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Idée sur ce que certains appellent l'énergie noire

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Lugy Lug

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Membre, forumeur éclairé, 55ans Posté(e)
Lugy Lug Membre 10 224 messages
55ans‚ forumeur éclairé,
Posté(e)

ce site est fort intéressant.

j'en suis pour le moment à noter ceci.

Fluctuations du vide

Imaginons que le vide soit, comme on le pensait à la fin du XIXme siècle, l’absence de toute chose (matière et énergie). Prenons un point quelconque dans ce vide. Puisqu’il n’y a rien, l’énergie y est, et y reste, nulle : E = 0 à tout instant. Entre deux instants quelconques t1 et t2, la variation d’énergie est donc ΔE = 0 - 0 = 0. On peut faire des mesures aussi rapprochées que l’on veut, donc avec t2 pratiquement égal à t1. Alors, ΔT = 0. Et le produit ΔE ΔT est inférieur à hBarre !

Cette hypothèse d’espace totalement vide n’est donc pas possible : l’espace contient donc de l’énergie qui fluctue au cours du temps. En un point donné, l’énergie varie constamment. La conséquence immédiate est que, lorsqu’une fluctuation d’énergie est supérieure à la masse d’un couple particule-antiparticule, ce couple peut être créé. Mais pour respecter le principe d’incertitude, et permettre à l’énergie de retourner à une faible valeur, ce couple doit immédiatement s’anihiler en restituant son énergie de masse.

On conçoit donc aujourd’hui le vide quantique comme une mousse dans laquelle se créent et se détruisent constamment des paires de particules...

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

voila qui vient conforter une de mes hypothèse bien que j'en avais une vision trop simpliste.

dans mon exemple de base très simpliste j'en oublie une chose primordiale , la vibration ou ondulation des particules.

en effet cette dernière peut permettre d'envisager les choses sous un autre angle, en restant pour faire simple sur une particule de base ayant un champs de force fixe on peut imaginer que suivant son niveau de vibration , une ondulation courte donnerait un max de force à courte distance tandis qu'une ondulation longue donnerait une force à plus longue distance mais plus faible. ça parait bête comme ça mais ça pourrait expliquer par exemple qu'au lieu d'avoir plusieurs forces qui régisse l'univers il n'y en ai qu'une qui varie selon le degré de vibration. mais bon il ne faut pas que je m'emballe car je n'ai fait que survoler quelque chapitre et que surement je vais rencontrer encore quelque belle surprise qui me ferrons voire les choses encore autrement.A+

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 22 461 messages
scientifique,
Posté(e)

c'est bien d'évoquer la particule "monopole magnétique" !

Mais ce n'est qu'une hypothèse et cette particule n'a jamais été détectée.

En revanche, à grande échelle le magnétisme est toujours di-polaire !

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Membre, forumeur éclairé, 55ans Posté(e)
Lugy Lug Membre 10 224 messages
55ans‚ forumeur éclairé,
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fort bien monsieur Répy, personne ne dis le contraire, il semble juste que pour toi, faire des hypothèse et imaginer ce que l'on ne sait pas encore afin de ce donner des directions de recherche, ce n'est pas de la science et n'as rien à faire dans un sujet scientifique de même qu'une personne lambda qui s'y intéresse en ayant pas les connaissances et le sérieux d'un professionnel. en tout cas c'est l'impression que tu donne.

personnellement je crois que la science appartiens à tous et que toute les idées apporte quelque chose à la science, ça permet d'avancer, de s'informer, d'apprendre, de stimuler, d'inspirer peut être même certain et peu importe si je dis des choses sans fondement ou erroné.

est ce que ton esprit scientifique, avec tes compétence propre, t'interdit toute imagination et d'exposer ici comment tu vois la chose tout en démontrant simplement pourquoi ta vision serait plus juste que la mienne.

tu remarquera que je suis asse souple, que je sais admettre une erreur et me remettre en question et faire avancer ma vision des choses en adaptant et ce me semble même fondamental pour un scientifique, même si je n'en suis pas un.

cette parenthèse pour te dire que tu est bienvenue ici et que je ne suis pas du tout contrarié que tu vienne me contredire du moment que tes arguments ne soit pas des attaques personnel dans le seul but de me rabaisser.

je maintien donc toujours plusieurs hypothèse.

