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Victime de l’agression homophobe dans le métro à Lille, il témoigne


Amarok59

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Membre, Marxiste tendance Groucho, 64ans Posté(e)
Alain75 Membre 27 401 messages
64ans‚ Marxiste tendance Groucho,
Posté(e)

Ils devraient déjà être heureux d'avoir leurs "mariage" a eux, ce qui est déjà un blasphème en soit, si l'on en crois un certain personnage céleste que je ne citerais pas...

Si il y a vraiment un dieu, j'aimerais pas etre homo!

"Reconnus par toutes les strates de la société"...

Et puis avoir une médailles aussi, non?

Qu'ils s'estiment déja content d'avoir des droits, on est pas obligé de les considerer comme normaux pour autant,

ils ont réussis a museler leurs détracteur c'est déja ca...

Trop clâââsse........

Museler, vraiment.....vous nous la refaites sans tremblez des genoux celle là ?laugh.gif

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Membre, Dazzling blue², 52ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
52ans‚ Dazzling blue²,
Posté(e)

Y'a t'il un hétéro ou une hétéro qui s'est fait cassé/e la gueule par des Homos radicaux parcequ 'il/elle tenait la main de son/sa copain/copine dans la rue, mais qu'il/elle se manifeste ...

Un/une hétéro a t'il/elle été chassé/e de la maison de ses parents, à cause de leur hétérosexualité, mais qu'il/elle se manifeste ...

Je rappelle, c'est aux oppresseurs/euses de changer leurs idées reçues, et non aux opprimé/es de courber l'échine face à ceux/celles qui les méprisent.

Les homosexuel/les sont des êtres humains au même titre que les hétérosexuel/les, et ont droit de vivre leur orientation sexuelle, leurs amours réciproques, sans être oppressé/es ou sommé/es de se cacher, car ne rentrant pas dans le moule hétéro !

Les gays/lesbiennes n'oppriment personne, n'empêchent pas les couples hétéros de s'aimer, c'est plutôt le contraire qui se passe !

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Membre, Dazzling blue², 52ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
52ans‚ Dazzling blue²,
Posté(e)

La lesbophobie tue

Par Leslie Gattateurocircle-lesbophobie-tue-2.JPG

"La lesbophobie tue". Sur les autocollants de campagne de SOS Homophobie, on peut lire cette petite phrase. Pourtant, la lesbophobie, reste trop souvent une des grandes inconnues du champ des discriminations.

Celles et ceux qui souhaiteraient obtenir une définition du phénomène en ayant recours au moyen traditionnel de recherche dans le dictionnaire resteront sur leur fin: aucune entrée dans le Larousse, ni dans Hachette, ni même dans aucun autre dictionnaire de référence. Et pour cause: le terme “lesbophobie” n’a pas encore été validé par l’Académie Française, précieux sésame nécessaire à toute entrée dans les dictionnaires.

Pour tenter d’obtenir une définition succincte du terme de “lesbophobie”, on se tournera donc vers le milieu associatif et militant.

La Coordination des Lesbiennes en France (C.L.F.) propose par exemple la définition suivante:

"La lesbophobie se traduit d’abord par l’effacement des relations amoureuses entre les femmes. Cette forme de sexisme qui nie la sexualité féminine conduit à l’invisibilité des lesbiennes. Quand elle est perçue, la sexualité entre femmes est souvent considérée comme secondaire, accessoire, car privée de la référence majeure au phallus

.

Elle est utilisée de manière réductrice et caricaturale dans la pornographie comme objet de fantasie et de voyeurisme.

La lesbophobie se traduit enfin par la peur et la haine envers les lesbiennes parce qu’elles transgressent les rôles féminin/masculin, et sont indépendantes des hommes sexuellement, et en partie économiquement. Elle se révèle être ainsi une discrimination selon le genre."

Le terme de “lesbophobie” existe pourtant depuis les années 1990, mais son absence de reconnaissance lexicale indique de manière concrète et physique le manque de visibilité d’un combat essentiel pour l’évolution des mœurs, et par conséquent de nos sociétés.

Que se cache-t-il derrière le terme de lesbophobie? Pourquoi cette cause est si peu visible?

Pour tenter de répondre correctement à ces questions, il faut d’abord se rappeler que le concept de la lesbophobie est le résultat d’une double discrimination: l’homophobie et le sexisme. C’est cette double discrimination qui complique l’organisation de cette lutte du fait de la construction de nos sociétés, basées sur une vision patriarcale.

Le volet sexiste de la lesbophobie est fondamental et structure ce combat bien qu’il soit fréquemment absent des débats.

Il n’est cependant pas toujours aisé de détecter cette attitude hostile. La lesbophobie, empreinte de sexisme, avance rarement à visage découvert, surtout lorsqu’elle provient d’amis ou de la famille. Pourtant, certains chiffres indiquent une réalité bien différente. Dans un rapport sur la lesbophobie publié en mai 2008, l’association Sos Homophobie proposait les résultats d’un questionnaire autour de 11 contextes différents dans lesquels les répondantes étaient susceptibles de déclarer des épisodes lesbophobes: 45% des répondantes déclaraient au moins un épisode lesbophobe dans la vie quotidienne, 44% dans la famille, 24% parmi les ami(es) et 24% au travail.

