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Le Nobel d'économie couronne 3 Américains pour leurs travaux sur les marchés financiers


economic dream

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Membre, Posté(e)
Con testeur Membre 1 356 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je pense que cette assertion est fausse et quand un cours a baissé, la perte est là, au frais de transaction près.

Disons que vous possédez un Picasso. Et que le marché de l’art s’effrite un peu.

L’an passé votre Picasso valait 2 millions mettons. Et puis cette année il ne vaut plus que 1,8 millions. Par contre il est toujours accroché aux murs de votre salon.

Alors ? Vous avez perdu 200 000 oui ou non?

The real reality now. La réalité maintenant. Je possède encore un titre qui date d’avant la crise de 2008 ; une future mine de diamants. J’ai payé en septembre 2007 0,51 $CAN l’action. Il a fluctué entre 0,21 (au plus bas en avril 2008) et 0,73 en juillet 2013. Présentement le titre vaut 0,495. J’estime entre 2 et 3$ l’action lorsque la mine entrera en production fin 2015.

La question qui tue : Combien ais-je perdu? Dois-je calculer la différence entre 0,73 (au plus haut) et 0,495 ou entre 0,51 (le prix payé) et 0.495?

Con testeur.

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Membre, #GauloisRéfractaire, Posté(e)
LulzLamo Membre 4 233 messages
#GauloisRéfractaire,
Posté(e)

Nobel d’économie tongue.gif sorry j'ai lu uniquement le titre, mais depuis quand existe un prix Nobel de l'économie ? Jamais, si ce n'est par manipulation de l’information, c'est rien qu'un prix attribuer par une banque.

Intox quand tu nous tiens whistling1.gif

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Membre, Posté(e)
MartinHenry Membre 2 649 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Hum hum, ben justement si tu lis la file il en est question. Le prix de la banque de Suède à la mémoire d'Alfred Nobel est un prix décerné non par une banque comme tu pourrais le croire, mais par une école au sens ou on entend Chicago ou encore Cambridge en tant qu'école économique. Cela dit, ça reste un holdup fait par des banquiers sur le prix Nobel. Le comité d'attribution n'en est pas moins sérieux que pour la médecine ou autre, la question du manque de rationalité d'une science pas vraiment dure étant un autre sujet.

Par la suite, l'expression prix Nobel d'économie est consacrée par l'usage et, il est vrai, peut induire en erreur. En fait, c'est un procédé qui emprunte la notoriété historique du Nobel, en physique notamment, pour la conférer aux sciences économiques. C'est le même procédé que celui qui consiste à, produisant un texte fallacieux, citer de grands hommes pour lui conférer une aura de sérieux. Bon, maintenant que c'est fait, respectons l'attribution du prix.

Je pense que cette assertion est fausse et quand un cours a baissé, la perte est là, au frais de transaction près.

Disons que vous possédez un Picasso. Et que le marché de l’art s’effrite un peu.

L’an passé votre Picasso valait 2 millions mettons. Et puis cette année il ne vaut plus que 1,8 millions. Par contre il est toujours accroché aux murs de votre salon.

Alors ? Vous avez perdu 200 000 oui ou non?

Je ne pense pas constructif le fait de prendre une exemple d'illiquidité pour débatte de "tant que je n'ai pas vendu je n'ai pas perdu".

The real reality now. La réalité maintenant. Je possède encore un titre qui date d’avant la crise de 2008 ; une future mine de diamants. J’ai payé en septembre 2007 0,51 $CAN l’action. Il a fluctué entre 0,21 (au plus bas en avril 2008) et 0,73 en juillet 2013. Présentement le titre vaut 0,495. J’estime entre 2 et 3$ l’action lorsque la mine entrera en production fin 2015.

La question qui tue : Combien ais-je perdu? Dois-je calculer la différence entre 0,73 (au plus haut) et 0,495 ou entre 0,51 (le prix payé) et 0.495?

Con testeur.

Combien ais-je perdu ? par rapport à la date MFE (maximum favorable excursion) tu as perdu. Comme entre open et MFE tu avais gagné, finalement tu est flat. Ce qui est le cas entre l'achat et la situation actuelle. Il y a toujours le vieux débat pour savoir s'il faut partir de la balance ou de l'equity, tu penches pour la balance (;) ) moi pour l'equity. Sorte de dialogue de sourd car pour l'analyse des drawdown, notamment leur maximums dans le sens analyse de risque, je penche pour balance to equity sinon quand on passe de best à worst equity on analyse surtout du bruit. Par contre, de balance à worst equity, on analyse vraiment du risque, bruit inclus, juste avant l'appel de marge... :D

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Membre, Posté(e)
Con testeur Membre 1 356 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Par contre, de balance à worst equity, on analyse vraiment du risque, bruit inclus, juste avant l'appel de marge...

Je n’ai jamais acheté sur marge. Ça fait trop ‘’ Roulette russe ‘’ à mon goût. De plus ça ne cadre pas avec mon profil d’investisseur qui est audacieux mais non téméraire.

Con testeur.

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Membre, Posté(e)
MartinHenry Membre 2 649 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Certes, mais que l'on pratique sur marge ou pas, la question n'est pas là étant donné que je défendais l'idée que même si l'on a pas vendu, on a quand même perdu, aux frais de transaction près en inclus le risque de manques de liquidité.

