De la France de Voltaire à la France de Civitas...j'essaie de comprendre

Tu prends n'importe quel bouquin écrit il y a un siècle et tu regardes aujourd'hui... Les 35h, les congés payés, le pouvoir d'achat, la liberté d'expression, la mortalité infantile en chute, l'espérance de vie en hausse... Je ne dis pas qu'en tant de crise le monde est super beau, mais prends juste le temps de comparer à quoi ressemblaient toutes les autres époques... Trouves m'en une, n'importe où dans le monde, à n'importe quelle époque où on serait "mieux" que ici et maintenant....

Les gens ne sont pas heureux aujourd'hui.

Ça sert à rien de comparé avec le passé, pendant certaines période du moyen age les population étaient très heureuse et vivaient bien. On vivaient mieux il y 40 ans en France.

La modernité si elle est mal utilisé est nocive pour le bien être.

C'est super faux... il y a 40 y a que les mecs de 60 ans qui peuvent trouver ça mieux parce qu'ils se rappellent l'époque où ils avaient 20 ans mais qui pouvait voyager autour du monde il y a 40 ans? Qui pouvait s'offrir une croisière ou une console de jeu? Qui avait le temps de jouer d'ailleurs? T'as connu les années 70 pour estimer que tu aurais été plus heureux à cette époque? Heureux au moyen age... mais le bonheur est une invention moderne. Etre heureux est un préoccupation toute contemporaine, ta vie au moyen age c'est d'obéir à ton seigneur, creuser la terre, épouser la fille du voisin et mettre tes gamins au boulot au plus tôt...

J'ai parlé avec des retraités, et l'époque étaient beaucoup plus simple déjà au niveau boulot( plus de boulot, mieux payé, peu de pressions de rentabilité).

Le moyen age était une époque ou les populations était heureuses, c'est des historiens qui le disent c'est pas moi, les critères étaient les mêmes que aujourd'hui, c'est sur.

Si pour toi le bonheur c'est juste du bien matériel, pas pour moi. Pour les voyages cela dépende des personnes perso j'en ai rien à faire de voyager à l'autre bout du monde.

Le bonheur c'est épanouissement personnel, qui est propre à chacun. Ce qui est compliqué quand tu travaille à l'usine 40 heures.

Tu prends n'importe quel bouquin écrit il y a un siècle et tu regardes aujourd'hui...

Ils étaient mieux écrits, plus profonds, plus puissants. Depuis l’avènement de l'image, j'attends toujours les monstres sacrés.

Les 35h, les congés payés, le pouvoir d'achat, la liberté d'expression, la mortalité infantile en chute, l'espérance de vie en hausse... Je ne dis pas qu'en tant de crise le monde est super beau, mais prends juste le temps de comparer à quoi ressemblaient toutes les autres époques... Trouves m'en une, n'importe où dans le monde, à n'importe quelle époque où on serait "mieux" que ici et maintenant....

Si l'on résume le bien-être à l'acte d'achat et à la matière, pourquoi pas.

C'est super faux... il y a 40 y a que les mecs de 60 ans qui peuvent trouver ça mieux parce qu'ils se rappellent l'époque où ils avaient 20 ans mais qui pouvait voyager autour du monde il y a 40 ans? Qui pouvait s'offrir une croisière ou une console de jeu? Qui avait le temps de jouer d'ailleurs? T'as connu les années 70 pour estimer que tu aurais été plus heureux à cette époque? Heureux au moyen age... mais le bonheur est une invention moderne. Etre heureux est un préoccupation toute contemporaine, ta vie au moyen age c'est d'obéir à ton seigneur, creuser la terre, épouser la fille du voisin et mettre tes gamins au boulot au plus tôt...

J'ai parlé avec des retraités, et l'époque étaient beaucoup plus simple déjà au niveau boulot( plus de boulot, mieux payé, peu de pressions de rentabilité).

Le moyen age était une époque ou les populations était heureuses, c'est des historiens qui le disent c'est pas moi, les critères étaient les mêmes que aujourd'hui, c'est sur.

Si pour toi le bonheur c'est juste du bien matériel, pas pour moi. Pour les voyages cela dépende des personnes perso j'en ai rien à faire de voyager à l'autre bout du monde.

Le bonheur c'est épanouissement personnel, qui est propre à chacun. Ce qui est compliqué quand tu travaille à l'usine 40 heures.

Si pour toi le bonheur c'est te lever à 5h du matin pour t'occuper des terres d'un autre jusqu'au coucher du soleil, perdre 5 gamins avant d'en avoir un viable, mourir d'un abcès dentaire à 24 ans, oui sans doute que tu aurais été heureux au moyen age...

