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Harcèlement scolaire: quand les bons élèves sont punis


AAntennaMetJohn

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Membre, Soleil d'Hiver, 60ans Posté(e)
Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
60ans‚ Soleil d'Hiver,
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je te plussoie Titsta dans ton raisonnement de ton dernier post et j'approuve aussi ta réponse que m'a été apportée ce matin :)

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Membre, Posté(e)
roussote Membre 155 messages
Baby Forumeur‚
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je te plussoie

:smile2:

C'est le hic avec les expressions à la mode ; parfois , dans un virage , ça dérape .

:D

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Invité Magus
Invités, Posté(e)
Invité Magus
Invité Magus Invités 0 message
Posté(e)

Magus , descend donc de ton nuage .

Plait-il ? Un problème ?

Non , tous les moins de 16 ans ne sont pas à l'école , loin de là ! La déscolarisation est bien plus importante qu'on ne le pense .

Mais je n'ai jamais écrit le contraire. Il me semble bien avoir écrit : "instruction" et non "école", à propos d'obligations. Il faut être attentive aux mots =)

Et comme il n'y a plus de service militaire , on ne repère plus ceux qui se sont "évaporés" hors du système .

Euuuuh si : http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATTEF07116

Si quelqu'un ne se présente pas à la journée défense et citoyenneté , on n'ira pas le chercher et il aura jusqu'à 25 ans pour fournir une excuse ...Bref , ceux qui quittent l'école analphabètes n'ont plus aucune structure de rattrapage . Ils auront le choix entre le travail sous rémunéré ou la délinquance , bien plus lucrative . Limite , c'est en prison qu'on fera leur bilan de compétences .

Il faudrait sourcer tout cela, tandis qu'une déscolarisation ne signifie pas qu'il n'y ait pas d'instruction. Même si c'est toujours trop, la portion d'enfants en difficulté m'apparaît suffisamment peu élevée pour être traitée aisément. Le préceptorat donne des résultats honorables, constituant maintenant une demande (source).

L'ascenseur social , qui existait sous les IIIème et IVème républiques , encore un peu au début de la Vème ne joue plus son rôle depuis les grandes réformes qui ont décidé que les expériences pédagogiques libertaires primaient sur le contrat social . Il y a eu une grosse erreur de faite sur le rôle de l'école dans une nation . Non , l'école n'est pas un lieu où doivent s'épanouir des individualités , pas le lieu où l'on se prosterne devant l'enfant-roi ...à moins qu'on ne veuille d'une société de frustrés et de tyrans .

L'école est le creuset qui fait des citoyens conscients d'appartenir à une même histoire et souhaitant pérenniser un modèle . On y apprend ses devoirs avant ses droits . Éventuellement , on s'y instruit afin que le pays reste aux meilleures places en matière de recherche mais surtout de découvertes .

On en est loin aujourd'hui .

L'école fait des chercheurs ? o_O Non. Il y a confusion avec les études supérieures. Elle fait déjà des citoyens en devenir, c'est déjà bien assez. La vocation de l'école n'a rien à voir, en fait, avec l'ascenseur social. Le rôle de l'école n'est pas de former à l'emploi, mais comme tu l'as justement rappelé : fabriquer du citoyen français et européen.

Sur la violence à l'école, des expériences, avec au passage l'enseignement à la responsabilité, semblent donner quelques résultats : http://www.lemonde.fr/ecole-primaire-et-secondaire/article/2013/11/28/a-gagny-contre-le-harcelement-scolaire-des-eleves-se-font-moniteurs_3521972_1473688.html

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Membre, Posté(e)
roussote Membre 155 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

J'aurais dû mettre une majuscule à École ,bien évidemment ! Je parle là du système éducatif dans son ensemble , Université comprise !

Oui , Magnus , tu es sur un nuage , sans vouloir te vexer . Pourquoi je te dis ça ? Ben ,parce que tu me cites des exemples "à la marge" . Non ,moi non plus ,je ne fais pas d'amalgame ou de généralisation hâtive .

Les cours particuliers , j'y suis favorable . C'est d'ailleurs une très bonne méthode d'enseignement .Mais c'est un autre sujet .

Je parlais bien de déscolarisation ,sans instruction ni apprentissage aucun ...des jeunes à la rue dès le collège ,parfois avant ! Les chiffres de l'Insee sont fournis par les établissements et administrations ; ceux qui ne sont inscrits nulle part ou inscrits sur plusieurs endroits (si si , ça existe!) ,on ne les repère pas ! Il n'y a pas de fonctionnaires payés pour traquer les fraudeurs ou les "absents" .

Je n'ai pas parlé de violence à l'école , si ? Non ?

Quant à savoir si on va à l'école (et poursuit des études) pour avoir un métier ou pour être capable de voter et dire bonjour à la dame , j'ai longtemps pensé que les deux étaient faisables . Plus ça va , moins j'y crois . C'est là que je dis que l'ascenseur social est cassé . Jadis , un fils de paysan pouvait espérer aller à l'Université parfois et le plus souvent devenait instituteur ou cadre dans l'administration . Aujourd'hui , on reste dans sa classe sociale d'origine le plus souvent . Parfois , on redescend d'une marche par rapport à ses parents ou grands-parents . Oui , il y a un truc qui cloche .

