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Le bien et le mal


aiou

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Membre, Soleil d'Hiver, 59ans Posté(e)
Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
59ans‚ Soleil d'Hiver,
Posté(e)

Dieu.

Tu fais un truc bien, il est content et te récompense (ou pas), tu fais un truc mal, il te punit (ou pas). Et c'est lui qui décide ce qui est bien et mal.

euhhhhhhhhh :gurp:, ce n'est pas pour celui qui n'existe pas à mes yeux que je choisi de faire le bien ou le mal

Dieu n'a rien avoir avec cela car il me semble....souvenir de mes leçons de cathéchisme....:o°....que Dieu dans son infinie sagesse et amour de nous les humains(:D) nous auraient fait libre de nos choix de nos vies?

donc? pas de DIEU dans le bien ou le mal que nous choisissons de faire...ou pas.

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Invité Leopardi
Invités, Posté(e)
Invité Leopardi
Invité Leopardi Invités 0 message
Posté(e)

Dans la bible il y a l'arbre de la connaissance du bien et du mal, et c'est seulement après y avoir goûté que les êtres humains se rendent compte de leur nudité, et ils y goutent malgré que ce soit interdit, suivant une marge de liberté voire un libre arbitre laissé par dieu (avec l'intervention du serpent évidemment) : je me demande si l'arbre de la connaissance du bien et du mal n'est pas cette marge de liberté qui permet aux hommes de sortir des cycles naturels dans lesquels ils sont originellement pris, dans lesquels il ne peut y avoir ni bien ni mal, et par là découvrir élévation et chute d'un même coup.

Nous sommes conditionnés par notre environnement familiale par exemple qui récompense certains comportements et en sanctionne d'autres, de sorte que les comportements et leurs résultats viennent se confondre en bien et mal selon ce qui nous a été inculqué. A un autre niveau notre corps récompense et sanctionne de lui-même certains comportements, comme boire lorsqu'on a soif ou mettre la main sur une plaque brulante,. A un autre niveau encore, l'environnement naturel de l'homme récompense ou punit ses actions, comme lorsque les hommes brulent toutes leurs forêts pour se chauffer et qu'ils finissent par avoir froid de ne plus rien pouvoir bruler et même ne plus pouvoir construire de navires pour guerroyer ou pêcher.

Tous ces niveaux sont intriqués, par exemple pour punir un enfant avant on lui donnait une fessée qui aboutissait sur une sanction du corps (douleur), idem pour des groupes humains qui épuisent leurs ressources naturelles, qui finissent par avoir faim de s'être gavés et doivent se déplacer pour renouveler leur gibier. Le bien et le mal en général me semblent désigner l'intrication des différents niveaux plutot qu'une chose ou l'autre, un comportement ou l'autre en particuliers, car selon les circonstances et les croisements des différents niveaux une chose particulière semblera tour à tour bonne et mauvaise (la fessée sera agréable à certains dans des circonstances particulières...)

Certaines intrications sont constantes depuis les nuits du temps, comme l'inceste qui est à la fois biologiquement, psychiquement et socialement sanctionné en tous lieux et à toutes les époques (semble-t-il), mais je ne sais pas dans quelle mesure cet état de fait peut être tenu pour une loi universelle, ou si dans certaines circonstances il pourrait en aller autrement.

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Membre, Posté(e)
Gerard84 Membre 6 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Le bien et le mal n'existent pas en soi. Ils n'ont effectivement aucune nature intrinsèque.

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Pour que le débat soit clair, il faudrait déjà commencer par faire une distinction entre bon/bien et mauvais/mal. Je ne fais que le suggérer, ne croyant aucunement à l'existence du bien et du mal. Pourquoi? Parce que ces notions sont trop absolues, et que je ne trouve aucun être parfaitement bon ou parfaitement mauvais.

D'autre part, c'est effectivement "subjectif", comme l'explique au moins une personne avant mon propos, même si le sens peut sembler étrange ici. Etrange parce que soit il émane d'une subjectivité, donc d'une seule personne, ce qui paraît curieux lorsqu'il s'agit de trouver quelque chose de plus large. Soit il est universel, et dans ce cas, il n'a aucun sens puisqu'il n'est pas partagé par tout le monde.

En fait, nos visions des bonnes et mauvaises actions, pensées et idées sont très nettement liées à notre Histoire. Le retracer serait long et ne serait pas dans mes moyens, mais il est assez courant de dire que la religion nous a inculqué certaines maximes. Ensuite, l'exemple du nazisme est un exemple des idées qui ont pu être classées parmi les mauvaises. Etc. Les exemples sont banals, mais c'est histoire d'illustrer mon propos.