Ils étaient mieux écrits, plus profonds, plus puissants. Depuis l’avènement de l'image, j'attends toujours les monstres sacrés.

Il faut aussi dire que le temps a écarter les plus mauvais, chose impossible à faire aujourd'hui malheureusement... mais il y a eu de mauvais écrivains à l'époque aussi soit en assuré.

Si l'on résume le bien-être à l'acte d'achat et à la matière, pourquoi pas.

Et ainsi Zarathoustra se mit à parler au peuple : Il est temps que l'homme se fixe à lui-même son but. Il est temps que l'homme plante le germe de sa plus haute espérance. Maintenant son sol est encore assez riche. Mais ce sol un jour sera pauvre et stérile et aucun grand arbre ne pourra plus y croître. Malheur ! Les temps sont proches où l'homme ne jettera plus par-dessus les hommes la flèche de son désir, où les cordes de son arc ne sauront plus vibrer ! Je vous le dis : il faut porter encore en soi un chaos pour pouvoir mettre au monde une étoile dansante. Je vous le dis : vous portez en vous un chaos. Malheur ! Les temps sont proches où l'homme ne mettra plus d'étoile au monde. Malheur ! Les temps sont proches du plus méprisable des hommes, qui ne sait plus se mépriser lui-même. Voici ! Je vous montre le dernier homme.

Amour ? Création ? Désir ? Etoile ? Qu'est cela ? Ainsi demande le dernier homme, et il cligne de l'œil.

La terre sera alors devenue plus petite, et sur elle sautillera le dernier homme, qui rapetisse tout. Sa race est indestructible comme celle du puceron; le dernier homme vit le plus longtemps. Nous avons inventé le bonheur,- disent les derniers hommes, et ils clignent de l'œil. Ils ont abandonné les contrées où il était dur de vivre : car on a besoin de chaleur. On aime encore son voisin et l'on se frotte à lui: car on a besoin de chaleur.Tomber malade et être méfiant passe chez eux pour un péché : on s'avance prudemment. Bien fou qui trébuche encore sur les pierres et sur les hommes ! Un peu de poison de-ci de-là, pour se procurer des rêves agréables. Et beaucoup de poisons enfin, pour mourir agréablement.

On travaille encore, car le travail est une distraction. Mais l'on veille à ce que la distraction ne débilite point. On ne devient plus ni pauvre ni riche : ce sont deux choses trop pénibles. Qui voudrait encore gouverner ? Qui voudrait obéir encore? Ce sont deux choses trop pénibles. Point de berger et un seul troupeau ! Chacun veut la même chose, tous sont égaux : qui a d'autres sentiments va de son plein gré dans la maison des fous. Autrefois tout le monde était fou, - disent ceux qui sont les plus fins, et ils clignent de l'œil. On est prudent et l'on sait tout ce qui est arrivé c'est ainsi que l'on peut railler sans fin. On se dispute encore, mais on se réconcilie bientôt - car on ne veut pas se gâter l'estomac. On a son petit plaisir pour le jour et son petit plaisir pour la nuit : mais on respecte la santé. Nous avons inventé le bonheur, - disent les derniers hommes, et ils clignent de l'œil.

De mémoire Zarathoustra interpellait le soleil en lui disant qui il était si lui même n'était pas là pour recevoir ses rayons. Parfois je me dis que Nietszche a créé une parodie de surhomme à travers ce Zarathoustra...

Si pour toi le bonheur c'est te lever à 5h du matin pour t'occuper des terres d'un autre jusqu'au coucher du soleil, perdre 5 gamins avant d'en avoir un viable, mourir d'un abcès dentaire à 24 ans, oui sans doute que tu aurais été heureux au moyen age...

Quand tu sait qu'il y pas mieux ça devient devient du bonheur. C'est très clicher, le moyen age à duré plusieurs siècles.

Aujourd'hui on sait que c'était mieux avant sur beaucoup de point et que ça sera pire dans les années à venir, et quand on sait que l'on aurait largement les moyen de faire en sorte que ça soit mieux pour tous le monde. Ça complique les choses pour être épanouie.

Quand tu sait qu'il y pas mieux ça devient devient du bonheur. C'est très clicher, le moyen age à duré plusieurs siècles.

Aujourd'hui on sait que c'était mieux avant sur beaucoup de point et que ça sera pire dans les années à venir, et quand on sait que l'on aurait largement les moyen de faire en sorte que ça soit mieux pour tous le monde. Ça complique les choses pour être épanouie.

en quoi le Moyen Age était mieux qu'aujourd'hui ?

Quand tu sait qu'il y pas mieux ça devient devient du bonheur. C'est très clicher, le moyen age à duré plusieurs siècles.

