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Homme et Femme

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Savonarol

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Membre, Marxiste tendance Groucho, 64ans Posté(e)
Alain75 Membre 27 401 messages
64ans‚ Marxiste tendance Groucho,
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C'est un peu dommage de se priver de 80% de l'activité de la section-Débats :D

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Membre+, Posté(e)
Doïna Membre+ 19 300 messages
Maitre des forums‚
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L'homme et la femme, ce sont deux visions du monde. Ce sont deux façons d'envisager l'existence qui sont différentes l'une de l'autre.

Quand je dis "interférer" ça veut dire que l'homme peut être séduit par l'idée de singer la femme (ou un autre homme) et que la femme peut être séduite à l'idée de singer l'homme (ou une autre femme) , mais qu'au delà des petits jeunes d'apparences, nous sommes profondément notre sexe.

Les visions du monde et les façons d'envisager l'existence sont différentes d'un individu à l'autre, et je doute que le sexe biologique ait à voir la dedans, à moins que cela se passe dans une société où les individus sont conditionnés dès leur prime enfance à représenter leur sexe par tel ou tel caractère. Quelles sont donc, selon toi, ces visions du monde, ces façon d'envisager l'existence pour les hommes, pour les femmes ? Qu'est-ce que tu sous-entends par "singer" l'autre sexe ? Est-ce que la femme qui porte des salopettes et conduit des camions singe l'homme ? Est-ce que l'homme sensible "singe" la femme quand il pleure ? Ce que tu dis ne me semble pas clair, pourrais-tu préciser stp ?
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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
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D'abord faudra me dire ce que tu entends par sensibilité et si tu fais la différence avec la sensiblerie.

Par "singer" l'autre sexe, j'entends ce comportement qui consiste à caricaturer l'attitude féminine chez un homme ou l'attitude masculine chez une femme (tout en contestant par ailleurs l'essence masculine ou féminisme de ces éléments de singeries)

On le constate chez les femmes qui ont grandit dans un milieu d'homme et qui singent l'homme pour être intégrée dans ce type de milieu. Ou à l'inverse chez les hommes qui grandissent dans un milieu de femme et qui les imitent dans leurs manières.

J'ajoute que singer, c'est toujours ce qu'il y a de pire. C'est imiter le comportement visible, c'est à dire la surface et donc jamais la profondeur.

Le rapport au monde de l'homme n'est pas le même que celui de la femme , il suffit d'ouvrir un magazine féminin pour le constater. Ca n'est pas une volonté politique de l'homme de ramener la femme a des affaires de chiffons, de mode, de sexe , de régime amaigrissante, de people etc mais c'est le contenu objectif de ces magazines qui se décrètent "pour femmes".

Est-ce qu'une association féministe a déjà pensé à poursuivre en juste des sites comme mademoizelle ou des journaux comme elle ou "figaro madame" ?

Si j'étais une femme féministe, je me dirais " mais attends, ce magazine réunit tous les clichés sexistes dans ce qui compose ses pages" , et je me demanderais s'il n y a pas un problème quelque part.

Si la " lecture pour femme " est, comme s'en revendique les magazines féminins, le type de contenu qu'on trouve dans ces canards, tu avoueras que c'est extrêmement méprisant pour les femmes, non? On peut pas dire que ça aille dans le sens de l'émancipation de ce sexe et de sa séparation des clichés sexistes contre lesquels il dit vouloir lutter.

Là où il y a politique, il ne peut pas y avoir réflexion honnête (donc remise en question totale ) , et les sciences humaines sont des domaines très politiques.

Je crois que la femme correspond à un panel de comportement qu'elle peut décider (réussir ) ) à transcender. Tout comme l'homme. Je crois que le rapport au monde d'un homme et d'une femme ne seront pas les mêmes, dans leur oedipe, leur rapport à l'art, à la politique, leur psyché, leur rapport au corps.

Filles et garçons à l'école sont par ailleurs sensibles de manière différentes aux disciplines, ce qui motive l'éducation unisexe en dehors de toute considération politique dans certains pays.

http://www.singlesexschools.org/research-brain.htm

En matière de neurosciences :

Oui, garçons et filles sont différents. Ils ont des centres d'intérêt différents, des niveaux d'activité différents, des seuils sensoriels différents, des forces physiques différentes, des styles relationnels différents, des capacités de concentration différentes et des aptitudes intellectuelles différentes ! Les différences ne sont pas quantitativement très importantes et, dans de nombreux cas, bien plus modestes que celles, parfois énormes, qui existent entre hommes et femmes adultes. Les petits garçons pleurent, les petites filles tapent et donnent des coups de pied. Mais les différences s'additionnent -et c'est cela qui provoque l'apparition de certaines statistiques alarmantes qui influencent notre façon de penser l'éducation des enfants. (...) Ces différences entre les sexes ont de réelles conséquences et posent d'énormes défis aux parents. Comment soutenir aussi bien nos fils que nos filles, les protéger et continuer de les traiter de manière équitable, alors que leurs besoins sont manifestement si différents?

http://www.lefigaro.fr/sciences/2011/08/20/01008-20110820ARTFIG00004-les-neurones-ont-ils-un-sexe.php

( L'article est intéressant, il soulève un autre paradoxe important d'ailleurs : si les différences hommes femmes sont essentiellement sociales, pourquoi les transexuels veulent changer de sexe? Pour devenir un sexe à l'identique de celui dont ils ne se reconnaissent pas ?)

