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Automne


francaisdisparue

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Membre, Posté(e)
francaisdisparue Membre 2 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je connais la version que la planète connais.

Après avoir vérifié toutes les définitions dans un bon dictionnaire de littérature

L’automne

Voici une brève historique, les définitions sont àla fin de la dissertation. <br style="mso-special-character: line-break;"><br style="mso-special-character: line-break;">

Avant de commencer la dissertation, il fautconnaître l’histoire de Lamartine avant 1820. De 1808 à 1814, Lamartinepoursuit ses études dans un collège tenu par des jésuites à Belley dans l’Ain, il étudie la bible. Envoyé en Italiede juillet 1811 jusqu'en avril 1812, il découvre à Florence, à Rome, surtout àNaples, l'éblouissement et la volupté de la lumière d'outre-monts. C'est àNaples qu'il séjourne le plus longtemps …………….

C’est à faire attention, lors de mes recherches sur la biographie deLamartine les historiques ne sont pas pareils.

Julie s'est mariée à l'âgede 20 ans, époux d’un homme ayant 57 ans. Elle a 33 ans à sa mort.Lamartine est son AMANT caché à cette époque,avant 1818.

Dans une biographie,Antoniella est une amourette de 1811, on dit, «Elleétait morte, hélas ! poitrinaire, en janvier 1815, et il l'avaitharmonieusement appelée "Elvire" », il ne connaissait pas encoreJulie.

Dans une autre biographie, on dit que Julie est l’Elvire du lacdes méditations poétiques. QUI EST RÉELLEMENT L’ELVIRE DU LAC Antoniella ouJulie, ET pourquoi faire ce poème ????

Antoniella décédée en janvieret Julie décédée le 18 décembre, donc les derniers jours de l’automne. QUI A RAISON ???

Jevous fais réfléchir!!!

Je vaisdonc choisir Julie Bouchaud des Hérettes, lesfunérailles de Julie, elle est morte le 18 décembre. L’automne finit le 20décembre et l’hiver commence le 21 décembre. À Paris, à cette date, en 2013, ilpleut et il y a des jours de soleil, donc c’est la fin de l’automne. Alphonsede Lamartine est un gentil homme. On pourrait croire qu’il ne dévoilera pas enpublic qu’il a été son amant, ou même juste une amourette, qu’il n’était pasjuste ami avec Julie, Devenu Julie Charles après s’être mariée à un physicienillustre, secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences, qui, en 1783, avaitaccompli avec succès la première ascension scientifique. En 1820, faire l'amourà une femme mariée, cela était mal vu, ça ne se faisait pas.

L’AUTOMNE

Alphonse de Lamartine est néen 1790, c’est un poète qui écrit des poèmes romantiques comme l’Automne. Ilest né durant les dures années de vie après la Révolution française de 1789. AuXIXe siècle, c’est le début de quatre principaux courants littéraires, soit leréalisme, le fantastique, le symbolisme et le romantique comme le poème quenous allons étudier. Ceux qui écrivent de cette façon le font avec une tonalitélyrique, ils écrivent leurs émotions, leurs peines, leur excès sentimental,leur solitude, l’isolement, l’introspection, ils sont autodiégétiques, ilsemploient souvent «je». L’Automne a été édité en 1820, mais on ne connait passa date réelle d’écriture et encore moins la raison de l’avoir écrit. C’est unpoème construit de huit strophes en quatrain d’alexandrins avec des rimescroisées, en plus, il utilise l’automne métaphoriquement. Le poète utilise unpoème parfaitement regroupé pour représenter son amie et la nature de l’automnepour faire passer un message durant la cérémonie funéraire de celle-ci. Il esttriste de cacher l’identité de la personne décédée en utilisant le masculin audébut du poème. Ce qui rend le poète triste. Sa tristesse fait naître sonchagrin et sa mélancolie.

