De l'utilisation du minoritarisme comme dogme politique

Ce n'est pas que ce soit une race protégée, ce n'est pas ce que j'ai voulu dire, simplement les "Blancs" sont majoritaires ici et il y a une tendance naturelle au rejet de ce qui est différent de la norme générale (hum, je n'aime pas le terme, mais c'est tout ce qui me vient pour le moment).

Sinon, d'accord pour les agaceries : pas en tant que blanche, mais en tant que femme, ou laide, ou avec un caractère incapable de se défendre, ou autres.

Mais mon compagnon noir ressent au quotidien des agaceries qui ne me touchent pas : contrôle d'identité, blocage de carrière, nationalité demandée en permanence alors qu'il est Français né à Paris, voisins/nounou qui ne s'adressent qu'à moi, etc. J'ai juste l'impression qu'il en subit plus et plus souvent. Et la fois où je me suis fait traiter de salope quand on se tenait par la main : parce que j'étais femme ? Parce qu'il était noir ? Ni l'un ni l'autre ou les deux ?

Mais voilà ce que je ne voulais pas : des anecdotes personnelles et digresser du sujet.

Une fois, alors que j'étais en train de rouler une pelle à ma copine de l'époque, une bagnole est passée tout près et un type à crié "salope" par la fenêtre.

Elle était aussi blanche que moi, donc j'imagine que c'était juste parce que c'était un connard.

Concernant les flics, les immigrés étant majoritairement noirs ou maghrébins, et l'immigration illégale étant source de délinquance et de criminalité, c'est assez logique que les flics aient tendance à contrôler plus les noirs et les arabes que les blancs. C'est pas cool, mais ça s'explique autrement que par une volonté raciste.

Comme je l'ai dit, je crois que le vrai racisme, le racialisme donc, n'existe quasiment pas en France, et de moins en moins à force que le temps passe.

ps : une réserve, c'est vrai que j'ai lu un truc un jour sur les filles qui aimaient les noirs écrit par un racialiste, faudrait que je le retrouve, mais c'était écrit par un racialiste revendiqué et c'est super marginal.

J’ai déjà parlé de mon opinion sur les arabes de mes connaissances et aussi me concernant mais j’ai remarqué que c’était quand même plus difficile pour les hommes. Dans l’ensemble, j’ai entendu plus de critiques sur les arabes que sur les noirs et pourtant, j’ai vu plus de noirs le vivre moins bien, certains même assez complexés. Est ce peut être parce que dans le vécu, à l’école, les noirs auront plus à faire aux critiques de part les enfants à cause de la couleur de peau et ce qui fait qu’ils ont plus de mal à bien le vivre par la suite ou de leur passé d’esclaves.

Il m’est arrivé de voir aussi des parents d’origine arabes parce qu’ils ont eu un passé racisme ont tendance à vouloir cacher ce qu’ils sont donc donné par exemple des prénoms français à cause du racisme qu’ils ont subi et pour essayer de cacher les origines, certains parents transmettent cela à leurs enfants et c’est un tord parce que les enfants peuvent mal le vivre et avoir plus de mal à l’affronter, si une personne a honte de ce qu’elle est, elle aura moins de capacité à se défendre vu qu’elle se sentira inférieure.

Je n’ai jamais eu ce comportement avec ma fille parce que je trouve que l’on n’a pas à avoir honte de ce que l’on est et pour que l’enfant le vive mieux, il est important qu’il sache que le racisme existe mais qu’il n’a pas à le subir, parce que je pense que ceux qui le vivent mal ont certainement à faire à plus de racisme. C’est comme une personne grosse si elle est complexée, on va voir qu’elle est grosse alors qu’une personne qui le vit très bien même si on sait qu’elle est grosse, on ne s’attardera pas là-dessus mais plus sur ce qu’elle va démontrer de sa personnalité.