le vide de l'espace ne serait pas vide, il serait plein de particule primordiale, si je peut les nommées ainsi , qui en fonction de leur état créent tout ce que l'on connait et même ce que l'on ne connait pas encore.

que suivant leurs charges et leurs types de vibrations ou fréquence donnerait les différences de force et de loi qui régisse tout réconciliant ainsi les lois du macrocosme et du microcosme, en somme qu'une particule de base ayant une fréquence de vibration très courte serait ce que l'on appel l'énergie forte et qu'avec une vibration à fréquence longue donnerait ce que l'on appel force de gravité.

deuxièmement , pour qu'il y ai matière il doit y avoir des charges positive et des charge négatives sinon on aurait possiblement un espace ou toute les particules se repousse et ou il n'y aurait "rien" si elle sont positive ou un trou noir gigantesque si elle était toute négative. seulement voila, rien n'interdit de pensé qu'il y ai plus de particules positive, beaucoup plus, créant ainsi ce que l'on appel l'énergie noir. on pourrait dire que ce n'est pas de la matière puisque pas d'équilibre entre positif et négatif mais ce ne serrait pas non plus rien puisque remplie de particule positives qui additionné en grand nombre formerait une grande quantité d'énergie.

pour ce qui est de la matière, plus elle est dense, celle qui est au cœur même des atomes, on a des particules positive et négative avec une fréquence très courte qui les colles très fortement et par exemple dans le cas de la matière noir, ces même particule aurait une vibration très longue laissant un écart asse important pour que l'on ne voit pas cette matière.

pour comprendre ce que je veux dire je vais imagé.

fréquence longue à gauche et courte à droite, on voit bien qu'avec une charge égal la fréquence longue repousse plus loin mais moins souvent donc moins forte et que la fréquence courte repousse moins loin mais plus souvent donc plus fortement.

sum.gif

voila, après rien n'empêche de pensé qu'en agissant sur l'intensité on obtienne des chose différente mais qui là, pourrait expliquer des choses plus complexe tel que des univers superposé, des dimension vibrant sur des intensité différente créant des univers distinct tel des fréquence de radio, enfin un truc dans le genre.si on est bloqué sur une seul fréquence , on entend qu'une seul radio, voir on à aucune idée de ce qui ce passe sur les autre radio et même si elles existe.

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Membre, Baby Forumeur, 29ans Posté(e)
Eventuellement Membre 3 422 messages
29ans‚ Baby Forumeur,
Posté(e)

<< il semble que les galaxies, les systèmes solaire, les planètes, nous , n'en soyons pas affectés >> (Lugy Lug)

Bien sûr que si; "nous" n'avons pas de régime particulier !

Effectivement, l'être humain est un système loin d'être isolé, et j'ai (personnellement) l'intuition que nous sommes affectés par TOUT ce qui se passe dans l'Univers, soit par corrélation quantique (ça reste à démontrer dans le cas de particules liées entre elles) soit par des interactions à distance qui peuvent être certes très très très très très faibles à partir d'une certaine distance, mais non exactement nulles.

c'est bien d'évoquer la particule "monopole magnétique" !

Mais ce n'est qu'une hypothèse et cette particule n'a jamais été détectée.

En revanche, à grande échelle le magnétisme est toujours di-polaire !

"Monopole magnétique" ?? Pourtant il y en a plein. L'électron est une particule possédant un spin magnétique, le photon également...

Enfin que veux-tu dire par-là ?

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 738 messages
If you don't want, you Kant...,
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c'est bien d'évoquer la particule "monopole magnétique" !

Mais ce n'est qu'une hypothèse et cette particule n'a jamais été détectée.

En revanche, à grande échelle le magnétisme est toujours di-polaire !

une particule non, mais un monopôle magnétique, si, Cf. les liens que j'ai donné.

Et dans le premier justement, une expérience grandeur nature, que chacun peut réaliser! Un monopôle macroscopique, et oui!

