hommes politiques de façon publique et démocratique, sans que des consciences "éclairées" (voir "illuminées") pensent bon de hurler à la menace fasciste. Parce que là, effectivement, on empêcherait définitivement les musulmans de France de prendre leur place dans notre pays.

Si l’on prend le cas de l’UOIF, ses cadres ont une sensibilité de droite alors que la deuxième génération, serait plutôt de gauche. Cette situation est avant tout conditionnée par un positionnement social. Les cadres de l’UOIF sont venus comme étudiants et appartiennent à la petite bourgeoisie souvent commerçante. Ils ne sont donc pas passés par le débat sur l’immigration. Donc, ils sont plus attirés par la droite conservatrice française. A l’opposé, les questions de la discrimination et des conditions d’immigration sont des éléments importants pour la deuxième génération. Cependant, ce ne sont pas des positions qui sont complètement stables, car l’ascension sociale qu’est en train d’expérimenter une partie de la deuxième génération pourrait très bien les pousser vers la droite."

Entretien avec O. Roy, réalisé par S. Amghar, "L'islam de France", dans Confluences Méditerranée 2-2006 (n°57), p. 49-55

Autrement dit, les musulmans qui subissent les épreuves de la vie, notamment qui subissent des discriminations (à la fois réelles, mais aussi souvent fantasmées), votent ou devraient effectivement voter à gauche. C'est ici un texte de propagande habilement tourné, mais néanmoins un texte de propagande, pour une conscience politique tout à fait de gauche.

Rappelons que la vie est difficile pour tout le monde, que nous sommes dans une société où chacun est libre de se penser exceptionnel tout en imaginant qu'il est un résistant politique qui traverse les pires épreuves du monde, tout en se donnant le beau rôle. Du coup, ça vient légèrement temporiser ce propos grâce auquel il serait trop simple justement, de faire passer toute réaction négative à notre égard pour une discrimination raciste réelle, ou le plus souvent, fantasmée.

Si les musulmans ne sont pas aimés par beaucoup dans notre pays, c'est parce que le citoyen lambda a bien compris qu'en leur présence affichée, il était sur la sellette et qu'à la moindre occasion, c'est à dire qu'au moindre regard, propos ou geste mal interprété (et je peux te dire que beaucoup d'interprétations dans ce domaine sont très très abusives), il pourrait être catalogué et classé définitivement parmi les nazis ou les fascistes, qui font office dans l'Histoire de l'Occident de repoussoirs absolus et diaboliques. C'est du terrorisme intellectuel qui prospère sur la bêtise et la vanité des gens démunis et des musulmans, qui se plaisent bien souvent à accuser et culpabiliser chacun, au lieu de regarder en face les raisons pour lesquelles ils ont échoué à prendre l'ascenseur social ou à réussir dans leur vie.

Mais ça, c'est un aspect du problème dont il ne faut surtout pas parler, même si comme beaucoup de français, je le constate tous les jours.

"Venons-en enfin à l’essentiel : les musulmans français. Issus dans leur quasi-totalité des vagues d’immigration de la seconde partie du XXe siècle (directement ou indirectement), ils cumulent les différences réelles ou supposées : originaires d’un autre continent, appartenant à d’autres groupes ethniques que celui de la majorité du pays, et professant une autre foi, l’opinion publique ne les accepte pas toujours facilement. Et pourtant, à en croire les études d’opinion de plus en plus nombreuses citées dans cet ouvrage, et pour reprendre une chanson célèbre, « tout ça, ça fait d’excellents Français » : sondage après sondage, les musulmans plébiscitent la France, disent leur confiance en l’avenir de la démocratie dans le pays (à un niveau plus élevé que les autres groupes), et affirment leur attachement à la laïcité et aux institutions françaises, notamment l’école publique. En retour, sur le long terme et malgré des fluctuations passagères, les signes d’une acceptation croissante de l’islam par la population française se confirment.

