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Antidépresseur et grossesse


Noisettes

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Membre+, Un manuscrit dans une main, une boussole dans l'autre, 41ans Posté(e)
Noisettes Membre+ 10 576 messages
41ans‚ Un manuscrit dans une main, une boussole dans l'autre,
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Coucou tout le monde,

Je passe par ici parce qu'il y a une chose qui me chiffonne un peu.

En septembre, suite à une hospitalisation pour cause de dépression sévère, je me suis retrouvée avec un traitement antidépressif composé d'un antidépresseur, Séroplex 10mg, et d'un anxiolytique, Atarax25 mg.

En novembre, avec son psychiatre, on met en place une diminution progressive des doses car j'avais le droit à de nombreux effets secondaires (somnolence, problèmes de concentration, irritabilité...). Et il s'avère qu'entre temps, j'apprends que je suis enceinte. J'aurais du passé voir mon psychiatre pour le rendez-vous mensuel de décembre, mais suite à un autre rendez-vous qui s'est étendue dans le temps, mordant sur sur celui du psychiatre, ne j'ai réussis à avoir un rendez-vous qu'à la mi-janvier.

Bref, me retrouvant à cours de médicaments à partir de la fin novembre et sans rendez-vous, j'ai passé un mois de décembre assez contrasté. Et mon médecin traitant, par mesure de précaution, a refusé le renouvellement de l'ordonnance. En janvier, je retourne voir mon psychiatre. Le rendez-vous ne s'est pas trop bien passé, à cause de l'annonce de cette grossesse et il refuse que je reprenne le traitement.

Ma grossesse est suivie à l'hôpital. Les deux sages-femmes et la psychiatre ont été surprises que mon psychiatre ait interrompu la prise de Séroplex. Cependant, comme j'ignore si j'ai besoin ou pas de cet antidépresseur (les sauts d'humeurs ont toujours été très fréquents chez moi, avec des hauts et des bases que je n'arrive toujours à savoir s'ils font partie des symptômes de la dépression ou pas), la psychiatre de l'hôpital m'a dit qu'une reprise progressive du traitement est tout a fait envisageable (à condition d'avoir un traitement adapté à mon état) si le besoin s'en faisait ressentir.

Dans cette histoire, je me retrouve avec deux discours différents : mon psychiatre me dit qu'un traitement antidépressif est incompatible avec une grossesse, alors que celle de l'hôpital me dit que cela est envisageable avec un traitement adapté.

Je me demande si je dois parler de ma trouvaille à mon psychiatre que je vois en fin d'après-midi car je suis à la fois dans l'incapacité de savoir si j'ai le besoin de poursuivre mon traitement (je sais que la moitié d'un comprimé de Séroplex un jour sur deux, ainsi qu'un demi-comprimé d'Atarax, là aussi un jour sur deux me convenait parfaitement) actuellement et si, dans un avenir proche, ce besoin se fera sentir de manière pour le violent.

Voilà pour mon petit souci.

Bonne journée par ici.

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Invité Out of Paprika
Invités, Posté(e)
Invité Out of Paprika
Invité Out of Paprika Invités 0 message
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Bonjour,

Je pense que ton psychiatre se protège, et à mon sens il a raison.

Un médecin très honnête te rapportera qu'on ne connaît pas réellement les effets des psychotropes à long terme, puisqu'on les utilise de façon très courante depuis quoi 20, 25 ans max?

Sur une grossesse il n'y a pas de science exacte concernant la prise de médicaments, on choisit donc de les limiter au maximum dans la mesure du possible.

Tu risques d'avoir autant de discours différents que de médecins rencontrés, spécialisés ou généralistes ; je choisirais plutôt ceux dont c'est le métier, c'est à dire spécialistes.

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Membre+, Un manuscrit dans une main, une boussole dans l'autre, 41ans Posté(e)
Noisettes Membre+ 10 576 messages
41ans‚ Un manuscrit dans une main, une boussole dans l'autre,
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Ce qui me dérange le plus (à part le sérieux clash que j'ai eu avec lui à l'annonce de ma grossesse et d'une sorte de culpabilité qu'il a voulu me faire endosser), c'est qu'il n'ai dit un non catégorique sur la poursuite du traitement, mais qu'il ne m'ait pas dit qu'il y a une reprise possible, si cela se fait sentir, du traitement, avec un dosage adapté.

Il s'avère que je traîne cette dépression depuis un peu près 20 ans (diagnostiquée quand j'étais enfant, mais pas prise au sérieux), alors, j'ai une certaine méfiance vis-à-vis de la psychologie et de la psychiatrie.