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Membre, Baby Forumeur, 29ans Posté(e)
Eventuellement Membre 3 422 messages
29ans‚ Baby Forumeur,
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finalement après une bonne nuit de sommeil et un peu de réflexion, je crains que mon idée un peu trop simpliste ai un gros grain de sable dans son rouage.

ne m'en voulez pas car ce sujet aura je l'espère contribué à quelque échange sur le sujet et sur ce que fait et sait la recherche scientifique.

en effet ma réflexion de ce matin c'est porté sur la compression de la matière et le fonctionnement de l'atome et je me suis dit que dans mon principe de base , les charges négative que sont les électron ne pourrait pas tourner autour de l'atome, elle devrait forcément être attiré par une charge positive et finalement rejoindre le noyau de l'atome donc tout s’effondre et je dois répondre à une autre question, quel est le principe qui maintien les électrons en orbite du noyau de l'atome.

Tu "t'es dit"... C'est pas naturel comme réflexion, il faut par exemple connaitre le théorème de Larmor qui explique qu'une particule chargée et accélérée rayonne de l'énergie en mécanique classique.

En fait un électron n'est ni exactement une particule, ni exactement une onde. Il s'agit d'une fonction d'onde représentée par une densité de probabilité autour du noyau, et des théories quantiques ont montré qu'un électron prend des états d'énergie bien définis, discrets (on dit qu'ils sont "quantifiés"). Son énergie ne variant pas continûment, il ne peut pas se produire de dissipation d'énergie comme on l'envisagerait en méca classique par des phénomènes bien connus.

PS : Ah oui, les électrons et photons sont des dipôles, oups.

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Membre, forumeur éclairé, 55ans Posté(e)
Lugy Lug Membre 10 224 messages
55ans‚ forumeur éclairé,
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Tu "t'es dit"... C'est pas naturel comme réflexion, il faut par exemple connaitre le théorème de Larmor qui explique qu'une particule chargée et accélérée rayonne de l'énergie en mécanique classique.

En fait un électron n'est ni exactement une particule, ni exactement une onde. Il s'agit d'une fonction d'onde représentée par une densité de probabilité autour du noyau, et des théories quantiques ont montré qu'un électron prend des états d'énergie bien définis, discrets (on dit qu'ils sont "quantifiés"). Son énergie ne variant pas continûment, il ne peut pas se produire de dissipation d'énergie comme on l'envisagerait en méca classique par des phénomènes bien connus.

PS : Ah oui, les électrons et photons sont des dipôles, oups.

comment ça c'est pas naturel, suis je le seul à se parler à lui même?

oui, on dirait un cinglé qui se parle à lui même Merryh.biggrin.gif et je me dis souvent à moi même , bien heureux les simples d'esprit, ceux qui ne se pose jamais de question, mais malheureux les simples d'esprit qui s'en pose trop.

éclaire moi.

Modifié par Lugy Lug
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Membre, forumeur éclairé, 55ans Posté(e)
Lugy Lug Membre 10 224 messages
55ans‚ forumeur éclairé,
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en fait je dirais même que si on ne se parlait à soi même , il n'y aurait pas réflexion, enfin c'est ce que je me dit le matin quant je me regarde dans la glace de la salle de bain.smile.gif

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Membre, forumeur éclairé, 55ans Posté(e)
Lugy Lug Membre 10 224 messages
55ans‚ forumeur éclairé,
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je ne connais pas le théorème de larmor et encore moins je ne le comprend.

je le met ici et si quequ'un est capable de me le faire comprendre en quelque mot, bravo est merci.

http://www.ast.obs-mip.fr/users/perez/electromagnetisme/ele25-08.pdf

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Membre, Baby Forumeur, 29ans Posté(e)
Eventuellement Membre 3 422 messages
29ans‚ Baby Forumeur,
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Je dis qu'il n'est pas naturel que tu te sois fait la réflexion qu'un électron devrait s'écraser sur le noyau atomique parce qu'un profane en la matière n'aurait ni les connaissances pour prédire ce comportement, ni (supposément) l'intuition géniale de le deviner.

Tu regardes le mauvais document. Si tu veux avoir qqchose sur le th. de Larmor, ne vas pas chercher un papier sur la précession de Larmor (angle décrivant la rotation d'une particule autour d'un axe parallèle au champ magnétique)

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Membre, forumeur éclairé, 55ans Posté(e)
Lugy Lug Membre 10 224 messages
55ans‚ forumeur éclairé,
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ha d'accordsmile.gif , j'ai pensé en fait que si deux particules de charges opposés s'attire alors les électrons devraient être collé aux protons, il me fallait donc comprendre pourquoi ce n'était pas le cas.

je m'intéresse à la science depuis des années mais j'apprend très lentement et tant que je ne comprend pas quelque chose je ne l'intègre pas même si je le lis 100 fois.