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Invité Magus
Invités, Posté(e)
Invité Magus
Invité Magus Invités 0 message
Posté(e)

A la marge ? Mais qu'est-ce que tu racontes o_O Les ouvriers en France représentent en 2013 25% de la population active, contre 1% pour les agriculteurs, ton exemple. C'est donc moi qui serait à la marge... o_O D'accord xD

C'est là que je dis que l'ascenseur social est cassé . Jadis , un fils de paysan pouvait espérer aller à l'Université parfois et le plus souvent devenait instituteur ou cadre dans l'administration . Aujourd'hui , on reste dans sa classe sociale d'origine le plus souvent . Parfois , on redescend d'une marche par rapport à ses parents ou grands-parents . Oui , il y a un truc qui cloche .

Cela s'appelle la crise depuis les Chocs Pétroliers avec, depuis, un chômage structurel de masse. De fait, même si le taux de qualification augmente, la demande de qualification n'augmente pas aussi vite, et le volume des propositions d'emploi monte aussi doucement. De fait, l'école ou l'Ecole si tu préfères n'est pas un problème à l'emploi.

Et plus on s'échinera à le penser, plus on aura des secrétaires trilingues, qui n'en utilisent qu'une : pour coller des timbres.

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Membre, 77ans Posté(e)
Scrongneugneu Membre 6 167 messages
Forumeur vétéran‚ 77ans‚
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J'insiste "titsta" ! Même si de part ta naissance, tu es "privilégié" ( est-ce qu'un smicard chez nous est privilégié au regard d'un Skrilangais ? ) je ne vois pas où se situe le problème. Dois-tu être puni parceque tes parents sont riches ou très instruit te permettant d'accéder plus facilement à la réussite ? Le monde a évolué grace à des conquérants non grace à des lavettes comme je le pense. Quoique tu fasses ou penses, un monde parfait où "tout le monde il est beau et tout le monde il est gentil" n'existe pas et n'existera jamais. Tout un chacun doit se construire en franchissant les obstacles de la vie, et non en se laissant materner de la naissance à la mort. Etre harcelé pour cause de différence ou de faiblesse font aussi partie de ces obstacles.

Gamin, j'étais une "teigne", je n'ai donc pas été harcelé car mes réactions étaient violentes, mais j'avais un copain qui portait des lunettes et qui louchait...J'ai pris sa défense et on lui a foutu la paix. Mais l'année suivante nous avons changé de classe et çà a recommencé pour lui. Puis un jour, un attroupement, c'étais mon copain qui mettait une trempe à un "harceleur"...il avait pris le dessus sur lui-même. Bien des années plus tard, je l'ai revu par hasard dans un embouteiillage crée par un chantier...et c'était lui le Chef de chantier...Il louchait toujours et portait toujours des lunettes. Tiens j'en profite pour décrire la scène de ces retrouvailles. Lui, en tenue de travail pas très propre, moi, commercial "encravaté et costumé" comme il se doit dans les bras l'un de l'autre devant sans doute une centaine de témoins...

Regarde "Manaudou", c'est son exemple qui amené la France à être parmis les meilleurs nations du monde en natation, pas la jalousie. Le luxe à la Française, ce sont des Chanel et autres Bettencourt qui ont tiré la France vers ces sommets avec des centaines de milliers d'emplois à la cléf. Certains d'entre eux ne sont pas issus de la caste supérieure comme tu le dis. Est-ce que Leclerc père était de la caste supérieure? Non un simple petit commerçant, ambitieux, oui, mais qui bossait 16h par jour...

Je ne sais pourquoi je me fend à te dire tout çà, car je sais qu'il est quasiment impossible de faire changer d'avis un convaincu de "sa" vérité...

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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)

Il faudrait sourcer tout cela, tandis qu'une déscolarisation ne signifie pas qu'il n'y ait pas d'instruction. Même si c'est toujours trop, la portion d'enfants en difficulté m'apparaît suffisamment peu élevée pour être traitée aisément. Le préceptorat donne des résultats honorables, constituant maintenant une demande (source).

La réalité est moins rose.

Mon frère ainé est autiste. Après avoir passé 4 ou 5 ans, il a été rejeté de l'ensemble des établissements car trop difficile de s'en occuper dans une classe "classique" (dites "spécialisé"). Rien n'est prévu pour leur prise en charge.

Mes parents (pourtant bien informé : institutrice en maternel, et éducateur à la justice), ont découvert que pour certains enfants, l'état abandonnait purement et simplement leur instruction. Et s'en lavait les mains.

La solution, pour les parents lorsqu'ils ont à s'occuper d'un tel enfant, c'est d'abandonner leur travail, ou de laisser l'enfant tout seul enfermé dans une pièce toute la journée. (super pour son évolution, surtout lorsqu'on part dans la vie avec un handicap comme celui là.)