Cela ne veut évidemment pas dire que tout va bien. Mais avant d’énumérer les problèmes bien réels qui se posent, rappelons ici que le rôle de la recherche en sciences humaines – lorsqu’elle s’attache, comme c’est le cas dans ce livre, à offrir un tableau d’ensemble, une synthèse – est de tracer les lignes de force d’une situation donnée, de rendre compte des évolutions majoritaires, avec un certain recul historique. Les médias s’intéressent, par vocation, aux trains qui arrivent en retard, et tendent par conséquent à peindre un tableau inquiétant de la réalité. Quant aux élites politiques, certaines font profession de dramatiser les problèmes liés à l’islam de France à des fins électorales. Nous nous attardons nous aussi sur les problèmes qui se posent, dans chacun de nos chapitres, mais non sans avoir constaté que les dynamiques les plus lourdes vont dans le bons sens, bref : qu’une majorité des trains de l’islam français arrivent à l’heure, et que c’est là une bonne nouvelle pour le pays. Venons-en aux évolutions négatives ou préoccupantes. Il y a d’abord un énorme problème social, souvent désigné comme « problème des banlieues », qui serait plus justement désigné comme « problème des quartiers sensibles » ou « des cités », et qui, sans se confondre avec celui de l’islam, n’est pas dénué de rapport avec lui. On bute ici sur deux problèmes : celui de savoir qui est « musulman », si cette désignation est strictement religieuse ou plus englobante – problème qui sera traité plus bas – et celui de comprendre les liens entre islam et espaces d’exclusion sociale. Comme le note Olivier Roy dans sa préface, « islam » et « banlieue » forment un couple infernal, et l’assimilation fausse (de plus en plus fausse, en fait) de l’un à l’autre cause beaucoup de tort à la compréhension des phénomènes en jeu. Il n’en reste pas moins que la structure sociale des musulmans de France, héritée de l’histoire – une immigration massive et très peu qualifiée – aboutit à ce qu’une grande partie d’entre eux vivent dans les cités et quartiers difficiles et souffrent de façon disproportionnée des problèmes sociaux constatés dans ces espaces : fort chômage et désoeuvrement, échec scolaire, dislocation des structures familiales, etc. (cf. chapitre 1). Des tendances au repli, au rejet de la société extérieure, et même à l’uniformisation ethnique, sont constatées dans certains quartiers. C’est dans ce domaine que la France connaît assurément le plus grand échec de son modèle.

Je ne nie pas qu'il y a un effet de loupe médiatique ou une instrumentalisation politique des phénomènes liés à l'islam. L'escroquerie absolue serait de faire croire ou sous-entendre que la droite est la seule à le faire en espérant tirer les marrons du feu.

Clairement, nous avons là un "intellectuel" qui souhaite percer dans le milieu des sciences sociales et qui a bien compris qu'il devait, à des fins carriéristes et commerciales, se distinguer d'un discours qu'il désignera comme "officiel" et "médiatique", voir "servant des intérêts divers et occultes", tout en dissimulant à peine un parti pris pour la gauche française. C'est vrai que le stéréotype du bourgeois élitiste n'est pas très agréable à porter quand on est un intellectuel de premier plan dans une démocratie aussi médiocre et médiatique que la notre : il convient donc paradoxalement à celui qui souhaite appartenir aux élites intellectuelles de les dénoncer, ou au moins de faire semblant des les dénoncer, le temps de faire sa place.

Quand aux études statistiques évoquées dans le texte, il ne faudrait pas oublier qu'elles ne sont pas sourcées, et donc que l'argument pseudo-scientifique en question repose avant tout sur la mise en avant de l'autorité de l'auteur, dont la pertinence reste évidemment à démontrer.

Le second problème le plus préoccupant est celui des discriminations. Là encore, les liens avec l’islam en tant que religion sont faibles : la xénophobie touche les Arabes, les Noirs et les Turcs, voire les habitants de telle ou telle cité en général, avant de toucher les musulmans. Mais une grande partie de ces populations sont musulmanes, et les préjugés anti-islam sont par ailleurs très répandus, de sorte que cette distinction analytique n’est pas d’un grand secours (cf. chapitre 2). De fait, si les musulmans français plébiscitent leur pays dans les enquêtes d’opinion, ils s’empressent de se plaindre, dans le même temps, des discriminations répétées qu’ils y subissent – à l’emploi, au logement, à l’entrée des boîtes de nuit, etc. Or, ces discriminations agissent comme un acide insidieux et finalement mortel sur l’intégration à la République, puisqu’elles font mentir, dans les faits, la promesse d’égalité et d’universalité issue de la Révolution française. A quoi bon savoir que la République vous considère comme un citoyen parfaitement égal aux autres, quelle que soit votre couleur de peau, votre origine et votre religion, et jamais comme le membre d’une minorité, si votre agence immobilière et votre employeur potentiel, eux, le font ?

