Accepter la mort

Et je plussoie ton plussoiement :smile2:

Je plussoie le fais que tu plussoies mon plussoiement. :)

Je connais suffisamment la langue française pour avoir compris ta phrase, double négation ou pas, elle relie deux propositions qui n'ont aucun lien logique entre elles pour confirmer qu'elles n'en ont pas, j'ai donc utilisé le terme Lapalissade en manière d'ironie pour dénoncer ce fait...

Quand tu meurs, tu ne vie plus rien de nouveau.

On pourrait donc logiquement penser qu'il y a un lien entre accepter la mort, et accepter de ne plus rien vivre de nouveau.

La plupart des gens appréhendent la mort comme le fait de ne plus rien vivre de nouveau. Ils refusent la mort parce qu'ils ont encore envie de vivre des choses.

Mais tant que tu te contenteras d'asséner TA vérité avec pour seul argument à l'encontre de ceux qui osent t'en demander qu'ils n'ont "rien compris", la discussion est, effectivement, close de fait. Dommage, le sujet m'intéresse et je crois être bien placée pour en parler, encore faut-il avoir un interlocuteur valable pour garder l'envie d'en discuter...

Avant de débattre d'un point de vu, il faut commencer par accepter que chaque participant donne son point de vu. En particulier le premier. (comment veux tu que le premier parte déjà sur un affrontement ? :gurp: )

Un interlocuteur valable, pour ma part, c'est quelqu'un qui accepte que les autres donnent leur point de vu, et qui acceptent d'y réfléchir.

Pour après exposer le sien, différent, mais sans opposition : indépendant.

Et après seulement, dégager les oppositions entre les points de vu, et éventuellement chercher à se convaincre. ( Si vraiment le besoin se fait sentir de devoir convaincre l'autre. )

Après, je ne suis pas un ange non plus, ça m'arrive assez souvent de raccourcir en pointant directement les différences entre ma vision des choses et celle de l'autre. Ou pire, en poussant la vision de l'autre encore plus loin, pour qu'il en découvre lui-même les failles et reviennent à une position plus modérée.

Mais là, tu refuses d'emblée mon point de vu, sans même vraiment chercher à le comprendre. Tu ne m'a pas donné le tiens, en réalité (et je pense que tu ne t'en rends même pas compte). Tu exige uniquement des arguments... Argument que personne ne pourrait te donner, puisque n'ayant pas commencé par exprimer ton point de vu, je ne peux pas savoir un seul instant sur quoi tu serai en désaccord. Or pour argumenter, il faut au moins savoir sur quoi.

Puis exiger une argumentation... j'ai envie de dire de quel droit ?

Je viens ici pour partager des idées, des impressions, des pensées qui me sont venues. Pensées qui me touchent, et que je penses fortes et intéressantes. Je me fiche de te convaincre, je n'essaye pas et je n'ai pas envie d'essayer.

Je viens pour creuser des idées et des concepts, pas pour argumenter.

Je partage, et je reçois ce que les autres partagent aussi, de leur propres idées et ressentis sur le sujet.

Il existe d'autres formes d'échanges que l'affrontement.

Je suis désolé que tu prennes aussi mal mon pacifisme.

Je vous remercie de votre réponse. Néanmoins, bien que je puisse sans peine vous rejoindre sur plusieurs points que vous y formulez, j'ai un peu de mal à y discerner le rapport avec le contenu de l'intervention à laquelle vous réagissez, et avec le sujet même du fil.

Au plaisir de vous relire peut-être.

J'ai peut être mal compris votre intervention.

J'ai réagis sur le manque d'esprit magique de l'homme occidental. Trop pris dans le confort sans heurts et sans violence, refusant la souffrance (= recherche du confort) et par là même refus de vivre. Se résignant à la mort "physique" dans ce même esprit de confort, et par une forme de "rationalisme" exacerbé.

Je partais en fait de la constatation (que j'ai effectivement oublié de préciser) que la lutte pour l'allongement de la durée de vie, (et non sa qualité) était dans la totale continuité de l'esprit scientifique de notre époque.

