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Le suicide, troisième cause de décès chez les agriculteurs


PASDEPARANOIA

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Membre, Pas cavalier mais grand amateur de Cheval Blanc, 57ans Posté(e)
alkoolik Membre 5 672 messages
57ans‚ Pas cavalier mais grand amateur de Cheval Blanc,
Posté(e)

Il serait bien sur possible de changer de voie et d'arrêter l'agriculture intensive, nombre de paysans en seraient ravis, seulement le consommateur est-il prêt à en payer le prix?

Si par exemple au lieu de sortir 7 tonnes de blé à l'hectare tu en sors 3 tonnes, la baguette de pain va coûter plus de 2 euros et nombre de produits vont également voir leur prix exploser. Je ne suis pas sur qu'en période de crise ce soit bon pour l'économie. De plus, si on stoppe l'agriculture intensive, certaines population vont connaitre des famines, alors c'est bien beau de dire stop aux pesticides et autres mais ceux qui râlent aujourd'hui contre ces produits seront encore ceux qui râleront demain que les denrées sont trop chères et que des mecs crèvent de faim..

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Membre, 114ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 114ans‚
Posté(e)

on devrait quand même pouvoir arriver à un compromis entre qualité et quantité ,ans pour cela déverser des tonnes de pesticides qui font de nous les champions européens de leur consommation ....

Si tu observes la provenance des produits bio ,il n'y en a que très peu qui viennent de France ....

c'est tout une mentalité qu'il faut changer et remplacer l'agriculture intensive par de l'agriculture raisonnée ...il y a bien longtemps que la terre ne sert plus que de support et les végétaux ne poussent plus que par l’épandage généreux d'engrais ou de lisiers qu'on retrouve dans les nappes phréatiques

pour ce qui est des éleveurs ,le taux d'utilisation des antibiotiques à augmenté de près de 15 pour cent en quelques années ...antibiotiques mélangés à l'alimentation et administrés de façon préventive

http://www.leparisien.fr/environnement/des-eleveurs-accros-aux-antibiotiques-09-03-2012-1897197.php

Il est bien évident cette pratique peut se défendre par l'argument du coût du prix de revient ,mais ce coût est lui même faussé par une gestion désastreuse des exploitations agricoles

500.000 euros c'est le prix moyen d'achat d'une petite exploitation qui génère un salaire le plus souvent proche du smic (déclaré) à cela il faut rajouter le renouvellement du matériel toujours plus performant et plus cher qui permet d'effectuer les travaux agricoles en un temps record ....

à titre de comparaison le prix moyen d'un commerce est deux fois moins important à 250.000 euros et nécessite moins de matériel d'exploitation ,pour ce qui est d'un poste de travail en entreprise est de 17350 euros par an ....

En fait les agriculteurs même s'ils doivent se serrer la ceinture pendant l'exploitation de leur entreprise ,touchent le jack pot au moment de la revente ,et le moindre hectare de terre cultivable s'arrache à prix d'or ....

Si le prix des exploitations était divisé par deux (ce qui correspondrait plus à une réalité) le prix de leurs productions baisserait de façon significative ,et nous pourrions avoir des produits de qualité à des prix raisonnables ...nous n'avons pas à payer la spéculation immobilière qui bénéficient uniquement aux agriculteurs au détriment de notre santé et de la qualité de l production

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Membre, Posté(e)
dinassault Membre 129 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Il y a une chose que l'on ne dit pas aussi, c'est que quand on travaille dans le milieu agricole, on est complètement dans un autre monde, on est coupé du monde. On ne voit quasiment jamais personne, les seules personnes que l'on voit, c'est son entourage, les quelques voisins qu'il reste, si il y en a encore.

On fait un travail pénible, on peut ne presque rien gagner, tout dépend des agriculteurs, les petits ne gagnent quasiment rien.

Tout les agriculteurs n'ont pas choisi ce métier, beaucoup font ce métier, parce que c'est la seule chose qui leur reste.

Il y en a aussi qui en ont marre de voir des 4x4 flambants neufs ou d'autres voitures de bourgeois passer devant leurs portes.

Au bout d'un moment quand on a connu que ses terres pendant trop longtemps, ça en devient déprimant.

Il ne faut pas croire que travailler la terre, c'est un métier cool où l'on voit la vie en rose.

bonjour Timo-I,toutes les choses que vous décrivez correspondent à une réalité ,du moins pour la frange des petits agriculteurs & éleveurs qui m'entourent , certains sont membres de ma famille Malgré ça ces gens aiment ce qu'ils font ,comme l'autre partie familiale composée essentiellement de marins-pêcheurs ;à une époque pas si lointaine quelques-uns étaient en alternance les deux à la fois ; lorsque nous avons vécu tantôt avec les uns ,tantôt avec les autres ,voir pratiqué soi-même l'un de ces métiers ,on ne peut qu'être sceptique quand aux connaissances réelles et aux véritables intentions de ceux qui en haut lieu décident de leurs sorts .

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Membre, 41ans Posté(e)
cheuwing Membre 17 032 messages
Maitre des forums‚ 41ans‚
Posté(e)

il y en a ici qui ont la vision du paysan de l'émission de M6, men occultant totalement les gros : les céréaliers du bassin parisien ou aquitain, bien plus riches que beaucoup de patrons de PME grâce notamment à la PAC , les éleveurs alpins, auvergnats ou vosgiens, les maraichers alsacien ou bretons

tous ceux là sont loin d'être isolé et dans la misère

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 52ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
52ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
Posté(e)

Il serait bien sur possible de changer de voie et d'arrêter l'agriculture intensive, nombre de paysans en seraient ravis, seulement le consommateur est-il prêt à en payer le prix?

Si par exemple au lieu de sortir 7 tonnes de blé à l'hectare tu en sors 3 tonnes, la baguette de pain va coûter plus de 2 euros et nombre de produits vont également voir leur prix exploser. Je ne suis pas sur qu'en période de crise ce soit bon pour l'économie. De plus, si on stoppe l'agriculture intensive, certaines population vont connaitre des famines, alors c'est bien beau de dire stop aux pesticides et autres mais ceux qui râlent aujourd'hui contre ces produits seront encore ceux qui râleront demain que les denrées sont trop chères et que des mecs crèvent de faim..

C'est à priori possible. Mais il faut revoir la distribution, et les modes de consommation.

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