J. Laurence, J. Vaïsse, Intégrer l’islam. La France et ses musulmans, enjeux et réussites, Ed. Odile Jacob, Paris 2007, pp. 2-3.

Les auteurs tombent dans le vice que possèdent de nombreux "intellectuels" du milieu des sciences sociales qui s'achètent sur le dos des miséreux une réputation de bonne moralité afin de gagner l'estime d'une population qui seule pourra leur donner les moyens d'une évolution carriériste. Il faut savoir que , quand un intellectuel des sciences sociales se place à gauche, il ne prend vraiment pas de risques et que cela ne démontre aucun courage (au contraire). Il pourra ensuite devenir un vrai aristocrate comme les autres, sans toutefois l'assumer officiellement.

Il est incorrect (c'est un défaut souvent présent chez les intellectuels des sciences sociales), de faire comme si on pouvait démonter de façon similaire les mécanismes d'une pensée rationnelle, fondée ou argumentée (comme par exemple les sciences ou l'islamophobie) et les mécanismes d'une pensée irrationnelle, interprétative ou délirante (comme par exemple les religions ou le socialisme). Tout le monde imaginera ainsi que, les causes psychologiques ou sociales d'une façon de penser étant exhibées de la sorte (qui plus est avec le cachet d'une caution scientifique), plus personne ne pourra s'y rallier sous peine de passer pour un ignorant qui devrait se renseigner ou un imbécile complètement obtus ou incapable de comprendre.

Car il y a bien une réalité des faits, et c'est uniquement sur cette expérience que nous faisons de la réalité des faits que nous pouvons fonder notre pensée de façon authentiquement éclairée. Lorsque les sciences humaines et sociales ou leurs interprètes viennent gentiment nous expliquer ou sous-entendre que démonter les mécanismes d'une pensée ce serait la rendre indéfendable, ils démontrent qu'ils sont d'authentiques cuistres, car il n'y a plus d'intellectuels véritables qui puissent paradoxalement subsister une fois qu'on considère ou défend une pensée qui requiert que la réalité n'existe pas.

Il est trop facile, une fois de plus, d'arrêter arbitrairement la chaîner des explications et du discours causal là où on s'y sent le plus à l'aise pour défendre une position partiale et comme par hasard, carrément à gauche de l'échiquier politique. Quand on parle de préjugés anti-islam, faut-il rappeler que ces soi-disant "préjugés" émanent de rapports de force et de tensions sociales et politiques dont il faudrait également, pour être tout à fait honnête, faire la généalogie et démonter les mécanismes?

Ce serait toutefois assez gênant, car on pourrait finir par en conclure que les victimes et les bourreaux ne sont pas exactement ceux qu'on aimerait pouvoir désigner sans aucune ambiguïté. Si un jeune homme ou une jeune femme musulman(e) se font interdire l'entrée dans une boîte de nuit, dans un logement ou sur un poste de travail, c'est une interprétation tout à fait abusive de la part de l'auteur : rien ne distingue à priori un jeune homme ou une jeune femme musulman(e) d'un jeune homme ou une jeune femme non-musulman(e), sauf à faire de l'ostentation tout à fait impertinente du côté des croyants, ou encore à supposer chez les bourreaux, des amalgames entre religion et couleur de peau, ce qui fait que ce serait une discrimination raciste et non une discrimination anti-islam.

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comment fait l'état pour discuter avec un représentant de cette religion,s'il n'en existe pas ???

pour toi l'état hôte ,qui est responsable de sa population peut intervenir dans la vie de tout le monde ,sauf dans celle des musulmans ...

