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  1. Ce n'est pas ce que l'on appelle "l'esprit de noël"?
  2. AAntennaMetJohn

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  3. Il vous faut un aspirateur avec des glaçons à l'intérieur et un sèche-cheveux.
  4. Il vous faut un aspirateur avec des glaçons à l'intérieur et un sèche-cheveux.
  5. Nous avons l'exemple d'un puissante monarchie à l'heure actuelle, nous devrions nous en inspirer.
  6. En quoi cet argument est valable? De plus, quel est votre positionnement concernant les femmes qui apprennent leur grossesse après 3 mois? On tue le nouveau-né à la naissance(puisqu'il n'est pas doté de conscience, où est le problème?)?
  7. Comme le dirait Kant, l'essence même de notre conscience est la possession du Je dans notre représentation; avant cela, l'homme se sent(être bestial); après cela, il se pense(être conscient). Favras a raison, vous justifiez l'infanticide entre la naissance et hypothétiquement 2 ans. Heureusement que vous vous cachez derrière les droits de l'homme que vous prenez au pied de la lettre ou plutôt à la lettre près... D'un point de vue philosophique, un nourrisson tient plus de la bestialité que de l'individualisation humaine et dans ce cas, qu'est-ce qui empêche ceux qui sont pour l'avortement de se positionner en faveur de l'infanticide, du moins, jusqu'à 6 ou 7 mois(quand le lardon est "trop mignon")?
  8. Il y a forcément besoin du tertiaire dans la production, n'essayez pas de m’accommoder de propos inventés. Servons-nous un peu de l'outil marxiste! Et citons Gouysse dans "Impérialisme et Anti-impérialisme"... "Plus les forces productives de la société bourgeoise se développent, plus enfle la masse des travailleurs devenus superflus dans la production(jusque là, vous suivez!) dont les limites étroites sont déterminées sous le capitalisme par le niveau réduit de la consommation des masses travailleuses, et plus se développe la masse des emplois du secteur non-productif. Cet aspect parasitaire se développe encore davantage dans le cas des pays impérialistes, et davantage encore une fois parvenus à leur phase terminale de putréfaction, quand disparaissent de nombreuses industries(serait-ce magnifiquement prouvé par cette crise?). Ce n'est pas un hasard si la tertiairisation de l'économie des vieux pays impérialistes s'est accélérée à partir des années 70(vous avez parlé de la fin des trente glorieuses?), parallèlement à la délocalisation d'une grande partie de l'industrie manufacturière. En France, il a fallu 123 années(1831-1954) pour que la part du secteur tertiaire augmente de 23%. Il n'a fallu que 52 années (1954-2006) pour qu'elle augmente encore de près de 39%! [...] En France, durant les 36 dernières années, l'emploi industriel a presque été divisé par deux. En 2006, le secteur tertiaire représentait plus de 80% de l'emploi au Royaume-Uni alors que l'industrie en représentait à peine 18%(excellent exemple que la France talonne dans la médiocrité). Au sein même du secteur non productif, l'hypertrophie du secteur commercial et celui des services de luxe destinés aux classes exploiteuses semblent ne plus suffire à absorber l'excédent relatif de main d'oeuvre." Et pour planter le clou plus profond, Marx(probablement le plus grands penseurs de l'économie avec Smith et Keynes) a dit dans le Capital: "Un développement des forces productives qui diminuerait le nombre absolu des ouvriers, c'est-à-dire, mettrait toute la nation à même d'opérer sa production totale en un temps moindre; amènerait une révolution parce qu'il vouerait la majeure partie de la population au chômage." Résumons! Meilleure force productive=Moins d'ouvriers ou de paysans nécessaires= Plus de travailleurs inutiles dans le tertiaire= À un certain stade, le tertiaire ne peut plus absorber ce flux continu de personnes inutiles= Chômage= Révolution. La méthode qui consiste, plutôt que d’opposer des raisons à des raisons, à taxer le détracteur de l'immigration de raciste, a de grands avantages. La haine empêche de bien voir son objet, et prétendre d’un homme qu'il a en haine l’objet sur lequel il prononce un jugement fait peser sur lui le soupçon d’hypocrisie ainsi que d’incertitude dans les idées, qui fait remplacer les raisons solides par l’hyperbole et le pathos. Cette manière d’argumentation ne manque jamais son but, qui est de dispenser le défenseur de l'immigration d’aborder la véritable question. Elle est l’arme la plus sûre de cette écrasante majorité d’hommes qui ne VEULENT PAS être au clair sur ce qu'est l'immigration. Car il n’est pas possible d’avoir vraiment réfléchi sur l'immigration et de continuer de s’en faire une haute idée. Cette immigration que tous les gauchistes auraient appelé "armée du capitalisme" avant Mitterrand. Et aussi! Vous êtes un sacré bateleur pour prêcher le "c'est" et le "ce n'est pas".
