Les violences conjugales explosent dans la région

SOCIÉTÉ.Ces trois dernières années, les violences familiales n’ont cessé d’augmenter dans la région. Même si les femmes osent davantage en parler, le chemin à parcourir est encore long.

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Toutes les régions du nord-est de la France concernées

Rien que dans la Marne, par exemple, ces violences ont progressé de 49,1 % entre 2012 et 2013 alors qu’au plan national la hausse est de 18,6 %. Et le département n’est pas le plus concerné dans l’absolu : si l’on prend le nombre de victimes de violences intra-familiales (VIF) pour 1 000 habitants, il est de 0,84 en zone gendarmerie dans la Marne contre 1,10 chez son voisin des Ardennes. Dans l’Aisne, en 2013, la police a enregistré 615 procédures de violences conjugales, soit 40,1 % de plus qu’en 2012.

« Cela ne touche pas seulement la Marne mais toutes les régions du nord-est de la France, précise Pierre Dartout, préfet de la Marne, qui organisait en début de semaine un séminaire relatif aux violences intra-familiales. Est-ce que l’on a un terrain plus favorable que d’autres ? » À cette question, le général Bruno Jockers, responsable de la gendarmerie en Champagne-Ardenne, semble répondre par l’affirmative : « Il y a quelques jours, je voyais la carte de l’échec scolaire qui était publiée dans le journal. On constate que les points noirs sont souvent les zones où l’on a, nous aussi, le plus de faits de violence intra-familiale. »

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Les mineurs de plus en plus touchés

« Je suis frappé, lorsque je lis les messages de police ou gendarmerie le lundi matin, du phénomène de violence contre les enfants. » Pierre Dartout, préfet de la Marne, cherche à comprendre les mauvais chiffres de son département en la matière. La part des enfants concernés par les violences intra-familiales y est passée de 21 % à 31 % en un an alors que l’évolution a été de 21 à 23 % au plan national.

Et cette tendance concerne toutes les zones, urbaines de la police ou rurales de la gendarmerie. « Les statistiques des coups et blessures volontaires sur mineurs au sein de la cellule familiale ont progressé de 56 % entre 2012 et 2014 », confirme Anne Brégal, directrice départementale de la sécurité publique dans la Marne.

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en entier sur si vous vous connectez :

http://www.lunion.pr...on-ia0b0n375464

Vive la Solitude !

Vive la Liberté !

Y a t il plus de violence, ou en parlent elles plus?

Freud avait déjà bien analysé ça:

Le désir d'enfant, le désir familial est un prolongement de soi-même. Tout dépend donc du ou des parent-s.

Des personnes.

Tout part donc de l'enfance des personnes.

bonjour,

Fichée je suppose que sandy 8 se demandait tout simplement si le fait que l'on parle des violences faites aux femmes qui étaient en forte augmentation dans le nord est de la FRANCE c'est que sans doute c'est cette population feminine qui le dénonce et qui sait ? en parle + que dans le reste de la France...

Y a t il plus de violence, ou en parlent elles plus?

je pense qu'elles osent en parler plus facilement, qu'elles ont moins peur de dénoncer qu'avant...:)

C'est indiqué dans l'article. Mais il faut le lire jusqu'au bout.

"...Si pour ce qui est des femmes, les autorités estiment que la parole se libère de plus en plus, d’où le nombre de plaintes qui augmente, ..."

Si elles ont effectivement moin peur de dénoncer, ca c'est une bonne chose!

quand j'ai repondu january j'ai bien precisé que les femmes le dénonçaient plus facilement justement dans le nord est

sinon l'article parlerait aussi des autres régions! (ce qui n'est pas le cas)

d'où le distingo et la precision necessaire à apporter car justement toutes les femmes de France n'ont pas encore cette démarche de dire, de denoncer automatique

Ce que 'ai le plus de mal a comprendre c'est le principe de ne pas dénoncer...

Syndrome de Stockholm?

Peur?

Ou quoi...

Euh...:blush: Répondu à moi Cassandre ?

C'est indiqué dans l'article. Mais il faut le lire jusqu'au bout.

"...Si pour ce qui est des femmes, les autorités estiment que la parole se libère de plus en plus, d’où le nombre de plaintes qui augmente, ..."

oui je répondais à votre écrit là

en disant que j'avais bien lu l'article en son entier mais si je revenais sur la denonciation c'est bien parce qu elle n'est pas automatique partout

peut être n'ais je pas compris le sens de votre propos?

Tout s'est croisé et en fait moi je répondais à Fichée. C'est pour ça je ne comprenais plus.