La personne de part son comportement aura certainement plus à faire au racisme qu’une personne qui n’y attachera moins d’importance d’où je trouve que c’est aussi la façon dont l’enfant aura été éduqué et aussi du comportement de celui qui est étranger. Il est sûr qu’une personne qui sera mieux s’adapter aura moins de problèmes aussi. Ce que je veux dire, c’est que combattre le racisme, c’est déjà par la personne elle-même qui peut y être exposé et qui pourra arriver à le vaincre par ses attitudes d’ailleurs il arrive souvent que celui qui voit du racisme de partout finit par le subir.

J’ai déjà parlé de mon opinion sur les arabes de mes connaissances et aussi me concernant mais j’ai remarqué que c’était quand même plus difficile pour les hommes. Dans l’ensemble, j’ai entendu plus de critiques sur les arabes que sur les noirs et pourtant, j’ai vu plus de noirs le vivre moins bien, certains même assez complexés. Est ce peut être parce que dans le vécu, à l’école, les noirs auront plus à faire aux critiques de part les enfants à cause de la couleur de peau et ce qui fait qu’ils ont plus de mal à bien le vivre par la suite ou de leur passé d’esclaves.

C'est aussi que les différences morphologiques sont plus creusées entre noirs et blancs qu'entre blancs et arabes. Je crois que le passé d'esclaves des noirs en fait une catégorie un peu particulière, d'autant plus qu'ils ont été réduit en esclavages par les blancs, par les arabes, mais également par des noirs. Ce que tu dis sur les hommes à la vie plus dure que les femmes au sein de cette minorité, c'est vrai ( et encore une pièce de la construction casdenor qui s'effondre) : socialement, le mâle est un concurrent du mâle, alors que la femme est une source potentielle de plaisir, et puis le charme féminin est rassurant, il est donc vecteur d'intégration sociale.

Il m’est arrivé de voir aussi des parents d’origine arabes parce qu’ils ont eu un passé racisme ont tendance à vouloir cacher ce qu’ils sont donc donné par exemple des prénoms français à cause du racisme qu’ils ont subi et pour essayer de cacher les origines, certains parents transmettent cela à leurs enfants et c’est un tord parce que les enfants peuvent mal le vivre et avoir plus de mal à l’affronter, si une personne a honte de ce qu’elle est, elle aura moins de capacité à se défendre vu qu’elle se sentira inférieure.

Ah bon ? J'ai jamais connu un exemple de ce type

D'autant plus que c'est pas commode de camoufler qu'on est arabe, ça se voit quand même.

Tous les arabes que je connais ont des prénoms arabes.

( ah non, j'ai connu UN arabe qui s'appelait "Michel" en fait)

Je n’ai jamais eu ce comportement avec ma fille parce que je trouve que l’on n’a pas à avoir honte de ce que l’on est et pour que l’enfant le vive mieux, il est important qu’il sache que le racisme existe mais qu’il n’a pas à le subir, parce que je pense que ceux qui le vivent mal ont certainement à faire à plus de racisme. C’est comme une personne grosse si elle est complexée, on va voir qu’elle est grosse alors qu’une personne qui le vit très bien même si on sait qu’elle est grosse, on ne s’attardera pas là-dessus mais plus sur ce qu’elle va démontrer de sa personnalité.

Oui, on est ce qu'on fait, pas ce qu'on est ou ce à quoi on ressemble; et j'ai envie de dire que la réelle fracture n'est pas blanc/noire ou gay/ hétéro mais moche / beau. Les beaux ont le monde à leurs pieds, qu'ils soient noirs ou blancs, arabes ou gay. Un moche va galérer toute sa vie et subir les moqueries jusqu'à sa mort, bien souvent en dépit de ses talents potentiels.

Avoir un physique ingrat, c'est comme même LA vraie tuile.

La personne de part son comportement aura certainement plus à faire au racisme qu’une personne qui n’y attachera moins d’importance d’où je trouve que c’est aussi la façon dont l’enfant aura été éduqué et aussi du comportement de celui qui est étranger. Il est sûr qu’une personne qui sera mieux s’adapter aura moins de problèmes aussi. Ce que je veux dire, c’est que combattre le racisme, c’est déjà par la personne elle-même qui peut y être exposé et qui pourra arriver à le vaincre par ses attitudes d’ailleurs il arrive souvent que celui qui voit du racisme de partout finit par le subir.