Les femmes témoignant d'épisodes lesbophobes mentionnaient en moyenne 3 contextes. Les domaines sont fortement liés entre eux puisqu'évoquer une situation de lesbophobie dans l'un des contextes augmente la probabilité d’en évoquer dans les autres.

Lorsque l’on se penche sur l’ensemble des contextes, il semble que les agressions dans le cadre de la vie quotidienne soient les plus associées au fait de se déclarer victime de lesbophobie. Ce rapport pointe le doigt sur le fait que le phénomène de lesbophobie est sous-estimé.

D’après Daniel Welzer-Lang, sociologue et membre du Groupe d'Études sur la Division Sociale et Sexuelle du Travail, il existe un rejet sociétal des formes de sexualité qui ne sont pas hétérosexuelles, ce rejet faisant partie du phénomène général d’homophobie. Concernant l’homosexualité féminine, la stigmatisation des lesbiennes coïncide entre leur rejet provoqué par la menace d’une image de femmes vivant “libres”, c’est à dire sans homme.

Daniel Welzer-Lang parle de “l’invisibilisation” de la femme en expliquant que “la femme est sexe pour l'homme ou n'existe pas”.

La lesbophobie étant un phénomène frappant les femmes, on peut se poser la question de savoir si le combat contre ce phénomène doit passer par des coordinations non mixtes, c’est à dire uniquement féminines. Tout comme au sein des mouvements féministes en général, les avis divergent sur la question. Dans un article publié en 2008 sur le blog du magasine Têtu, Christine Le Doaré, présidente de SOS homophobie puis du Centre LGBT Paris IdF, argumente son point de vue autour de son expérience personnelle. Partant des origines du phénomène, elle expose un constat remettant en cause la mixité dans la lutte contre la lesbophobie, sans pour autant la dénigrer.

Christine Le Doaré commence son article avec les mots suivants: “Pour parler honnêtement de mixité il faut poser un postulat de base: la société dans laquelle nous vivons est toujours patriarcale”.

Pour elle, le sexisme est un “outil” de ce système et il engendre homophobie et lesbophobie. Cette thèse rejoint celle de Daniel Welzer-Lang qui souligne le sentiment de “danger” perçu par la société face à un modèle de vie et des pratiques non hétérosexuelles.

Pour Christine Le Doaré, la persistance et l’omniprésence d’un système patriarcal a pour conséquence que seulement très peu de militantes lesbiennes parviennent sur le devant de la scène en matière de lutte pour les droits des LGBT, tout en conservant dans leurs revendications la lutte contre le sexisme.

Elle insiste aussi sur le fait que les homosexuels hommes disposent d’un pouvoir relatif à leur appartenance au groupe des hommes, qu’ils ne sont pas prêts à remettre en cause.

Selon elle, la mixité dans la lutte ne doit pas être rejetée en bloc, mais elle souligne l’importance d’espaces non mixtes pour mener une réflexion sur certaines questions.

Pour Estelle Couture, bénévole chez SOS Homophobie, il est important que les associations «montrent l’exemple” en matière de parité, car la lutte contre les LGBTphobie doit être menée selon elle par tous, dans le but d’opérer un changement profond de la société. Bien consciente que “l’invisibilité des lesbiennes” découle notamment du “potentiel commercial” que détiennent les gays qui, toujours en majorité, transforment les lieux dit mixtes en espaces exclusivement masculins, elle admet l’importance de lieux non mixtes pour les lesbiennes.

Une question méritant bien plus qu’un article pour trouver une réponse satisfaisante.

Les origines de la lesbophobie liées au sexisme sont trop encrées dans nos sociétés pour que ce combat prenne fin rapidement. Mais il est primordiale que cette lutte soit connue et reconnue pour espérer un jour, que les moeurs changent. L'intention de cet article n'est nullement d'imposer une vision purement féminine du problème de l'homophobie ou encore de hiérarchiser les causes mais simplement de mettre en évidence l'importance de la lutte contre la lesbophobie, dont la portée est trop souvent sous-estimée et absente des débats.

http://www.inotherwo...lesbophobie-tue

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Membre, Posté(e)
Demsky Membre 11 392 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Victime de l’agression homophobe dans le métro à Lille, il témoigne

Grégory est un étudiant de 18 ans comme on en croise souvent à Lille. Belle gueule, passionné de montagne, le jeune homme a le sourire facile et les pieds sur terre, avec un projet professionnel, et une vie sentimentale partagée avec Pierre, 19 ans (les prénoms ont été modifiés).

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empty.gifA lire aussi

Lundi soir, vers 20 h 30, les deux étudiants prennent le métro à Lille-Flandres. Sur le chemin, ils se tiennent parfois la main. Sur le quai, un inconnu les interpelle. « Il était ivre, raconte Grégory. Il a d’abord parlé du mariage pour tous, et nous a demandé de nous embrasser. » Avec des propos obscènes sur la sexualité gay. « Il essayait de nous ridiculiser en public ; des gens rigolaient. » Notamment quatre autres jeunes. « Il leur a dit : Vous avez vu, ils sont pédés ! ».

