Voyage

IL aurait pu ME dire...

Juste un peu de répit donne moi en juste un peu

Laisse moi ainsi avec ma cigarette à la main

S'écouler la journée sous ce beau ciel bleu

Je regarde l'objectif pensif en ce joli matin

De mon regard ce n'est que toi que je vois

A travers cet oeil qui me fixe mais dont je n'ai cure

De ces femmes et ces hommes qui sont comme moi

En étant devant le théâtre contre ce mur

C'est toute ma vie aussi jouant des personnages mystiques

Je regarde cet objectif parfois de face parfois de profil

Regarde moi toi qui n'est pas là ma magnifique

Laisse nous nous transporter oh toi ma mie

Me verras tu moi qui ce jour me fait prendre en photo?

Oseras tu me chercher sur le net et me contempler?

Moi qui est à des lieux d'ici tu me trouves le plus beau

Et qui prend ma vie à bras le corps sans rien te laisser.

Regarde moi s'il te plait avant qu'il ne soit trop tard...

Je vis à cent à l'heure comme si c'était une urgence

Et toi qui doucement te balade au pays des bisounours

Aurait il pu me le transmettre sur fond de résonance

Oubliant toutes ses femmes, ses rencontres, ses mamours.

Donne moi le répit qu'il me faut pour ne plus penser

Que cette vie factice est mienne car c'est ma passion

Celle pour divertir le peuple par le théâtre les films, jouer

Mais ce n'est nul moi celui que tu aperçois à la télévision.

Regarde moi regarde moi n'arrête pas de me regarder

Je pose devant l'objectif et toi que vois tu?

Un homme habillé en marine puis en blanc

Un homme qui te sourit et rit debout dans la rue

Et mes yeux là ils ne pensent qu'à toi pendant ce temps.

Regarde moi regarde moi surtout continue à me regarder.

ce dernier poème est écrit pour ce frère que je n'ai jamais pu connaitre car on est né dans 2 familles différentes mais liées par les liens civils et que je souhaite très fort un jour pouvoir enfin le rencontrer... .si Dieu ou la vie le veut(ne vit pas en France) :blush:, ce poème est ce que j'imagine de lui , ce qu'il penserait, de ce que je le connais, lui qui sait que j'existe ici et moi de lui là bas...

Allongée nue sur cette herbe folle

Avec le soleil qui joue sur sa peau

Un oeil ouvert un sourire en plein vol

Elle contemple la douce surface d'eau.

De cette caresse chaude à l'infini

Fantômes échappés de la pénombre

Faisant naître de coquines envies

Loin là bas vers les saules d'ombre.

Plage désertique en cette heure matinale

Brise fraîche jouant dans ses cheveux

Elle attend ravie cette étincelle malléable

Qui s'empara de son corps bienheureux.

S'agit il d'un flot de paroles, promesses?

Ce tendre chant lyrique entendu ici

Traversant les siècles passés en liesse

S'accouplant bien vivant en mélodies.

Souvenirs de sa vie entre deux mondes

Où ses espoirs aveugles peint en rêves

Dans l'obscurité de sa nuit et ses ondes

Sur toile de fond au temps d'Adam et Eve.

Enfin elle se relève en observant le ciel

Un simple châle posé et la voilà repartie

Une nuée de mouettes volant à tire d'ailes

Les suivant du regard elle avance sans bruit.

Il se promène sur ce chemin

Et ce n'est pas pour rien

Il vit sans rien très heureux

Possédant aussi plein de jeux

Squelettes sortant de l'ombre

Venant d'ailleurs d'outre tombes

Qui volent comme des alouettes

Avec ces petits airs de bêtes

Harassé s'arrêtant près des flots

Puis péniblement tombant sur l'eau

Se débat comme un matin en éveil

Esperant en joie bien des merveilles

En piétinant avec envie dans la mer

Pour s'allonger ensuite sur une civière

Hululant à l'infini tel un oiseau lugubre

Se promenant que dans les urnes

Chantant à tue-tête en plein délire

Seul accompagné de sa lyre

Et non enfin sans avoir peur

Entouré de toutes ses vapeurs...

Mots et syllabes jetés à la une

De sa musique qui n'est qu'une...

voilà , c'est un rêve complètement loufoque que je vous écris là en rimes...