Mes excuses

Bonjour Cassandre,

Mais oui, j'avais bien compris et bien lu l'article mis par grandfred.

Il me semble qu'on est en train de s'éloigner du sujet posté par grandfred en privilégiant les attaques persos, on dirait.

Moi, ce que je lis en sous-entendu dans l'article, c'est que les violences ne concerneraient pas principalement le département du 93, comme en a été faite la trop sombre réputation.

Il s'agit de tout autre chose...

Cela s'appelle savoir Lire entre les lignes :)

La vérité est toujours longue à découvrir :)

Désolée de ne pas vous avoir donné illico sur ce topic la réponse que Sandy et toi auraient aimée?

Bonne fin de journée

Visiblement tu n'as rien lu du tout puisque Sandy ne t'attaquait pas...

Bonjour, c'est vrai qu'il y a la peur, la culpabilité s'il y a encore beaucoup de personnes qui n'en parlent pas.

Tout s'est croisé et en fait moi je répondais à Fichée. C'est pour ça je ne comprenais plus.

Mes excuses

ok, les miennes aussi...:blush:

Bah pas de souci :)

Oui Samira, et je pense à autre chose : que sont exactement les moyens, les structures accueillantes, les personnels etc... pour recueillir des femmes en grande détresse ?

Je suis sûre qu'il y a un pourcentage de femmes qui ne partent pas parce qu'elles ne savent pas où aller :(

merci robin dubois d'avoir répondu

fichée wahou! sincèrement je ne vous comprends pas!

je réinterprétais juste la pensée de sandy 8 qui n'était en rien une attaque et contre personne non plus! dans le seul souci que son post soit compris par tous...

:)

oui january la peur aussi de ne pas être comprise ou suffisemment aidée est egalement un facteur qui les empêche de dénoncer et quand il y a des enfants, et si la femme n'a pas de travail donc pas de revenus propre...ça ne facilite en rien leur vie...

Bah pas de souci :)

Oui Samira, et je pense à autre chose : que sont exactement les moyens, les structures accueillantes, les personnels etc... pour recueillir des femmes en grande détresse ?

Je suis sûre qu'il y a un pourcentage de femmes qui ne partent pas parce qu'elles ne savent pas où aller :(

Il y a des structures mais il y a tellement de gens en difficultés que parfois il faut attendre avant d'avoir une place. Ce que la femme peut faire, porter plainte à la police ? Est ce que cela suffit pour les protéger ? Je veux dire, une femme qui se trouve dans cette situation a besoin de savoir qu'elle n'aura plus rien à craindre dès qu'elle entreprend des démarches, si elle doit attendre, elle peut avoir peur d'avoir plus de risques. Après je ne connais pas la procédure qui permet d'aider une femme dans cette situation.

Bah pas de souci :)

Oui Samira, et je pense à autre chose : que sont exactement les moyens, les structures accueillantes, les personnels etc... pour recueillir des femmes en grande détresse ?

Il y en a .

J'ai déjà mis quelques liens sur ce Forum, à d'autre endroits.

Je suis sûre qu'il y a un pourcentage de femmes qui ne partent pas parce qu'elles ne savent pas où aller :(

Oui, pour toutes ces femmes, ça concerne je crois surtout les femmes dépendantes économiquement de leur conjoint ou leur compagnon, qui les méprisent, savent les humilier, les rendent responsables de tout, et peuvent être capables de les frapper jusqu'au sang.

Il y a des structures mais il y a tellement de gens en difficultés que parfois il faut attendre avant d'avoir une place. Ce que la femme peut faire, porter plainte à la police ? Est ce que cela suffit pour les protéger ? Je veux dire, une femme qui se trouve dans cette situation a besoin de savoir qu'elle n'aura plus rien à craindre dès qu'elle entreprend des démarches, si elle doit attendre, elle peut avoir peur d'avoir plus de risques. Après je ne connais pas la procédure qui permet d'aider une femme dans cette situation.

Oui, je crois que les listes d'attente pour avoir un place dans un HP ou un foyer social ou un HLM sont très longues.

Porter plainte à la police ne suffit pas en ce qui concerne un hébergement.

Il peut suffire peut-être s'il y a menace de mort, dans ce cas la personne qui a menacé est auditionnée à la police ou la gendarmerie, qui doit faire peur au menaceur.

Passer par un-e assistant-e social-e est bon aussi, ne serait-ce que pour avoir la copie du rapport d'audition ou pour refaire une deuxième audition.

Il peut y avoir peut-être aussi perquisition chez la personne, si la personne qui menace détient une arme chez lui.