  9. Vous interprétez un peu largement ce que l'on vous dit. Lorsque je parle de secteur tertiaire hypertrophié, cela signifie que le secteur tertiaire est hypertrophié, et pas superflu, même la Chine a besoin d'un secteur tertiaire... Un clandestin n'étant pas français, il ne peut avoir les mêmes droits qu'un français de souche ou immigré, cela s'appelle du bon sens, la France est un pays et un pays n'est pas un hôtel mais une maison. Votre phrase et vos choix sémantiques ne sont que de la rhétorique de droits de l'homme qui s'efface devant le bon sens de la réalité concrète...
  10. Vous raisonnez, brave et "simple monsieur", comme "monseigneur" Bouygues(qui demanda à Pompidou "d'ouvrir grand") et bien d'autres... Je serais cependant ravi de vous voir argumenter et préciser sur le manque de compétitivité causé par un arrêt de l'immigration(référez-vous à l'exemple du Japon ci-dessous) et de ses flots d'éléments exogènes que nous appellerons "compétiteurs" étrangers. Nous sommes d'accord sur la délicatesse de la manœuvre mais en désaccord profond sur l’aberration d'une telle manœuvre. Il va de soi que la manière dont vous posez le problème fait apparaître cette évidente aberration. Elle est dans les esprits, la même que celle de la décroissance; par un vieux paradigme de Smith, désormais anachronique, nous jugeons que la décroissance est irrationalité pure. Je vois la même orthodoxie dans votre opinion, qui n'est ni un raisonnement dialectique ni une pensée mouvante, plutôt un réflexe de Pavlov... Pour répondre un petit peu, je citerai Auguste Mimerel, ce très consciencieux syndicaliste qui s’exprima en des termes qui ont certainement fait rougir Marx ou Proudhon de colère mais qui feraient rougir (tout court) Mélenchon ou Hollande: "Il faut qu'une permanente menace de chômage pèse sur l'ouvrier pour contenir ses revendications. Il faut laisser entrer en France la main-d'oeuvre étrangère pour contenir le niveau des salaires." Vous comprendrez peut-être mieux le rôle involontaire de l'immigré sur la population autochtone. Comme le signale fort bien François-Laurent Balssa, " quand il y a pénurie de main-d’œuvre dans un secteur, de deux choses l’une, soit on augmente les salaires, soit on fait appel à la main-d'œuvre étrangère. C’est généralement la seconde option qui restera privilégiée par le Conseil national du patronat français (CNPF), puis, à partir de 1998, par le Mouvement des entreprises (Medef) qui prend sa succession. Choix témoignant d’une volonté de profits à court terme, qui devait retarder d’autant l’amélioration des outils de production et l’innovation en matière industrielle. Dans le même temps, en effet, l’exemple du Japon montre que le refus de l’immigration au profit de l’emploi autochtone a permis à ce pays d’accomplir sa révolution technologique avant la plupart de ses concurrents occidentaux." Prenons l'exemple éloquent de l'industrie automobile française et allons chercher la cause des causes comme le ferait Hippocrate! Bannissons aussi tout le verbiage pédant de l'économiste diplômé! Pourquoi licencie-t-on? Parce que nous ne vendons plus de voitures. Pourquoi ne vendons-nous plus de voitures? Parce qu'on ne peut plus se payer de voitures. Pourquoi ne peut-on pas se payer de voitures? Parce que les patrons fous, dans leur recherche de profit, ont oublié le Fordisme et le salarié. Cela peut paraître assez simpliste comme résumé de la situation mais si nous achetons des Dacia fabriqués par des "immigrés chez eux", cela veut tout simplement dire que l'ouvrier qui fabrique la Renault est obligé d'acheter la Dacia! Et qui achète la Renault? Ceux qui fabriquent la Dacia?! Tous nos produits Made in