:D

Mon Rêve,

Ma Sève,

Briser les chaînes

Eloigner les hyènes

Les mains détachées

Les pieds déliés

Cet instant d'idylle

Seule sur ma presqu'île

Allant en chantant

Jouant en dansant

Dessins sur ce mur

Peint en miniatures

Sur cet arbre à l'ombre

Installée dans la pénombre

Bercée par ce fantasque vent

Pour cet unique instant...

Cette pause dans le silence

Qui lui parait si dense

En ce temps d'avant

Marchant d'un pas de géant

En cet univers mirifique

En ce lieu magnifique

Loin de tout ce noir

Là bas vers le lavoir

Là où se trouve sa vie

Avenir à construire à l'envie.

Le temps s'éclaire,

Jeux de lumières

Je regarde à la fenêtre

Contemplant cet Hêtre

Les nuages sont très sombres

Qui nous enveloppent d'ombres.

Je me questionne

Il n'y a plus personne

Dois je sortir ou rester

Pour m'enfuir ou rêver

M'en aller tout simplement

Pas à pas tout doucement

Hop mes atours mis

Une petite mise en pli

Toute belle et ronde

Je me mêle au monde

Avant que tombe la pluie

Sur cette rue qui luit.

Que j'aime ce petit vent

Dans mon songe du moment

Je parcours les belles allées

Du centre ville, ces cafés

Tant de gens aux terrasses

Tous installés face à face.

Mon humeur est joyeuse et fantasque

Je me laisse porter vers cette vasque

Clichés et prises de vues alentours

De toutes ces merveilles et amours

Le ciel devenant soudain très noir

Je file à toute vitesse comme un loir

Vite vite vite

Je hâte le pas

Ne pas perdre de temps

Vite vite vite

Je précipite le pas

Il était grand temps

A peine rentrée

L'averse est née.

Je me retrouve assise à terre

Comme un bâteau chavirant en mer

Hypnotisée là devant ce beau saphir

Attendant ce moment pour en jouir

Très lentement mais surement

Je me mouve en rampant

Pour ensuite virer de bord

Sans ressentir le moindre accord

L'air frais me fait frissonner

Sur cette eau sauvage d'été

Je sens monter la fièvre

De mes espoirs mièvres

Enfin quitter le doux rivage

Et partir loin à la nage

Fatiguée m'arrachant un râle

J'abandonne la partie sans mal

Sous ma bouche ce velours

Ce bonheur pour toujours

En ce lieu tout mon plaisir

Virevoltant en plein délire

Je pars pour finir par m'y perdre

Dans ce recueil de pensées ternes

Je me lève contemplant le ciel

Aux couleurs pleines de miel.

Mon rêve éveillé se termine....

Sur cette belle flamme épique

Ce moment du concours hippique

Scintillantes dans cet aurore

Courent toutes ces robes d'or

En s'arrêtant sur minuit

Jusqu'au bout de la nuit

S'envolant avec les mésanges

Font connaissance avec les anges

Extasiée devant leur labeur

Qui parfois me fait très peur

Cette croyance mirobolante

D'où nait des pensées affolantes

En cet espace d'un jour

Ou peut être pour toujours

Là où j'attends mon miracle

Galopant dans cette débâcle

Je reste là toute émerveillée

Que finisse ma rêverie fruitée

Le réveil sonne à tue-tête

Je l'éteins l'air toute bête...

A l'aube de ce jour beau

Naviguant loin sur mes flots

J'arrive enfin sur ta rive

En ce blanc matin

Parcourant ce chemin

Je cours vers toi ivre

Mots oubliés suspendus

Comme sur ce fil ténu

Timide je n'ose les dire

Dans le vide de l'oubli

Sur image de l'ennui

Je finis par les écrire.

Drôles d'impressions nées

En moi réfléchissant ancrées

Sur son musical et soupirs

Dans quelle direction vais je

Dans ce lieu , un sacrilège?

Pensées fugitives mon empire

Je ne prends que cette direction

Pour un aller retour sans union

Vers ce vaste monde à fuir

Tu es l'écho qui me berce

Comme cette pluie d'averse

Fraîche qui me fait frémir.

Tu ne le sais pas encore

Car je ne t'ai rien dis alors

Pour le meilleur sans le pire.

