Un superordinateur en quête du sens commun

Un superordinateur en quête du sens commun

Analyser des images trouvées sur internet et tenter d’établir des corrélations entre elles. Telle est la mission de NEIL (Never Ending Image Learner), un superordinateur constitué de 200 processeurs, créé par des scientifiques de l’Université de Carnegie Mellon (Pittsburgh, États-Unis). Une activité à laquelle NEIL s’adonne 7 jours sur 7 et 365 jours par an, depuis la fin du mois de juillet 2013.

Le but : observer si NEIL est capable… d’accéder au « sens commun ». Le sens commun ? Il s’agit de ces savoirs qui sont de l’ordre de l’évidence, que l’être humain acquiert au fil de ces interactions avec les autres et avec le monde, et ce sans que ces savoirs soient transmis de façon explicite (savoir qu’on trouve généralement les avions dans le ciel, que les moutons sont de couleur blanche, etc).

Suite et fin de l'article

est ce qu'on n'a pas quelque chose d'équivalent avec le logiciel picassa qui reconnait les visages et classe les photos en fonction du nom qui est affecté à ce visage ? ...

Je t'avouerai ne pas savoir.

Mais si j'ai bien compris, ça va au-delà du simple visage humain puisque les objets sont aussi concernés.

Ca va au dela de la reconnaissance

Ça associe les choses ou partie de chose a son ensemble

Salut.

Ils devraient faire la même chose avec les vidéos, ça serait plus proche du mode d'apprentissage réel. Évidemment, il ne faudrait pas lui mettre des films de SF en masse. Apprendre que la mort, c'est définitif et qu'on s'efforce tant que possible d'éviter cet état ou de le souhaiter à une catégorie de personne appelé "ennemi" (ou "ex-femme" :D ).

Etant donné que les militaires sont de la partie, le pire est à craindre. Ça risque de tourner comme Skynet dans Terminator, un ordinateur qui extermine les humains. Google ferait plutôt dans le robot dans I, Robot. Finalement, les 2 font la paire. Les militaires détruisent, Google reconstruit, tout ça avec des robots, sans se salir les mains.

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Je ne vois pas trop ce que signifie le fait que le pire soit à craindre du fait que les militaires soient de la partie. Disons pas plus que pour toute question technologique. En fait les militaires sont de la partie parce que c'est eux qui ont eut les budgets et les moyens pour résoudre des problèmes de cette nature. Par exemple, ne pas confondre les deux images ci-dessous est un problème relativement bien résolu depuis près de 20 ans. Malgré les apparences, le problème est très compliqué.

L'armée américaine moderne se résume au crime de plus en plus parfait.

Les drones : des exécutions hors de tout état de guerre, hors de tout jugement judiciaire. Mais il y a encore quelqu'un pour piloter. Et des Bradley Manning pour mettre du sable dans les rouages.

Bientôt des robots lâchés dans la nature pour traquer jour et nuit une cible et la liquider ni vu ni connu. Sans personne aux commandes.

Entre des militaires qui investissent pour fabriquer une roue increvable et de l'autre pour former l'armée absolue, sans conscience, sans état d'âme, je m'inquièterai plus pour le second projet.

Faut pas croire que leur magnifique Constitution qu'ils protègent si jalousement s'applique à tout le monde. Si t'es pas Américain, tu vaux que dalle. Cf Hiroshima, Vietnam, coups d'Etat en Amérique du sud, Guantanamo, exécution par drone, Prism : le point commun ? Des victimes non-Américaines et aucune personne traduite en justice.

Le sens commun est la chose du monde la mieux partagée car personne ne songe à en réclamer, dit Descartes dans l'incipit du "Discours de la Méthode." Le cerveau humain est beaucoup plus complexe qu'un cerveau de machine. Chaque information est classée et mise en relation avec d'autres durant le sommeil profond. Le cerveau se modifie en conséquence. Pas celui de la machine. De plus, le sens commun est influencé par les sensations, sentiments et les émotions. La machine n'exerce que la raison pure.