China étaient un préambule que tout le reste suit. Qui peut s'acheter des vêtements Fabriqué en France aujourd'hui? Personne. Votre compétitivité et un syndrome du capitalisme mondialisé et notre(et pas n'autre) économie ne peut s'en accommoder qu'en utilisant un peu de protectionnisme et surtout, de protection de son principal vecteur de santé, son salarié(français ou non d'ailleurs). Notre plus gros problème n'est pas la compétitivité extérieure mais la pauvreté intérieure et surtout, le parasitisme intérieur, je ne parle pas forcément de la banque comme on pourrait le croire mais je parle du secteur tertiaire hypertrophié; il y a en France beaucoup trop de personnes qui ne produisent rien et qui viennent participer de la compétition extérieure sur les braves bâtisseurs, constructeurs et producteurs français... Attention aux amalgames faciles, cher monsieur. S'en prendre à l'immigration, ce n'est pas s'en prendre à l'immigré. Lorsque je critique l'immigration, je ne pense pas que l'immigré concocte un plan maléfique pour nuire à l'ouvrier français; le polonais qui travaille avec mon père et qui vit dans(une caravane) la précarité la plus honteuse( pour les patrons et la France) pour économiser un peu d'argent pour sa famille n'est pas une cible, qu'on se le dise! C'est tellement anachronique à l'heure de la mondialisation et de la modernité... Au moins, vous êtes sur un modèle d'assimilation typiquement français, ce que la France n'est plus d'ailleurs(vous allez me dire que les différentes communautés font des mariages "inter-raciaux" multiculturels? Bah non, c'est le principe du multiculturalisme...), plutôt typiquement anglo-saxonne...
  11. Pour toucher le SMIC en travaillant 50 heures par semaines dans les champs comme un portugais, merci, mais je vous laisse la place... "C’est ce qu’a montré, en 2009, un rapport du Conseil d’analyse économique (CAE), organisme dépendant directement des services de Matignon. Intitulé Immigration, qualification et marché du travail, ce document explique d’abord que la notion de « pénurie de main-d’œuvre », traditionnellement alléguée pour justifier le recours à l’immigration, ne signifie à peu près rien en période de chômage. « Du point de vue de la science économique, la notion de pénurie n’est pas évidente », peut-on lire dans le texte, car le « fait que certains natifs rejettent certains types d’emploi peut simplement signifier que les travailleurs ont de meilleures opportunités que d’occuper ces emplois, et donc que les salaires correspondants devraient augmenter pour qu’ils soient pourvus » (p. 45). Ce qui montre très clairement que la pénurie ne se forme que lorsqu’un secteur n’offre pas des salaires suffisants – et que le recours à l’immigration est en fait un moyen de ne pas augmenter les salaires, quitte à créer artificiellement une « pénurie » que l’on comblera en allant chercher ailleurs une main-d’œuvre acceptant d’être sous-payée. Le rapport conclut d’ailleurs que, « dans le cas du marché du travail, cela signifie qu’à la place de l’immigration des années 1960 on aurait pu envisager une hausse du salaire des moins qualifiés » (p. 46). Le même document recense par ailleurs une série d’études qui ont tenté, en France comme à l’étranger, de chiffrer l’impact de l’immigration sur les salaires : « Atlonji et Card trouvent qu’une hausse de la proportion d’immigrés d’un point de pourcentage réduit le salaire de 1,2 % […] Boris conclut son étude en affirmant qu’entre 1980 et 2000, l’immigration aurait accueilli l’offre de travail d’environ 11 %, ce qui aurait réduit le salaire des natifs d’environ 3,2 % » (pp. 37-38)."
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