Et complètement liée aussi à l'esprit de consommation d'un "confort" matériel. La science ne pouvant appréhender que ce qu'elle peut mesurer. (la durée de vie est un indicateur qu'elle peut mesurer. La qualité, pas vraiment.)

L'infantilisation de la population est aussi symptomatique de notre culture occidentale.

L'esprit magique se soucie plus de nous faire grandir en tant qu'homme (ou femme). Riche d'une expérience sensible (et pas seulement de biens matériels).

Cet état d'esprit me semble effectivement plus apte à appréhender les enrichissements que peuvent apporter la vie, même en acceptant la souffrance provoquée.

Et je pense que la difficulté de beaucoup à vivre, ressenti par cette recherche de la vie, est en réalité liée à notre esprit trop scientifique, et trop peu magique.

Donc notre science trop peu apte à nous faire vivre des choses, et à nous épanouir en tant qu'être humain. Comparé (à mon avis) à la "science de nos ancètres", qui me semble effectivement plus lucide et attaché à nous faire appréhender ces expériences vitales. (jugée avec mépris comme "métaphysique" par des esprits trop "mort" et matérialistes. ^^ )

L'infantilisation de la population est aussi symptomatique de notre culture occidentale.

Il est certain que l'Occident n'a jamais été aussi arriéré et ignorant qu'aujourd'hui, malgré ses remarquables prouesses technologiques.

Quant à la mort, il n'est hélas! plus personne, ou presque, qui sache ce qu'elle voile.

la mort c est très surfait .. on en dit beaucoup de chose , beaucoup trop pour un instant si bref .. quel perte de temps

Une mort peut durer des années. C'est d'ailleurs le cas de la plupart. Et même lorsque nous n'y sommes pas encore, elle fait partie de nous. La mort comme phénomène ne se limite pas au seul moment où l'on expire. Il y a la mort comme condition humaine, ou alors la mort des autres.

Mais j'avoue que ça faisait très cool comme sentence: "la mort c'est très surfait". Vachement philo-chill. Je suis impressionné.

ben oui un , c'est en vivant que tu meurt , si tu vivais pas tu mourrait pas , faut déjà donc vivre pour mourir , mais a petit feu , tu meurt pas d'un coup , tu commence a mourir des que tu viens au monde , et a partir d'un certain age tu te dégrade , c'est comme un fruit qui pourrit , enfin un fruit sa reste asse longtemps avec une apparence acceptable mais des que sa commence a flétrir faut te dépêcher autrement sa pourrit et y en a plus pour longtemps .

sa commence a flétrir

Peu ragoûtant mais vrai.

un fruit qui flétrie l'accepte sans difficulté et c'est la qu'il est meilleur , il est plus sucrée .

J'ai déjà eu cette discussion avec des poires dans mon jardin, elles n'étaient pas d'accord. Au contraire, lorsque le fruit est pourri, il s'offre davantage à la convoitise des oiseaux et fourmis... mais bon, ce sont des questions existentielles qui concernent les fruits.

Et hop, absurde, mort, décadence et fruits : en plein dans le mille.

Aujourd'hui, je n'ai pas perdu mon temps. J'ai appris...

Que la mort peut durer des années ? Je rajouterais même que naître c'est mourir et que donner la vie c'est donner la mort. Ce qui pousse même certains à ne pas avoir d'enfants.

Qu'il n'y a que les vivants qui meurent.

Que les fruits acceptent sans difficulté de flétrir et que Drashta refait le monde avec les poires de son jardin

J'ai bien aimé aussi avec "la mort c'est très surfait" (on en fait tout un pataquès alors que c'est quoi ? : C'EST LA BÉRÉZINA OU QUAND LES CAROTTES SONT CUITES : LA FIN DES HARICOTS).

Il y en a peu d'entre vous pour avouer avoir peur de la mort. Pour ma part, l'idée me terrorise :( (je suis athée, ceci expliquerait cela ?)

Ta peur de la mort t'incite juste à vivre ou à survivre. Elle est saine pour te préserver des dangers. Elle est utile aussi à ceux s'intéressant aux religions. :)

sa fait des millions d'année que sa dure , sa défile , sa doit en faire un sacré paquet de cadavre , des milliards et des milliards de cadavres ...