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Invité Out of Paprika
Invités, Posté(e)
Invité Out of Paprika
Invité Out of Paprika Invités 0 message
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Pourquoi s'est-il énervé, au juste? il t'a dit qu'il te fallait choisir entre grossesse et soins?

Bon, je ne suis pas médecin, mais je sais à quel point les hormones nous chamboulent pendant la grossesse ; pourquoi ne pas prendre confiance en toi et en ton corps en essayant d'oublier ton traitement au moins pendant quelques mois?

Je te parle en forumeuse sans aucune connaissance de ton état mental, ce n'est qu'un avis à ne pas prendre au pied de la lettre.

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 007 messages
108ans‚ ©,
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Je suis Out of Paprika dans ses réponses, et... Faut admettre, le mieux, c'est de ne rien prendre. Après, c'est clair et net qu'il faut en calculer au plus juste le bénéfice/risque, c'est le "job" du spécialiste. Si tu te sens mal à un point intolérable sans traitement, mieux vaut le prendre, l'adapter, et avoir un suivi de grossesse très rapproché.

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Invité Out of Paprika
Invités, Posté(e)
Invité Out of Paprika
Invité Out of Paprika Invités 0 message
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Je vais être un peu flippante, mais je doute des conséquences directes sur le développement neuro du foetus sous traitement antidep ; et les neurones, même avec un suivi très étroit, ça ne se voit pas.

On considère que la dose prescrite aux femmes enceinte est suffisamment minime pour ne pas atteindre le bébé, mais dans le fonds on n'en sait pas grand chose.

Perso, à moins d'avoir une maladie mentale qui risque de me faire perdre les pédales, je préfèrerais m'oublier et ne courir aucun risque.

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 007 messages
108ans‚ ©,
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J'suis pire que toi :snif: Si j'avais une maladie mentale qui puisse me faire perdre les pédales je ne serais pas enceinte. Mais ça, facile à dire, les accidents ça arrive....

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Membre+, Un manuscrit dans une main, une boussole dans l'autre, 41ans Posté(e)
Noisettes Membre+ 10 576 messages
41ans‚ Un manuscrit dans une main, une boussole dans l'autre,
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Pourquoi en est-on arrivé au clash ? Probablement parce que cette grossesse n'a pas été prévu, que je dois lutter contre des soucis financiers et matériels depuis quelques années et que je suis en rupture familiale de mon côté.

Ensuite, les sauts d'humeurs que je peux avoir peut être très violent, et cette violence, en général, j'ai tendance à la retourner contre moi depuis des années et des années. Je ne peux plus les maîtriser, ce qui explique le fait que je me sois retrouvée hospitaliser en septembre, après avoir lutter seule contre la maladie pendant 20 ans.

Je ne suis pas dépendante aux médicaments, mais j'aurais bien voulu qu'il me dise qu'il y avait une reprise du traitement possible en cas de nécessité, chose dont il s'est bien gardé de me parler. Cela m'aurait fait une inquiétude en moins à gérer.

Ensuite, je ne sais pas si mes crises de larmes sont le fait des hormones ou bien de la maladie ou des autres soucis, et c'est bien pour cela que j'ignore si j'ai besoin ou pas du traitement quand on me pose la question. Tant que la violence que j'ai ne se retourne pas contre moi, je pense que le truc est gérable à mon niveau. Mais savoir qu'il y a une reprise possible du traitement en cas de crise sérieuse est une chose rassurante. Et je trouve malhonnête qu'il ne me n'ai pas parler, au moins pour information.

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Invité Out of Paprika
Invités, Posté(e)
Invité Out of Paprika
Invité Out of Paprika Invités 0 message
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J'suis pire que toi :snif: Si j'avais une maladie mentale qui puisse me faire perdre les pédales je ne serais pas enceinte. Mais ça, facile à dire, les accidents ça arrive....

Non tu n'es pas pire, mon message voulait clairement dire la même chose ;)

Je n'apporterai pas de témoignage direct ici mais l'expérience me fait dire qu'il vaut mieux éviter tout risque pendant la grossesse.

Bien sûr personne n'est à l'abris d'un accident, mais autant les limiter...

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Invité Out of Paprika
Invités, Posté(e)
Invité Out of Paprika
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Pourquoi en est-on arrivé au clash ? Probablement parce que cette grossesse n'a pas été prévu, que je dois lutter contre des soucis financiers et matériels depuis quelques années et que je suis en rupture familiale de mon côté.