donc là , en relisant le lien que j'ai mis plus haut sur la physique des particules j'ai comprit que mon électron se comportait aussi comme une onde et que c'était surement sa fréquence de vibration qui devait agir sur la distance mais là encore je réalise que les choses ne sont pas aussi simple car si je ne dis pas de bêtise tout les électrons d'un atome sont semblable et pourtant ils se superposent en couches successives au lieu d'être tous à la même distance. il y à donc là encore quelque mystère que je vais essayer de comprendre.

merci pour tes explications, je vais donc me penché un peu plus sur la question avant de réécrire de nouvelles bêtises.biggrin.gif

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Membre, forumeur éclairé, 55ans Posté(e)
Lugy Lug Membre 10 224 messages
55ans‚ forumeur éclairé,
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je sais que je doit en faire marrer quelque un parce que je suis un peu comme un élève de sixième qui s'intéresse à des trucs qui le dépasse complètement mais bon , laissez moi le plaisir et l'amusement de découvrir les choses à ma façon.

aujourd’hui, après avoir lu quelques pages sur les électrons et le théorème de Larmor, je vous avoue que je n'ai pas comprit grand chose. le problème pour moi c'est qu'au niveau math, dès qu'on dépasse les additions je suis paumé.

j'ai quant même essayé d'imaginer deux ou trois truc pour comprendre comment pourrait bien fonctionné un atome.

alors la première chose, pourquoi le noyau de l'atome étant constituer de particule soit neutre soit positive reste il groupé ou aimanté au lieu que les particules positive se repousse? et pourquoi n'y à il pas d'atome avec seulement un proton et un neutron?

je me suis rappelé les explications lu plus haut sur les monopôles et les diffractions ainsi que les explications sur le fait qu'un proton est un neutron avec quelque chose en plus.

il m'est donc venu à l'esprit une petite explication simple, même si en réalité c'est un peu plus complexe que ça, les fermions qui compose le noyau de l'atome sont comme des petits aimants qui à la base sont tous des neutrons. si on en colle deux il reste neutre , si on en colle trois ils forme un champ circulaire mais maintenant si on en colle un quatrième en touchant les trois premier chaque particule vas se retrouver avec trois pôles au lieu de deux, il va y avoir une diffraction si j'ai bien compris en fait je ne suis pas sure mais je crois que la quatrième particule ne peut pas toucher les trois autre particules parce qu'elle se repousserait mais elle peut en toucher une ou deux et maintenant imaginons que l'on vienne enlever cette quatrième particule, on crée un ou deux monopôle supplémentaire et ce noyau devient donc un ensemble magnétique avec au moins un pôle positif en plus mais bien sur pour que mon explication tienne la route, il faut que ce monopôle supplémentaire soit de nature différente pour ne pas recréer un conflit en ré attirant une particule négative qui forme le neutron sinon on aurait pas ce qu'on à, on aurait autre chosebiggrin.gif donc ce monopole vas pouvoir attirer une particule négative mais différente, un électron.

bon après je suis pas asse calé pour savoir si il y à bien concordance entre le nombre d'électron et le nombre de proton.c'est juste une idée qui touche peut être un peu du doigt le truc.

alors maintenant passons à l'electron, pourquoi il sont en couche, avec seulement deux sur la première puis ensuite deux par deux?

j'ai peut être là aussi un début d'explication, je disait donc que l'électron est aussi vibrant ou ondulant, je sait pas trop mais je l'imagine un peu comme une balle de jokari attaché à son élastique et partant dans tout les sens.donc sa charge cherche à collé la charge positive du noyau mais sa vibration fait qu'il reste à distance.

je vais encore m'avancer sans vraiment savoir mais c'est histoire de me trouver une explication à la chose pour essayer de mieux comprendre. donc j'ai un noyau avec plusieurs charge positive en plus qui vont essayer d'attiré plusieurs électrons . un premier va donc venir se mettre à distance et tourner autour du noyau mais gardon à l'idée que comme cet électron vibre dans tout les sens, il y à donc toute une zone occupé par celui ci dans laquelle aucune autre particule ne peut venir se poser sans se prendre l'électron dans la tête. on imagine aisément que cette zone ne couvre pas toute la circonférence de l'atome et laisse la place à d'autre électron de venir.