C'est d'ailleurs aussi le cas pour les enfants délinquants et déscolarisés dont s'occupait mon père ;)

On les parque dans des foyers après des mois de travail pour les y faire accepter (parce que les foyer de jeunes délinquants refusent les jeunes parce qu'ils sont délinquants ! si si véridique ^^ )

Foyer d'où ils se cassent au bout de 2 jours de toute façon.

Donc méfions nous des "principes" républicain scandé par les institutions. La réalité est souvent très différente.

J'insiste "titsta" ! Même si de part ta naissance, tu es "privilégié" ( est-ce qu'un smicard chez nous est privilégié au regard d'un Skrilangais ? ) je ne vois pas où se situe le problème. Dois-tu être puni parceque tes parents sont riches ou très instruit te permettant d'accéder plus facilement à la réussite ?

Qui parle de punir ? Oo

Je parle de ne pas sélectionner sur des critères d'argent. (et même de ne pas sélectionner du tout.)

Le travail de l'école c'est d'apporter aux enfants les enseignements nécessaires pour qu'ils deviennent utiles à la société, et pour qu'ils aient suffisamment de bases pour s'épanouir en y vivant. Point.

Si certains, par leur culture ou les investissements de ses parents ont déjà une grande partie de ces enseignements, tant mieux ! ça fera des économies.

Après, si les parents souhaitent à tout prix apporter à leur enfant plus que la mission de base de l'école, qu'ils la payent, ou s'en occupent personnellement.

Les intérêts privés doivent être financés par des ressources privées.

C'est quoi cette volonté faire payer par nos impôt un assistanat aux favorisés ? >_<

Le monde a évolué grace à des conquérants non grace à des lavettes comme je le pense.

Tu veux dire, les révolutionnaires, les grévistes, le front populaire, les communistes... oui, tu as complètement raison. Complètement d'accord, le monde a évolué grâce à des luttes.

Le principe de l'éducation populaire est justement d'apprendre aux gens à lutter, contre la société, contre les entreprises etc... Apprendre dans les écoles, les principes de la grèves, les techniques pour résister contre l'oppression et les pouvoirs totalitaires oppressant... bref, apprendre la démocratie, la vraie, et pas l'obéissance. Apprendre à la population à être difficile à gouverner, à ce qu'elle ne se laisse pas faire.

Je suis content que tu en soit partisan. C'est assez rare d'en trouver ^^ :)

Quoique tu fasses ou penses, un monde parfait où "tout le monde il est beau et tout le monde il est gentil" n'existe pas et n'existera jamais.

Disons que rendre le monde plus beau et plus gentil, c'est un peu le but des règles de la société à la base.

Tu as le droit de penser qu'elle ne servent à rien, et qu'il ne sert à rien de s'occuper de politique

Mais c'est rare de trouver des anarchistes aussi revendiqué que toi.

Tout un chacun doit se construire en franchissant les obstacles de la vie, et non en se laissant materner de la naissance à la mort. Etre harcelé pour cause de différence ou de faiblesse font aussi partie de ces obstacles.

Tu confond complètement forces et avantages ^^

Si tu veux voir la force réelle de quelqu'un, enlève lui tout son argent, toutes ses possessions, et toutes ses relations. Et regarde s'il est capable de s'en re-faire par lui même.

S'il n'en est pas capable, l'école doit l'aider à en devenir capable par lui même. C'est ça le rôle de l'école

Dans une société très fortement inégalitaires sur les possessions initiales, je pense très intéressant l'éducation de type "pension anglo-saxonne", avec uniformes offert par l'établissement, et isolant les enfants de leur famille (sauf pendant les vacances), pour les placer dans de réelles conditions d'égalités de moyens. Afin de détecter les vrais faibles. ( Et contrairement à l'éducation anglo-saxone, de les aider justement )

Regarde "Manaudou", c'est son exemple qui amené la France à être parmis les meilleurs nations du monde en natation, pas la jalousie. Le luxe à la Française, ce sont des Chanel et autres Bettencourt qui ont tiré la France vers ces sommets avec des centaines de milliers d'emplois à la cléf. Certains d'entre eux ne sont pas issus de la caste supérieure comme tu le dis. Est-ce que Leclerc père était de la caste supérieure? Non un simple petit commerçant, ambitieux, oui, mais qui bossait 16h par jour...

Je ne sais pourquoi je me fend à te dire tout çà, car je sais qu'il est quasiment impossible de faire changer d'avis un convaincu de "sa" vérité...

Libre à toi de te convaincre avec des faits divers légendaires et complètement anecdotique. Et t'illusionner dans l'idée qu'ils seraient des cas généraux.

Je préfère l'objectivité de la science et de l'analyse réelle de la situation, qui montre chiffre à l'appuis que justement l'École ne remplis pas sa fonction de sélection au mérite. Mais ne fait qu'entretenir des castes et des avantages attribuées du seul fait de la naissance.

Je te ferai remarquer que l'école aura réellement remplis ses objectifs quand ces cas là n'auront plus rien de "merveilleux et émouvant", et serons simplement "normaux", quand tu ne sera plus fasciné par de telles destins si "exceptionnels".

Les riches sont rares, quelques % de la population. Tant qu'on ne sera pas éberlué de rencontrer un cas extrêmement rare : un fils de riche, riche lui aussi. ça signifiera que l'école n'a pas remplis sa mission.