Je pense que si on est persuadé de qu'on vivra le racisme, on le vivra. C'est comme ça que la paranoïa fonctionne, elle s'auto-alimente et on fini par devenir la victime qu'on évitait d'être.

Ah bon ? J'ai jamais connu un exemple de ce type

D'autant plus que c'est pas commode de camoufler qu'on est arabe, ça se voit quand même.

Tous les arabes que je connais ont des prénoms arabes.

( ah non, j'ai connu UN arabe qui s'appelait "Michel" en fait)

C’est vrai que dans ces exemples que je connais, les couples en question sont mixtes d’où même si l’enfant est typé, on peut leur donner une autre origine. Mais ce n’est pas le prénom lui-même qui a son importance mais surtout la réaction du parent qui de part son raisonnement démontre qu’il veut cacher l’origine pour que l’enfant le vive mieux et la réaction de l’enfant, ça va être d’éviter de dire qu’il a telle origine et peut en avoir honte car le parent en question en a honte. J’ai discuté avec eux, les raisons ont été qu’ils ont vécu le racisme et qu’il vaut mieux que l’enfant ne montre pas ses origines pour ne pas avoir à l’affronter.

C’est vrai que dans ces exemples que je connais, les couples en question sont mixtes d’où même si l’enfant est typé, on peut leur donner une autre origine. Mais ce n’est pas le prénom lui-même qui a son importance mais surtout la réaction du parent qui de part son raisonnement démontre qu’il veut cacher l’origine pour que l’enfant le vive mieux et la réaction de l’enfant, ça va être d’éviter de dire qu’il a telle origine et peut en avoir honte car le parent en question en a honte. J’ai discuté avec eux, les raisons ont été qu’ils ont vécu le racisme et qu’il vaut mieux que l’enfant ne montre pas ses origines pour ne pas avoir à l’affronter.

Je suis d'accord avec toi, et peut-etre que l'intégration a joué inconsciemment un rôle dans le choix d'un prénom bien français pour notre fille métisse, mais pas par honte ou pour la couper de ses racines, je ne pense pas que ce soit toujours ça. D'ailleurs bon nombre de couples mixtes donnent un prénom étranger quand même.

Si on avait été gênés, on aurait donné mon nom de famille. Là, elle a le patronyme malien de son père et le second prénom est celui de sa grand-mère paternelle (malien aussi). Un patronyme on l'assume. Pour le prénom, ça nous était naturel de le choisir français, parce qu'on est français tous les deux et elle aussi.

Je suis d'accord avec toi, et peut-etre que l'intégration a joué inconsciemment un rôle dans le choix d'un prénom bien français pour notre fille métisse, mais pas par honte ou pour la couper de ses racines, je ne pense pas que ce soit toujours ça. D'ailleurs bon nombre de couples mixtes donnent un prénom étranger quand même.

Si on avait été gênés, on aurait donné mon nom de famille. Là, elle a le patronyme malien de son père et le second prénom est celui de sa grand-mère paternelle (malien aussi). Un patronyme on l'assume. Pour le prénom, ça nous était naturel de le choisir français, parce qu'on est français tous les deux et elle aussi.

Comme je l’ai dit le choix du prénom n’est pas ce qui est important, j’ai parlé du prénom pour ne pas rentrer dans le détail des causes de ces familles parce qu’il est sûr que beaucoup vont choisir prénom français ou étranger sans que cela veut dire quoi que ce soit puisque les raisons peuvent être différentes.

Je me suis peut être mal exprimée mais en tous les cas, je ne voulais pas que l’on comprenne que le choix d’un prénom français voulait signifier que les parents avaient honte de leurs origines d’autant plus dans un couple mixte. Si tu veux, un couple qui a honte de ses origines ne va certainement pas donner un prénom à l’enfant de l’origine en question mais cela ne signifie aucunement que tous les couples qui donnent un prénom français ont honte de leurs origines, c’est par la connaissance de ses couples que je me base et non sur ce détail.