Pour tenter de répondre peut-être plus clairement et directement au sujet : je dirais que le bien, au sens non synonyme du bon, est le fait d'avoir une sorte de dignité morale, d'être plus ou moins vertueux, et cela de manière absolue. Au contraire, le bon est plus concret, il est davantage en lien avec nos actions, ce que nous faisons réellement. De la même façon, nous avons le mal, qui est ce qui, par essence, par nature, dans la chose elle-même, est porté vers le négatif, la négation, etc. Le mauvais, lui, est ce qui peut être négatif. Les définitions ne sont pas claires, et ne le sont pas forcément dans ma tête non plus, mais la différence majeure que je fais entre les deux est celle de l'immuabilité pour le bien et le mal quand le bon et le mauvais sont temporels, liés à l'action. Autrement dit, un être de bien ne peut qu'être bon, par définition, et inversement pour l'être de mal. Mais un être bon peut faire des actions mauvaises, et l'être mauvais des actions bonnes. D'où ma méfiance à l'égard du bien et du mal qui me semblent trop simples et trop peu nuancés pour décrire justement ce que nous sommes, c'est-à-dire ni le bien, ni le mal, mais parfois bon, parfois mauvais, selon des raisons x ou y.

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Membre, Posté(e)
Aria2000 Membre 19 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bonjour,

Je vais exposé ici mon avis quoiqu'il peut être assez difficile de le comprendre (sorry :sorry: ).

Plusieurs points sont à observer à propos du bien et du mal.

Ces deux notions n'ont d'existence, qu'en relation l'une envers l'autre. Une action est dite « mal » en la comparant à des actions estimées « biens ».

Ces deux notions sont relatives aux temps et à la culture. Le mal et le bien, d'hier ou de demain d'ici ou d'ailleurs, sont variables.

En leur sommet, ces deux notions touchent l'absolu et l'universel (que tu puisses ériger en loi universelle ton action. Kant). C'est pourquoi, la plupart des sociétés valorisent l'amitié et l'amour et méprisent le meurtre et la cruauté.

La notion de « bien » est inclut à la racine même de l'humanité. Elle est le pilier central de notre évolution.

C'est pourquoi, nous allons nous pencher en priorité sur la notion de « mal ». Le « mal » pris au sens moral et universel du terme*. Le « mal » moralement condamnable au nord comme au sud. Par un hindouiste, un animiste, un bouddhiste, un chrétien, un juif ou un musulman. Le « mal » condamné par tout être humain élevé dans les valeurs humaines. Le mal condamné par l'inuit et le golden boy, le milliardaire et l'ascète. Le « mal » scandaleux pour le plus grand nombre d'entre nous.

*le meurtre, l'injustice, la cruauté, l'abus du faible, la maltraitance de la Terre, etc.

La sphéricité de la terre et la curiosité humain, ont poussé l'homme à découvrir son monde. De la même façon, l'étrangeté du « mal » et ses ravages, nous obligent à le comprendre pour l'affaiblir. En plus d'œuvrer pour le bien, nous devons comprendre cette négativité.

Naturellement, la présence du mal a de quoi décrédibiliser le concept du divin. De quoi dévaluer l'idée d'un dieu « tout amour ». C'est effectivement difficile d'admettre la toute puissance d'un créateur et la présence de la cruauté ou du génocide. Sous cet angle-là le mal est le meilleur ambassadeur de l'athéisme. Nous aurons donc à apporter quelques contre argumentations aux légitimes arguments des athées.

Il nous faudra alors expliquer pourquoi la création devait forcément inclure le « mal ». Pourquoi notre espèce ne pouvait passer de l'état « primate naturel » à l'état « homme constructeur » sans sa présence. Et pourquoi, pourtant, Leibniz a raison d'écrire : « tout est au mieux dans le meilleur des mondes possibles ».

Nous devrons également expliquer pourquoi le mal, n'est pas atavique ni innée. Pourquoi il résulte d'un ensemble de facteurs sociaux et éducatifs. De carences affectives.. De défaut d'éducation à l'empathie.. D'un manque d'apprentissage à la frustration.. D'absence de formation à la morale et à l'éthique.. De pulsions violentes stimulées par la société, etc.

Nous aurons enfin à dire pourquoi les grandes valeurs humaines,* découlent de la faculté de juger. Pourquoi, sans « l'invention du mal », l'humanité n'aurait jamais pu se constituer.

*morale, loi, éthique, sociabilité, amour du prochain, Désir de s'améliorer, propension à aimer le bien ...

Mais il ne s'agit là que d'une approche succincte. Nous étudierons simplement l'apport du mal à l'évolution humaine. Sa régression constante au cours des siècles. Des preuves incontournables de sa nécessité, exigerait une étude minutieuse de chaque point de l'évolution. à mon sens, un tel examen scientifique et historique se concrétisera dans le futur. Ce jour là, la présence du mal sera enfin comprise. Le sens de l'humanité sera également découvert et éclairera l'homme, sans rencontrer d'obstacle.

Voilà ce que j'en pense (et désolé pour la longueur du texte :sorry: ) et au plaisir de te relire ;)

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Membre, Raven, 42ans Posté(e)
Mak Marceau Membre 5 697 messages
42ans‚ Raven,
Posté(e)

Mais non, vous y êtes pas. Le bien c'est classé, le mal c'est l'inverse. C'est la seul chose à savoir. Tout le reste cache cela.

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