C'est aussi simple que ça.

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Membre+, Un manuscrit dans une main, une boussole dans l'autre, 41ans Posté(e)
Noisettes Membre+ 10 576 messages
41ans‚ Un manuscrit dans une main, une boussole dans l'autre,
Posté(e)

Combien de fois n'ai-je pas entendu, quand j'étais en primaire : "avec tes difficultés et la situation socio-économique de tes parents, jamais tu ne pourras aller dans un collège (dit "normal") pour ensuite aller aller au lycée pour y avoir le bac.

Certes, l'apprentissage en primaire n'était incompréhensible car je ne comprenais pas pourquoi on nous enseignait des choses partiels, a lieu des choses globales (j'ai galéré en grammaire française jusqu'au jour où j'ai fait du latin pour comprendre la grammaire de...ma langue maternelle).

Cela a été débloqué au collège, je ne sais pas pourquoi, mais en 3e, ma prof principale m'a fait comprendre que j'avais les capacités d'aller au lycée, car bien que je développais une manière toute particulière de m'approprier les savoirs, mon fort esprit critique que j'ai développé ma ma curiosité intellectuelle, pouvait faire la part des choses.

C'est au lycée que les choses se sont gâtées car la seule obsession des enseignants: rehausser le taux de réussite au bac. Sauf que moi, je voyais plus loin que le bac. Seul mon prof de grec, en seconde et première, avait compris comment je fonctionnais et n'a jamais compris pourquoi le conseil de classe de seconde m'avais expédié en STT (l'actuelle STGM)(et après cela, on me demande pourquoi j'ai une dent contre l'anglais)

Actuellement, je suis en master géographie. Pas mal pour quelqu'un dont le milieu socio-économique des parents devant conduire un faire un BEP.

Oui, dans l'enseignement, le déterminisme social existe, qu'on veuille se l'avouer ou pas.

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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)
La majorité des échecs scolaire sont volontaire. (souvent difficile à rattraper, mais volontaires à la base)
Purééééééééeeeeeeee......c'est donc ça !

Je préfère ne rien dire . Inutile face à tant de certitude et de satisfaction ; je ne voudrais pas ternir l'ambiance doucement rêveuse de ce fil de discussion .

Mais j'hésite entre rire et pleurer . Oublier , c'est bien , c'est plus simple .

ça n'a rien de satisfaisant, pour connaître très bien ce milieux, je t'assure que c'est même atroce.

L'échec scolaire est principalement auto-destructeur. Il n'a en réalité rien à voir avec les capacités réelles de l'enfant.

C'est issue d'une capacité naturelle : si tu es rejeté par la société, tu t'auto-détruit. Ou tu te venge en dégradant la société... qui t'exclu encore plus.

( Voir les deux en même temps en réalité. )

Mais c'est tellement plus simple de s'imaginer que les échecs scolaires sont uniquement le fait d'attardés mentaux, inférieurs en capacités intellectuelles à ceux qui réussissent.

Dans l'idéal, ça devrait être le cas, seul ceux qui ont des problèmes physiques mentaux devraient moins réussir que les autres. Dans la réalité on en est très loin.

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Membre+, Un manuscrit dans une main, une boussole dans l'autre, 41ans Posté(e)
Noisettes Membre+ 10 576 messages
41ans‚ Un manuscrit dans une main, une boussole dans l'autre,
Posté(e)

Je sais pourquoi je me suis plantée au lycée : je n'étais pas adaptée à son enseignement.

Mais cela est-il la faute de l'institution ou de ma personnalité ? Je dirais des deux car je ne vois pas trop l'intérêt d'apprendre des cours pour les ressortir après si lesdits cours n'ont pas été compris. Et le lycée ne savait pas quoi faire avec quelqu'un qui a des méthodes d'apprentissages croisant les différentes disciplines avec la réalité de la société.

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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)

ça n'est la "faute" de personne en sois. Mais c'est quand même de l'ambition de l'école d'être capable de s'adapter à la nature humaine dans sa diversité.

Après, il ne faut pas oublier que l'école a aussi pour mission de former une partie de la personnalité des enfants, du moins dans leur sphère sociale. Si la sphère intime devrait rester totalement "libre" du point de vu de la personnalité, c'est par contre normal que le comportement social (donc la personnalité sociale) soit malgré tout guidé vers des valeurs et principes communs.

Et notamment inscrite dans une culture relativement commune. Apte à nous fournir des outils pour tisser beaucoup plus facilement des ponts entre nous, grâce à cette même base culturelle.

Les reproches que je lui ferais seraient de ne pas faire son boulot justement, en ne faisant que "laisser passer" ceux qui ont déjà cette culture et la personnalité sociale désirée.

Son vrai travail, c'est de nous aider à tisser les liens entre notre personnalité intime, et le comportement social acceptable, ainsi qu'entre notre culture propre et la "culture commune" de base.