Je poste ici pour me faire penser à moi-même d'évoquer demain le phénomène de la micro-actualité.

En lisant l'engouement des uns et des autres sur l'attentat homophobe au pistolet à l'eau discuté dans un autre topic, m'est revenu en mémoire le passage à tabac de Wilfred de Bruijn qui avait fait les gorges chaudes de tous les partisans du mariage pour tous à l'époque où il n'était pas encore voté.

Un homosexuel, passé à tabac par des homophobes, le tout mis immédiatement sur le dos de l'ambiance délétère de la manif pour tous et de ses "casseurs de pédés" potentiels.

Un an plus tard, la presse ( bien silencieuse) fait état de l'arrestation par la police des agresseurs de Wilfred.

Il s'agissait (comme bien souvent dans des agressions de ce type) de jeunes de banlieues ( formule utilisée pour nommer la racaille tout de sportswear vêtue, celle là même qui se rend célèbre depuis toujours en filmant des agressions avec des téléphones portables pour les diffuser sur internet ( passage à tabac, torture de chats, emmerdage d'handicapé mental, tapage de gueule d'une fille au milieu d'une cours d'école, et autre mode très intelligentes ) bref, une attitude bien propre à ce milieu et qui n'a pas attendu le mariage pour tous pour taper à peu près tout ce qui peut se filmer et se poster sur youtube (femme, homme, animaux, gay, petit vieux ) chez les racailles, le racisme n'existe pas dans le défoulement, tout le monde est à égalité dans la violence dont il est victime.

Sur tous les plateaux de tv, Wilfried accusait donc l'ambiance, la manif pour tous, l'homophobie latente. Il dénonçait même " La haine déversée contre les LGBT" (habile technique communautaire pour regrouper sous la même bannière tout gay, trans, lesbienne derrière l'étendard LGBT - dont il est membre, mais ça n'a sûrement rien à voir)

La micro-information consiste à prendre un fait-divers, quelque soit sa gravité, et de construire un évènement à l'échelle nationale autour.

Par exemple l'affaire Léonarda ou le tweet de Valérie Trierweiller, la construction de l'info autour d'un sujet qu'on a envie de traiter mais qui ne mérite pas de l'être ailleurs que dans les pages de closer ou du journal régional du coin en marge de la météo.

La micro-information prend ainsi à témoin le lecteur pour juger et tirer des conclusions d'une info avant même que celle-ci soit éclairée.

La justice, celle qui tranche, intervient souvent longtemps après le fait-divers ( et parfois jamais, pour peu qu'on ne retrouve pas les agresseurs) d'ici là, le sujet aura été traité médiatiquement par " l'opinion publique " à partir de ... Rien ! Des présomptions !

Or le public n'étant ni officier de police ni juge, il ne peut donc que préjuger, faire du procès d'intention.

La pensée minoritariste a besoin du fait-divers pour exister, parce que l'affaire d'état est impossible à brandir (elle n'existe pas) .

Ainsi, avant jugement (donc mal) , l'affaire est traitée sur les plateaux de TV, sur internet, verdict est rendue de l'insupportable "climat rétrograde" qui règne sur le pays et qui justifie bien que l'on lutte pour cette cause noble qu'est le minoritarisme.

Et quand l'année suivante, la baudruche se dégonfle, qu'il n y avait rien de ce dont on pensait que le crime était fait, on fait de la dérision, on dit que "oui mais ça aurait très bien pu " , on se construit sa méthode politique sur le conditionnel , donc sur du vent, et on attend le prochain fait divers pour se remettre en selle pour condamner un climat délétère qui nourrit la (pauvre) politique de ceux qui la fabriquent.

"la haine déversée depuis des mois contre les LGBT.

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/wilfred-et-le-visage-de-l-homophobie-quatre-personnes-interpellees_1283738.html#kucpQRrLIrzb2xft.99"la haine déversée depuis des mois contre les LGBT.

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/wilfred-et-le-visage-de-l-homophobie-quatre-personnes-interpellees_1283738.html#kucpQRrLIrzb2xft.99