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Cassandre 0101

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Membre, Soleil d'Hiver, 60ans Posté(e)
Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
60ans‚ Soleil d'Hiver,
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Une jolie fille de l'hiver,

Dans ce bel azur clair,

Gambade sous un doux air,

Qu'elle enveloppe de mystère.

Les étoiles l'accompagnent,

Sur ce périple en campagne,

Avec ces lueurs comme compagnes,

En s'élançant dans la montagne.

Oiseaux qui chantent en choeur,

Petites belettes en forme de coeur,

S'ébrouent dans ce champ en fleurs,

En cette aube chargée de vapeur.

La rosée s'est bien installée,

Aussi certain que ce cerisier,

Gorgé de saveurs tant appréciées,

Aux senteurs pleines de félicité.

Cette petite fille de l'hiver,

En sa naissance d'hier,

Dans cette cascade de rivières,

S'épanouie riant toute légère.

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Membre, Soleil d'Hiver, 60ans Posté(e)
Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
60ans‚ Soleil d'Hiver,
Posté(e)



  1. Terre d'argile s'imprègne de boue
    De ces combats à main nue,
    Ces soldats charcutés encore debout
    Pour leur Roi porté aux nues.
    La bataille fait rage sur cette terre
    Baignée de labeur sueur et sang
    Repoussant cet ennemi dans la rivière
    Avançant toujours tenant leurs rangs.
    Fatigués mais encore déterminés,
    Bruits d'épées et de baionnettes
    Rompant le silence du jour agité
    Autour de toutes ces maisonnettes.
    L'aube pointe dans cette campagne
    Aux senteurs de souffre et d'enfer
    Peuple aux pieds plats des montagnes
    Se meurt en combattant sous cet air.
    Je contemple navré ce spectacle
    Où tant de vertueuses âmes périrent
    Au nom d'un idéal dans cette débâcle
    Quête impossible conduisant à mourir.
    Marchant au milieu des cadavres,
    Nauséabonds transpercés de toutes part
    Je pense au temps ancien, à mon havre
    Où satisfait je m'employais à mon art.
    La nuit tombe sur ce massacre macabre
    Emportant avec ce jour parmi les arbres
    Nos plus beaux hommes ces malheureux
    En ces lieux où jadis ils vécurent heureux.
    C'était avant que n'arrive la guerre
    C'était avant que les plaines se souillent
    De ces combattants au coeur fier
    De ces chevaliers imprégnés de houille.

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Membre, Soleil d'Hiver, 60ans Posté(e)
Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
60ans‚ Soleil d'Hiver,
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Désormais assise sur ce petit tabouret

Elle regarde son peintre la contempler

Formes et courbes généreuses à souhait

Se laissant bercer par la lumière d'été.

Il ne se lasse pas de la peindre

Corps voluptueux sans contrainte

Elle qui ne bouge pas , petit pion

Sa muse son objet son inspiration.

Le regard perdu dans sa rêverie

Elle pense au temps passé si regretté

Où elle était libre d'aller et venir

Ces merveilleux moments de pleine liberté.

A présent elle lui sert de modèle

Ne pas faire le moindre mouvement

Attendre qu'il en ait fini avec elle,

Son Eve son esprit son monument.

Les après midi passèrent et se succédèrent

Posée là tantôt de face, tantôt de profil

Sans se plaindre ne rien demander , le pire

Pour n'être qu'une simple statue pour lui.

Les saisons se poursuivent, la vie en cascade

Avec cet homme de son esprit si bancal

Que rien ne semble vouloir faire fléchir

Pareille à une fleur privée d'eau elle soupire.

Comme un tableau exposé pour le regard

Comme une oeuvre à contempler hagard

Il ne voit pas ni ne comprend sa douleur

De n'être qu'une simple chose pétrie de peur.

Fatiguée d'exister ainsi pour cet esprit fou

Elle s'envole loin de cet endroit pourpre

De ses désirs voyageant le vent en poupe

Afin de quitter cet artiste aux yeux flous.