Il y autant de différences qu'on se permet d'en chercher ( la spatialisation par exemple )

En fait, l'inégalité homme femme est anthropologiquement intrinsèque, et c'est pas une tare à moins qu'on en fasse une cause politique.

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Doïna Membre+ 19 300 messages
Maitre des forums‚
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@Savonarol

D'abord faudra me dire ce que tu entends par sensibilité et si tu fais la différence avec la sensiblerie.
De la sensiblerie même, pourquoi pas. Pourquoi un homme ne serait pas porté à la sensiblerie, si c'est dans son caractère propre ? Des hommes refoulent leur sensibilité et retiennent leurs larmes parce que, depuis tout petits, ils entendent que ça ne chiale pas, un homme. Du coup, ce sont eux qui "singent" l'homme selon l'image qu'on leur en a inculqué.
On le constate chez les femmes qui ont grandit dans un milieu d'homme et qui singent l'homme pour être intégrée dans ce type de milieu. Ou à l'inverse chez les hommes qui grandissent dans un milieu de femme et qui les imitent dans leurs manières.
En quoi une femme qui aurait toujours été entourée d'hommes et n'auraient eu que des hommes pour exemple pendant le développement de son psychisme "singeraient" leur comportement aux seules fins d'être admise parmi eux ? En quoi serait-ce des singeries ? Pour rappel, une singerie est une imitation maladroite, une grimace reproduite pour imiter volontairement quelqu'un. Singer, c'est simuler, contrefaire, imiter d'une manière grotesque à dessein, ou pour faire passer un message. Un individu qui a grandi entouré de personnes de l'autre sexe reproduit sans y faire attention leurs gestes, leur façon de parler, leur démarche, et c'est justement parce que c'est fait naturellement que cela n'a rien à voir avec singer.
Le rapport au monde de l'homme n'est pas le même que celui de la femme , il suffit d'ouvrir un magazine féminin pour le constater. Ca n'est pas une volonté politique de l'homme de ramener la femme a des affaires de chiffons, de mode, de sexe , de régime amaigrissante, de people etc mais c'est le contenu objectif de ces magazines qui se décrètent "pour femmes".

Est-ce qu'une association féministe a déjà pensé à poursuivre en juste des sites comme mademoizelle ou des journaux comme elle ou "figaro madame" ?

Si j'étais une femme féministe, je me dirais " mais attends, ce magazine réunit tous les clichés sexistes dans ce qui compose ses pages" , et je me demanderais s'il n y a pas un problème quelque part.

Si la " lecture pour femme " est, comme s'en revendique les magazines féminins, le type de contenu qu'on trouve dans ces canards, tu avoueras que c'est extrêmement méprisant pour les femmes, non? On peut pas dire que ça aille dans le sens de l'émancipation de ce sexe et de sa séparation des clichés sexistes contre lesquels il dit vouloir lutter.

Si ça peut te rassurer, moi qui suis une femme, j'ai toujours trouvé ce genre de presse à chier. D'ailleurs, c'est le seul usage pour lequel il me serait utile. Je préfère les magazines du genre Géo, Historia, tu vois. Quant à la presse masculine, je ne la trouve guère moins déshonorante pour l'homme, qui en gros réduit l'homme à ses problèmes de rasage, ses muscles et sa quéquette. Je suis donc pour ma part d'accord avec toi concernant les magazines dits pour femmes.
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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

@SavonarolDe la sensiblerie même, pourquoi pas. Pourquoi un homme ne serait pas porté à la sensiblerie, si c'est dans son caractère propre ? Des hommes refoulent leur sensibilité et retiennent leurs larmes parce que, depuis tout petits, ils entendent que ça ne chiale pas, un homme. Du coup, ce sont eux qui "singent" l'homme selon l'image qu'on leur en a inculqué.

Parce que la sensiblerie est une tare, un défaut, et que le but objectif de l'humain est d'élever sa condition pour se transformer en lui-même au lieu de rester à quatre pattes avec le reste des animaux de la basse cour.

Je parle de sensiblerie :

  • Sensibilité outrée ou affectée allant jusqu'au ridicule.

Il ne faudrait pas que ces histoires de "conditionnement sociale" deviennent une excuse à la paresse de l'élévation.

En quoi une femme qui aurait toujours été entourée d'hommes et n'auraient eu que des hommes pour exemple pendant le développement de son psychisme "singeraient" leur comportement aux seules fins d'être admise parmi eux ? En quoi serait-ce des singeries ? Pour rappel, une singerie est une imitation maladroite, une grimace reproduite pour imiter volontairement quelqu'un. Singer, c'est simuler, contrefaire, imiter d'une manière grotesque à dessein, ou pour faire passer un message. Un individu qui a grandi entouré de personnes de l'autre sexe reproduit sans y faire attention leurs gestes, leur façon de parler, leur démarche, et c'est justement parce que c'est fait naturellement que cela n'a rien à voir avec singer.

Oui voilà, singer. C'est du comportementalisme, un homme qui vit entouré d'aveugle finira par apprendre le langage des signes même si il y a une langue qui fonctionne, ça va contre sa nature mais c'est un outil politique qui va lui permettre de s'intégrer au sein d'une population exogène.

