Coup de pouce pour l'AAC (Apprentissage Anticipé de la Conduite) après auto-école

Bonjour,

Je cherche à développer une nouvelle activité et je m’adresse à vous sur ce forum pour avoir votre avis sur une idée que j’ai eue récemment.

L’idée est la suivante :

Vous êtes, ou allez bientôt, devenir l’accompagnateur de votre enfant en conduite accompagnée. Moment critique pour l’enfant et pour les parents.

Malgré les conseils du moniteur lors de sa dernière leçon en Auto-Ecole, vous appréhendez quelque peu… Comment intervenir en cas de problème, comment expliquer sans vous énerver, lui dire qu’il roule trop à droite sans l’agacer, lui faire anticiper l’engagement dans les ronds-points ou des entrées de rocade, et j’en passe…

Aimeriez-vous pouvoir profiter à moindre coût d’une aide ponctuelle au début de l’AAC ou avant le permis ?

L’idée consiste à avoir une observation à l’arrière du véhicule d’une professionnelle de la sécurité routière (ancienne monitrice expérimentée).

Seriez-vous intéressés par un tel service s’il se présentait à vous ?

Merci par avance de vos réponses et de vos commentaires

Vous pouvez aussi répondre au sondage :-)

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Passer le permis coute déjà un bras et vous voulez que ça coute encore plus cher ? C'est bien ça ?

Bonjour Black Dog,

merci pour votre commentaire.

Justement, ça coute très cher le permis et si l'élève n'est pas prêt et doit reprendre une dizaine d'heures avant le permis après deux ans de conduite accompagnée, ça coute encore plus cher...

L’idée ici est d'avoir un suivi et des conseils à un moindre cout qu'une leçon plein tarif (une heure en cas de problème ou quand la conduite accompagnée se passe mal).

Ça permet une prolongation des leçons avec les parents pour faire en sorte que l'élève en tire le maximum et avoir plus de chance de passer son permis du premier coup (quand on connait la difficulté d'avoir une seconde place à l'examen du permis après un premier échec ce n’est pas inintéressant)

C'est pourtant déjà le but de l'AAC que d'avoir des conducteurs aguerris le jour de l'exam et donc plus aptes à réussir. Si ce n'est pas le cas, il faut revoir l'AAC et pas rajouter un truc payant.

Je suis pas sûre que le système soit entièrement à revoir.

Les auto-écoles et les moniteurs (quand elle font bien leur travail....) forment pour le mieux les élèves pour pouvoir ensuite les mettre sur la route. Et pendant l'AAC, les parents sont là pour les encadrer.

Seulement une heure de conduite avec un moniteur c'est chère et les parents ne peuvent pas toujours payer des heures sans fin, et les auto-écoles n'ont pas toujours des places de dispo.

Il y a la solution d'aller reprendre une ou deux heures en auto école pour revoir les points qui ne vont pas. Mais peu le font pour plusieurs raisons :

le coût, les dispos (comme on a déjà dit), et l'impossibilité d'utiliser la voiture perso, celle sur laquelle l'élève va perfectionner sa conduite.

Mon idée est de laisser le parent à coté de l'élève, dans les conditions du quotidien, sur le véhicule habituel, et à l'arrière donner des conseils aux élèves et surtout aux parents!

L'expérience montre que les élèves reviennent souvent (après l'AAC, au moment de passer le permis) avec les mauvaises habitudes des parents au volant, et ensuite c'est comme le kiné!

Il faut désapprendre pour corriger les défauts...

Dans ces conditions, les conseils ponctuels d'un professionnel ferait peut être gagner de l'argent et du temps.

C'est surement pas utile à tout le monde, mais de mon vécu, je suis presque sûre que ça peut servir à certains.

L'AAC est une source de stress pour les élèves mais surtout pour les parents au final...

Tous les parents ne sont pas fait pour être moniteur, et personne leur apprend leur rôle pour les deux ans de Conduite Accompagnée

Ce sujet m'est totalement d'actualité puisque depuis début janvier, j'accompagne mon fils de 16 ans qui a donc passé le 'code' avec succès et suivi une formation initiale à l'auto école. Il a donc pour objectif de parcourir un minimum de 3000 km d'ici ses 18 ans, période durant laquelle plusieurs points sont prévus avec l'auto école. Nous nous sommes bien préparés l'un et l'autre et nous abordons les difficultés de façon graduelle.