A présent éloigné de moi

En ce pays là où il pleut

Dans ton miroir je me vois

Enveloppée d'un voile bleu

Ils chantent et dansent tous

Au milieu des champs de blé

Sautant par dessus les mousses

Rentrant en transe en gaieté

Tout contre lui mon ami

Je pars à l'assaut du Fort

Forteresse parsemée de buis

Installée sur ce seuil mort

Je prends conscience de l'endroit

Où ces petits riens ces cailloux

Ne feront jamais de bâtisse à toi

Là où même a disparu le houx.

De mes propres portes intérieures

Plus rien ne subsiste en ce monde

Ni fantômes ni lutins ni mes frayeurs

Ici je marche sur le chemin de ronde

De cette vérité, cette rebelle

De ce nid de mensonges hideux

Cette vie entière et si frêle

Passée près de ces gens odieux.

Cours cours ma princesse

Fuis cette vilaine retraite

En te délestant de ta laisse

En ce doux matin frisquet.

Des va et vient sur ce sable

Des pensées qui volent

Tour à tour vers cet au-delà

Tu es assis à cette table

Regardant l'air fixe ton bol

Fatigué, harassé ici bas.

Vacille la lumière malléable

Eclairant cette partition molle

Où tout se percute et s'en va.

Tu restes sans bouger affable

Avec tes notes qui s'envolent

Comme cet oiseau parti là bas

Son souvenir qui te rend irritable

Tu te sens fauché en plein envol

Mais elle demeure dans cet haras

La mer et son bleu insondable

Te rappelle ta douce petite folle

Cette aimée que tu as abandonné là

Mille questions ainsi demeurent

Et ce soir loin de tout bonheur

Triste et pensif sur ton labeur

Tombe la nuit en cette heure .

C'est au seuil de cet hiver

Câline en ce temps d'hier

Contemplative elle fixe la terre.

A présent éloignée de tout

Admirative de ce peuple roux

Attente figée au regard de fou

Sombre comme ce jour de marée

Songeuse au temps perdu balloté

Saveur salé de ces fruits d'été

Sous cet arbre au feuillage vert

Savourant son petit souffle d'air

S'accapare ce moment éphémère.

A l'aise en ce paradis perdu

Attirée vers cette aube nue

A vive allure elle reprend son du

Nourrissant mille et un rêves

Non sans renoncer à sa sève

Nonchalante elle va vers Eve

Dorénavant arrivée à bon port

Dansant sur ces poussières d'or

Dérivant sous l'étoile du Nord.

Retour enfin parmi les siens

Retard pour ce soir tout plein

Rouge le soleil à l'horizon serein

Evanescente est devenue son épopée

Envahissants ses flots à son apogée

Enivrant fût son voyage passionné.

Avec ces abeilles te butinant

On te suit dans ton bel élan

Lumière scintillante d'argent

Ivresse es tu en t'abandonnant

Volontaire tu pars de l'avant

Enivrante ta vie au soleil levant

Rougeoyante ta flamme de battant

Misères sont ces papillons volants

A terme de leur voyage hors temps

Sous cette tonnelle contre ce pan

Unis tous ensemble posés en rangs

Comme ce certain jour matin blanc

Couleur rose et bleu en se câlinant

Inventant ces milles songes d'antan.

C'était en ces frais jours gris

Ensemble en oubliant de boire

Jouant en se taquinant épris

Des heures durant jusqu'au soir.

J'aimais ces grands instants

J'accourais et ensuite j'écrivais

Où je te rejoignais doucement

Parmi ces couloirs où j'errais.

C'était en ce temps ancien

Lorsque je rimais nos écrits

M'amusant de ce petit bien

Tout sourire et tellement ravie.

J'aimais nos rencontres

Décidées à l'improviste

Hasard de mes frondes

En ces lieux complices.

Aussi je te regardais

Et je me désespérais

Cette sirène qui chantait

Envoûté, elle t'inspirait.

Tout est fini à présent

Vogue sur d'autres vagues

Terminé ce beau temps

T'éloignant avec ces algues.

