Le déchaînement.

cette accumulation de connaissances, le questionnement dans l'immensité des possibles finit par se retourner vers lui même en quelque sorte, de là nait sans doute un premier détachement d'avec le commun des mortels, puis la fracture une fois ouverte, ne fera plus que s'agrandir, creusant inexorablement un gouffre entre le philosophe et le non philosophe, au sens large.

Ce qui a initié mon cheminement en philosophie, c'est l'envie de comprendre le monde, mais aussi l'état dans lequel peut se trouver le savoir. Et je remarque comme toi que ce gouffre, dont tu parles, se creuse dès lors que le savoir nous mène à l'aventure au loin. Mais non pas seulement. J'ai aussi l'impression qu'il y aura toujours ce sombre labeur des chiens-de-garde des traditions, qui font tout pour empêcher le progrès. C'est en tout cas l'impression que j'ai. Leur but est malsain.

"Leur but est malsain." ????

Bin pourquoi malsain ? ils s'accomplissent eux même , qu'y a t'il de malsain à l'accomplissement de soi ?

"Pour être, il faut être authentique, c'est-à-dire ne pas trop rester sur ce qui nous illusionnerait. Il n'y a pas de liberté sans accès à la vérité de son être. Et la vérité, comment vient-elle, si ce n'est parfois par une expérience douloureuse ?"

ce que tu écris à mon sens c'est de la psychologie , et pas de la philosophie , mais ce n'est que mon point de vue .

je ne me refuse pas l'accomplissement , c'est juste un regard que je porte sur ce phénomène qui est l'être et son avoir dans cet accomplissement . et si la question se résume à soi , alors à chacun de trouver sa réponse d'une manière ou d'une autre avec ou sans philosophie .

en fait le "JE" ne m'intéresse pas , je prefere le "NOUS" .

l'accomplissement de l'humanité dans son ensemble , son évolution , son existence , son passé , son présent et son futur .

:)

"Mais peut-être que ce cher elbaid, qui nous voudrait singes, n'aimerait pas trop qu'on lui ouvre les yeux sur sa déplorable réalité ? Qu'as-tu dans les yeux, elbaid ?"

:) j'oubliais cela .

"LA" déplorable réalité ????? bah il suffit que tu sorte dans ta rue pour la voir , ou ptet un quartier plus loin , dans ta propre ville .

"MA" déplorable réalité n'a aucun intérêt . pas suffisamment pour être mis en exemple et encore moins en philo .

et je confirme tu es un Singe pensant , moi aussi certes , oui , mais moi je le sais.

J'ai aussi l'impression qu'il y aura toujours ce sombre labeur des chiens-de-garde des traditions, qui font tout pour empêcher le progrès. C'est en tout cas l'impression que j'ai. Leur but est malsain.

N'est ce pas aussi grâce à ces dites traditions si nous pouvons nous exprimer ici?

Les conservateurs n'ont pas plus de finalités dans leurs actions, que celles de pérenniser les traditions sans en calculer les conséquences, ou alors l'émotion procurer par la peur de l'inconnu, de perdre leurs repères.

Je ne sais pas si nous parlons exactement de la même chose, mais je ne peux que constater avec l'age avoir aussi mes petites habitudes/préférences indépendamment de toutes considérations intellectuelles.

" Théorie du complot "?

ok , j'ai rien contre , mais réfléchir à la manière dont chaque homme sur la planète peut arriver à l'accomplissement de SOI , sa réflexion alors se résume à l'individu et ne concerne pas l'humanité dans son tout . c'est un concept d'individualisme non ? c'est même un bras tendue à celui-ci .

l'universalité est un tout , pas un être seul et unique , dans l'universalité j'y voies un corps .

Après chacun son espérance. Pour moi la seule façon de réfléchir universellement, c'est de réfléchir pour chacun des hommes.

Si tu veux une société où l'individualisme n'existe pas et où l'uniformité est maîtresse, libre à toi.

Moi je préfère l'idée que chaque homme mérite d'atteindre son bonheur, et tant mieux s'ils ne pensent pas les mêmes choses.

Après chacun son espérance. Pour moi la seule façon de réfléchir universellement, c'est de réfléchir pour chacun des hommes.

Si tu veux une société où l'individualisme n'existe pas et où l'uniformité est maîtresse, libre à toi.

Moi je préfère l'idée que chaque homme mérite d'atteindre son bonheur, et tant mieux s'ils ne pensent pas les mêmes choses.

je ne veux pas un type de société particulier , ce n'est mon désir qui compte .

c'est seulement mettre en évidence cet "accomplissement de soi" comme une conséquence du concept de l'individualisme , et qui place l'égo au centre de toutes réflexions philosophiques . le sujet portant sur le : "comment le philosophe libère. Il ne libère pas en engageant un dialogue dans la langue, […] mais en agrippant et en tirant violemment au-dehors celui qu'il libère."

il ne s'agit pas non plus de préférence . mais de mettre en relief cet "illusion" pour voir le "monde tels qu'il est" , je reprend les termes de Jean Ghislain .

et pour le faire j'utilise la violence , et la provocation , ainsi j'incite l'autre à aller au bout de son illusion .

Ghislain propose : "ne pas trop rester sur ce qui nous illusionnerait" , il ouvre une porte pour aussitôt la refermer avec "la vérité de SON être" , et donc il reste dans sa "propre caverne" .

je ne veux pas un type de société particulier , ce n'est mon désir qui compte .

c'est seulement mettre en évidence cet "accomplissement de soi" comme une conséquence du concept de l'individualisme , et qui place l'égo au centre de toutes réflexions philosophiques . le sujet portant sur le : "comment le philosophe libère. Il ne libère pas en engageant un dialogue dans la langue, […] mais en agrippant et en tirant violemment au-dehors celui qu'il libère."

il ne s'agit pas non plus de préférence . mais de mettre en relief cet "illusion" pour voir le "monde tels qu'il est" , je reprend les termes de Jean Ghislain .

et pour le faire j'utilise la violence , et la provocation , ainsi j'incite l'autre à aller au bout de son illusion .

Ghislain propose : "ne pas trop rester sur ce qui nous illusionnerait" , il ouvre une porte pour aussitôt la refermer avec "la vérité de SON être" , et donc il reste dans sa "propre caverne" .

En fait, je ne comprends pas très bien en quoi il est individualiste de se poser des questions sur nous-même. Réfléchir sur soi n'exclue pas de réfléchir sur d'autres choses que soi.

Je ne pense pas que l'égo soit au centre de toutes réflexions, mais l'Homme l'est. De toutes manières, nous sommes obligés au final d'affronter la difficulté de voir le monde tel qu'il est en sachant que nous ne pouvons le voir que de notre point de vue.

Éviter de se questionner sur nous même reviendrait à se tirer une balle dans le pied, surtout si notre but est de voir le monde tel qu'il est.