Si ça peut te rassurer, moi qui suis une femme, j'ai toujours trouvé ce genre de presse à chier. D'ailleurs, c'est le seul usage pour lequel il me serait utile. Je préfère les magazines du genre Géo, Historia, tu vois. Quant à la presse masculine, je ne la trouve guère moins déshonorante pour l'homme, qui en gros réduit l'homme à ses problèmes de rasage, ses muscles et sa quéquette. Je suis donc pour ma part d'accord avec toi concernant les magazines dits pour femmes.

C'est vrai : la presse masculine est toute aussi débile que la presse féminine mais se réclame "masculine" et est lu par des hommes là où la presse "féminine" se réclame féminine et est lue par des femmes.

L'esprit et le concept ne sont pas revendiqué de manière sexuée, tu as pu le constater en lisant des magazines culturels. C'est pourquoi je dis que le sexe est un socle qu'on peut choisir de transcender, ou pas. Qu'on saura dépasser pour devenir le surhomme de Nietzsche, ou dont on restera l'esclave.

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Doïna Membre+ 19 300 messages
Maitre des forums‚
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Je crois que le rapport au monde d'un homme et d'une femme ne seront pas les mêmes, dans leur oedipe, leur rapport à l'art, à la politique, leur psyché, leur rapport au corps.

C'est une évidence que le rapport au corps ne soit pas franchement le même pour l'un et l'autre sexe, les parties intimes de la femme étant en grande partie internes, ceux de l'homme externes. L'Œdipe, je ne sais pas : Freud et compagnie ont raconté tellement de sottises sur les femmes. Pour ce qui est du rapport à l'art et de la politique, cela n'a rien à voir avec le sexe selon moi, c'est plutôt une question de vécu et de personnalité. Madame Boutin n'est pas un homme, et pourtant, si elle était présidente de la République, les femmes seraient en droit de craindre pour leur liberté, parce qu'un chef de l'Etat aussi conservateur serait bien capable de les renvoyer à la cuisine.
Filles et garçons à l'école sont par ailleurs sensibles de manière différentes aux disciplines.
ça c'est faux, totalement. Il est temps de dépasser le cliché : football pour les garçons, gym pour les filles. J'ai connu des filles qui adoraient le foot, des garçons qui n'aimaient pas cela. Il suffit de reconnaître aux filles le droit de faire du foot sans arrière-pensée. Idem pour les garçons qui préfèrent la gym, cela ne fait pas d'eux des tapettes.
Ces différences entre les sexes ont de réelles conséquences et posent d'énormes défis aux parents. Comment soutenir aussi bien nos fils que nos filles, les protéger et continuer de les traiter de manière équitable, alors que leurs besoins sont manifestement si différents?
L'auteur de ces paroles a beaucoup trop exagéré sur ces différences. Quant aux fils et filles, les parents ne savent-ils pas les écouter ? Ne peuvent-ils les laisser choisir leurs jouets par exemple ? La fille veut une voiture téléguidée pour noël ? Eh bien, qu'est-ce que cela peut faire ? Je me souviens de personnes chez moi, qui étaient catastrophées parce que je refusais de jouer à la poupée. Eh bien non, je n'ai jamais joué à la poupée quand j'étais petite, et maintenant que je suis grande je suis hétéro, maman de beaux enfants.
Parce que la sensiblerie est une tare, un défaut
Mais qui peut être le "défaut" d'un homme aussi bien que d'une femme, précisons.
Oui voilà, singer. C'est du comportementalisme, un homme qui vit entouré d'aveugle finira par apprendre le langage des signes même si il y a une langue qui fonctionne, ça va contre sa nature mais c'est un outil politique qui va lui permettre de s'intégrer au sein d'une population exogène.
L'exemple n'est pas bon : évidemment qu'entouré d'aveugles, il vaut mieux apprendre le langage des signes. C'est comme quand on apprend la langue du pays où l'on a immigré. Bon, cela dit, quand des femmes vont bosser dans un milieu majoritairement masculin, on n'exigent pas d'elles de se laisser pousser la barbe, non plus, alors n'exagère rien.
C'est pourquoi je dis que le sexe est un socle qu'on peut choisir de transcender, ou pas. Qu'on saura dépasser pour devenir le surhomme de Nietzsche, ou dont on restera l'esclave.
On ne se transcende pas quand on lit des magazines mixtes, une femme ne se transcende pas quand elle joue au foot ou fait de la manutention, un homme ne se transcende pas quand il exerce le métier de caissier. On n'est plus dans les années cinquante, quand il y avait des cours de cuisine et de couture pour les filles, et des cours de bricolage pour les garçons, quand les écoles mixtes n'existaient pas, et quand des soi-disant spécialistes de la petite enfance faisait croire aux gens que les petites filles pensaient plus lentement que les garçons et étaient plus craintives qu'eux. Transcender, c'est donc un terme plutôt bizarre en fait, concernant les deux sexes. Et pour ce qui est de Nietzsche, c'est un philosophe d'un autre temps, qui ne comprendrait rien à notre époque.
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Doïna Membre+ 19 300 messages
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En vérité, ces caractères que l'on a si longtemps inculqué à l'un ou l'autre sexe nous viennent directement de la civilisation gréco-romaine, donc actuellement, quand un individu de tel sexe va agir en individu du sexe opposé si l'on se conforme à cet héritage pour en juger, en vérité, il ne se transcende pas, il est juste en train d'agir naturellement, sans la contrainte de cette crainte de passer pour une fiotte ou une hommasse.