Sur ce plan, elle est assez pitoyable. Et à plutôt tendance à "écraser" la partie intime, et la culture propre des individus, plutôt que de leur apprendre à tisser des liens. L'éducation nationale reste malgré tout ce qu'on peut en dire un rouleau compresseur national, une usine à bourrage de crâne et formatage de cerveau. Ultra centralisée, et ultra autoritaire.

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Membre, Posté(e)
roussote Membre 155 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

A la marge ? Mais qu'est-ce que tu racontes o_O Les ouvriers en France représentent en 2013 25% de la population active, contre 1% pour les agriculteurs, ton exemple. C'est donc moi qui serait à la marge... o_O D'accord xD

Cela s'appelle la crise depuis les Chocs Pétroliers avec, depuis, un chômage structurel de masse. De fait, même si le taux de qualification augmente, la demande de qualification n'augmente pas aussi vite, et le volume des propositions d'emploi monte aussi doucement. De fait, l'école ou l'Ecole si tu préfères n'est pas un problème à l'emploi.

Et plus on s'échinera à le penser, plus on aura des secrétaires trilingues, qui n'en utilisent qu'une : pour coller des timbres.

Don't be so specific ...nos propos se complètent . On ne parle pas tout à fait des mêmes choses , juste .

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Membre, Posté(e)
roussote Membre 155 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Mais c'est tellement plus simple de s'imaginer que les échecs scolaires sont uniquement le fait d'attardés mentaux, inférieurs en capacités intellectuelles à ceux qui réussissent.

Personne n'a dit ça dans ce sujet ; c'est d'une imbécilité crasse

. Non , faut pas" traduire" la pensée des autres , surtout quand elle n'est pas exprimée sur ce point précis .

Je crois avoir expliqué à Magnus . d'accord avec certains de tes propos aussi , Titsta mais pas tous . Et si je n'ai pas commenté ton affirmation , c'est pour ne pas partir dans un débat aussi inutile que désagréable .

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Membre, 77ans Posté(e)
Scrongneugneu Membre 6 167 messages
Forumeur vétéran‚ 77ans‚
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Bonjour "tista". Depuis quand la réussite ou vouloir atteindre le haut du pavé sont anecdotiques et ne doivent pas servir de référence ? Regarde les jeunes dans les écoles de foot qui sont leurs références, tout comme ceux qui rentre en école de commerce ou sciences-po quels sont leurs ambitions ? Si ton choix est de rester en bas de l'échelle ou vivre en toute simplicité sont tes références, ce n'est que ton choix, pas celle des autres. Quand à l'école, uniquement pour des raisons dogmatiques, elle ne remplie pas son rôle de nos jours. Depuis la période "Mimi", on a rempli les amphis d'étudiants en lettres en déclassifiant le travail manuel, voire en le ringardisant au profit des loisirs parceque l'Etat prend tout en charge et te trouvera un boulot avec ton BAC + 5...En gros, t'inquiète pas mon petit ou ma petite, papa Etat est là, et si t'as un ch'tiote problème, un psy est là pour te rassurer.

Sarko a tenté de responsabiliser les gens en réduisant le maternage public...Peine perdue, le mal est fait depuis longtemps. Résultat, on manque de plombier, d'électriciens, même d'informaticiens ( je parle des Français ), pas d'intellectuels, qui ne foutent rien de leurs 10 doigts mais qui donnent des leçons d'économies avec des yaka, focon, yfodré, tout en fustigeant la réussite.

Si l'école remplissait bien son rôle, ce serait préparer les enfants au monde futur par la sélection en fonction des besoins et non uniquement en fonction d'être réélu. Comme l'élu, ce n'est pas son fric, facile de promettre monts et merveilles, avec le rêve en prime.

La société a les reins suffisament solides pour prendre en charge ceux qui sont en réelle difficulté, pas ceux qui jouent ou abusent du système aidés en celà par la politique nauséabonde anti-réussite...

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Invité -Lorelei-
Invités, Posté(e)
Invité -Lorelei-
Invité -Lorelei- Invités 0 message
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Le harcèlement existe à toutes les étapes de la scolarité.

il existe cependant des périodes charnières de la construction de soi où la question de l’affiliation au groupe, à travers l’apparence et la soumission aux codes, devient un passage obligé.

Les risques de harcèlement sont les plus forts en fin de primaire et au collège.

Le harcèlement est fondé en fait sur le rejet de la différence et sa stigmatisation.

Les différences susceptibles de déclencher le harcèlement sont multiples

- l’apparence physique : poids, taille, couleur ou type de cheveux…

- l’identité de genre : garçon jugé trop efféminé, fille jugée trop masculine ;

- les handicaps (essentiellement le handicap psychique ou mental tel que l’autisme) ;

- l’appartenance à une minorité sociale ou culturelle.

Cette différence peut être absolue ou relative, par exemple un bon élève dans une classe d’élèves turbulents et peu investis dans la scolarité et à l’inverse un élève en difficulté dans une classe d’un bon niveau.

etc .....

Les conséquences sur l’équilibre psychique et l’insertion sociale des enfants et adolescents victimes de harcèlement sont trop graves pour que nous fermions plus longtemps les yeux.

Une prise de conscience collective s’impose.L'action devra suivre !

