Tonton flingué

Tonton flingué

En hommage à Georges Lautner, réalisateur du monument « Les tontons flingueurs » qui vient de nous quitter, voici un pastiche de la fameuse scène de la cuisine...

Fernand Naudin : « Qu’est-ce que j’apprends, Monsieur Georges vient de se faire dessouder ? Sans vouloir sombrer dans une calomnie déplacée en cet instant de recueillement, je me demande si vous n’avez pas réactivé la sulfateuse… »

Raoul Volfoni : « Si la douleur de la nouvelle n’incitait pas à une retenue de circonstance, je dirais que ces soupçons sont à la limite de la grossièreté. »

Paul Volfoni : « Nous accusez nous, des repentis convertis en bienfaiteurs de l’humanité, à côté desquels même le p’tit Jésus est un délinquant de seconde zone ! C’est à décourager de faire le bien. »

Fernand Naudin : « Il ne faut jamais sous-estimer le pouvoir malfaisant de l’oseille. On a déjà vu des petites sœurs des pauvres défourailler pour un vol de tronc. »

Maître Folace : « Allons, allons mes amis ! Le chagrin nous égare mais revenons à l’essentiel, le partage du magot. Et quand il y en a un qui part, ça fait une part de moins. Rien ne vaut un retour au rationnel face à l’irrationnel de la vie … »

Paul Volfoni : « C’est beau, c’est du Mallarmé ? »

Maître Folace : « Non c’est d’un inspecteur des impôts, un jour où dans un moment d’égarement le gugusse avait frappé à ma porte. Mais j’étais bien armé. »

Raoul Volfoni : « Rapport au chagrin, on se reverserait bien une larme de ce breuvage à réveiller un mort, si j’ose dire . »

Fernand Naudin : « C’est bien parce l’heure est à la détente et en souvenir de celui sans qui je n’aurais jamais connu Lulu la Nantaise. »

Raoul Volfoni : « A sa mémoire ! Y a pas à dire, on sent bien le goût de pomme … »

Je prendrai aussi une larmichette de "bizarre", au goût de betterave, parce que "y'en a aussi", même qu'il paraît que certaine polonaise en prenait au réveil... c'est qu'on est quand même pas venus pour beurrer des sandwiches !

Rest in peace, Sir !