Si encore les musulmans une fois sortis de la mosquée se fondaient dans la population sans exigences liées au culte ,mais non, leur vie religieuse continue dans la rue ,dans les institutions publiques ....

tu parles de différentes communautés ,je te signale que les protestants sous le couvert de la fédération des protestants de France gère près de 500 mouvements qui n'ont pas forcément de temples ,et qui louent parfois des salles des fêtes pour se réunir

Le CFCM devait normalement remplir cette mission de représenter les musulmans ,mais si ces mêmes musulmans ne lui reconnaissent aucune représentativité,comment est il possible d'encadrer les dérives ,les extrémismes ? ...

Pas étonnant alors que l'islam ne soit pas considéré comme une religion semblable aux autres ...

Ce que tu dis concernant les protestant est faux, l'organisme que tu cite ne concerne que 3 ou 4 communautés protestantes (luthériens, calvinistes etc.), les autres protestants comme les adventistes, des quackers, les témoins de Jéhovah etc. n'ont strictement rien à voir avec cet organisme, et pourtant aux aussi sont des protestants.

La chose dont ne concerne que quelques groupes protestant qui sont unie VOLONTAIREMENT par proximité (c'est des groupes protestants très anciennement installé en France).

Le CFCM n'a aucune mission ni aucun contrôle sur qui que ce soit, à part sur lui même et sa propre association (loi de 1901), il n'a de pouvoir que sur lui même et ne représente que lui même.

Il n'existe pas de représentant religieux, ça n'a aucun sens. Dans quel but l'état discuterait il avec des représentant religieux alors que ça n'a aucun but précis, et que l'état est laïc ?

D'ailleurs en droit la notion de représentant religieux n'existe pas, et l'état considère les français comme des français sans prendre en compte leur religion.

Les personnes en France qui représente les musulmans sont les députés et pas le CFCM ... Les députés sont censé représenté les français ce qui inclus les musulmans. Le CFCM n'est rien de plus qu'une simple association parmi d'autres.

La loi encadre les pratiques, si une pratique est légal, on la fait, si elle est illégale, bah la loi intervient, c'est aussi simple que ça, il n'y a pas de "dérives", ni d'"extremisme" mais juste des actions légales, et d'autre illégales. En France il y a des lois, tant que ça respectent ces dernières, tout le monde fait ce qu'il souhaite sans inquiétude. La loi encadre tout simplement. Et les musulmans n'ont pas à être soumis à des lois d’exception. Le CFCM n'a aucun droit ni aucun pouvoir sur qui que ce soit.

Non l'état n'intervient pas dans la vie de tout le monde, la constitution lui interdit formellement d'intervenir dans le domaine de la conscience et de la spiritualité des habitants.

L'état en France n'a le droit d'intervenir que dans certaines aspect de la vie des citoyens, pas dans tout ce qui à trait à la conscience.

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Invité chaouiya
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qui soutient les djihadistes, les manifestants ?

elle est bonne la moquette ?

tout à fait

mais je ne croit pas que la manif soit réservée aux musulmans, tout le monde y est bienvenue

pareil

et même s'il était harki.....................(ce qui n'est pas le cas)

ils se sont fait massacrer en Algérie, traités comme des chiens en France, faudrait peut être les lâcher un peu un jour non?

moi qui ais toujours pensé que Zelig exagérait sur toi, peut être y a t'il un font de vérité finalement

tu écrit 5 lignes qui démonte Boubaker

et précises vite fait que oui, bon, ils vont trop loin l'EI..................

Si c'est un harki, il est issue d'une famille très lié à l'Algérie française. Il n'a pas souffert lui. Il est issue d'une lignée de petit caid à la solde de la France.

Je dénonce juste le fait qu'il profite d'un crime pour faire de la publicité pour son organisation. Et dire qu'il n'a aucune habilitation à dire aux musulmans ce qu'ils doivent faire. Nous n'avons pas besoin de lui pour savoir que capturer un touriste, donner un ultimatum et l'égorger est un grave crime.

Mais le fait qu'il appel à ça, ça freine, car c'est humiliant. Il n'a aucun droit de parler au nom des musulmans , ni d'usurper la parole des musulmans. Et ça, c'est très insultant pour les personnes musulmans.

Tout le monde est dégouté du meurtre, chose qui va de soit. Mais lui là il fait de la politique et de la pub, et en plus il rentre dans le jeux des médias et de certains politiques qui voudrait que les musulmans se justifie d'un groupe comme l'EI qui relève plus d'une bande de psychopathe qu'autre chose.