Une rame arrive. Le groupe entre par une porte, les deux étudiants par une autre, mais ils sont suivis par un des perturbateurs, qui donne un coup de pied dans le dos de Grégory. Pierre demande des explications à l’auteur, qui devient agressif. « Il a dit : Va rejoindre ta meuf !, reprend Grégory. Pierre a répondu : C’est mon copain. Le gars a dit : Sale pédé. Et Pierre : Oui, je suis gay, et alors ? ». L’agresseur menace : « À la prochaine station, je vous défonce ! ».

La rame entre à Lille-Europe et Grégory attrape Pierre par le bras. « Je lui ai dit : On sort voir la police. Mais il a refusé : On n’a pas à descendre parce qu’on est gay ! ». Le métro repart, dans une ambiance électrique. « Il y avait trente à quarante personnes, tous avaient entendu la conversation et aucun ne parlait. Le groupe continuait à nous menacer ». Un passager place Pierre derrière lui pour le protéger jusqu’à Saint-Maurice, destination des garçons.

« Il y a des choses plus graves que deux garçons qui se tiennent la main ! »

« Là, j’ai compris que ça allait mal se passer. Une fois les portes ouvertes, on a tenté de descendre, mais trois gars se sont mis devant Pierre. Il en a poussé un, puis il est tombé. » Grégory, lui, est toujours dans la rame, bloqué : « Un des mecs m’a claqué contre une barre, en me serrant le cou. Puis il a rejoint les autres. Ils mettaient des coups de pied et de poing à Pierre, qui était recroquevillé au sol. » Grégory appuie sur l’alarme, retenu par des passagers, « pour me protéger. J’ai fermé les yeux, je ne pouvais pas voir ça, et quand je les ai rouverts, les gens partaient en courant. »

Mais deux médiateurs Citéo, alertés par les cris, interviennent. Les agresseurs remontent dans la rame, qui repart. Trois témoins sont restés. Et les pompiers emmènent les deux étudiants à l’hôpital. Bilan : des égratignures, bleus et hématomes, et surtout un choc psychologique « fort ».

D’où le désir de Grégory « de diffuser cette histoire pour faire évoluer les choses, que les gens comprennent la douleur qu’on ressent quand ça nous arrive ». « Aujourd’hui, certains comprennent mieux les choix de chacun, mais pour d’autres, l’homosexualité est plus difficile à accepter. C’est une question d’éducation, de religion, et de politique parfois. Pour moi, quand on aime quelqu’un, c’est pour ce qu’il est en tant qu’être humain, quel que soit le sexe. Il y a des choses beaucoup plus graves que deux garçons ou deux filles qui se tiennent la main ! »

Les étudiants n’en étaient pas à leur premier incident : « On a déjà eu des problèmes à l’UGC ; leur service de sécurité avait dû nous escorter jusqu’au métro. » Et même mardi, sur le chemin de l’hôtel de police : « Un mec avec un enfant nous a traités de gros pédés… »

Les cinq suspects ont vite été identifiés grâce à la vidéosurveillance. Grégory exprime aussi sa « grande reconnaissance aux médiateurs qui nous ont aidés ». Mais il voudrait « plus d’agents de police ou de Transpole en sous-sol. Les caméras c’est bien, mais elles n’ont pas empêché l’agression ».

http://www.lavoixdun...-ia19b0n1968387

MR Gegory traite les de wikipédia ; )

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Membre, 53ans Posté(e)
Amarok59 Membre 1 992 messages
Baby Forumeur‚ 53ans‚
Posté(e)

Moi pour l'instant on ne m'a jamais agressé,mon mec est taillé comme Swarzenecker au mieux de sa forme et moi j'ai appris à rendre les coups,tout les gays et aussi les lesbiennes devraient pratiquer un sport d'auto défense (le Krav Maga c'est bien) pour rendre coup pour coup,les homophobes ne comprennent que ce genre d'arguments!!

Ce que tu dis peut se comprendre mais je ne trouve pas normal sous prétexte d'orientation sexuelle qu'une personne soit obligé de suivre des cours d'auto défense pour être tranquille

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Membre, 72ans Posté(e)
Caravage Membre 5 998 messages
Baby Forumeur‚ 72ans‚
Posté(e)

Ce que tu dis peut se comprendre mais je ne trouve pas normal sous prétexte d'orientation sexuelle qu'une personne soit obligé de suivre des cours d'auto défense pour être tranquille

Peut ètre bien mais c'est une réalité avec laquelle il faut composer,les homophobes confondent souvent les gays et les lesbiennes avec des gens trop timorés ou trop lâches pour se défendre physiquement ( des tafioles quoi!!) et bien un bon coup de boule dans la tronche du beauf ou un vrai latage de burnes de l'imprudent lobotomisé par trop de bières ou trop d'eau bénite chez le printemps français ça remet les choses à leur vraie place!!

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