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Mille vaches : le récit de la journée « démontage » où l’affaire a basculé


grandfred

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grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
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Pour remettre le projecteur sur la ferme-usine des Mille Vaches qui, selon eux, signe l’arrêt de mort des petits paysans, la Confédération paysanne a mené une action de démontage. Le gouvernement a choisi la réponse répressive : le porte-parole du syndicat, Laurent Pinatel, a passé la nuit de mercredi et à jeudi incarcéré, ainsi que quatre autres paysans.

puce-32883.gifBuigny-Saint-Maclou, Abbeville, Paris, reportage

Il est 4 h 30, ce mercredi 28 mai . Dans la nuit, trente cinq paysans sont levés, au siège de la Confédération paysanne, à Bagnolet, près de Paris. Les raisons d’un lever si matinal : ils vont mener une action de démontage de la salle de traite de la ferme-usine des Mille vaches, dans la Somme. Dans la cour, trois camionnettes et trois voitures. Deux vidéastes sont là, et un journaliste, de Reporterre. Un journaliste de France Inter rejoindra l’action sur les lieux. Après une rapide tasse de café, on embarque dans les véhicules avant cinq heures. Direction l’autoroute du nord. On file vite.

Arrivée vers 6 h 50 sur les lieux de la ferme-usine, sur la commune de Buigny-Saint-Maclou, en un terrain qui jouxte Drucat-le-Plessiel. Le jour s’est levé. Le crachin tombe. Personne, pas de vigile. Les véhicules tournent à gauche sur la route, s’avancent sur un chemin de terre. Les hangars de la ferme-usine sont maintenant bien avancés, le chantier a avancé rondement depuis septembre et une première action nocturne du syndicat paysan.

lire en entier sur :

http://www.reporterr...php?article5938

à lire ensuite :

L’action de la Confédération Paysanne à la ferme-usine des Mille vaches a conduit le gouvernement à incarcérer durant deux jours le porte-parole de ce syndicat. Mais l’Etat ne s’est pas montré aussi sévère pour les actes violents commis par l’autre syndicat agricole, favorable au développement de l’agro-industrie.

Le leader du deuxième syndicat agricole français plaqué au sol puis, quelques heures plus tard, arrêté violemment au moment où il montait en train avant d’être emmené, menotté et contusionné, pour une garde à vue de deux jours : c’est l’étrange événement qui s’est produit jeudi 29 mai, dans la quasi-indifférence médiatique. Le crime de M. Pinatel, porte-parole de la Confédération paysanne ? Avoir apporté des pièces d’une salle de traite, démontée - illégalement - par d’autres paysans dans une ferme-usine. Celle-ci, dite des Mille vaches, est vivement contestée parce qu’elle amorce un processus, selon le syndicat, qui entraînerait "la mort des paysans".

Une justice clémente à l’égard de la FNSEA

Mais toutes les manifestations d’agriculteurs ne bénéficient pas de la même rigueur de la part de l’Etat. En février 1999, des militants de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles) envahissent le ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement et dévastent le bureau de la ministre de l’époque, Dominique Voynet, emportant de nombreux documents. La vidéo du JT de France 2 montre l’étendue du saccage :

puce-32883.gifVoir la vidéo : http://www.ina.fr/video/CAB99006575

en entier sur :

http://www.reporterr...php?article5943

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