Seule la mobilisation conjointe et durable des adultes - des parents comme des équipes éducatives - permettra de lutter contre cette forme de violence qui n’épargne plus aucun établissement scolaire.

Un objectif doit être clairement défini, avec des moyens mis en place : qu’aucun enfant ou adolescent n’arrive plus à l’école avec la peur au ventre parce qu’il est harcelé.

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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
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Personne n'a dit ça dans ce sujet ; c'est d'une imbécilité crasse

. Non , faut pas" traduire" la pensée des autres , surtout quand elle n'est pas exprimée sur ce point précis .

Je crois avoir expliqué à Magnus . d'accord avec certains de tes propos aussi , Titsta mais pas tous . Et si je n'ai pas commenté ton affirmation , c'est pour ne pas partir dans un débat aussi inutile que désagréable .

Je n'ai pas traduit ta pensée.

J'ai exposé une vérité qui semble absurde, mais qui ne l'est pas. à laquelle tu n'as pas cru.

Mais si l'échec scolaire n'est pas une question de capacités, c'est une question de volonté.

Et le vrai problème, c'est que derrière ses apparences, le système scolaire colle dans la tête des enfants que c'est leur incapacité qui les font échouer.

Le système scolaire détruit peu à peu leur confiance en eux. Et les amènes à des comportements auto-destructeurs, ou justement à des harcèlements. Soit vers ceux qui sont déclarés encore "inférieure", soit vers ceux qui sont désignés "supérieurs". Mais souvent vers ces derniers.

C'est l'idéologie de l'école aujourd'hui. Elle est sensé sélectionner et désigner les "meilleurs", et leurs capacités "supérieurs". Sauf que la réalité, difficile à croire mais les études le prouvent, elle sélectionne au hasard (des naissances).

Et ce hasard des naissances est désigné comme une supériorité de "mérite", ou pire de "capacité".

Quelqu'un qui a un bac+5 est jugé aujourd'hui plus méritant, ou plus capable que quelqu'un qui n'a pas le bac.

Or c'est faux. C'est dur à dire, et encore plus à croire, mais c'est faux. C'est le destin décidé par la naissance qui oriente la vie des enfants. Mis à part quelques exceptions, très anecdotiques.

Après, je ne dis pas que les bac+5, ou les ingénieurs, ne sont pas plus formé à certaines tâches que ceux qui ont le bac. Il existe bien une différence de formation.

Mais la réalité, c'est que le système éducatif pousse la volonté des jeunes à devenir ce qu'ils doivent devenir de par leur naissance (et leur culture initiale).

Et ce en inculquant à ceux qui ne correspondent pas à la bonne culture, de façon pernicieuses mais puissante et continue, une dévalorisation sur leurs capacités, et une mésestime d'eux-même.

Caché derrière la "valorisation" des bons élèves, et l'estime de leur incroyables capacités. C'est les deux facette d'une même pièce.

D'ailleurs, cette "valorisation" et "estime des capacités" des bons élèves ne leur est pas plus profitable. Comme il ne s'agit pas de leur capacités réelles, mais de leur naissance, et que quelque part ils le savent, ces "valorisations" créent un stress et une pressions considérables sur ceux qui sont "bon". Perdre ces capacités et cette estime publique devient l'angoisse absolue. C'est un comportement mécanique humain (et même animal).

Tant qu'on pensera l'école comme devant valoriser les bons élèves, et "chérir" leurs capacités, on entretiendra ce système.

Si on veux que l'école joue réellement son rôle, il faut qu'elle arrête de s'occuper et de valoriser les "bons élèves". Et qu'elle se préoccupe un peu plus de ce qu'elle à a apprendre.

Qu'on ne juge plus (donc ne note plus) les élèves, mais le système éducatif lui même, sur le nivaux global et moyen des classes entière. Car c'est lui qui échoue à apprendre ce qu'il doit apprendre, pas l'élève qui a de bonnes ou mauvaises capacités. Qu'on juge et évalue le responsable, plutôt que de déresponsabiliser le système sur le dos des enfants eux même, en leur faisant croire que c'est eux qui sont mauvais.

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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
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Le harcèlement existe à toutes les étapes de la scolarité.

il existe cependant des périodes charnières de la construction de soi où la question de l’affiliation au groupe, à travers l’apparence et la soumission aux codes, devient un passage obligé.

Les risques de harcèlement sont les plus forts en fin de primaire et au collège.

Le harcèlement est fondé en fait sur le rejet de la différence et sa stigmatisation.

Les différences susceptibles de déclencher le harcèlement sont multiples

- l’apparence physique : poids, taille, couleur ou type de cheveux…

- l’identité de genre : garçon jugé trop efféminé, fille jugée trop masculine ;

- les handicaps (essentiellement le handicap psychique ou mental tel que l’autisme) ;

- l’appartenance à une minorité sociale ou culturelle.

Cette différence peut être absolue ou relative, par exemple un bon élève dans une classe d’élèves turbulents et peu investis dans la scolarité et à l’inverse un élève en difficulté dans une classe d’un bon niveau.

etc .....

Attention de ne pas confondre les destinations des moqueries, et les causes réelles.