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Membre, Soleil d'Hiver, 60ans Posté(e)
Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
60ans‚ Soleil d'Hiver,
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  1. Un soir sur la terre, il est 20 heures
    Dans les rues aux néons allumés
    Marchent des personnes pressées
    Lumières et sons épars
    Elles sont très en retard.
    Les vitrines s'éteignent petit à petit
    Petites scintillantes un instant de vie
    Rapidement le silence s'installe
    En dehors des bruits de table.
    Je continue à marcher vers cet ailleurs
    Là où je ne reconnais plus mes fleurs
    Disséminées et éparpillées dans le vent
    Témoins d'époque révolue d'Antant.
    Mes larmes coulent sur mes joues
    Roulant doucement dans mon cou
    De ce passé pesant que je laisse
    En ce soir de printemps de messe.
    Un soir sur la terre, il est 21 heures
    Dans une rue sombre
    Aux airs d'outre tombe
    J'avance vers ce terrain
    Tout en friche en vain.
    Là haut dans cet immeuble
    J'aperçois quelques meubles
    Des tranches de vie, une famille
    A l'air occupée en cuisine.
    Des va et vient en déplacements
    Parterres de clarté au vent
    Le monde continue à avancer
    Aimer partager frémir et rêver.
    Un bruit de pas en arrière
    Me retournant vers cet hier
    Un homme seul se promène
    Je m'enfuis de ce domaine.
    Un soir sur la terre à pas d'heure
    Ma promenade se termine
    Je continue à l'infini
    Oubliant cet instant suspendu
    Où le noir puis la lueur fût
    Un soir sur la terre , un leurre.

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Membre, Soleil d'Hiver, 60ans Posté(e)
Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
60ans‚ Soleil d'Hiver,
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Sois belle et tais toi

Il me répétait sans cesse cela

Sois belle et tais toi

Fais comme je te dis et ça ira.

Ne serre pas mon coeur ainsi

Me disait il aussi

Oublie tes doutes tes soucis

Je suis là alors sourit.

Apprend à lâcher prise

Ne blesse pas ma mise

Envole toi de cette emprise

Reste auprès de moi conquise.

Sois belle et tais toi

Ce qui compte est là

Sois belle et tais toi

Ce qu'il me disait tout bas.

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  • 2 semaines après...
Membre, Soleil d'Hiver, 60ans Posté(e)
Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
60ans‚ Soleil d'Hiver,
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Je rêve d'un frère plus grand que moi

Un frère qui existerait quelque part

Ce frère au visage flou, en émoi

Grand mince plus jeune, hagard.

Mais dont je ne sais rien.

Je rêve de ce frère qui m'est inconnu

Chaque fois différent, en tout lieu

Sous de multiples traits, confus

Ce frère qui m'embrasse, ce dieu.

Je rêve d'un frère qui est avec moi

Dans les bras desquels je suis

Qui m'enlace, me serre tout en joie

De me retrouver, et qui me câline.

Je vois ma maman dans mon rêve

Elle me ressemble tant ses yeux vert,

Et mon frère que j'entre perçois, ma sève

Tous deux jamais ensemble mais si fiers.

Le matin en me réveillant si troublée

Moi qui voudrait tant être avec lui

Ce frère né après moi pouvoir l'aimer

Etre à ses côtés toujours ainsi.

Je rêve de ma maman celle qui m'a portée

Je rêve de ma vie celle qui aurait pu être

Je rêve de mon frère que je n'ai pas rencontré

Je rêve de nos vies sous ce grand hêtre

Je Rêve et je vous aime.

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Membre, Soleil d'Hiver, 60ans Posté(e)
Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
60ans‚ Soleil d'Hiver,
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Le vent souffle sur la grande plaine

Effleurant de ses doigts doucement

En ce soir où coule tant de peine

Ces pétales pourpre de ce printemps

Rêvant à un certain paradis passé.

Ses cheveux s'envolent au vent

Tandis qu'elle marche à contre sens

Tout autant qu'en ce précieux temps

Sur ce chemin Terre de semence

Rêvant à cet ancien jour d'été.

Ses pieds lourds l'emmènent au loin

De son monde d'ébène, irréel

Les yeux dirigés à l'horizon lointain

Touchant cette ligne invisible pour elle

Rêvant à cet automne délaissé.