Aujourd'hui on sait que c'était mieux avant sur beaucoup de point et que ça sera pire dans les années à venir, et quand on sait que l'on aurait largement les moyen de faire en sorte que ça soit mieux pour tous le monde. Ça complique les choses pour être épanouie.

Pire que quoi? Ne pas avoir d'avenir? Savoir que tu vas naitre esclave et que tout tes enfants le seront aussi? Obéir à un seigneur qui décide pour toi? Avoir pour unique espoir de faire bien ton travail pour aller au paradis une fois que tu seras mort? Ne savoir ni lire ni écrire? Il est où l'épanouissement lorsque tu passes ta vie dans un champs?

De mémoire Zarathoustra interpellait le soleil en lui disant qui il était si lui même n'était pas là pour recevoir ses rayons.

Cela ressemble à l'ouverture du prologue en complètement déformé...

"Ô grand astre! Quel serait ton bonheur si tu n’avais pas ceux que tu éclaires? Depuis dix ans que tu viens vers ma caverne: tu te serais lassé de ta lumière et de ce chemin, sans moi, mon aigle et mon serpent."

C'est une parabole que Zarathoustra emploie pour expliquer son retour vers le peuple(le déclin de Zarathoustra).

Il y a une ébauche de cela dans Par delà le bien et le mal que je lis en ce moment:

"Tout homme d’élite aspire instinctivement à sa tour d’ivoire, à sa réclusion mystérieuse, où il est délivré de la masse, du vulgaire, du grand nombre, où il peut oublier la règle « homme », étant lui-même une exception à cette règle. À moins du cas particulier où, obéissant à un instinct plus virulent encore, il va droit à cette règle, étant lui-même le Connaisseur, au sens grand et exceptionnel du mot."

Parfois je me dis que Nietszche a créé une parodie de surhomme à travers ce Zarathoustra...

Comment celui qui cligne de l’œil pourrait comprendre le surhomme?

Cela ressemble à l'ouverture du prologue en complètement déformé...

"Ô grand astre! Quel serait ton bonheur si tu n’avais pas ceux que tu éclaires? Depuis dix ans que tu viens vers ma caverne: tu te serais lassé de ta lumière et de ce chemin, sans moi, mon aigle et mon serpent."

C'est une parabole que Zarathoustra emploie pour expliquer son retour vers le peuple(le déclin de Zarathoustra).

Il y a une ébauche de cela dans Par delà le bien et le mal que je lis en ce moment:

"Tout homme d’élite aspire instinctivement à sa tour d’ivoire, à sa réclusion mystérieuse, où il est délivré de la masse, du vulgaire, du grand nombre, où il peut oublier la règle « homme », étant lui-même une exception à cette règle. À moins du cas particulier où, obéissant à un instinct plus virulent encore, il va droit à cette règle, étant lui-même le Connaisseur, au sens grand et exceptionnel du mot."

Comment celui qui cligne de l’œil pourrait comprendre le surhomme?

Oui j'avais mon exemplaire quelque part dans ma bibliothèque et j'avais autre chose à faire qu'à chercher la citation exact... Quand à répondre à ta question, je ne peux que te la retourner... En outre que penser d'un homme qui est arrivé à sublimer le paradoxe? C'est ce débat stérile qui consisterait à savoir si Tintin était de droite ou de gauche... Nietzsche était Nietzsche, je ne suis même pas sur que lui même aurait pu parfaitement s’identifier... et il m'aurait répondu bien sur que si avant de poursuivre par un éloquent silence...

"Tout homme d’élite aspire instinctivement à sa tour d’ivoire, à sa réclusion mystérieuse, où il est délivré de la masse, du vulgaire, du grand nombre, où il peut oublier la règle « homme », étant lui-même une exception à cette règle. À moins du cas particulier où, obéissant à un instinct plus virulent encore, il va droit à cette règle, étant lui-même le Connaisseur, au sens grand et exceptionnel du mot."

Je veux toutefois répondre à ça... Je crois que Nietzsche a passé sa vie à chercher la juste place entre l'autre et lui... Un misogyne amoureux... C'est assez bien illustré par le dilemme du hérisson (voir Schopenhauer) pour ceux qui aiment les parenthèse à ralonge hors sujet, la voici: c'est un hérisson (je la fais aussi de mémoire) sur une banquise qui a froid et qui va chercher la compagnie des autres... mais ce faisant il se piquent et retourne s'isoler... mais isolé il a à nouveau froid. Bref Nietzsche est comme ce hérisson qui, tour à tour va rejeter les autres avec la condescendance qu'il avait les moyens de s'offrir, et qui va aussi chercher leur compagnie... Sinon pour qui écrit il?

