25 ans de rayonnement bouddhiste en Bretagne à Plouray

25 ans de rayonnement bouddhiste en Bretagne à Plouray

Le temple de Plouray et son maître, le vénérable Drubpön Ngawang Tenzin, témoignent de la vitalité du bouddhisme depuis 25 ans au cœur de la Bretagne.

L’histoire de la lignée Drukpa, une des écoles majeures du bouddhisme tibétain, débute en 1984 en Europe, à Monaco, avec la construction du premier centre d’enseignements.

Installation en 1986

Fasciné par le maître bouddhiste Gyalwang Drukpa, un agriculteur de Plouray fait alors don d’une partie de ses terres et de son corps de ferme à la lignée. En 1986, le grand maître nomme le Lama Ngawang représentant de la lignée Drukpa en Europe. Le Lama s’installe dans la ferme de Plouray et depuis, il y organise des enseignements et des pratiques bouddhistes.

Les fidèles et les curieux sont de plus en plus nombreux et viennent même de loin pour pratiquer (Espagne, Allemagne notamment).

Une évolution permanente

Soutenu par une communauté de fidèles autochtones, Lama Ngawang se lance dans les travaux de rénovation et d’agrandissement de la ferme : en 1997, le Stupa (monument dédié à Bouddha) est inauguré et 5 ans plus tard, la grande salle d’enseignements d’une capacité d’accueil de 600 personnes, ouvre ses portes.

Reconnaissance par l'État

En mai 2004, le centre Drukpa de Plouray est reconnu, par décret, comme une congrégation religieuse. En 2008, la venue de Sa Sainteté le Dalaï-Lama marque l’histoire du temple : 5000 fidèles viennent écouter le Prix Nobel de la Paix.

Une religion qui séduit dans une société en crise spirituelle

Abordé par les uns comme une philosophie ou une science, par les autres comme une thérapie cognitive (la méditation), le bouddhisme s’est particulièrement bien adapté au contexte occidental. « Il y a peut-être une dimension nouvelle que les gens trouvent dans le bouddhisme. Ce sont toutes les notions de réincarnations, de karma, qui font que, peut-être, les personnes voient la spiritualité dans un sens plus large, dans une dimension moins limitée », explique Drubpön Ngawang.

« Et puis c'est à chacun de trouver en soi les conditions de son bonheur. Nous respectons toutes les traditions quelles qu’elles soient, mais c'est vrai que dans notre tradition, l'accent est mis sur la recherche intérieure et le bonheur. »

NDLR: Pour toutes ses actions en faveur du bouddhisme en Europe, Le Lama Ngawang a été désigné par le maître de la lignée Drukpa comme « maître d’enseignements ». D’où son nouveau titre « Drubpön Ngawang ».

Ouest France

Voilà une "religion ou une philosophie..." qui ne fait pas de prosélytisme. Une vraie religion de paix.

Zigbu

Mais bon, il faut forcer , imposer,... pour faire parler de telle personne ou religion ou autre chose. Il n'y a que comme ça que certains comprennent.

Un endroit que j'irais bien.

Des lamas au pays des Druides, eux qui croyaient à la transmigration des âmes et qui annonçaient aux guerriers Celtes que la mort n'était que le milieu d'une longue vie, c'est une belle rencontre.

Le stupa a pris la place du nemeton ,mais l'idée est la même: Nous ne sommes pas que des êtres de chair

Le bouddhisme ne fait pas recette : 4 petites réponses pour une si bonne philosophie de la vie... Quand on voit le longueur des interventions sur l'islam... Mais, après tout, ça vaut mieux, ça prouve qu'il n'y a pas débat, tout le monde est d'accord avec eux et le Dalaï-Lama (sauf, peut être les Chinois, mais c'est une autre histoire)