Cailloux pierres et ritournelles

L'accompagnent de leurs pas

Toujours aussi prompts à tire d'ailes

Elle se laisse porter jusqu'en bas

Rêvant de ce ruisseau où s'immerger.

Poussières ombres et pénombre

La nuit venant trop rapidement

Elle se hâte vers cet outre tombe

Là où finit son voyage lentement

Rêvant d'une demeure pour y entrer.

Les champs n'en finissent plus d'être

Partout où se porte le regard

Fleurs plantes tiges et hêtres

Elle se met à courir tel un fuyard

Rêvant d'avoir le temps d'y arriver.

Les paysages ont changé

L'atmosphère est chargée

Douce amer cette vie inchangée

Il pleut sur la lande désertifiée

Elle rêve du futur tant désiré.

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Membre, Soleil d'Hiver, 60ans Posté(e)
Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
60ans‚ Soleil d'Hiver,
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Je te dessine nu sur ma toile

Ton corps que je contemple tremblant

Quand mon pinceau file telle une voile

Sur l'océan de nos couleurs d'autant.

Sans remord mon crayon suspendu

Une fleur entre mes lèvres je souris

Tu frissonnes sur l'air du temps perdu

Je t'imagine ailleurs en ma douce rêverie.

Ce moment je le savoure béatement

En pensées je caresse ta peau douce

En cette journée printanière lentement

Tu me regardes allongé sur cette mousse.

Là où se presse mon coeur

Je te peins en pleine campagne

Mes crayons glissent avec ardeur

Sur cette esquisse de montagne.

Je compose un doux matin frêle

Sous mes doigts agités et fébriles

Où les gouttes de rosée perlent

Et venir se déposer sur mon île.

Mon oeuvre à peine finie étourdie

Tu te lèves avançant vers moi

Rangeant pinceaux et gouaches sous ce pli

Posé là mon beau tableau en émoi.

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Membre, Soleil d'Hiver, 60ans Posté(e)
Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
60ans‚ Soleil d'Hiver,
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Dans ce jardin aux mille fleurs

Où nait notre émotion sans peur

Ayant pour simple marchande

Deux pétales en offrande

Parcourant sur un air enjoué

Les routes aux mains liées

Ivresse du temps blême

Cet enfant de bohème

Sur ce magnifique bateau

Flottant sur cette eau

Sur ce lac à la beauté inouie

Où se reflète ce jour qui luit

En cet espace vit une belle femme

En cet univers de mots de flamme. 10268678_1416788328587897_8625458184006872379_n.jpg

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Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
60ans‚ Soleil d'Hiver,
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Frissonnante et aimante

A toi je t'ose, enivrante

Pour faire mienne ton ombre

Me menant jusqu'à ta pénombre

Douce ouate ici et en tout lieu

Je te visite en ce moment précieux

Lointaine comme un leurre

Mon île suffit à mon bonheur

Pour ne mettre aucun frein

Se suffisant de petits riens

Sur ce gazon vert édifié

J'ai vu nos regards enlacés

Soupirant toute légère contre ce mât

Se laissant aller au murmure de tes bras

En s'oubliant sur ce bleu clapotis

Je rêve les yeux illuminés à ma nuit.

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Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
60ans‚ Soleil d'Hiver,
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Par ce frêle temps lourd et humide

Chaleur qui me crucifie en plein vide

Je suis là à ne plus savoir où nicher

Refusant de m'engager dans cette allée

De peur de me blesser en ce parcours

Sur cette précaire terre de labour

Douloureuse et rigide

Je m'enfuis intrépide

Loin de ce dur lieu aride

Et de ces regards cupides.

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Membre, Soleil d'Hiver, 60ans Posté(e)
Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
60ans‚ Soleil d'Hiver,
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Tu es un de ces feux qui consume tout

Celle nommée destruction, point de braise

Je suis la seule cendre qui couve

Au point où plus rien n'est aise.

Torture barbarie et malédiction

J 'allume sans cesse cette flamme

Qui ravage ces paysages à l'unisson

Pour que ne subsiste aucune âme.