Ce ne sont pas les différences décrite qui déclenchent le harcèlement. C'est ces différences qui sont moquées. C'est l'aboutissement et certainement pas la cause.

ça serait une erreur de penser, par exemple, qu'on éliminerai le harcèlement en changeant de couleur de cheveux de quelqu'un qui est moqué parce qu'il n'a pas la même couleur de cheveux que ses camarades.

Les enfants trouverons autre chose.

C'est justement ce que pensent les enfants eux même, et c'est pour ça que leur efforts poussent à essayer de se conformer à ce que "disent vouloir" les autres.

Mais la vraie raison est plus profonde, et beaucoup moins avouable.

C'est le jugement du système lui même qui est exprimé par les enfants.

Soit en conformité à ce système, si la plupart y sont adapté, soit en opposition à ce système, si la plupart y sont inadaptés.

( C'est d'ailleurs une très bonne remarque de parler des mauvais élèves harcelé dans des classes "d'adaptés" au système. )

Il existe toujours des différences entre les individus. Mais ça serait une grosse erreur de croire que ceux qui sont harcelés le sont par hasard.

Dans tes exemples, le bon élève dans une classe d'élève jugé "mauvais" par le système sera harcelé... mais certainement pas sur ses notes.

Sur les éléments que tu as désigné. Et s'il les change, il sera quand même harcelé, mais sur autre chose. Voir on moquera sa "conformité" justement.

La réalité, c'est que c'est bel et bien sa "valorisation" par le système qui sera la cause réel de son harcèlement.

Il existe effectivement un besoin "normal" pour l'ensemble des ados de se trouver faire partit d'un "groupe".

C'est général, l'ensemble des ados sont touché, mais le système éducatif n'y est pas pour rien, c'est aussi lui qui favorise ce besoin.

Il faut faire attention à ne pas confondre ce qui est naturel, et ce qui est la simple conséquence d'un système général appliqué à tous. Une culture.

Le risque étant de déresponsabiliser le responsable, en considérant que si tous les enfants se comportent comme ça, ça serait naturel, et pas lié au fait que c'est parce que tous ces enfants sont placés dans le même système.

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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)

Bonjour "tista". Depuis quand la réussite ou vouloir atteindre le haut du pavé sont anecdotiques et ne doivent pas servir de référence ?

Regarde les jeunes dans les écoles de foot qui sont leurs références, tout comme ceux qui rentre en école de commerce ou sciences-po quels sont leurs ambitions ?

D'une part, atteindre le haut du pavé n'est pas forcément une réussite.

Réussir sa vie, c'est quand même plutôt s'épanouir. C'est injuste pour eux, (les pauvres :sleep: ) mais je ne suis pas sûr que ceux en haut du pavé, même s'ils ont plus de confort, s'épanouissent réellement plus que les autres.

Ensuite et surtout, parce qu'encore une fois tu mélange intérêts personnels et intérêts de la société. C'est ton intérêt personnel d'atteindre le haut du pavé. Mais l'intérêt de la société, ça n'est pas de former les 1% de personnes qui auront la gloire.

Mais bel et bien de former efficacement les 99% de personnes qui ne l'auront pas, pour que leur force de travail soit réellement utile à la société.

Restons rationnel, et ne mélangeons pas la gloire et l'utilité.

L'utilité sociale, c'est le travail qui a été fourni. L'effort. La gloire ne sert pas à grand chose si ce n'est à se faire plaisir à sois même, à l'auto-masturbation intellectuelle.

La réalité, c'est qu'un ouvrier qui bosse pendant un mois à construire un mur a été beaucoup plus utile à la société que celui qui a fait le plan du mur en quelques heures de travail. Tout simplement parce que le travail, l'effort à fournir, a été plus important.

L'utilité globale du haut du pavé est dérisoire. Tout simplement parce que sa charge de travail est dérisoire comparé à la masse de travail du reste de la population qu'ils "dirigent". La vraie utilité, le vrai travail, et la vraie valeur ajoutée, elle est peut être décidé en haut, mais elle est produite en bas.

Il ne suffit pas de décider de faire un truc pour qu'il soit fait.

Si ton choix est de rester en bas de l'échelle ou vivre en toute simplicité sont tes références, ce n'est que ton choix, pas celle des autres. Quand à l'école, uniquement pour des raisons dogmatiques, elle ne remplie pas son rôle de nos jours. Depuis la période "Mimi", on a rempli les amphis d'étudiants en lettres en déclassifiant le travail manuel, voire en le ringardisant au profit des loisirs parceque l'Etat prend tout en charge et te trouvera un boulot avec ton BAC + 5...En gros, t'inquiète pas mon petit ou ma petite, papa Etat est là, et si t'as un ch'tiote problème, un psy est là pour te rassurer.

Sarko a tenté de responsabiliser les gens en réduisant le maternage public...Peine perdue, le mal est fait depuis longtemps. Résultat, on manque de plombier, d'électriciens, même d'informaticiens ( je parle des Français ), pas d'intellectuels, qui ne foutent rien de leurs 10 doigts mais qui donnent des leçons d'économies avec des yaka, focon, yfodré, tout en fustigeant la réussite.