Oui j'avais mon exemplaire quelque part dans ma bibliothèque et j'avais autre chose à faire qu'à chercher la citation exact... Quand à répondre à ta question, je ne peux que te la retourner... En outre que penser d'un homme qui est arrivé à sublimer le paradoxe? C'est ce débat stérile qui consisterait à savoir si Tintin était de droite ou de gauche... Nietzsche était Nietzsche, je ne suis même pas sur que lui même aurait pu parfaitement s’identifier... et il m'aurait répondu bien sur que si avant de poursuivre par un éloquent silence...

Simple dérobade.

Je veux toutefois répondre à ça... Je crois que Nietzsche a passé sa vie à chercher la juste place entre l'autre et lui... Un misogyne amoureux... C'est assez bien illustré par le dilemme du hérisson (voir Schopenhauer) pour ceux qui aiment les parenthèse à ralonge hors sujet, la voici: c'est un hérisson (je la fais aussi de mémoire) sur une banquise qui a froid et qui va chercher la compagnie des autres... mais ce faisant il se piquent et retourne s'isoler... mais isolé il a à nouveau froid. Bref Nietzsche est comme ce hérisson qui, tour à tour va rejeter les autres avec la condescendance qu'il avait les moyens de s'offrir, et qui va aussi chercher leur compagnie... Sinon pour qui écrit il?

Pour ceux qui le comprendront; Nietzsche ne pensait être compris qu'autour de l'an 2000.

Il disait aussi:

"Il est difficile de se faire comprendre, surtout lorsque l’on pense et que l’on vit gangasrotogati, au milieu d’hommes qui pensent et vivent autrement, c’est-à-dire kurmagati, ou tout au plus mandeikagati, « d’après l’allure des grenouilles », — je fais tout ce que je peux pour être difficilement compris."

Simple dérobade.

Pour ceux qui le comprendront; Nietzsche ne pensait être compris qu'autour de l'an 2000.

Il disait aussi:

"Il est difficile de se faire comprendre, surtout lorsque l’on pense et que l’on vit gangasrotogati, au milieu d’hommes qui pensent et vivent autrement, c’est-à-dire kurmagati, ou tout au plus mandeikagati, « d’après l’allure des grenouilles », — je fais tout ce que je peux pour être difficilement compris."

Dérobade de quoi, t'as fais un exposé sur Nietzche en terminal et t'as l'impression de le maitriser... qu'est ce que tu veux que je te dise? Que tu finiras par le comprendre en gagnant en humilité?

Dérobade de quoi, t'as fais un exposé sur Nietzche en terminal et t'as l'impression de le maitriser... qu'est ce que tu veux que je te dise? Que tu finiras par le comprendre en gagnant en humilité?

Loin de moi une telle prétention, cependant, ses dires sur le dernier homme ne me semblent pas vraiment "paradoxaux".

Loin de moi une telle prétention, cependant, ses dires sur le dernier homme ne me semblent pas vraiment "paradoxaux".

Tu vas aussi trouver des tas de citation misogynes ce qui ne l'empêchera pas de craquer pour une gamine qui a la moitié de son âge.

Loin de moi une telle prétention, cependant, ses dires sur le dernier homme ne me semblent pas vraiment "paradoxaux".

Si tu penses que Nietzsche n'a pas mis des paradoxes partout, c'est que tu n'as pas compris Nietzsche.

Tu vas aussi trouver des tas de citation misogynes ce qui ne l'empêchera pas de craquer pour une gamine qui a la moitié de son âge.

Wahou! Du haut niveau. Je n'ai aucun problème avec les hommes, j'ai un ami.

Si tu penses que Nietzsche n'a pas mis des paradoxes partout, c'est que tu n'as pas compris Nietzsche.

On n'est jamais à l’abri d'un bon ami, je l'admets volontiers. Continuez de me faire la leçon, bon ami.

Wahou! Du haut niveau. Je n'ai aucun problème avec les hommes, j'ai un ami.

Misogyne, pas misanthrope...

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On n'est jamais à l’abri d'un bon ami, je l'admets volontiers. Continuez de me faire la leçon, bon ami.

Je me permets alors de te renvoyer à mon intervention à propos de Nietzsche sur le "topic Homme et Femme" en philo, page 14, post 130.

Misogyne, pas misanthrope...

J'avais bien lu la première fois...

Je me permets alors de te renvoyer à mon intervention à propos de Nietzsche sur le "topic Homme et Femme" en philo, page 14, post 130.

Je disais exactement la même chose il y a deux ou trois ans, j'ai changé d'avis. Nietzsche ne veut pas être compris par le premier venu et c'est pour cette raison qu'il a érigé de grandes barrières et même quelques tranchées.

Par contre, méfiez-vous de l’idolâtrie. Il est tentant de faire de Nietzsche une idole mais il faut s'en garder.