Eternellement sans fin je recommence

Manie qui me tient tellement à coeur

Après l'automne l'hiver temps des semences

Je récolte les fruits amers de mon labeur.

Mon univers si fragile ce vent qui souffle

Les branches se plient sous la tempête

S'agitant, se courbant sur leurs couches

Fini le temps des mots, ces regards de bêtes.

Je cours vers mon fier radeau à flot

Ma respiration s'emballe se dérobant

Assoiffée pressée je glisse sur l'eau

M'en allant vers cet astre azur riant.

Je fuis tous ces gens si heureux

Où leur silence me pèse lourdement

Je chante la vie à qui mieux mieux

Sur ce désir secret allègrement.

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Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
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Tous tes mauvais rêves

D'une main je les chasse

Toutes tes belles reines

D'un geste je les massacre.

Je ne veux pas qu'ils assombrissent

Nos espoirs nos désirs notre abysse

Mon univers si doux si poétique

Tous ces mots ces envies mes tics.

Je te tends la main, la vois tu?

Loin de toi, si loin je me languis

Si inaccessible loin de ma vue

Jours passant ressemblant à l'oubli.

Amour qui va et vient au gré de tes vents

Es tu prêt à m'aimer mon beau ténébreux?

Où suis je moi qui n'es pas dans ton rang

Toi qui hésite tant à aimer si peureux?

Je te sais très éprouvé tout un symbole

Le soleil inonde mes songes du jour

Mais tous ceux de ma nuit m'affolent

Sombres et noirs se poursuivant à rebours.

Comme une nuit sans étoile

Etendue là sur cette herbe folle

J'attends pour hisser ma voile

Partir loin de cette métropole.

prose dédiée à O.M

Modifié par Cassandre 0101
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Membre, Soleil d'Hiver, 60ans Posté(e)
Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
60ans‚ Soleil d'Hiver,
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Je vivais au fond de l'impasse tout à droite

Une grande jolie maison aux grilles noires

Avec un jardin des arbres une grande boîte

Des fleurs et des sentiers, et un petit loir.

Il y avait une chienne un berger belge

Au pelage tout noir que j'adorais

Gambadant sans cesse dans ce cottage

Me faisant la fête quand je rentrais.

Au fond de l'impasse il y a une maison

Souvenirs d'Antant à l'époque révolue

Témoin de douleurs et de restrictions

Mémoire vive en ce lieu devenu nu.

Que de temps passé en cet endroit cette révolution

Ces espaces où j'aimais me cacher ne plus penser

Fermant les yeux jouant seule au petit espion

Là où respirait et rêvait une petite fille oubliée.

Il y a au fond de l'impasse à droite une maison....

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Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
60ans‚ Soleil d'Hiver,
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Cette citadelle imposante que tu regardes,

Qui se dresse droite devant tes yeux

Souriante à l'ange détendu et, bavarde

Tu la contemples mystère sortie des cieux.

Tu t'avances doucement vers l'entrée

Touchant cette ancienne pierre de taille

Celle aux portes fermées mais non à clé

S'offrant à la lumière couleur paille.

De peur de réveiller cette demeure

Hésitant à saisir cette froide poignée

Tu restes là avec toutes tes peurs

Et à ne savoir que faire paralysée.

Envie de monter la centaine de marches

Pour rencontrer parée de ses beaux atours

Tout en haut au dessus de cette arche

En ce fier donjon la gente dame troubadour.

Tu t'envoles vitesse de l'éclair

Sûre de toi telle une évidence

Ma belle journée printanière

A cette rencontre incandescente.

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Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
60ans‚ Soleil d'Hiver,
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Ma barque laissée vide au ponton

Attend son heure pour naviguer

Couleur verte amarrée au fronton

Je la rejoins en courant enjouée.

Là haut les nuages floconneux chantent

Au dessus de ce ciel au bleu profond

Avec les flots du lac qui dansent

Je célèbre ce moment à l'unisson.

Le doux soleil matinal l'enjolive

Extase d'une caresse palpitante

Rayons nous réchauffent source vive

Prête à partir élancée verdoyante.

