Demain, c'est trop tard.

J'ai regardé ça hier, criant de vérité. Faut bien écouter les paroles. Ca parle de français dont on ne parle jamais.

C'est vrai, pour les jeunes, la campagne c'est pas le top. Mais il y a pire. Cracher dans la soupe c'est tellement facile.

Pourquoi cracher dans la soupe ?

Ils font un constat amère de leurs vies, mais sans s'en plaindre.

T' as pas vu que c' est un rap parodique cynique ?.

Le rap des inconnus 'auteuil neuilly passy", c est pour déconner aussi...je préviens au cas ou...

Heu, non, même si c'est drôle dans la forme, le fond est bien réel.

Je connais MC Circulaire, et ils ont d'autres production plus rigolotes. Là, il y a vraiment l'expression d'un malaise.

Je vis en campagne, et je n'ai jamais rencontré ce genre de "oisifs relous".

Le malaise dans les cités, oui, c'est récurant ! Dans les campagnes ? ah ben non...

En Même temps quand j'entends la façon de chanter de ces jeunes, je pense que le malaise date de leur jour de naissance :smile2:

Moi j'en vois. Mais ces mecs sont plus de ma génération, avant les consoles de jeux qui scotchent les mômes au salon.

Tu as surtout un malaise avec la France profonde! Vu de ton Paris élitiste, les ruraux sont pour toi tous des "deschiens" arriérés avec des QI de bistrot!

c'est pourtant dans les campagnes qu'il y a a aujourd'hui le plus de pauvreté en France et c'est aussi là que l'on se suicide le plus.

J'ai quand même passé quelques mois dans le Berry, une partie de ma scolarité à Provin et vécu 4 ans à Bordeaux à voir les ploucs, mes potes, se ruiner avec de l'héroïne pour passer le temps.

Et j'ai un pote qui c'est suicidé. De Toulouse.

Non, j'ai pas de malaise. La France profonde, c'est ma famille. Même si je suis né à Paris et y ai vécu, la brousse, c'est aussi mon pays.

Quand je quitte Paris pour la France, je rencontre le peuple exogène, discute dans les troquets, sur les chantiers, et de part le syndicat, suis en contact avec la fédération. Ca t'as échappé mais on fonctionne comme ça, par régions, autonomes, mais toujours liées, à se partager les mandats nationaux.

Mon "parisianisme" à toujours été du second degré bien gras.

Du coup oui ça me touche, en plus c'est bien écrit.