Si l'école remplissait bien son rôle, ce serait préparer les enfants au monde futur par la sélection en fonction des besoins et non uniquement en fonction d'être réélu. Comme l'élu, ce n'est pas son fric, facile de promettre monts et merveilles, avec le rêve en prime.

La société a les reins suffisament solides pour prendre en charge ceux qui sont en réelle difficulté, pas ceux qui jouent ou abusent du système aidés en celà par la politique nauséabonde anti-réussite...

Tu as conscience que tu démonte toi-même ton propre point de vu ?

On valorise le haut du pavé, parce qu'on valorise la gloire plutôt que l'utilité réelle, alors que ça ne sert à rien de la valoriser. Parce que ce dont on a besoin professionnellement, la vraie utilité, elle se trouve à la base et à tous les échelons. Valoriser le haut du pavé est une grande connerie, vu qu'on en a déjà trop, et que la simple exception naturelle suffirait grandement à pourvoir ces places, sans qu'aucun effort national ne soit réellement nécessaire pour l'obtenir.

Si besoin pédagogique il y a pour la "direction", formons un service publique de conseil et d'assistance de la direction, mais ça n'est pas un besoin de l'éducation nationale.

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Membre, 77ans Posté(e)
Scrongneugneu Membre 6 167 messages
Forumeur vétéran‚ 77ans‚
Posté(e)

D'une part, atteindre le haut du pavé n'est pas forcément une réussite.

Réussir sa vie, c'est quand même plutôt s'épanouir. C'est injuste pour eux, (les pauvres :sleep: ) mais je ne suis pas sûr que ceux en haut du pavé, même s'ils ont plus de confort, s'épanouissent réellement plus que les autres.

Ensuite et surtout, parce qu'encore une fois tu mélange intérêts personnels et intérêts de la société. C'est ton intérêt personnel d'atteindre le haut du pavé. Mais l'intérêt de la société, ça n'est pas de former les 1% de personnes qui auront la gloire.

Mais bel et bien de former efficacement les 99% de personnes qui ne l'auront pas, pour que leur force de travail soit réellement utile à la société.

Restons rationnel, et ne mélangeons pas la gloire et l'utilité.

L'utilité sociale, c'est le travail qui a été fourni. L'effort. La gloire ne sert pas à grand chose si ce n'est à se faire plaisir à sois même, à l'auto-masturbation intellectuelle.

La réalité, c'est qu'un ouvrier qui bosse pendant un mois à construire un mur a été beaucoup plus utile à la société que celui qui a fait le plan du mur en quelques heures de travail. Tout simplement parce que le travail, l'effort à fournir, a été plus important.

L'utilité globale du haut du pavé est dérisoire. Tout simplement parce que sa charge de travail est dérisoire comparé à la masse de travail du reste de la population qu'ils "dirigent". La vraie utilité, le vrai travail, et la vraie valeur ajoutée, elle est peut être décidé en haut, mais elle est produite en bas.

Il ne suffit pas de décider de faire un truc pour qu'il soit fait.

Tu as conscience que tu démonte toi-même ton propre point de vu ?

On valorise le haut du pavé, parce qu'on valorise la gloire plutôt que l'utilité réelle, alors que ça ne sert à rien de la valoriser. Parce que ce dont on a besoin professionnellement, la vraie utilité, elle se trouve à la base et à tous les échelons. Valoriser le haut du pavé est une grande connerie, vu qu'on en a déjà trop, et que la simple exception naturelle suffirait grandement à pourvoir ces places, sans qu'aucun effort national ne soit réellement nécessaire pour l'obtenir.

Si besoin pédagogique il y a pour la "direction", formons un service publique de conseil et d'assistance de la direction, mais ça n'est pas un besoin de l'éducation nationale.

Bien entendu, ce n'est qu'un point de vue. Mais croire que je dévalorise Bernard le routier avec son "Marcel" ( tea shirt sans manche ) et qui pue la sueur transportant de la nourriture pour les grandes villes, n'est absolument pas dans ma nature. Je suis issu de l'école de la démerde avec ses coups de règles sur les doigts et le pied aux fesses. Le parcours des gamins que nous étions a donné l'ensemble de l'échelle sociale de ce pays dont le créateur d'une des grandes chaines de magasins connus. Lorsqu'à l'initiative d'un ancien qui a souhaité fêter les 30 ans, le 1/3 a répondu présent, et dans le lot il y avait 2 grands patrons. Aucune jalousie, mais avide de connaitre comment ils ont réussit.

Quand au service public, de nos jours c'est à se demander qui est au service de l'autre. Est-ce vraiment le service public qui est à notre service, ou ce service public ne cherche-t-il pas à protéger sa caste au détriment du public ? Notation archaïque, pas d'évaluation des performances, avancement quasi-automatique...ne parlons pas des réformes ou tentatives de remise en cause des pratiques professionnelles...Image affligeante d'une caste de privilégiés embauché à vie...

Alors, oui, je crois à l'élite et au mérite et heureux d'avoir eu un parcours cahotique et valorisant au lieu d'un travail "plon-plon" en attendant la retraite.

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