A part ça, que dire de plus ? On ne va tout de même pas en revenir au débat du pipi debout et du pipi assis.

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

C'est une évidence que le rapport au corps ne soit pas franchement le même pour l'un et l'autre sexe, les parties intimes de la femme étant en grande partie internes, ceux de l'homme externes. L'Œdipe, je ne sais pas : Freud et compagnie ont raconté tellement de sottises sur les femmes. Pour ce qui est du rapport à l'art et de la politique, cela n'a rien à voir avec le sexe selon moi, c'est plutôt une question de vécu et de personnalité. Madame Boutin n'est pas un homme, et pourtant, si elle était présidente de la République, les femmes seraient en droit de craindre pour leur liberté, parce qu'un chef de l'Etat aussi conservateur serait bien capable de les renvoyer à la cuisine.

Boutin fait de la politique, elle ne fait pas de la politique "en tant que femme" .

Il y a des constats anthropologiques sorti de Freud, et qu'on aime Freud ou non il est intéressant de se poser les questions sur la pertinence de ce qu'il a pensé à l'aune de ce qu'on est, non de la mode politique.

ça c'est faux, totalement. Il est temps de dépasser le cliché : football pour les garçons, gym pour les filles. J'ai connu des filles qui adoraient le foot, des garçons qui n'aimaient pas cela. Il suffit de reconnaître aux filles le droit de faire du foot sans arrière-pensée. Idem pour les garçons qui préfèrent la gym, cela ne fait pas d'eux des tapettes.

Non, c'est vérifié par des études. Les exceptions justifient la généralité, elles ne l'annulent pas.

Le retour à la non-mixité est justifiée par ce genre d'observation dans les pays qui la pratique, car la cause nationale (former l'élite de demain) passe toujours devant l'idéologie.

L'auteur de ces paroles a beaucoup trop exagéré sur ces différences. Quant aux fils et filles, les parents ne savent-ils pas les écouter ? Ne peuvent-ils les laisser choisir leurs jouets par exemple ? La fille veut une voiture téléguidée pour noël ? Eh bien, qu'est-ce que cela peut faire ? Je me souviens de personnes chez moi, qui étaient catastrophées parce que je refusais de jouer à la poupée. Eh bien non, je n'ai jamais joué à la poupée quand j'étais petite, et maintenant que je suis grande je suis hétéro, maman de beaux enfants.

C'est un journaliste qui se fait le relai d'une étude, il la commente pour la rendre accessible à la masse, sinon il se contenterait de la reproduire ( et personne ne la lirait)

Mais qui peut être le "défaut" d'un homme aussi bien que d'une femme, précisons.

Oh que oui, j'ai même tendance à dire que ce défaut ( cette tare ) est de plus en plus une tare masculine. Et ça va dans le sens de ce que je dis plus haut: l'homme qui singe le comportement féminin dans ce qu'il a de plus caricatural.

L'exemple n'est pas bon : évidemment qu'entouré d'aveugles, il vaut mieux apprendre le langage des signes. C'est comme quand on apprend la langue du pays où l'on a immigré. Bon, cela dit, quand des femmes vont bosser dans un milieu majoritairement masculin, on n'exigent pas d'elles de se laisser pousser la barbe, non plus, alors n'exagère rien.

Les femmes n'ont pas de barbe.

On ne se transcende pas quand on lit des magazines mixtes, une femme ne se transcende pas quand elle joue au foot ou fait de la manutention, un homme ne se transcende pas quand il exerce le métier de caissier. On n'est plus dans les années cinquante, quand il y avait des cours de cuisine et de couture pour les filles, et des cours de bricolage pour les garçons, quand les écoles mixtes n'existaient pas, et quand des soi-disant spécialistes de la petite enfance faisait croire aux gens que les petites filles pensaient plus lentement que les garçons et étaient plus craintives qu'eux. Transcender, c'est donc un terme plutôt bizarre en fait, concernant les deux sexes. Et pour ce qui est de Nietzsche, c'est un philosophe d'un autre temps, qui ne comprendrait rien à notre époque.

Nietzsche verrait dans notre époque un abandon du courage, une apologie de l'ignorance au nom de la liberté, un découragement de la pensée par la politique (" sois un ignorant, c'est ton droit " ) et un déclin de la grandeur humaine. Il y verrait la décadence, il aurait bien raison.

Transcender, dépasser ce qu'on a en naissant pour faire de nous ce que nous pouvons devenir, pour dépasser la fatalité de ce qu'on était lorsqu'on est venu au monde PAR L'ESPRIT , non par la politique.

La politique ( l'idéologie) se substitue à la pensée, c'est la télévision contre la littérature, le confort contre la difficulté.

Transcender ce que tu es implique que tu arrives ( ou que tu tentes d'arriver) à un mode de pensée qui dépasse ta personne, qui dépasse ton instinct animal ( c'est à dire les réactions émotionnelles que symbolisent bien les smileys " :D :|:o :smile2: " ) et qui fait que tu penses par toi-même et non au regard de ce qu'on t'a dit, de la meute collective ou de l'idéologique politique en place.

En vérité, ces caractères que l'on a si longtemps inculqué à l'un ou l'autre sexe nous viennent directement de la civilisation gréco-romaine, donc actuellement, quand un individu de tel sexe va agir en individu du sexe opposé si l'on se conforme à cet héritage pour en juger, en vérité, il ne se transcende pas, il est juste en train d'agir naturellement, sans la contrainte de cette crainte de passer pour une fiotte ou une hommasse.