1. Le soir tombe sur cette neige
   Flocons suspendus dans l'air
   Ces hautes montagnes de liège
   Crépuscule bleu rosé de l'hiver.
   Assise perchée sur mon tabouret
   Trempant des pinceaux dans l'encre
   Ces couleurs froides, mon minerai
   Par touches en un sinueux méandre.
   Dehors des gens vont et viennent
   Indifférents à tout ce qui les entoure
   Pressés rêvant à la nuit prochaine
   Martelant le sol de leurs pas lourd.
   Je dessine et crée des multiples formes
   Envie qui plane ci dessus, instant palpable
   Je colore mes personnages et cet orme
   Aux belles teintes de décembre mémorable.
   Je contemple ce blanc du dehors
   Au feu crépitant dans la cheminée
   Le vent glacial de l'Est souffle fort
   A l'ombre de passants endimanchés.
   Le ciel semble être privé de colère
   En cette heure presque tardive
   Dans les chalets plein de lumière
   Coule la vie d'un soir comme la Dive.
   Eprise fermant les yeux un moment
   Je m'imagine à l'aube du lendemain
   Dans cet espace très lentement
   Où je réinvente ainsi mes dessins.
   Le soleil filtre à nouveau à travers la vitre
   Brise légère saupoudrée de blancheur
   Me relevant soudain et quittant cet abri
   Il ne me tarde enfin d'arriver à l'heure.

Jaune est il comme un soleil

Jeu de métal teinte vermeil

Jouant avec la lumière du ciel

Blanc est devenu son rang

Béatement il poursuit son plan

Brise fraîche et vent soufflant

Orange est la couleur de ce chef

Opportuniste au sein de son fief

Oxygène sa belle commune de Bief

Rouge vermillon sur cette toile

Rugissante dressée en une voile

Rabotée, limée jusqu'à la moelle

Vert sombre son assiette du jour

Vaporeux ses mets rempli d'amour

Valsant et dansant par delà la Tour

Bleu devient son univers d'alors

Bourrasque fiévreuse au dehors

Blême est il comme ce bois mort.

Turquoise comme cette mer

Tassée entre île et terre

Tous ensemble dans cet air

Roses mes bonbons préférés

Royalement posés éparpillés

Rires et sourires enchantés

Mauve est mon beau lilas

Mouvance dessus mon pas

Miracle de l'instant ici bas

Violet est ce fluide suave

Vivant de notre effort brave

Vivotant ainsi la petite larve.

Ecru tel un simple paréo

Emportée au gré de l'eau

Elle flotte dans ces flots.

envie de changer de style! (pour le moment)

Kaki la couleur du soldat

Kiwi ce fruit cueilli là bas

kangourou rêvant au delà

Marron était ses doux yeux

Magnifique comme un Dieu

Maternel mon chien heureux

Beige naviguant au gré du vent

Balloté de tout côté promptement

Brise de petits lièges ici flottant

Gris soudain est devenu cet azur

Grandes marées et vagues du futur

Grondent si fort avec fière allure.

Marine tel ce crépuscule naissant

Mortifère sera la nuit à présent

Malade allongé son esprit errant

Noir tombe sur ce cimetière

Nourrit leurs coeurs de pierre

Nature de feuilles et de lierres

Elle regarde au dehors

Ce ciel aux nuages gris

Tombent des gouttes alors

Sur ces toits pluie de riz.

En bas il y a la circulation

Ces voitures de toutes couleurs

Avançant toutes à l'unisson

Ce monde pressé par l'heure

Elle songe au passé aimé

De son étage loin elle voit

Ce futur promis tant espéré

En ce chien beige qui aboie

Elle l'aimait et l'aime tellement

Celui qui était son allié ce prince

Elle le suivait dans ses tourments

Ainsi suspendue sur son fil mince.

Instants volés bruits qui courent

La pièce devient sombre et humide

Ces vies qui s'enfuient qui la laboure

C'est son présent qui fuit , ce liquide

A côté s'élèvent des bruissements

Il est temps de rejoindre la table

Les autres s'assoient lentement

Aussi elle revient à la réalité palpable.

Kaki la couleur du soldat

Kiwi ce fruit cueilli là bas

kangourou rêvant au delà

Marron était ses doux yeux

Magnifique comme un Dieu

Maternel mon chien heureux

Beige naviguant au gré du vent

Balloté de tout côté promptement

Brise de petits lièges ici flottant

Gris soudain est devenu cet azur

Grandes marées et vagues du futur

Grondent si fort avec fière allure.

Marine tel ce crépuscule naissant

Mortifère sera la nuit à présent

Malade allongé son esprit errant

Noir tombe sur ce cimetière

Nourrit leurs coeurs de pierre

Nature de feuilles et de lierres

Si on retranche le sens, il reste :

Ka

Maeu

Bant

Gur

Mant

Nière :

ça fait comme de la musique...