Le déni

Notre cohérence mentale est faite de mécanisme de défense, de tri, etc... On existe dans un certain déni : nous inventons un ordre au monde pour pouvoir lui donner un sens. Sans ça, le chaos nous submergerait. C'est un mécanisme de défense d'une personne considérée comme saine. Une personne saine a des défenses mentales naturelles.

Le déni, c'est pour se protéger de quelque chose qui nous déplaît/fait peur, à différents degrés de conscience (le but étant quand même de l'intégrer très profondément). Contrairement à l'ignorant, la personne en déni a touché du doigt la contradiction et ne la supporte pas, refuse de l'intégrer et la rejette quitte à réorganiser sa propre logique personnelle ou à jouer l'autiste.

bonjour

le déni c'est de l'instinct animal, notre façon de penser est instinctive.

Je ne sais pas de quelle situation particulière concrète tu parles, et cela peut me limiter dans mon analyse.

Mais c'est effectivement une forme de mauvaise foi que je trouve insupportable de nier une prémisse ou un constat, pour en redéfinir le contenu de façon similaire en utilisant seulement d'autres mots.

Une personne honnête serait rentrée dans le langage de l'autre et aurait plutôt demandé : qu'est-ce que tu veux dire avec ce mot ou cette expression?

Ce type de réaction vient faire comme si deux mots, deux groupes nominaux ou deux périphrases différent(e)s dans la forme étaient nécessairement différent(e)s dans le fond, ce qui est évidemment faux et dépend du contexte de discussion.

Non seulement cela rend la situation conflictuelle, mais en plus le fond du problème n'est absolument pas abordé, à moins d'y revenir plus tard.

Par exemple :

- Tu as oublié de fermer la porte du réfrigérateur.

- Ce n'est pas un réfrigérateur c'est un frigidaire!

- ...

Soyons optimistes toutefois : ce peut également être une façon de se réapproprier une idée avec ses propres mots, le temps qu'elle fasse son chemin, même si la vanité empêche de le reconnaître directement.

Sauf le mort, qui lui ne sait pas qu'il est mort.

Si! Il sait....qu'il est mort...au regard des humains !

Je ne sais pas. Le déni est un mécanisme de défense du psychisme. Mais un mécanisme de défense est sain et ne dénote pas particulièrement un problème mental : c'est parfois une des phases du deuil par exemple.

Après, si c'est assez systématique, en effet, ça validerait ton hypothèse.

Oui très souvent,le déni est une stratégie de défense qui veut éviter, nier ,contourner une réalité,bien souvent parce qu'elle est insupportable pour la personne...

Plein de gens vivent dans le déni permanent, sans le savoir, ils trouvent ainsi,plus ou moyen consciemment, le courage de vivre dans un monde très dur !

Etant considéré comme "malade" par la médecine actuelle, je vis dans un déni total de ma maladie. Un déni qui, d'après ce que j'ai lu, fait d'ailleurs partie de la maladie elle même (donc tout va bien! lol). Et c'est vrai que je refuse de me dire que je suis malade, car j'ai envie de vivre et refuse d'abandonner, ça doit être instinctif!

Cela doit être un fonctionnement normal, une parade d'évitement, pour supporter les effets anxiogènes et délétères de se focaliser sur sa maladie, l'espoir poussée par une pulsion de vie, se doit de lutter contre ce qui pourrait ruiner sa vitalité, sa force. À l'inverse du déprimé, qui se fait une montagne de pas grand chose, une réaction allergique à ce qui est sensé être inoffensif.

Et comme le mental joue un rôle de premier plan dans des rémissions spontanée, c'est bien d'avoir une ligne directrice positive!

Cela doit être un fonctionnement normal, une parade d'évitement, pour supporter les effets anxiogènes et délétères de se focaliser sur sa maladie, l'espoir poussée par une pulsion de vie, se doit de lutter contre ce qui pourrait ruiner sa vitalité, sa force. À l'inverse du déprimé, qui se fait une montagne de pas grand chose, une réaction allergique à ce qui est sensé être inoffensif.

Et comme le mental joue un rôle de premier plan dans des rémission spontanée, c'est bien d'avoir une ligne directrice positive!

Oui tout à fait! C'est ce que je me dis!