un autre vient se mettre en orbite mais comme deux particules de même charge se repousse ils vont donc tourner en restant loin l'un de l'autre. pourquoi on en mettrait pas un troisième, hop, non on à beau essayé il reste à distance. il se pourrait tout simplement qu'en rapport de la distance nécessaire pour que l'électron ai son espace de mouvement on ne puisse pas en insérer un troisième les deux premier le repoussant l'empêchant de créer un équilibre sur cette orbite et comme les électron tourne très vite ils forme une sorte de bulle qui va repousser les autres électrons arrivant formant une deuxième orbite qui elle étant deux fois plus loin et beaucoup plus grande pourra accueillir plus d'électron.

je sait que c'est un peu simpliste mais j'aime bien l'idée , pour le moment.smile.gif

Modifié par Lugy Lug
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Membre, Baby Forumeur, 29ans Posté(e)
Eventuellement Membre 3 422 messages
29ans‚ Baby Forumeur,
Posté(e)

Salut,

D'abord, je ne m'intéresse pas au domaine de la physique des particules, bien qu'un certain autre forumeur m'ait un jour proposé d'y toucher. Je ne m'avancerai donc que dans le domaine de la mécanique non relativistique, de l'électrostatique et m'appuierai éventuellement sur quelques notions de mécanique quantique pour étayer ce que je dirai, pour ne pas t'amener vers un sujet que je ne maîtrise absolument pas.

Suivant le modèle de la mécanique classique : Le théorème de Larmor dit que toute particule chargée et accélérée rayonne de l'énergie. Puisque l'électron est soumis à des forces centrales (de nature électromagnétiques, et éventuellement autres), il est assujetti à graviter autour du noyau et est donc accéléré (si sa trajectoire avait été rectiligne, ce serait moins évident). L'électron étant électriquement chargé, il répond donc au principe de Larmor.

Si l'électron rayonne de l'énergie, cela équivaut à dire qu'il en perd et donc qu'une partie de son énergie cinétique sera réduite (en réalité, c'est la donnée de l'énergie mécanique qui sera déterminante pour calculer la trajectoire d'un objet quelconque) et il vient assez naturellement à l'esprit que l'électron devrait s'écraser sur le noyau. Mais il n'en est pas le cas, sinon la matière serait considérablement changée. Nous perdrions certaines propriétés de conduction, par exemple.

Les physiciens se sont donc intéressés à une théorie qui réussirait à expliquer certaines énigmes issues de la thermodynamique (catastrophe ultraviolette), de l'électromagnétisme (effet photo-électrique, explication des raies spectrales, caractère onde ou corpuscule de l'électron), de la structure de la matière (problème de l'électron qui s'écrase sur le noyau). C'est avec l'avènement de la mécanique quantique que l'explication de ces phénomènes troubles a pu devenir cohérente.

Avec les mains, voici une explication du fait que l'électron ne peut pas s'écraser sur le noyau : En mécanique quantique, on montre que l'électron n'est pas une particule stricto-sensu. Il ne gravite donc pas autour du noyau atomique comme la Terre graviterait autour du Soleil.

Pour que cela soit un peu plus clair pour toi, la forme de l'électron est une densité de probabilité : Un nuage dans lequel il y a une probabilité non nulle de présence de l'électron. Ca on l'obtient à partir de l'équation de Schrödinger.

Or le principe de Heisenberg dit qu'on ne peut pas déterminer avec précision deux observables à la fois, et que le produit Dx*Dy est majoré par h barre : L'erreur faite sur x, notée Dx est plus grande que h barre divisé par Dy. Si l'on a une grande précision sur y, l'erreur Dy est petite sur la mesure de y, mais alors le rapport h barre/Dy grandit et alors l'erreur Dx devient plus grande. A échelle quantique, ces erreurs de détermination deviennent importantes, ce qui fait qu'on ne peut pas localiser précisément un électron.

Si l'électron devait s'écraser sur le noyau, il serait localisé avec une précision infinie (très très grande, au moins donc avec une erreur Dx infiniment petite), ce qui n'est pas possible au vu du principe de Heisenberg, car l'erreur faite sur sa position est majorée d'une quantité qui est non nulle.

