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Déficit: après l'échec sur le chômage, une humiliation de plus pour Hollande


alkoolik

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Membre, Pas cavalier mais grand amateur de Cheval Blanc, 57ans Posté(e)
alkoolik Membre 5 672 messages
57ans‚ Pas cavalier mais grand amateur de Cheval Blanc,
Posté(e)
Noir, c'est noir. En dévoilant mercredi ses nouvelles prévisions de déficits pour 2014 et 2015, l'exécutif n'a pas fait qu'annoncer un énième report du retour sous la barre des 3 % du PIB voulu par Bruxelles, le troisième depuis 2007. Il a surtout confirmé les égarements de la politique économique conduite depuis deux ans et continué à grignoter la très maigre confiance que les Français placent encore dans la parole publique. «Ils ont fait beaucoup d'efforts et ils ont le sentiment que cela ne sert à rien», note le directeur général des enquêtes d'opinion de l'Ifop, Frédéric Dabi. Selon les études réalisées par cet institut de sondages pour le site Atlantico, 67 % des Français étaient prêts à faire des efforts en juillet 2012 pour redresser le pays. Deux ans plus tard, ils ne sont plus que 41 %. Et à cette date, les Français n'avaient pas encore reçu leur avis d'imposition sur leurs revenus de 2013.

Pour François Hollande, qui s'était déjà cassé les dents sur l'inversion de la courbe du chômage promise maintes fois pour la fin 2013, ne pas ramener les déficits publics à 3 % du PIB en 2015 est une humiliation de plus sur le terrain économique. À ce stade, ce n'est qu'à la fin de l'année 2017, après la prochaine présidentielle donc, que la France peut espérer revenir dans les clous de Bruxelles avec un niveau de dette qui aura continué à augmenter dangereusement. Et probablement dépasser alors 100 % du PIB. «Ce n'est pas satisfaisant», admet-on à l'Élysée, où l'on évoque des «facteurs exogènes» et où l'on indique que «sans hausse d'impôt les déficits se seraient envolés».

Source

Décidément, ce pauvre Hollande aura vraiment tout raté. Il n'y pas un seul domaine où il aura réussi, sinon à faire parler de lui dans les tabloïds!

Avec les augmentations massives d'impôts et autres taxes, il serait bon que notre "grand timonier" nous explique comment il peut en arriver à être incapable de tenir son budget!

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VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)

Hollande subit passivement les injonctions à réduire les dépenses publiques, c'est donc les citoyens qui trinquent mais bon, il n'est pas le seul signataire de cet état de fait : la logique des marchés est plus forte. Et toute mesure sacrifiant pour une fois le culte du profit perpétuel au bénéfice des citoyens (ex : la loi Duflot sur la régulation des loyers) donne immédiatement lieu à des chantages et finit en eau de boudin.

A regarder les propositions faites par d'autres, je crains que ça ne soit pas plus brillant. Les citoyens vont encore douiller :

- A droite, on nous propose toujours la même chose, c'est-à-dire une dérégulation de plus en plus forte qui entraîne tout son corollaire de merdes : dividendes incroyables, exil fiscal des bénéfices par contournements et expatriations, réduction des salariés à une main d'oeuvre de plus en précaire et avec devoir d'être malléable (report sur le citoyen du coût de gestion en flux tendu de la masse salariale tant voulu par les grandes entreprises. Cet impôt-là est bien le plus cher à payer). Donc, toujours la même chanson : encore plus du même médicament merdique.

- Ailleurs, les propositions plus radicales du Front de Gauche, FN,... se traduiraient immédiatement par une sanction des marchés (le chantage habituel), ce qui provoquerait une crise financière et industrielle bien plus dure à encaisser que les précédentes. Si on veut une politique différente, il faut préparer le terrain et je ne crois pas que la France soit assez préparée. Il faudrait le courage de tous les citoyens, une abnégation populaire, l'intelligence de résister à la guerre civile. En prenant en compte que des moyens seront mis en place pour nous endormir un peu et nous faire avaler la couleuvre, que la division règnera et qu'on aura le droit aux grandes leçons de "pragmatisme" des vendus néolibéraux. Et le mieux : sans garantie de réussite tant tout sera gâché sciemment par certains...

Hollande ou pas Hollande, on n'est pas sorti de l'auberge ! :mouai:

Quand on parle "d'avoir des couilles", c'est bien mais il faut composer avec les effets. Hollande a fait le choix de ne pas avoir ces couilles. Une vraie politique économique et sociale de gauche, elle serait sanctionnée par une crise, la colère populaire et le sabotage intégral par les influences du marché. Il suffit de regarder ce qui est arrivé à la Grèce (par une autre histoire mais les conséquences seraient les mêmes).

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Membre, Obsédé textuel, 73ans Posté(e)
Gouderien Membre 38 298 messages
73ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)

Sortir de l'euro (ou rien que menacer de le faire) nous donnerait tout de même des marges de manœuvres que nous avons perdues depuis longtemps. Mais pour ça, bien sûr, encore faut-il "avoir des couilles". Actuellement nous sommes tout à fait sur le chemin qu'a suivi la Grèce : celui de la catastrophe.

Un gros problème des élites françaises est leur humilité en face de l'Allemagne. Des fois, on croirait que les chars allemands sont encore à Paris. Je suis très germanophile, et en plus j'ai longtemps travaillé avec des Allemands, donc je connais bien ce pays : suivre aveuglément les consignes allemandes est suicidaire. D'abord parce que ce qui marche en Allemagne ne fonctionne pas fatalement chez nous, vu le caractère très différent des deux peuples; ensuite il arrive aux Allemands (comme à tout le monde) de se tromper lourdement, même s'ils ont généralement beaucoup de mal à le reconnaître.

Une chose m'a fait hurler de rire dans les déclarations de Michel Sapin hier : une partie de nos problèmes viendraient... de l'absence d'inflation. Les oreilles de beaucoup de gens ont dû tinter, tous ceux qui avaient imposé Jean-Claude Trichet à la tête de la BCE, avec comme objectif principal la lutte contre l'inflation. Un objectif qui est d'ailleurs demeuré inchangé jusqu'à ces dernières années, même si tout danger d'inflation avait disparu depuis longtemps. Faudrait quand même savoir ce qu'on veut!

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