A part ça, que dire de plus ? On ne va tout de même pas en revenir au débat du pipi debout et du pipi assis.

La sensiblerie et la médiocrité touchent les deux sexes indépendamment de toute orientation sexuelle.

Les Héros grecs (Achille par exemple) n'ont jamais été dépeint comme des fiottasses hystériques, ce caractère qui est attribué par défaut est très très contemporain.

En fait, je me risque à une petite parabole, si on prend le film "la cage aux folles", la société contemporaine fait la promotion de Zaza au lieu de faire celle de Renato. La folle et "l'homme" du couple, les deux sont homosexuels mais l'un est visible, vulgaire, hystérique et maniéré, et c'est celui là qu'on met en avant aujourd'hui.

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Membre, Marxiste tendance Groucho, 64ans Posté(e)
Alain75 Membre 27 401 messages
64ans‚ Marxiste tendance Groucho,
Posté(e)

En fait, je me risque à une petite parabole, si on prend le film "la cage aux folles", la société contemporaine fait la promotion de Zaza au lieu de faire celle de Renato. La folle et "l'homme" du couple, les deux sont homosexuels mais l'un est visible, vulgaire, hystérique et maniéré, et c'est celui là qu'on met en avant aujourd'hui.

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Juste un peu plus de 30 piges de retard.....

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
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Troller jusque dans la partie philo.

Sérieux, t'as pas un peu honte Alain75 ? Va jouer dans l'asile, on t'appellera pour le dessert.

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Doïna Membre+ 19 300 messages
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Posté(e)

@Savonarol

Boutin fait de la politique, elle ne fait pas de la politique "en tant que femme" .

Il y a des constats anthropologiques sorti de Freud, et qu'on aime Freud ou non il est intéressant de se poser les questions sur la pertinence de ce qu'il a pensé à l'aune de ce qu'on est, non de la mode politique.

Cela rejoint ce que je disais : on fait de la politique non pas en tant qu'homme ou femme, on fait de la politique, c'est tout.

Pour en revenir à Freud, il a fait avancer la science, c'est indiscutable, mais il est dépassé pourtant. Il a quand même beaucoup réduit les phobies à des troubles d'origine sexuelle, a dit que les femmes étaient jalouses du pénis des hommes, qu'elles étaient inférieures intellectuellement, qu'elles ne gagnaient rien à étudier, qu'elles devenaient hystériques, querelleuses, sadiques annales, et j'en passe quand elles étaient privées de leur fonction de génitrices, et autres aberrations.

Pour ma part, je dirais que l'être humain a deux dimensions : une biologique et une intellectuelle (extensible à la spiritualité). Si, biologiquement, les deux sexes varient naturellement, intellectuellement il en va autrement.

Modifié par Loargan
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Doïna Membre+ 19 300 messages
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Non, c'est vérifié par des études. Les exceptions justifient la généralité, elles ne l'annulent pas.

Le retour à la non-mixité est justifiée par ce genre d'observation dans les pays qui la pratique, car la cause nationale (former l'élite de demain) passe toujours devant l'idéologie.

Autant d'études vérifieront le contraire. D'ailleurs, on n'a pas à contraindre les individus en fonction d'études parmi lesquelles on trouve à boire et à manger. Si une fille aime le foot, c'est quand même une fille, si un garçon préfère la danse, c'est quand même un garçon. Ce ne sont plus des exceptions de nos jours. On est là dans une question de goût où le sexe n'a plus à intervenir. C'est vrai qu'encore, on va avoir des pères qui vont piquer une colère en apprenant que leur fiston veut faire de la danse, ou bien qui vont esquisser un sourire face à leur fille qui choisi l'armée de terre, mais ça, de la part d'un père, c'est nul, bête, rétrograde. Pire : les pères qui gueulent "Ravale tes larmes" à leur fils en train de fondre. C'est pas bon pour la santé de ravaler ses larmes, d'abord. Il faut passer outre un tel sexisme dans l'éducation, et arrêter de donner fois à toutes les études visant à contredire le féminisme, à le fausser, ou qui tendent à réduire chacun à des rôles et des caractères bien définis.
Oh que oui, j'ai même tendance à dire que ce défaut ( cette tare ) est de plus en plus une tare masculine. Et ça va dans le sens de ce que je dis plus haut: l'homme qui singe le comportement féminin dans ce qu'il a de plus caricatural.
La sensiblerie n'est pas un gros défaut, elle n'a jamais tué personne. Une tare ? Le mot est un peu fort, mais bon. L'homme en proie à de la sensiblerie ne singe pas les femmes dans ce qu'elles auraient de plus caricatural. D'abord, nul ne saurait caricaturer les femmes, qui sont des milliards et toutes différentes de par le monde. Ensuite, un homme qui est sensible outre mesure ne singe personne, il est comme ça, c'est tout, et il faudrait qu'il singe un homme insensible pour arrêter de l'être.
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Doïna Membre+ 19 300 messages
Maitre des forums‚
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Nietzsche verrait dans notre époque un abandon du courage, une apologie de l'ignorance au nom de la liberté, un découragement de la pensée par la politique (" sois un ignorant, c'est ton droit " ) et un déclin de la grandeur humaine. Il y verrait la décadence, il aurait bien raison.