On démontre également que l'énergie d'une particule quantique est discrète, et donc qu'il faut à chaque fois apporter une énergie précise afin de faire passer l'électron d'un niveau d'énergie vers un autre. Si l'on s'inspire de la mécanique classique qui explique qu'un électron perd continûment de l'énergie en la rayonnant, nous n'aurions pas de saut d'énergie et donc pas vraiment de transition électronique qui pourrait expliquer qu'un électron s'écraserait sur le noyau. Et puis bon, l'électron est un objet quantique donc la mécanique classique n'est pas à même d'expliquer son comportement. Oublie qu'il serait soumis à des dissipations énergétiques spontanées, cela n'a plus aucun sens dans le monde quantique.

PS : Si tu es débutant en physique et que tu n'as pas de notions en maths, tu as deux options :

- Remise à niveau en maths, ce qui est réaliste à ton âge, et c'est même excellent pour t'entretenir le cerveau.

- Faire de la physique qualitativement, c'est-à-dire avec les mains, en modélisant le problème et en extrayant du modèle des explications non rigoureusement déterminées sur la façon dont se comporte le système d'étude. C'est super pour obtenir ce qu'on appelle "le sens physique", mais ça a des limites. La physique est à la croisée de l'observation, de la mise en modèle et du calcul scientifique. Elle ne saurait se réduire à l'une - seule - de ces méthodes d'analyse.

Modifié par Merryh
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Membre, forumeur éclairé, 55ans Posté(e)
Lugy Lug Membre 10 224 messages
55ans‚ forumeur éclairé,
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pour ce qui est de la remise à niveau j'ai eu a faire avec un vieille homme aux cheveux blanc qui par la suite est devenu chauve, je n'ai pas insisté plus.sleep8ge.gif

faire de la physique avec les mains c'est mon fort sauf que comme je suis une feignasse de catégorie supérieur, je me contente d'imaginer que je travaille et d'imaginer à quoi ressemble le monde.biggrin.gif

ça semble logique tout ce que tu me dis mais alors pourquoi si je pousse un domino de 3 cm je peux faire tomber un domino d'un mètre ou plus , peu importe.sleep8ge.gif

toute les lois démontre que l'énergie se perd, qu'elle se dissipe et que finalement l'issue est la stagnation, l’arrêt de tout alors que plus on cherche et plus tout va vite tout s'accumule, c'est étrange , non?

on dirait un combat entre hulk et obélix.

obelix_vs_hulk_by_nawel249-d6elsor.jpg

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 22 461 messages
scientifique,
Posté(e)

toute les lois démontre que l'énergie se perd, qu'elle se dissipe et que finalement l'issue est la stagnation, l’arrêt de tout

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Non c'est plus complexe !

L'énergie se perd ? Non et non, elle se transforme finalement en chaleur.

la montagne s'érode, l'énergie potentielle d'altitude du sommet diminue à mesure que les matériaux descendent. mais simultanément cette énergie devient chaleur (non mesurable dans l'instant car elle est diluée dans le temps)

L'énergie des marées est prise au système gravitationnel Terre-Lune.

En conséquence ce système perd de l'énergie et la Lune s'éloigne et tourne plus lentement.

Dans la dégradation globale de l'énergie ce qui augmente c'est l'entropie que l'on peut résumer par la formule : le désordre augmente.

la fin du monde au plan physique c'est lorsque toutes les énergies cinétiques, potentielles, chimiques, gravitationnelles et nucléaires auront chacune épuisé leur transformation possibles.

Dès lors, l'univers connu sera définitivement "dilué" et désordonné.

J'ai cessé de te répondre sur l'énergie noire pour deux raisons :

pour étudier la question avec des chances de trouver une solution, il faut :

- avoir d'autres connaissances que ma maîtrise de physique théorique et mon doctorat de mécanique des molécules.

- utiliser des outils mathématiques autrement plus complexes que des phrases et des hypothèses échangées sur un forum généraliste.

Alors je te laisse à tes hypothèses !

Modifié par Répy
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Membre, forumeur éclairé, 55ans Posté(e)
Lugy Lug Membre 10 224 messages
55ans‚ forumeur éclairé,
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ha oui, merci Répy, je l'avais oublier cette célèbre citation, rien ne se perd tout se transforme.

sinon je trouve bien dommage qu'avec un tel niveau d'étude tu t'interdise d'imaginer, de rêver voire de te tromper.

et puis tu vois, peut être même sans y avoir pensé tu apporte des réponses à des gens comme moi dans ce sujet qui semble léger mais qui au fil des pages permet d'apprendre plein de chose.

je ne cherche pas à démontrer quoi que ce soit, j'en suis incapable, par contre je peux comprendre ce que d'autre on démontré et puis imaginer ce qui ne l'est pas encore tout en sachant que je ne démontrerais jamais rien et que je n'aurais jamais un prix Nobel de physique, aussi vrais que soit ce que j'aurais pu imaginer.