Avant, il faut savoir queLamartine à étudié la bible avec les Jésuites. Lamartine utilise « Salut, champ funéraire » dans le poème Le temple, pour représenter uncimetière, le « champ » signifie une terre normalement cultivée par un végétal,ici le « champ » est juste pour montrer que c’est le vide, il y a que desmorts. Dans ce même poème il parle d’Elvire qui est surement Julie Charles sontamour décédé. En plus, il écrit : « Salut, bois consacré », c’est pourreprésenter l’ensemble des cercueils en bois enfoui sous terre et ilécrit : « Des tombeaux du village humble dépositaire », c’est pour direque les tombeaux sont l’endroit où on dépose les cercueils «bois consacré». Enplus, « consacré » est synonyme de bénir, car les cercueils sont bénis. Pourrajouter à la compréhension de la dissertation qui va suivre, dans le poème Le vallon, il écrit : « tudescends le sentier des tombeaux. » c’est pour représenter l’allée dans uncimetière.

Revenons au poème L’Automne, tout d’abord, le poèteest chagriné par le deuil. En effet, la vue du cercueil le rend triste dechagrin dans ses souvenirs. On peut donc dire que « le sentiersolitaire » (V.5) peut être une représentation métaphorique d’une alléed’une église vide ou à une allée dans un cimetière vide, vide presque tout letemps. En plus, au début du poème, le poète dit : « boiscouronnés » (V.1), couronné, signifie ceindre la tête de quelqu'un ouquelque chose d'une couronne de fleurs, de feuillages entrelacés ou avec autres choses. En plus, « bois couronnés »cette fois, il faut voir la possibilité de représenter le bois par un cercueilcouronné(s) par plusieurs couronnes funéraires, le cercueil n’est pas encoreconsacré (béni). Le poète utilise : « d’un reste de verdure!/Feuillages jaunissants sur les gazons épars! » (V.1-2), en 1817, lesfrigidaires à fleurs fraîches n’existent pas, c’est pour montrer que lescouronnes de fleurs sont faites de feuillages jaunissants d’automne et degazons entremêlés (entrelacés), l’automne est utilisé pour ce vers dans ce poèmeadéquatement. Une fois compris que l’on est soit dans une église avant labénédiction final du cercueil ou soit dans un cimetière à l’automne, le poètemontre sa tristesse. Au tout début du poème, il annonce un « Salut! » (V.1) avec un point d’exclamation, s'emploie poursignifier le refus notamment d'une collaboration et dégager sesresponsabilités, Lamartine croit peut-être que le poème causera des malaises.Lamartine utilise souvent dans ses poèmes le mot «salut,» avec une virgule.Cependant, le mot «salut!» avec un point d’exclamation, Lamartine l’utilisetrès rarement, après une recherche, on pense qu’il l’a utilisé seulement pource poème. On pourrait facilement croire qu’il a fait une promesse à la personnedécédée, soit de lire ce poème, pour faire passer un message. En plus, si c’estles funérailles de Julie Charles, cette amie, qui est mariée avec un autrehomme, donc il ne peut avouer qu'il l’a vue dans toute sasplendeur. Même si Julie à 33 ans, Lamartine peut écrire « La fleur » à la findu poème, pour montrer qu'elle est une beauté et si s'exagère, je pourrais dire qu'elle est vierge pourles yeux de Lamartine, pour lui-même, car aucune preuve biologique prouvequ'ils ont fait l'amour ensemble, mais je ne le dirais pas, car elle n'estsurement pas vierge pour son mari, elle est mariée depuis 13 ans.… Lamartinecontinue à la première strophe en marquant que « le deuil de lanature/convient à la douleur et plaît à mes regards » (V. 3-4) lepoète nous indique que c’est le deuil de la vie et que l’ambiance de tristesseconvient dans ce moment de deuil et que de voir des gens en deuil lui convient.Maintenant, le chagrin augmente en se souvenant. Le poète dit : « je suisd’un pas rêveur le sentier solitaire/J’aime à revoir encor, pour la dernièrefois » (V.5-6) donc des souvenirs refont surface pendant qu’il marche dansl’allée de l’église ou dans l’allée d’un cimetière et qu’il va voir pour ladernière fois son amie. Par la suite, il écrit : « Ce soleil pâlissant,dont la faible lumière/perce à peine à mes pieds l’obscurité des bois »(V. 7-8), « Ce » veut dire (CE), adjectif démonstratif, désigne la chosedont on a parlé ou qui est à proximité, il sert aussi à indiquer un momentproche du moment présent. « Ce soleil pâlissant » (V.7) veut dire qu’unepersonne conviviale qui le rendait heureux était malade, «dont la faiblelumière» dont les seuls bons souvenirs ne suffisent pas, « perce à peine à mespieds l’obscurité des bois », il anticipe mal l’avenir sans cette personne. Enplus, le poète trouve dans le chagrin du deuil juste un peu de consolation.Dans ce vers, « À ses regards voilés je trouve plus d’attraits »(V. 10), ce qui signifie qu’il trouve un peu de réconfort dans lasympathie des gens voilés en deuil, car en 1820, les dames se couvraient levisage d’un voile noir pour montrer le deuil. Bref, le poète est l’orateurdans une église ou un cimetière, il utilise allégoriquement la nature morte del’automne pour faire passer le message de sa tristesse dû au deuil.

