Grande manifestation à Madrid contre l'austérité

Reuters

Samedi 22 mars 2014

MADRID - Plusieurs dizaines de milliers de manifestants venus de toute l'Espagne ont convergé samedi à Madrid pour réclamer la fin de la politique d'austérité imposée par l'Union européenne.

Les "marches de la dignité" ont réuni dans la capitale espagnole des foules en soutien à plus de 160 causes différentes, dont l'emploi, le logement, la santé, l'éducation et la lutte contre la pauvreté.

Sur leurs banderoles, les participants exhortaient le gouvernement conservateur espagnol à ne pas honorer les dettes contractées auprès des créanciers internationaux et à s'attaquer au chômage, qui touche 26% de la population active.

"Du pain, des emplois et un logement pour tous!", lisait-on sur une banderole.

"Je suis ici pour l'avenir de mes enfants", déclarait un entrepreneur de 44 ans. "Pour ceux qui sont au pouvoir, nous ne sommes que des chiffres. Ils accordent plus de valeur à l'argent qu'aux personnes", ajoutait-il sur fond de slogans et de chants, de sifflets et de tambours.

Plusieurs groupes de manifestants avaient parcouru à pied plusieurs centaines de kilomètres, venant de régions comme les Asturies dans le nord de l'Espagne ou d'Andalousie dans le Sud.

Les forces de l'ordre étaient massivement présentes en marge du cortège, au-dessus duquel surnageaient des drapeaux républicains et communistes, ainsi que des banderoles appelant à l'arrêt des coupes budgétaires dans la santé, l'éducation et le logement social.

"(Je suis ici parce que) je n'en peux plus du système qu'ils appellent démocratie", déclarait un enseignant de 58 ans, dont le salaire a été

"Du pain, des emplois et un logement pour tous!", lisait-on sur une banderole.

"Je suis ici pour l'avenir de mes enfants", déclarait un entrepreneur de 44 ans. "Pour ceux qui sont au pouvoir, nous ne sommes que des chiffres. Ils accordent plus de valeur à l'argent qu'aux personnes", ajoutait-il sur fond de slogans et de chants, de sifflets et de tambours.

Plusieurs groupes de manifestants avaient parcouru à pied plusieurs centaines de kilomètres, venant de régions comme les Asturies dans le nord de l'Espagne ou d'Andalousie dans le Sud.

Les forces de l'ordre étaient massivement présentes en marge du cortège, au-dessus duquel surnageaient des drapeaux républicains et communistes, ainsi que des banderoles appelant à l'arrêt des coupes budgétaires dans la santé, l'éducation et le logement social.

"(Je suis ici parce que) je n'en peux plus du système qu'ils appellent démocratie", déclarait un enseignant de 58 ans, dont le salaire a été amputé de 20%. "Je veux que les choses changent".

La police n'a pas rendu public de chiffre du nombre de manifestants, mais les organisateurs avaient déclaré cette semaine s'attendre à rassembler dans les 65.000 personnes.

(Inmaculada Sanz; Eric Faye pour le service français)

A quand le tour de la France ?

pourquoi la France ?

lorsque ton salaire sera amputé de 20% ,là ,tu auras une bonne raison de manifester ....

Thalassa ,vendredi présentait une jeune Portugaise qui était contente de travailler pour 300 euros Le SMIC devrait avoisiner les 500 euros brut dans ce pays ...

avec un salaire minimum trois fois supérieur ,les Français s'estiment malheureux et brimés ...

Il serait temps de se rendre compte que notre niveau de vie suscite beaucoup de convoitises et c'est pour cette raison que nous pouvons voir de plus en plus d'habitants d'autres pays Européens chez nous ....

les slaves seraient ils en passe de venir manger le pain de nos arabes ???