Transcender, dépasser ce qu'on a en naissant pour faire de nous ce que nous pouvons devenir, pour dépasser la fatalité de ce qu'on était lorsqu'on est venu au monde PAR L'ESPRIT , non par la politique.

La politique ( l'idéologie) se substitue à la pensée, c'est la télévision contre la littérature, le confort contre la difficulté.

Notre époque est plus courageuse que celle de Nietzsche, et il y aurait beaucoup à dire là-dessus, car l'époque de ce personnage n'était qu'hypocrisie et voilement de face. Hypocrisie et voilement de face des riches vis-à-vis des pauvres, des pays colonisateurs vis-à-vis des peuples colonisés, et bien sûr : des hommes vis-à-vis des femmes. Le sujet est vaste. Vaste aussi le sujet sur la décadence au fil du temps. Notre époque n'est pas si décadente en vérité, et de toutes celles qui ont précédé serait sans conteste la moins décadente. Pour la suite : où vois-tu que la politique nous découragerait de penser ? Nous avons l'internet, et c'est pourquoi nous pouvons librement discuter et débattre à l'heure qu'il est, échanger des posts que des milliers de personnes pourront lire. Où est la censure ? Sans omettre l'école pour tous, la liberté de la presse, le téléphone, les bibliothèques municipales, etc. etc. Avec tout ça, on ne peut tout de même pas se considérer comme de pauvres malheureux bâillonnés sous le joug d'un Staline !
La folle et "l'homme" du couple, les deux sont homosexuels mais l'un est visible, vulgaire, hystérique et maniéré, et c'est celui là qu'on met en avant aujourd'hui.
Sauf que la Cage aux Folles est une farce, et pas très gratifiante pour les homos qui plus est. En fait, le personnage d'Albin, merveilleusement campé par le grand acteur Michel Serrault, n'a été mis en avant que par un public fortement amusé. Maintenant, des homos qui se comportent ainsi, à part dans certains numéros de cabaret, tu n'en verras pas souvent dans ta vie, si ce n'est jamais.
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Membre, 69ans Posté(e)
Bianka Membre 2 724 messages
Baby Forumeur‚ 69ans‚
Posté(e)

Savonarol....

Le rapport au monde de l'homme n'est pas le même que celui de la femme , il suffit d'ouvrir un magazine féminin pour le constater. Ca n'est pas une volonté politique de l'homme de ramener la femme a des affaires de chiffons, de mode, de sexe , de régime amaigrissante, de people etc mais c'est le conte.....

:snif:

C'est vrai qu'ouvrir un magasine masculin est beaucoup plus intéréssant....

Des motos, de grosses berlines allemandes...

Ou des femme filiformes avec d'énormes seins....

Ça c'est intellectuel..

évidemment que vous n'allez pas porter plainte....

Et quand on sait qu'un homme achete sa voiture par rapport à ce qu'il veut qu'on crois de son sexe, on se dit que quand même il est beaucoup plus intellectuel que ces pauvres femmes qui se laissent berner par ces magasines de mode...

:D

Modifié par Bianka
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Doïna Membre+ 19 300 messages
Maitre des forums‚
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La politique ( l'idéologie) se substitue à la pensée, c'est la télévision contre la littérature, le confort contre la difficulté.
N'importe qui peut décider qu'il en soit autrement. Bon sang, mais qui est obligé de substituer une idéologie quelconque à sa pensée propre ? Qui vous contraint à faire passer la télévision devant la littérature ?

A propos du confort et de la difficulté : depuis la nuit des temps, les humains ont œuvré à rendre leur vie toujours plus sûre et plus confortable. N'est-ce pas mieux ainsi ?

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Membre, 69ans Posté(e)
Bianka Membre 2 724 messages
Baby Forumeur‚ 69ans‚
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Nous somme avant tout ..'un être humain ...

Et bien heureusement, nous sommes tous et toutes différents....Pourquoi une femme portant une salopette singerait elle l'homme...elle vit sa vie,sans forcément singer qui que ce soit...

Pourquoi un homme qui pleur singe qui que ce soit..

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Membre, Thermodynamiquement instable, Posté(e)
Yardas Membre 7 068 messages
Thermodynamiquement instable,
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Intéressant. Un homme trop émotif sortirait donc de la définition de l'homme ? "Homme" regroupe donc bien tout un package de comportements associés.

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
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@SavonarolCela rejoint ce que je disais : on fait de la politique non pas en tant qu'homme ou femme, on fait de la politique, c'est tout.

Pour en revenir à Freud, il a fait avancer la science, c'est indiscutable, mais il est dépassé pourtant. Il a quand même beaucoup réduit les phobies à des troubles d'origine sexuelle, a dit que les femmes étaient jalouses du pénis des hommes, qu'elles étaient inférieures intellectuellement, qu'elles ne gagnaient rien à étudier, qu'elles devenaient hystériques, querelleuses, sadiques annales, et j'en passe quand elles étaient privées de leur fonction de génitrices, et autres aberrations.

Pour ma part, je dirais que l'être humain a deux dimensions : une biologique et une intellectuelle (extensible à la spiritualité). Si, biologiquement, les deux sexes varient naturellement, intellectuellement il en va autrement.

Ben faut connaître les théories de Freud et tenter de les soumettre à son propre schéma critique, le mec est psychanalyste, pas prophète, alors il peut faire des erreurs ou avoir besoin de mises à jour, mais tout n'est pas à jeter loin de là.

