Est-ce moralement répréhensible de démissionner d'un job ?

Ben la période de probation est là pour ça.

Elle te permet de faire tes preuves tout comme elle te permet de tester l'entreprise.

Ca marche dans les deux sens.

Si ton employeur ne veut pas que les gens partent pendant cette période parce qu'il a trop investi sur leur tête, ben il ne met pas de période de probation, c'est tout.

S'il veut tester la personne, il accepte alors en retour d'être testé par son salarié.

Oui, c'est a la conclusion ou je suis arrive moi aussi. En faite, une periode de probation, c'est pas seulement pour l'employee mais aussi pour l'employeur. Domage que je n'ai pas penser a lui repondre cela!

Si je résumes ta question : la démission n'est elle morale que lorsqu'elle est justifiée par des mauvaises conditions de travail ? Pourtant, en soit, qu'y a t'il d'immoral à vouloir changer si cela nous plaît, à aller voir ailleurs ?

C'est une question que je me pose notament vis a vis de mes autres collegues. Quand on est sympas avec moi j'ai tendance a vouloir rendre la pareille. Mais je comprends les commentaires sur le faite que la reprocite n'est pas toujours vrai: les entreprises se separent de leur collaborateur sans verser dans le sentimentalisme bien souvent.

D'ailleurs, je ne pense pas que tu sois devenu irremplaçable en seulement 6 mois : je suppose que la société ne vas pas se retrouver en péril après ton départ.

C'est vrai. Mais cela va etre une charge de travail plus accrue pour mes collegues et une charge financiere en plus pour mon patron. En faite, apres en avoir parler avec ma femme - qui a tendance a parter l'avis general des forumiste de ForumFr - je pense que le patron est plus enerve par rapport au faite que mon depart remet en cause certaines de ses strategies (strategie de recrutement ou encore d'avancement de cariere de ses employees). D'un autre cote, culturellement, ils s'attendaient a ce que je montre d'avantage de loyaute.

Par contre, il est bien d'être clean avec son entreprise. Les prévenir, être carré, parler de ses choix au patron, c'est l'essentiel. On aime que notre entreprise soit compréhensive, qu'elle fasse du sociale dans certains cas.... Faut aussi aller dans son sens.

Si c'est le cas, t'as rien à te reprocher.

Le souci, et c'est mon cas ici, c'est que je n'ai pas eu vraiment le temps de les preparer. Le preavis etant seulement d'une semaine, une fois que l'autre entreprise ma donne son feu vert, il fallait que je donne ma decision rapidement.

L'autre aspect c'est que si l'on parle de desir d'aller voir ailleur a un patron - avant de trouver un autre emploi- celui peut tres bien prendre les devants, chercher et trouver quelqu'un d'autre et du coup se retrouver a la porte.

En faite, c'est un peu comme au Far West. C'est a celui qui tire le premier. Le souci, c'est qu'il n'est pas toujours evident de savoir si "un bluff" va fonctioner ( par exemple dire au patron qu'a moins de nous augmenter ou de nous former on va aller ailleur).

Par contre j'ai travailler pendant toute ma periode de preavis.

On est dans un monde d'instabilité à l'embauche. Le problème est que les employeurs se servent aussi de la versatilité des salariés (quand même bien moindre) comme argument pour valider encore plus la flexibilité de l'emploi... Bref, on veut faire de chaque corps de métier une profession libérale épongeant tous les coûts de l'infidélité patronale, de la disponibilité permanente au job et aussi le propre coût de son activité (ou manque d'activité). C'est beau !

C'est precisement parce qu'il y a beaucoup d'endroit ou les patrons sont vereux que lorsqu'on en trouve un qui desire te garder que cela rend difficile la decision de partir.

Tu as un dilemme moral entre tes notions d'engagement et ton choix de carrière opportuniste. Tu as des scrupules à disposer de tes employeurs alors que ceux-ci (à grande échelle) disposent sans scrupules des salariés. Tes précédents employeurs te sortent des valeurs solidaires (on a investi pour toi) et tu leur présentes un choix pragmatique et libéral digne d'une grande firme : c'est mieux pour ma rentabilité personnelle. Individualisme vs respect.

C'est marrant, c'est presque un renversement.

Le souci c'est que quelque chose qui est bien du point de vue pragmatique - demissioner - ne l'est peut etre pas du point de vue morale. Lorsque les gens se sentent trahis, ce n'est pas facile de se dire que ce qui importe le plus c'est sa cariere. Mais maintenant peut etre que ces valeurs solidaires qu'ils affichent ne sont pas vraiment authentiques. Je ne connais pas suffisament mes patrons pour savoir si leur reaction est authentique ou simplement due a la colere.

Généralement, au début, on se montre toujours sympathique envers vous. Vous ne savez pas ce qu'il vous réserve sur le moyen, long terme.

Si vous pouvez rendre un plus grand service à la société avec le nouveau job qu'on vous propose, dans ce cas, n'hésitez pas.

Une dem au bout de quelques mois pose (un peu) de problèmes d'organisation pour l'employeur, mais c'est vraiment tout. Le marché de l'emploi est suffisamment bien garni pour ne pas avoir à s'attacher à ses employés.

Je sais que la question de la loyauté est bien marquée chez nos voisins anglo-saxons, d'ailleurs c'est aussi le cas envers la police, dont ils sont en général très fiers. C'est plutôt normal de s'adapter à la culture locale, même en matière d'emploi, mais pas au point de s'auto pénaliser. Même s'ils jouent un peu sur la corde sensible.

Tant qu'il est possible d'évoluer vers ce que l'on souhaite, le monde du travail est avant tout hyper individuel, malgré ce qu'on tente de nous faire croire, donc rester correct suffit à ne pas avoir ce genre de scrupule.

Le souci, et c'est mon cas ici, c'est que je n'ai pas eu vraiment le temps de les preparer. Le preavis etant seulement d'une semaine, une fois que l'autre entreprise ma donne son feu vert, il fallait que je donne ma decision rapidement.

L'autre aspect c'est que si l'on parle de desir d'aller voir ailleur a un patron - avant de trouver un autre emploi- celui peut tres bien prendre les devants, chercher et trouver quelqu'un d'autre et du coup se retrouver a la porte.

En faite, c'est un peu comme au Far West. C'est a celui qui tire le premier. Le souci, c'est qu'il n'est pas toujours evident de savoir si "un bluff" va fonctioner ( par exemple dire au patron qu'a moins de nous augmenter ou de nous former on va aller ailleur).

Par contre j'ai travailler pendant toute ma periode de preavis.

Préavis d'une semaine ? mais c'était quoi comme contrat de travail ?

Tu dois en parti faire pour toi et en accord avec la loi. Si tu as trouvé mieux ailleurs, tu te barres, même ton patron peut comprendre. Il ferait pareil hein...

Après, c'est toujours un risque c'est clair. Mais il est difficile d'évoluer, surtout si on a des objectifs à atteindre, sans prendre de risques. Mais il t'appartient à toi et à toi seul faire tes preuves