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Membre, forumeur éclairé, 55ans Posté(e)
Lugy Lug Membre 10 224 messages
55ans‚ forumeur éclairé,
Posté(e)

je vais revenir sur deux trois grosse âneries que j'ai écrite récemment .

je parlait des nucléons, neutrons et protons en les comparant à des aimants et je disait qu'il n'y avais pas d'atome d'un ou deux nucléon. grosse bêtise car l'hydrogène à bien un proton et un électron et le deutérium son premier isotope à un proton et un neutron.

en réalité les choses se passe à une échelle encore plus petite ou chaque nucléon et composé de trois quarks différent à priori et qui détermine la charge du nucléon qui sera soi neutre soi positif.

je vais revenir aussi sur les électrons dont les couches varient et contredise mon exemple car les couches superposé d'électron ne porte pas un nombre croissant d'électrons et si le premier et deuxième niveau porte respectivement aux maximum 2 et 8 électrons il n'en va pas de même pour les couches suivantes. il suffi de regarder le tableau des éléments pour voir que la quatrième couche peu accueillir des électrons sans que la troisième ne soit pleine entre autre choses.

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 22 461 messages
scientifique,
Posté(e)

e vais revenir aussi sur les électrons dont les couches varient et contredise mon exemple car les couches superposé d'électron ne porte pas un nombre croissant d'électrons et si le premier et deuxième niveau porte respectivement aux maximum 2 et 8 électrons il n'en va pas de même pour les couches suivantes. il suffi de regarder le tableau des éléments pour voir que la quatrième couche peu accueillir des électrons sans que la troisième ne soit pleine entre autre choses.

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Dans la répartition des électrons par "couches" de niveau d'énergie. c'est le nombre maximum d'électrons par couches qui est donné par la relation 2 n² si n est le n° de la couche.

effectivement le niveau 4 commence à se remplir avant que le niveau 3 soit saturé.

donc le modèle des couches est imparfait et montre la limite des "modèles" en physique avancée.

A plus forte raison pour les considérations cosmologiques que tu veux aborder sur ce forum !

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Membre, forumeur éclairé, 55ans Posté(e)
Lugy Lug Membre 10 224 messages
55ans‚ forumeur éclairé,
Posté(e)

je reviens sur une de mes confusions, en fait c'est un noyau d'atome à deux proton qui n'existe pas parce que leur charge positives respective se repousse fortement.

là ou les choses deviennent compliqué à comprendre c'est que deux protons associé à un neutron ça devient possible.

bon là les gars, en cherchant simultanément des explications sur le fonctionnement des atomes je suis tombé sur ça.

Ether_Differences%20de%20densite_Explications_jcv-AF.jpg

je crois que je suis tombé sur un gars qui à plus de compétence, de savoir et d'imagination que je n'en aurait jamais.

je vous met le lien de son site dès fois que ça intéresserait quelqu'un qui à au moins un niveau d'étude suffisant pour comprendre tout ce qu'il raconte. et éventuellement pouvoir me dire ce qu'il en pense.

il y à des explication de ouf là dedans.biggrin.gif

http://jcvillame.free.fr/index.htm

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 22 461 messages
scientifique,
Posté(e)

"...je reviens sur une de mes confusions, en fait c'est un noyau d'atome à deux proton qui n'existe pas parce que leur charge positives respective se repousse fortement...."

-----------------------------

Dans un noyau d'atome, la force de répulsion électrostatique entre les protons est très inférieure à la force attractive d'origine nucléaire.

La première est répulsive de type coulombien et inversement proportionnelle au carré de la distance tandis que la seconde est attractive et proportionnelle à la puissance 6 de la distance et l'emporte donc largement dans les dimensions étroites du noyau.

Cependant la stabilité est accrue quand il y a des neutrons et à mesure que l'atome se complexifie, le nombre des neutrons nécessaires à la stabilité augmente.

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