le vrai, bien de l'intelligence?

Je me pose plusieurs questions...

Est-ce que le vrai est le bien de l'intelligence? Ou n'est ce qu'un concept subjectif?

Et y a t il plusieurs vérités ou plusieurs niveaux de vérité?

S'il y a plusieurs niveaux de vérité, cela ferait tomber les oppositions que l'on met entre les différentes sciences...

Bonjour,

Tes questions ne sont pas très claires. Qu'est-ce que tu entends pas "le bien de l'intelligence" ? La vérité serait-elle issue d'une réflexion pure ?

La vérité se suffit à elle-même. Ce qui est vrai est vrai, question de logique. Mais par là il faut regarder la définition intrinsèque de ce qu'est le vrai, et je pense que cela devrait être la question la plus fondamentale à se poser.

Sachant qu'il existe différentes notions sensiblement différentes de la vérité, j'attends la base de cette discussion : A propos de quelle vérité discuterons-nous ? Pourquoi est-ce une vérité ?

Moi j'en suis toujours à me poser la question : "Est-ce que la vérité existe?"

Alors les niveaux de vérités, j'y suis pas encore...

Je me pose plusieurs questions...

Est-ce que le vrai est le bien de l'intelligence? Ou n'est ce qu'un concept subjectif?

Et y a t il plusieurs vérités ou plusieurs niveaux de vérité?

S'il y a plusieurs niveaux de vérité, cela ferait tomber les oppositions que l'on met entre les différentes sciences...

L'intelligence, concept difficile à cerner, ne tend pas naturellement vers la recherche du vrai, je dirai volontiers que l'intelligence c'est l'art et la manière de résoudre un problème, de s'adapter ou de se comporter, ce qui signifie que la véracité de nos actions importent peu dans ces réactions. Néanmoins on peut détourner notre intelligence pour lui faire rechercher des vérités, ou du moins des consensus/certitudes.

La notion morale de bien ou de mal, dépend d'un contexte, d'un lieu, d'une époque, d'une culture, il est donc impossible de répondre pour tous les cas de figures.

Comme l'a souligné Maxime0805, il est tout aussi difficile d'aborder l'idée de Vérité, mieux vaudrait parler de niveaux de compréhension, cela éviterait quelques écueils. Car même en mathématiques, les "vérités" sont dépendantes soit, d'axiomes de départ ( une droite parallèle par un point ou une infinité ), soit de choix de raisonnement logique ( tiers exclu ), sans compter les innombrables paradoxes internes.

Donc oui, en science, rien n'est définitif, ce ne sont que des modèles représentatifs ( d'une partie ) de la réalité, ce qui n'est pas la vérité puisque la notion d'intention intervient selon moi aussi, aucun n'étant complet, il y aura encore plusieurs approches possibles, tout dépend de ce que l'on veut mettre en exergue ( la nature corpusculaire ou ondulatoire par exemple ).

L'esprit n'est satisfait et quiet que lorsqu'il est convaincu, persuadé par ce qui lui semble vrai. La vérité abstraite est de la raison pure. Aucun affect n'interfère. Quand une émotion, un sentiment participent au jugement, ce n'est sans doute plus la vérité. La géomètrie traite du vrai. La médecine traite du sensible parce que le médecin interprète et se fait une représentation de la maladie.

"L'intelligence, concept difficile à cerner, ne tend pas naturellement vers la recherche du vrai, je dirai volontiers que l'intelligence c'est l'art et la manière de résoudre un problème, de s'adapter ou de se comporter, ce qui signifie que la véracité de nos actions importent peu dans ces réactions. Néanmoins on peut détourner notre intelligence pour lui faire rechercher des vérités, ou du moins des consensus/certitudes."

Pourtant, on peut tous atteindre une vérité toute simple! Par exemple : nous existons. On en est tous capable! La manière change d'une personne à l'autre, on est tous différents. Mais il y a quelque chose de semblable entre chaque être humain!

Aristote dit que l'intelligence est cette capacité que tout homme possède en lui-même de connaître la réalité.

La question du vrai est à creuser!