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Invité chaouiya
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Concernant le CFCM, beaucoup de musulmans n’y adhèrent pas parce qu’entre autres, il n’y a pas la présence de savants religieux dont le prestige et l’autorité sont reconnus par les croyants, ce qui fait que le CFCM n’est pas efficace. L’UOIF qui est une organisation au sein du CFCM est considérée comme étant proche de l’idéologie des Frères Musulmans et est parfois accusée de soutenir des positions extrémistes.

Je peux être d’accord sur l’idée de créer une organisation plus ou moins comme un clergé bien que les musulmans ne sont pas trop pour mais pour cela, il faudrait déjà que celle-ci soit avec la présence de savants religieux qui sont reconnus et acceptés par les musulmans afin qu’elle soit efficace et que ça soit dans l’intention d’être pour les musulmans alors que le CFCM donne plutôt l’impression du contraire pour ceux-ci.

J’ai survolé ton article sur le CFCM et il est vrai qu’à la lecture, ça paraît intéressant mais il faut voir réellement les actes de cette organisation pour pouvoir mieux s’y faire une idée.

Ce n’est pas parce que des musulmans sont contre le CFCM ou Boubakeur, qu’il faut classer de suite ceux-ci dans une catégorie extrémiste ou de croire qu’en fin de compte, ils ne font que d’entretenir des clichés d’autant que plusieurs même non musulmans reconnaissent que Boubakeur n’est pas si bien que ça. Un musulman n’a pas à se soumettre à tout ce qui pourrait nous paraître juste pour devoir être considéré comme un bon musulman, c’est un peu comme si j’avais l’impression que dès qu’un musulman donne ses opinions sur ce forum, s’il pense ceci, c’est qu’il est modéré et dans le cas contraire, c’est qu’il extrémiste, je trouve dommage de devoir cataloguer un musulman juste entre ces deux options.

Démocratie, modernité, laïcité: l'Union des organisations islamiques de France (UOIF) est-elle un mouvement aussi respectueux qu'elle le prétend? La politologue Fiammetta Venner, qui publie - chez Calmann-Lévy - OPA sur l'islam de France, un livre percutant sur ce dossier, affirme le contraire. L'Express l'a rencontrée

L'Express

L'UOIF est considérée souvent comme étant proche de l'idéologie des Frères musulmans et est parfois accusée par certains de soutenir des positions extrémistes. C'est le cas notamment de l'essayiste Fiammetta Venner qui a publié en 2005 un ouvrage dans lequel elle dit avoir repéré une nature « intégriste » de l’UOIF et qui reproche à Nicolas Sarkozy d'avoir institutionnalisé cette organisation au sein du Conseil français du culte musulman.

Wikipedia

Je ne suis pas d'accord, c'est l'idée qui est en elle même absurde. L'UOIF n'a pas une très grande représentativité , mais ils ont de l'argent. L'idée d'organisation est absurde et sans aucun sens ni aucun intérêt.

La présence d'oulémas ou même de talib al 'ilm n'a pas de sens non plus, car dans un premier temps, aucun savant ou étudiant n'accepterait d'intégrer le CFCM (perte de crédit et de statut, et en intégrant ça il trahirait les principes de l'islam donc ça ne se fait pas, à moins de vouloir perdre tout crédit.).

Aller dans les organisme étatique est une mauvaise chose, ça revient à devenir un "savant du palais" comme il est mentionné ici

"D’après Al-Hassan Ibn Soufian, d’après Ibn Malik, le Prophète Mouhammad, sallallahou ‘alayhi wa sallam, a dit : « Les savants sont les garants des Prophètes auprès des serviteurs d’Allah, tant qu’ils ne fréquentent pas les sultans. Car, quand ils fréquenteront les sultans, ils auront trahi les Prophètes. Prends alors garde à eux et ne les approche plus » (Rapporté par l’Imam Souyouti, rahimahoullah)

D’après At-Tabarani, Al-Thawban a dit au Prophète Mouhammad, sallallahou ‘alayhi wa sallam : « Fais-je partie des tiens ? » - Le Prophète Mouhammad, sallallahou ‘alahyi wa sallam, se tut, puis dit : « Certes, tant que tu n’approches pas les estrades et que tu ne frappes pas aux portes des sultans » (Rapporté par l’Imam Souyouti

Une personne ayant reçue des enseignement religieux sait parfaitement que c'est très mal. Suffit de regarder les expérience dans les pays arabes, les savants du palais , que ce soit les serveur de thé de M6, les suppot du FLN, ceux d'Egypte etc. n'ont strictement aucun crédit ni aucune influence, et ont dans les fait perdue leur statut de "alim".