Par la suite, le poète estmélancolique face aux ouï-dire et devant le deuil. En effet, les mensongesl’attristent. À la fin de la strophe trois, le poète dit « c’est ledernier sourire/ Des lèvres que la mort va fermer pour jamais » (V. 11-12),ce qui signifie que c’est les derniers rires des personnes qui inventent desanecdotes, car la mort mets fin aux anecdotes. En plus, en se souvenant dupassé, le poète est envieux. Dans ces deux vers « Je me retourne encore,et d’un regard d’envie/ Je contemple ses biens dont je n’ai pas joui. »(V.15-16), ce qui veut dire qu’il pense au passé, il est envieux, il contempleses qualités, dont il n’a pas porté assez attention avant, car il a aimé cettefemme et son amour est resté platonique (idyllique). Rendu au centre du poème,le poète parle de son amie. Dans la cinquième strophe quand il dit :« Terre, soleil, vallons, belle et douce nature, » (V.17), on peutfacilement les remplacer par; force de caractère, joie de vivre, courbes, beautéet personnalité tout pour un être aimé. En plus, à la fin de cette strophe, ilécrit : « Aux regards d’un mourant, le soleil est si beau »(V.20), il veut dire par là qu’en regardant son ami juste les beaux souvenirsrefont surface. En utilisant le «le» devant «soleil», il peut aussi parler duvrai soleil où les cieux comme le paradis, Lamartine a étudié la Bible. Lepoète est vraiment triste, car il aime vraiment cette personne. Rendu à cemoment du poème, le poète est dégouté par la vie. La strophe six, commence par d’autresmétaphores que voici : « Je voudrais maintenant vider jusqu’à la lie/Ce calice mêlé de nectar et de miel » (V.21-22), ceci veut dire qu’ilvoudrait perdre ses souvenirs au maximum, car la vie qu’il a vécu a été rempliede bonheur et de "merde". En plus, les deux autres vers quevoici : « Au fond de cette coupe où je buvais la vie,/ Peut-êtrerestait-il une goutte de miel! » (V.23-24), il veut dire que durant toutesles années qu’il a profité de la vie, il a peut-être passé au côté d’unbonheur. Enconséquence, le poète est vraiment mélancolique face aux qualités de son amieet il est au point écœuré des ouï-dire qu’il veut perdre la mémoire.

Par conséquent, la tristesseet la mélancolie du poète vont l’emmener à dépasser les limites. En effet, ilparle d’amour pour frustrer les personnes présentent. Les deux dernièresstrophes sont utilisées pour présenter la chute du poème. Quand il dit :« Peut-être l’avenir me gardait-il encore/un retour de bonheur dontl’espoir est perdu » (V.25-26), ce qui signifie que peut-être que l’avenirlui réserve un nouvel amour, ou une ancienne amourette qui va revoir, mais iln’a pas d’espoir. Le poète montre sa supériorité dans l’écriture endisant : « Peut-être, dans la foule, une âme que j’ignore/Auraitcompris mon âme, et m’aurait répondu!... » (V.27-28), l'âme est l'être humainappréhendé dans son essence, physique et métaphysique, c'est la personne entant qu'être humain vivant, comme le nombre d'habitants, on peut dire que lapopulation d'une ville est de vingt mille âmes. Il veut dire que peut-êtredurant la messe de l’église ou dans le cimetière, si une personne inconnue delui avait compris, elle aurait été frustrée et elle aurait répondu fâchée. Pourterminer son poème, l’auteur compare la mort d’une fleur comme la mort de sonamie avec la fin de son poème. Il présente la chute du poème : « La fleurtombe… » (V.29), c’est au féminin pour dire que c’est en fait une femme qui estdécédée et on pourrait croire qu'elle n'a jamais fait l'amour à Lamartine, carla fleur désigne aussi la virginité et la jeunesse aux yeux de Lamartine. Lafleur peut aussi désigner l'amour qu'il a pour elle. Quand il écrit :« Moi, je meurs; et mon âme, au moment qu’elle expire, / S’exhale comme unson triste et mélodieux. » (V.31-32) c’est pour dire qu’une partie de luivient de mourir, son amour pour cette femme (amie), et au moment qu’il termineson poème, il expire avec un souffle de tristesse et de soulagement, carpersonne n’a compris. C’est pourquoi, le poète essaie de frustrer les gens présents, il esttriste de voir les gens sans connaissances littéraires pour comprendre lemessage dans le poème, même si c’est son but.