"Près de quatre millions de Roumains vivent à l'étranger sur une populationactive d'une dizaine de millions. Ce pays a déjà le plus fort taux d'émigration de toute l'Union européenne "

On y vient, on y vient

Reuters

Samedi 22 mars 2014

MADRID - Plusieurs dizaines de milliers de manifestants venus de toute l'Espagne ont convergé samedi à Madrid pour réclamer la fin de la politique d'austérité imposée par l'Union européenne.

Les "marches de la dignité" ont réuni dans la capitale espagnole des foules en soutien à plus de 160 causes différentes, dont l'emploi, le logement, la santé, l'éducation et la lutte contre la pauvreté.

Sur leurs banderoles, les participants exhortaient le gouvernement conservateur espagnol à ne pas honorer les dettes contractées auprès des créanciers internationaux et à s'attaquer au chômage, qui touche 26% de la population active.

"Du pain, des emplois et un logement pour tous!", lisait-on sur une banderole.

"Je suis ici pour l'avenir de mes enfants", déclarait un entrepreneur de 44 ans. "Pour ceux qui sont au pouvoir, nous ne sommes que des chiffres. Ils accordent plus de valeur à l'argent qu'aux personnes", ajoutait-il sur fond de slogans et de chants, de sifflets et de tambours.

Plusieurs groupes de manifestants avaient parcouru à pied plusieurs centaines de kilomètres, venant de régions comme les Asturies dans le nord de l'Espagne ou d'Andalousie dans le Sud.

Les forces de l'ordre étaient massivement présentes en marge du cortège, au-dessus duquel surnageaient des drapeaux républicains et communistes, ainsi que des banderoles appelant à l'arrêt des coupes budgétaires dans la santé, l'éducation et le logement social.

"(Je suis ici parce que) je n'en peux plus du système qu'ils appellent démocratie", déclarait un enseignant de 58 ans, dont le salaire a été

"Du pain, des emplois et un logement pour tous!", lisait-on sur une banderole.

"Je suis ici pour l'avenir de mes enfants", déclarait un entrepreneur de 44 ans. "Pour ceux qui sont au pouvoir, nous ne sommes que des chiffres. Ils accordent plus de valeur à l'argent qu'aux personnes", ajoutait-il sur fond de slogans et de chants, de sifflets et de tambours.

Plusieurs groupes de manifestants avaient parcouru à pied plusieurs centaines de kilomètres, venant de régions comme les Asturies dans le nord de l'Espagne ou d'Andalousie dans le Sud.

Les forces de l'ordre étaient massivement présentes en marge du cortège, au-dessus duquel surnageaient des drapeaux républicains et communistes, ainsi que des banderoles appelant à l'arrêt des coupes budgétaires dans la santé, l'éducation et le logement social.

"(Je suis ici parce que) je n'en peux plus du système qu'ils appellent démocratie", déclarait un enseignant de 58 ans, dont le salaire a été amputé de 20%. "Je veux que les choses changent".

La police n'a pas rendu public de chiffre du nombre de manifestants, mais les organisateurs avaient déclaré cette semaine s'attendre à rassembler dans les 65.000 personnes.

(Inmaculada Sanz; Eric Faye pour le service français)

A quand le tour de la France ?

65 000 C'est impressionnant. J'espère qu'ils vont rester calme.

Les politiques menées par la droite en Espagne allant dans la même direction que celles menées par la gauche en France et qu'à peu près partout en Europe il serait peut-être temps de se passer le mot et de se mobiliser de façon conjointe. Partout l'obsession est de baisser les salaires (directs et indirects) de privatiser ce qui est public et subventionner les grandes entreprises, de baisser les impôts pour les riches et d'augmenter la tva, de marchandiser tout ce qui est marchandisable...

Il est temps de réinventer l’internationalisme au lieu d'exciter le chauvinisme et de laisser croire qu'en Espagne il vaut mieux se faire exploiter par un capitaliste espagnol ou en France par un capitaliste français.

Pas faux !

Quand on entend les médias on finit par penser que tout le monde va bien sauf la France ...

sauf que bhon ... on revient vite à la réalité et l'Espagne va demeurer dans le dure encore un bon moment.