Libre et dans l'ivresse de l'instant

Elle glisse allègrement sur cette eau

En son âme et son coeur frémissante

Accompagnant à la proue ce bel oiseau.

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Membre, Soleil d'Hiver, 60ans Posté(e)
Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
60ans‚ Soleil d'Hiver,
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:coeur:

Mes mots mes pensées mes envies toujours

De la nuit profonde nait ce nouvel aurore rosé

Laissant son manteau glisser le long du jour

Afin que puisse de milles feux lumières rayonner

L'astre jaune vif de ses chauds rayons lumineux

Cette douce chaleur naissant et nous réchauffant

Devenant orange pour passer au rouge chaleureux

Au seuil de cette journée féconde se finissant.

Place alors à mon attendu crépuscule naissant

Qui se changera pour mon bonheur en nuit

Entre le bleu et le marine nous envahissant

Me plongeant dans les abimes où je m'enfuis

Pour laisser les esprits se reposer en paix

Je pars à la conquête de mes rêves interdits

Parée de ma longue cape dans les marais

Plongée dans les étoiles jusqu'à l'aube éblouie.

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Membre, Soleil d'Hiver, 60ans Posté(e)
Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
60ans‚ Soleil d'Hiver,
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Je préfère le crépuscule à l'aurore

La journée se terminant sans ennui

L'ombre à la lumière poussière d'or

Tranquillisante apaisante et inouie.

J'aime beaucoup l'hiver et non l'été

Ces plaines gelées qui me ravissent

La nuit pleine et noire à la veillée

A ce silence reposant qui se tisse.

Je me complais dans l'océan et lacs

Adorant ses vagues et ses remous

La douceur du sable fin au ressac

D'un bateau avec sa sirène à la proue.

Là où gît une tendre fée rêveuse

Je voyage par delà tous les monts

Debout dans ce calme très songeuse

Je erre dans ce paradis d'émotions.

En cette surface à demi glacée

Dans l'attente de mon cher poète

Je retombe en enfance apeurée

Mes souvenirs de monstres de bêtes.

Au loin le cri d'une jeune mouette

S'envolant soudainement sans peur

M'éloigne un instant de ma seule quête

D'aller sur l'autre rive en ma demeure.

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Membre, Soleil d'Hiver, 60ans Posté(e)
Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
60ans‚ Soleil d'Hiver,
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Réveillée soudainement par un doux chant

De ces petits oiseaux piaillant heureux

M'extirpant avec peine de ce rêve béant

Assise sur le lit je m'interroge songeuse.

Je naviguais toujours à vue détendue

En songeant à tous ces moments fous

A tous nos vers et nos rimes ténus

A nos partages du soir du matin flous.

Je m'élançais dans ses songes son ombre

Ravie sur ses pavés mouillés sur son fil

Confiante abandonnée dans sa pénombre

Avec dans les yeux promenades sur le Nil.

J 'écrivais enivrée juste pour lui

Mes plus coquins secrets inavoués

Je lui destinais joyeuse mes envies

Mes escapades arc en ciel passionnées.

Ce poète il était si beau et si grand

Dans ces écrits à moi ses attentions

Je m'étais habituée timide à son élan

Qui à présent sonne en une trahison.

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Membre, Soleil d'Hiver, 60ans Posté(e)
Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
60ans‚ Soleil d'Hiver,
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Elle monte les escaliers pas à pas

Le palier sombre étroit si bas

Dans la pénombre de la pièce

Elle s'avance alors vers la fenêtre

Le regard rivé vers l'extérieur

Sur ce parquet où plus rien ne demeure.

Ses pensées s'envolent avec ce parfum

De ces souvenirs anciens d'un matin

Elle frissonne de ce petit air frais

De ce lieu isolé qui l'effraie

Debout à la vitre elle contemple

Ce petit monde éloigné qui tremble.

Immobile sans faire de bruit

Elle reste à attendre la nuit

La lumière disparaissant peu à peu

Elle compte les heures en ce lieu

A attendre la venue d'un signe

Pour partir loin de cette ville.

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