Enconclusion, Alphonse de Lamartine est triste, il a écrit les strophes pourrendre hommage à son amie. Le poète parle devant un public dans une église oudans un cimetière. Il utilise l’automne allégoriquement pour que les gens ne lecomprennent pas pour réussir à faire passer le message et il utilise lemasculin au début pour troubler la compréhension. Le poète a le dégout de lavie et il aimerait perdre la mémoire. Il en profite pour essayer de frustrerles gens sans que personne ne s’en rende compte, car le poème est écrit avec debelles rimes et des mots à sa hauteur d’écrivain romantique, il finit par lachute du poème au féminin. Le titre de l’œuvre, L’Automne, évoque une nature endeuil, morte, aux repos, endormis. C’est un bon thème pour parler du deuil etde la mort. Le titre que l’auteur a choisi correspond amplement à la perte d’unêtre cher.

L’Automne

Salut ! bois couronnés d'un reste de verdure !

Feuillages jaunissants sur les gazons épars !

Salut, derniers beaux jours ! Le deuil de la nature

Convientà la douleur et plaît à mes regards !

Je suis d'un pas rêveur le sentier solitaire,

J'aime à revoir encor, pour la dernière fois,

Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière

Perce à peine à mes pieds l'obscurité des bois !

Oui, dans ces jours d'automne où la nature expire,

A ses regards voilés, je trouve plus d'attraits,

C'est l'adieu d'un ami, c'est le dernier sourire

Des lèvres que la mort va fermer pour jamais !

Ainsi, prêt à quitter l'horizon de la vie,

Pleurant de mes longs jours l'espoir évanoui,

Je me retourne encore, et d'un regard d'envie

Je contemple ses biens dont je n'ai pas joui !

Terre, soleil, vallons, belle et douce nature,

Je vous dois une larme aux bords de mon tombeau ;

L'air est si parfumé ! la lumière est si pure !

Aux regards d'un mourant le soleil est si beau !

Je voudrais maintenant vider jusqu'à la lie

Ce calice mêlé de nectar et de fiel !

Au fond de cette coupe où je buvais la vie,

Peut-être restait-il une goutte de miel ?

Peut-être l'avenir me gardait-il encore

Un retour de bonheur dont l'espoir est perdu ?

Peut-être dans la foule, une âme que j'ignore

Aurait compris mon âme, et m'aurait répondu ? ...

La fleur tombe en livrant ses parfums au zéphire ;

A la vie, au soleil, ce sont là ses adieux ;

Moi, je meurs; et mon âme, au moment qu'elle expire,

S'exhale comme un son triste et mélodieux.

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Membre, Courant d'air de Kili..., 110ans Posté(e)
Portnawak Membre 1 936 messages
110ans‚ Courant d'air de Kili...,
Posté(e)

"Les français parlent aux français"...

Bom bom bom :

"Les sanglots longs des violons de l'automne blessent mon cœur d'une langueur monotone".

Je répète :

"Les sanglots longs des violons de l'automne blessent mon cœur d'une langueur monotone".

(Bom bom bom)

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Membre, ptitevalseuse, 54ans Posté(e)
ptitepao Membre 12 807 messages
54ans‚ ptitevalseuse,
Posté(e)

Tu pars vers l'Aisne, là, plutôt que la Martine...

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Membre, Courant d'air de Kili..., 110ans Posté(e)
Portnawak Membre 1 936 messages
110ans‚ Courant d'air de Kili...,
Posté(e)

Je ne sais pas si tout le monde aura compris la subtilité... En tout cas, "vers l'Aisne", c'est excellent.

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