Ensuite, les sauts d'humeurs que je peux avoir peut être très violent, et cette violence, en général, j'ai tendance à la retourner contre moi depuis des années et des années. Je ne peux plus les maîtriser, ce qui explique le fait que je me sois retrouvée hospitaliser en septembre, après avoir lutter seule contre la maladie pendant 20 ans.

Je ne suis pas dépendante aux médicaments, mais j'aurais bien voulu qu'il me dise qu'il y avait une reprise du traitement possible en cas de nécessité, chose dont il s'est bien gardé de me parler. Cela m'aurait fait une inquiétude en moins à gérer.

Ensuite, je ne sais pas si mes crises de larmes sont le fait des hormones ou bien de la maladie ou des autres soucis, et c'est bien pour cela que j'ignore si j'ai besoin ou pas du traitement quand on me pose la question. Tant que la violence que j'ai ne se retourne pas contre moi, je pense que le truc est gérable à mon niveau. Mais savoir qu'il y a une reprise possible du traitement en cas de crise sérieuse est une chose rassurante. Et je trouve malhonnête qu'il ne me n'ai pas parler, au moins pour information.

Là où il ne remplit pas bien sa fonction, c'est qu'il n'a pas su te rassurer ; s'il est totalement contre la chimie pendant la grossesse, qu'il le dise au moins en ces termes en cherchant à remplacer lui-même l'antidépresseur.

Les crises de larmes peuvent être hormonales oui, tout dépend du niveau d'angoisse dans lequel tu te situes.

Pourquoi ne pas essayer de voir un autre thérapeute? parfois un discours tout à fait différent te permet d'avancer sans te poser autant de questions.

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Membre+, Un manuscrit dans une main, une boussole dans l'autre, 41ans Posté(e)
Noisettes Membre+ 10 576 messages
41ans‚ Un manuscrit dans une main, une boussole dans l'autre,
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Je suis quelqu'un d'anxieux, ce qui n'est pas dramatique en soi. Mais la vie que j'ai eu n'a fait qu'accroître cette anxiété et en plus d'avoir vécu dans les non-dits n'ont pas arranger les choses. Et le résultat de tous cela : une dépression qui s'est déclarée à l'âge de 8/9 ans. Ce qui explique pourquoi je me pose toujours plein de questions.

Je ne comprends pas pourquoi il ne m'a pas parler, à titre informatif, d'une reprise possible du traitement en cas de nécessité. C'est la psychiatre de l'hôpital qui m'en a parlé car la sage-femme nous a orienté, mon ami et moi, vers elle car elle a été surprise d'apprendre que mon psychiatre avait décidé d'interrompre le traitement à l'annonce de la grossesse (surtout que la diminution progressive du traitement s'est fait lors du premier mois de grossesse).

J'ai rendez-vous avec lui dans l'après-midi, je vois ce que cela donne et j'aviserai ensuite, à savoir si je continue avec lui ou pas.

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Membre, Posté(e)
Clou quantique Membre 3 203 messages
Baby Forumeur‚
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Ce site est fiable sur les effets indésirables des médicaments pendant la grossesse.

Pour le seroplex :

http://www.lecrat.or...p3?id_groupe=12

Salut.

D'après ce site, il ne devrait pas y avoir de soucis pour le bébé.

Il faudrait ré-évaluer ton état. La grossesse, ça change une femme.

Etre anxieux, c'est bien. Ça fait tourner le moulin. Faut quand même savoir se détendre, trouver sa cabane dans l'arbre.

++

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Membre+, Un manuscrit dans une main, une boussole dans l'autre, 41ans Posté(e)
Noisettes Membre+ 10 576 messages
41ans‚ Un manuscrit dans une main, une boussole dans l'autre,
Posté(e)

L'anxiété, je vis avec sans trop de souci car j'ai appris à l'apprivoiser au fil des années, même si par moment, j'ai du mal avec. C'est la dépression mon problème principal et les éventuelles conséquence sur le bébé en cas de crises sévères, car je ne suis pas encore guérie. Et comme une reprise du traitement est possible si le besoin s'en fait vraiment ressentir, je n'ai plus vraiment d'être inquiète à ce niveau.

Sinon, mon rendez-vous avec mon psy ne s'est pas trop mal passé. Il sait que je vais en plus avoir un suivi avec la psychiatre de l'hôpital, chose qu'il a bien accepté.

Merci pour ton lien Ocytocine.

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