"L'intelligence, concept difficile à cerner, ne tend pas naturellement vers la recherche du vrai, je dirai volontiers que l'intelligence c'est l'art et la manière de résoudre un problème, de s'adapter ou de se comporter, ce qui signifie que la véracité de nos actions importent peu dans ces réactions. Néanmoins on peut détourner notre intelligence pour lui faire rechercher des vérités, ou du moins des consensus/certitudes."

Pourtant, on peut tous atteindre une vérité toute simple! Par exemple : nous existons. On en est tous capable! La manière change d'une personne à l'autre, on est tous différents. Mais il y a quelque chose de semblable entre chaque être humain!

Aristote dit que l'intelligence est cette capacité que tout homme possède en lui-même de connaître la réalité.

La question du vrai est à creuser!

Le fait de constater nos existences, n'est pas un attribut de l'intellect, mais d'une prise de conscience. Bon nombre d'animaux existent, ils en sont donc capables également, recherchent ils la vérité? Par contre ils ont l'intelligence de s'adapter à leur environnement.

Il y a plusieurs façons d'aborder l'intelligence, la réduire à une si petite possibilité ( connaitre la réalité ), me semble trop restrictive, ne serait ce parce que l'on peut développer/exprimer son intelligence sur des idées ou du virtuel

Encore une fois il n' y pas nécessairement corrélation entre intelligence et vérité, ( et/ou réalité ), par exemple constater les faits correspond au vrai, mais ne fait pas appel à l'intelligence, on peut aussi faire preuve d'intelligence dans des situations qui n'ont aucun caractère de véracité, comme en sport ou pour la guerre.

L'esprit n'est satisfait et quiet que lorsqu'il est convaincu, persuadé par ce qui lui semble vrai. La vérité abstraite est de la raison pure. Aucun affect n'interfère. Quand une émotion, un sentiment participent au jugement, ce n'est sans doute plus la vérité. La géomètrie traite du vrai. La médecine traite du sensible parce que le médecin interprète et se fait une représentation de la maladie.

Ah ! Il y a toujours des affects qui interfèrent, même dans le discours le plus raisonné qui soit. On s'imagine toujours que les affectent doivent nécessairement pousser l'individu dans des dérangements irrationnels et des manifestations émotives spectaculaires mais c'est faux. Il y a des affects qui poussent dans les bras de la froideur de la raison.

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Je distingue deux sortes de définitions du vrai:

a. un "vrai" purement opératoire, qui n'a que l'utilité pratique de dénoter ce qui est communément admis par deux ou plusieurs êtres qui communiquent ensemble. Exemple: "il n'y a plus de lait dans le réfrigérateur" - "oui, c'est vrai". Exemple.2: "2 et 2 font 4" - "oui, c'est vrai".

b. un "vrai" à saveur théorique et morale, c'est-à-dire un vrai qui a des accroches spirituelles pour l'être qui le manipule. Exemple: "les mathématiques constituent la vérité du monde!". Exemple.2: "Jésus a répandu la vérité sur terre".

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Le même genre de confusion règne aussi lorsqu'il est question du "rien" ou du néant. On distingue ainsi:

a. un "rien" pratique, utile pour la conversation, dénotant l'absence de ce que l'on a en tête. Exemple: "il n'y a rien dans le réfrigérateur".

b. un "rien" théorique, qui n'est au fond qu'une extrapolation du "rien" pratique, à force de fixation idéaliste. Blame it on Platon, qui passe du réel à l'idée, parce que celle-ci doit supposément préexister aux choses concrètes.

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Le vrai théorique, dont on parle souvent en philosophie et en religion n'est également qu'une extrapolation absurde, également soutenue par des racines toutes platoniciennes. Après tout, l'histoire occidentale de la philo est essentiellement platonicienne. Quant au christianisme, Nietzsche disait que c'était du Platon pour le peuple !

L'esprit n'est satisfait et quiet que lorsqu'il est convaincu, persuadé par ce qui lui semble vrai.

L'esprit est tranquille lorsqu'il a atteint son objectif! Qui bien souvent est inconscient, inavoué ou inavouable!