Ce qui me fait penser que je vais réfléchir à nouveau au concept, en particulier voir s'il dépend de l'horizon d'investissement. :hum:

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Membre, Posté(e)
Con testeur Membre 1 356 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

en inclus le risque de manques de liquidité.

Dans un portefeuille boursier équilibré, 10-15% de liquidité n’est pas un luxe. Ça évite d’avoir à vendre à perte un titre ou deux pour profiter des aubaines qui se présentent.

Ce qui me fait penser que je vais réfléchir à nouveau au concept, en particulier voir s'il dépend de l'horizon d'investissement.

Vous avez tout compris. Objectif et ‘’ horizon d’investissement’’ sont synonymes.

Pour un investisseur ce que compte c’est l’objectif à atteintre. C’est à ce moment qu’on comptabilise ou les gains ou les pertes (objectif fantaisiste ou irréalisable).

Comme vous avez décidé de ne pas vendre, il est inutile de calculer (exercice futile s’il en est!) combien vous auriez perdu ’’si vous aviez vendu’’.

Con testeur.

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Membre, L'Économie, C'est Assez Clair !, Posté(e)
Docteur CAC Membre 3 345 messages
L'Économie, C'est Assez Clair !,
Posté(e)

On navigue toujours entre objectif a atteindre, argent que l'on souhaite "mettre", et risque que l'on consent a prendre.

Il n'y a pas une recette magique mais il faut garder une cohérence entre son profil et sa mise ...

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Membre, Posté(e)
MartinHenry Membre 2 649 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Dans un portefeuille boursier équilibré, 10-15% de liquidité n’est pas un luxe. Ça évite d’avoir à vendre à perte un titre ou deux pour profiter des aubaines qui se présentent.

Houps, je me suis très mal expliqué, manque de liquidités et manque de liquidi ayant un sens tout à fait différend.

Liquidités évoque la part de cash dans le portefeuille.

Manque de liquidité d'un marché, c'est la difficulté à trouver une contrepartie.

Manque de liquidité, je l'employais dans le même sens que lors d'un post précédent, à savoir le manque de liquidité du marché qui représente un risque en soi. Un marché fermé manque singulièrement de liquidité (rire). Un Picasso ne se vend pas le matin pour se racheter le soir. Un changement de la perception du risque de manque de liquidité d'un marché augment la perception du risque fondamental de ce marché et fait baisser mécaniquement les cours et ceci immédiatement (facteur aggravant de 1987).

Le risque de liquidité, c'est qu'on ne trouve pas acheteur ou qu'on arrive pas à vendre. Ainsi on peut être amené à se séparer d'une valeur à un cours bien inférieur d'un limite minimale fixée à l'avance (ordre stop, réel ou virtuel). On peut décider de vendre si ça atteint un niveau inférieur à un seuil, mais si l'ouverture du marché commence au dessus de ce seuil, on a un décalage encore appelé slippage. Le risque de liquidité est un concept compliqué qui rend la notion de risque financier en général plus multiforme qu'il ne l'est au départ.

Vous avez tout compris. Objectif et ‘’ horizon d’investissement’’ sont synonymes.

Peut être, mais ce n'est pas mon opinion. On peut etre soft en intraday (position minime) et avoir une exposition inconsidérée sur du long terme.

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Membre, Posté(e)
MartinHenry Membre 2 649 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Certes, l'astrologie cherche elle aussi par un vocabulaire à elle, et une des formules mathématique extrêmement rigoureuses (elle par contre) à se faire passer pour une science sans en être une pour autant.

Mais je faisais en réalité référence à une analyse économique. ( dont j'ai oublié l'auteur.... mais un type très reconnu. Je prend pour voie de ne jamais retenir le noms des auteurs, pour ne jamais être influencé par des informations non pertinentes. )

Il y traitait de l'influence de l'astrologie dans l'économie.

Et disait que sans même y croire, si on considère que les autres y croient, on va agir comme si ils avaient une influence... Et comme ce peut être le cas de tous le monde, finalement tout le monde pourra agir comme ça, même si personne n'y croit. Et l'astrologie aura une influence.

Ce qui va renforcer dans leur conviction le cercles des pauvres imbéciles suiveurs, qui penseront sérieusement que l'astrologie, ça marche.

Oui, bien dit, (avec retard, je n'avais pas relevé sur le coup). On parle aussi de prophétie auto réalisatrice, mécanisme bien connu ayant certaines influences sur les cours des valeurs mobilières. Par contre, en déduire que ce n'est que ça, que la réalité ne compte pas en économie, me semble erroné (pour rester soft).

Que l'accumulation de formules mathématiques donnant une apparence de science solide à l'économie qui s'est avérée fallacieuse par la suite est certain. Cela a fait le bonheur de prix Nobels pendant plusieurs décennies. Le problème, c'est qu'a l'aide de cette renommée, un certains nombre de décideurs (politiques et gestionnaires) se sont mis à appliquer la chose avec un certain manque de discernement.

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Membre, L'Économie, C'est Assez Clair !, Posté(e)
Docteur CAC Membre 3 345 messages
L'Économie, C'est Assez Clair !,
Posté(e)

C'est bien tout la critique que je ferait aux néo-classiques, les prophéties auto-réalisatrices sont très connues surtout dans un cadre ou la confiance est un paramètre important (comme avec le problème les asymétries d'information).

Les économistes ont toujours voulu fanfaronner avec leurs modèles mathématiques qui ne concernent que des problèmes assez limités compris par les politiques comme règles générales ...

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