Il y a des gens de sciences, mais ils se "cachent" du moins n'iront jamais s'approcher de ce genre d'organisme pour préserver leur foi, leur intégrité moral (et parfois physique), et pour ne pas cautionner de mauvaises choses et des manipulation politique.

Les musulmans ont besoin de s'organiser eux même, pour répondre à leurs problèmes. Et pour ça, faut commencer à organiser son propre esprit, pour savoir comment gérer sa propre humanité, ses rapports avec ses proches.

Les problèmes des musulmans sont : l'islamophobie, l'ignorance qu'ils ont de leur patrimoine et religion, le manque de réussite sociale, la faiblesse, des soucis familiaux (pas facile de grandir dans une famille marocaine ou algérienne ...); des traditions mauvaises. Il manque aussi beaucoup d'organisme musulmans d'aide sociale etc.

Le CFCM n'a strictement aucune compétence, ni aucunement vocation à aider les musulmans.

La seule solution vient des musulmans eux même, c'est à chacun d'améliorer sa situation, et sa commencer par nettoyer et organiser son esprit. Puis ensuite chacun agit là ou il a quelque chose à apporte (quelqu'un a une fibre sociale, il fait du social, un autre contre l'islamophobie, un autre pour gagner de l'argent, un autre pour devenir talib al ilm, etc.). Chacun doit améliorer la situation des musulmans de la manière qu'il peut et en fonction de ses capacités et moyens, nettoyer son intérieur, puis s'occuper de sa famille et entourage.

Et ce ne sont ni le CFCM, ni l'UOIF ou quoi que ce soit d'autre qui changeront quelque chose.

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Membre, 72ans Posté(e)
Caravage Membre 5 998 messages
Baby Forumeur‚ 72ans‚
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Si c'est un harki, il est issue d'une famille très lié à l'Algérie française.

Dans deux cents ans vous n'aurez pas encore fini cette putain de guerre je crois!!

C'est triste quand on compare à d'autres peuples avec qui on a eu des guerres et qui ne développent pas cette haine poussiéreuse et plus d'actualité,les vietnamiens par exemple ne remâchent pas autant d'amertume,ils se contentent d'avancer vers l'avenir!!

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Invité chaouiya
Invités, Posté(e)
Invité chaouiya
Invité chaouiya Invités 0 message
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Dans deux cents ans vous n'aurez pas encore fini cette putain de guerre je crois!!

C'est triste quand on compare à d'autres peuples avec qui on a eu des guerres et qui ne développent pas cette haine poussiéreuse et plus d'actualité,les vietnamiens par exemple ne remâchent pas autant d'amertume,ils se contentent d'avancer vers l'avenir!!

Non c'est pas ça, à la limite le fait d'être harki ce n'est rien, mais ce passé n'est pas encore mort.

Avant l'état français en Algérie pour manipuler les musulmans créait des "bureaux arabes", et avait pris le contrôle des mosquées importantes des villes pour y imposer des imams et marabouts à la solde du colonialisme français. La pseudo "mosquée" de Paris à été construite dans ce but là, c'est l'un des symboles de cette époque.

Ce genre de truc comme le CFCM , même si dans les fait, l'état français n'a pas le pouvoir de l'imposer aux musulmans, et bien ce genre d'initiative étatique s'inspire parfaitement des anciens bureaux arabes et des pratiques coloniales en Algérie. Et c'est bien ça le problème. Le CFCM est quelque part l'enfant des "bureaux arabes", et mettre à la tête Dalil Boubakeur, qui est issue d'une famille comme ça , c'est une véritable provocation. C'est les petits fils des collabos qui instrumentalisait l'islam pour le vider de sa substance et justifier la domination française.

Certes ça ne fonctionne pas. Mais en 2014, ça ne devrait plus exister ce type de comportement.

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