A noter que Freud parle beaucoup par métaphore, comme Nietzsche par ailleurs, il utilise la généralité parce que c'est un outil de dissertation et il l'utilise dans sa science.

C'est comme Otto Weininger, quand tu lis "sexe et caractère", si ta lecture se fait au premier degrés, tu pètes un plomb ; c'est pour ça qu'il faut prendre du recul, contextualiser et réfléchir l'homme et la femme en tant que données plutôt qu'en tant qu'individus, du moins lorsqu'on les aborde sous cette augure.

Savonarol....

Le rapport au monde de l'homme n'est pas le même que celui de la femme , il suffit d'ouvrir un magazine féminin pour le constater. Ca n'est pas une volonté politique de l'homme de ramener la femme a des affaires de chiffons, de mode, de sexe , de régime amaigrissante, de people etc mais c'est le conte.....

:snif:

C'est vrai qu'ouvrir un magasine masculin est beaucoup plus intéréssant....

Des motos, de grosses berlines allemandes...

Ou des femme filiformes avec d'énormes seins....

Ça c'est intellectuel..

évidemment que vous n'allez pas porter plainte....

Et quand on sait qu'un homme achete sa voiture par rapport à ce qu'il veut qu'on crois de son sexe, on se dit que quand même il est beaucoup plus intellectuel que ces pauvres femmes qui se laissent berner par ces magasines de mode...

:D

Ben oui, c'est ce que j'ai répondu à Loargan plus haut: tout ce qui tant à réduire l'homme à son instinct est aussi néfaste que ce qui tente de réduire la femme à ses goûts en matière de mode ou de cuisine, n'empêche que ça trouve un public ( et même parfois un public d'homme ^^ )

Le magazine masculin tel qu'on le connait (genre FHM ou GQ) est façonné sur le même principe que les magazines féminins, c'est à dire en se basant sur les clichés hommes ou femmes. Est-ce à dire qu'ils existent puisque les hommes achètent FHM et que les femmes lisent mademoizelle ?

Moi je pense que oui, et je dis justement que le but d'un être humain, c'est de sublimer et non de se renier.

Donc préférer l'art à la mode, la science à la déco, etc.

Intéressant. Un homme trop émotif sortirait donc de la définition de l'homme ? "Homme" regroupe donc bien tout un package de comportements associés.

J'ai jamais dit que la sensiblerie était un travers uniquement masculin ou féminin. La vulgarité touche les deux sexes mais la sensiblerie est un travers que l'homme emprunte à la femme.

Nous somme avant tout ..'un être humain ...

Et bien heureusement, nous sommes tous et toutes différents....Pourquoi une femme portant une salopette singerait elle l'homme...elle vit sa vie,sans forcément singer qui que ce soit...

Pourquoi un homme qui pleur singe qui que ce soit..

Si tu veux être un être humain, tu dois tu dois te faire violence et tenter de réfléchir sur le concept et le sens de la vie comme si on ne t'en avait jamais rien dit. Ca implique de te dire " Je ne sais rien" et donc de devenir humble. Or nous vivons dans une société où l'humilité est expliquée comme un défaut, et l'orgueil et bêtise une qualité. C'est pervers parce que ça fini par mettre les hommes en état d'inégalité au simple niveau d'un dialogue.

Autant d'études vérifieront le contraire. D'ailleurs, on n'a pas à contraindre les individus en fonction d'études parmi lesquelles on trouve à boire et à manger. Si une fille aime le foot, c'est quand même une fille, si un garçon préfère la danse, c'est quand même un garçon. Ce ne sont plus des exceptions de nos jours. On est là dans une question de goût où le sexe n'a plus à intervenir. C'est vrai qu'encore, on va avoir des pères qui vont piquer une colère en apprenant que leur fiston veut faire de la danse, ou bien qui vont esquisser un sourire face à leur fille qui choisi l'armée de terre, mais ça, de la part d'un père, c'est nul, bête, rétrograde. Pire : les pères qui gueulent "Ravale tes larmes" à leur fils en train de fondre. C'est pas bon pour la santé de ravaler ses larmes, d'abord. Il faut passer outre un tel sexisme dans l'éducation, et arrêter de donner fois à toutes les études visant à contredire le féminisme, à le fausser, ou qui tendent à réduire chacun à des rôles et des caractères bien définis.

Ben non, justement. Il est des constats qu'on ne peut pas appréhender autrement que comme des constats de réalité, l'appréhension des sciences lourdes, des échecs, de certaines disciplines plus facile pour un sexe que pour l'autre. Et je vois pas trop en quoi ça pose un problème, on a besoin les uns des autres pour exister, c'est pas une compétition que d'établir des différences.

Si tu veux aller par là, les délinquants sont plus souvent des hommes, les chasseurs également, les toreros aussi, et crois moi si je te dis que je ne suis pas particulièrement "fier" de ça, j'établis des constats, je ne prêche pas pour mon sexe car justement je ne considère pas que mon sexe est une église.

La sensiblerie n'est pas un gros défaut, elle n'a jamais tué personne. Une tare ? Le mot est un peu fort, mais bon. L'homme en proie à de la sensiblerie ne singe pas les femmes dans ce qu'elles auraient de plus caricatural. D'abord, nul ne saurait caricaturer les femmes, qui sont des milliards et toutes différentes de par le monde. Ensuite, un homme qui est sensible outre mesure ne singe personne, il est comme ça, c'est tout, et il faudrait qu'il singe un homme insensible pour arrêter de l'être.