Je suis un 'vieux' conducteur avec 35 ans de permis au compteur, avant de partir sur la route avec mon fils au volant, j'ai demandé à une amie monitrice de m'accompagner pour qu'elle puisse déceler d'éventuelles mauvaises habitudes. Elle m'a aussi détaillé sa pédagogie en insistant sur l'aspect 'mise à plat' des gestes et de l'analyse des situations qu'un 'veux' conducteur aborde avec ses automatismes. Elle m'a également initié à la conduite commentée qui permet au jeune une meilleure concentration sans avoir à subir ceux de l'accompagnateur.

Pour revenir à ton projet, je dirai que la conduite accompagnée doit aussi être un moment privilégié entre un parent et son enfant (c'est la situation la plus courante) pour la transmission d'un savoir faire, mais pas forcément la plus évidente compte tenue de l'intimité de la relation. Voilà comment j'envisagerai les choses compte tenu de cette expérience récente : tu pourrais proposer tes services aux futurs accompagnateurs afin qu'ils puissent faire un point critique sur leurs habitudes et la pédagogie envisagée. Une première fois sans le jeune, comme une leçon de conduite dans le véhicule personnel de l'accompagnateur, la seconde avec le jeune au volant et l'accompagnateur à ses côtés.

Reste la question du coût qui n'est pas à minorer.

Merci Esperluette pour ce point clair et précis d'une personne concerné par l'idée ! Ça résume bien certaines situations de l’AAC, où dans une même voiture il y a un élève à la conduite et un autre « grand » élève à l’enseignement de la conduite.

Pour la proposition d’idée, ça peut effectivement être une formule intéressante, je vais y réfléchir.

L’idée de service est venue en observant, pendant mes années de pratique du monitorat, les résultats sur certains élèves (pas la majorité, mais une bonne partie…) des deux ans de Conduite Accompagnée ; et en discutant avec des personnes dans ta situation mais qui n’avait pas de moniteur dans leur entourage. Ils avaient des difficultés à transmettre à leurs enfants leur expérience ou corriger leurs erreurs.

Normalement les problèmes rencontrés sontabordés pendant les points avec l’auto-école. Mais cela a lieu dans une voiture étrangère (auto-école) où l’élève n’a pas ses marques et avec les parents à l’arrière du véhicule. Resituer un cours dans les conditions du quotidien avec un point de vue externe à celui de l’auto-école.

Concernant le coût du service, jene l’ai pas encore fixé, mais il implique moins de moyens que celui d’une auto-école (location de véhicule, locaux, essence). Si cela peut fonctionner, je pensais me lancer dans un auto-entreprenariat… Il faut encore que je me renseigne sur les frais de ce système de fonctionnement. J’aimerai pouvoir proposer ce service pour moins de vingt euros / heure.

Toute façon, c'est un fait (?) que les auto-écoles renâclant à laisser filer comme ça l'élève proposent au (à la) futur(e) accompagnateur ou accompagnatrice d'assister aux ultimes leçons (souvent hors de prix puisque pas forcément prévues), donc en quelque sorte une pierre = deux coups. (sous-entendu : plus de coût fait toujours dresser le cou, sans juger).

C'est pas tout à fait la même chose.

Le futur accompagnateur assiste aux dernières leçons (je mets de côté la notion de coût, le service proposé est détaché de l'auto école et rien n'est imposé, et cela a déjà été abordé plus tôt)

Là l'accompagnateur est dans la position d'accompagnateur, au côté de l'élève. L'accompagnateur est actif et non passif. Et je suis à l'arrière pour observer, conseiller et mettre en confiance tout le monde, et ce dans la voiture utilisée au cours de la conduite accompagnée. L'auto-école ayant déjà donné son aval pour commencer l'AAC.

Le service que je propose ne vient pas juste en sortie de l'auto-école (sauf demande particulière comme l'a souligné Esperluette), mais suite à la découverte de difficultés au cours de l'AAC.