La sensiblerie est à mon avis le défaut du siècle, et il est méprisable parce qu'il nuit profondément à l'esprit et à la sensibilité , justement parce qu'on les confonds exprès.

La sensibilité est ce qui a permis à Rimbaud d'écrire "les illuminations", la sensiblerie c'est ce qui fait qu'un gagnant à un jeu de tv-réalité pleurniche face caméra parce que Aziz a quitté le loft : c'est de la merde. Ca ne créé rien. C'est sur quoi s'appuie l'absence de logique, sur la sensiblerie.

La sensiblerie est mue par la névrose "j'ai pas : je pleure / on me prend mon jouet : je hurle / on m'accorde pas "des droits" je beugle".

C'est un truc d'adolescent, pas d'homme.

La sensibilité est unisexe, mais se travaille, se développe et s'entretient. Et elle ne touche pas forcément tout le monde (alors que tout le monde peut faire preuve de sensiblerie).

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

Notre époque est plus courageuse que celle de Nietzsche, et il y aurait beaucoup à dire là-dessus, car l'époque de ce personnage n'était qu'hypocrisie et voilement de face. Hypocrisie et voilement de face des riches vis-à-vis des pauvres, des pays colonisateurs vis-à-vis des peuples colonisés, et bien sûr : des hommes vis-à-vis des femmes. Le sujet est vaste. Vaste aussi le sujet sur la décadence au fil du temps. Notre époque n'est pas si décadente en vérité, et de toutes celles qui ont précédé serait sans conteste la moins décadente. Pour la suite : où vois-tu que la politique nous découragerait de penser ? Nous avons l'internet, et c'est pourquoi nous pouvons librement discuter et débattre à l'heure qu'il est, échanger des posts que des milliers de personnes pourront lire. Où est la censure ? Sans omettre l'école pour tous, la liberté de la presse, le téléphone, les bibliothèques municipales, etc. etc. Avec tout ça, on ne peut tout de même pas se considérer comme de pauvres malheureux bâillonnés sous le joug d'un Staline !

Je te suis pas bien là. ( je te soupçonne de vouloir me contredire pour alimenter le débat )

Je ne vois pas le rapport entre ce que tu me réponds et ce à quoi tu réponds.

Ce que je sais, c'est que la bêtise n'a jamais été encouragée dans l'Histoire de l'humanité. L'ignorant était un ignorant et avait un statut d'ignorant. Quand la messe était dire en latin, c'était parce que l'ignorant n'était pas jugé apte à la comprendre. L'ignorant savait qu'il était ignorant et l'homme de lettre savait qu'il était homme de lettre. On peut dire "c'est bien / C'est mal", mais il n y avait pas tromperie sur la marchandise.

La politique, sur ce genre de question : c'est un dogme. C'est à dire que tu n'as pour consigne que de ne penser comme il faut qu'on pense. Ca réduit ton champ de penser à des frontières politiques qui ont fixé des notions de "bien " et de "mal" propre à l'idéologie défendu par le pouvoir auquel tu es soumise. C'est une forme de religion qui pousse à ne pas remettre en question ce que tu sais car ça serait "la vérité".

C'est cette phrase de l'inquisiteur aux déistes "Pourquoi voulez-vous que l'on autorise les gens à penser que Dieu n'existe pas, puisqu'il existe?"

Par ailleurs, et c'est symptomatique ; notre siècle ne produit pas de penseurs. Il n y a pas de philosophe contemporains valables.

C'est un sacré signe, ça.

Sauf que la Cage aux Folles est une farce, et pas très gratifiante pour les homos qui plus est. En fait, le personnage d'Albin, merveilleusement campé par le grand acteur Michel Serrault, n'a été mis en avant que par un public fortement amusé. Maintenant, des homos qui se comportent ainsi, à part dans certains numéros de cabaret, tu n'en verras pas souvent dans ta vie, si ce n'est jamais.

Alors c'est marrant parce que tous les homos que je connais sont des zazas. Si bien que lorsque je rétrospectivement je regarde mon passé, je me dis " purée, ça se voyait en fait".

Mais ça ne veut pas dire que tous les gays sont des zazas, simplement que les gays qui sont des zazas se font remarquer plus facilement que les Renatos. Il y a sans doute beaucoup de Renatos que j'ai croisé sans savoir qu'ils étaient homos, précisément parce qu'ils étaient des Rénatos.

En fait, de mes 17 ans à mes 37 aujourd'hui, quand je réfléchis, je n'ai connu quasiment que des couples zaza + Rénato. Un type hystérique et maniéré (même si zaza est caricatural, forcément pour les besoins de la pièce) et un type posé "masculin".

Alors on va dire que j'ai assez peu d'estime pour le comportement de zaza parce que le vulgaire m'horripile et que j'aime mieux la sobriété.

Modifié par Savonarol
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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
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Intéressant. Un homme trop émotif sortirait donc de la définition de l'homme ? "Homme" regroupe donc bien tout un package de comportements associés.

J'ai vu un homme ronger un os après avoir vu une pub expliquant que le calcium était bon pour son chien. Ca prouve bien que les hommes sont des chiens comme tout le monde (ou que les chiens sont des hommes comme tout le monde, c'est selon ton humeur politique)

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