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Arrêt de la nutrition en fin de vie

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vesto

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Membre, Posté(e)
vesto Membre 1 578 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

c'est courant; la personne soufre tellement qu'elle ne veut plus s’alimenter.

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Membre, 56ans Posté(e)
l'arme fatale Membre 984 messages
Baby Forumeur‚ 56ans‚
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en tant que soignante aussi puisque je travaille dans une maison de retraite , j ai ete confronté à cela aussi. Quand une personne agée est declarée en fin de vie pour les raisons que nous soignantes ne comprenons pas toujours car quand il y a de la vie il y a de l espoir, que cette dite personne ne s alimente plus ni ne bois parce qu elle n a plus envie de lutter et qu elle choisie de s eteindre, nous ne pouvons ni n avons le droit d aller outre. Pour le corps medicale et là je parle des medecins ne pas mettre en place une action pour alimenter la personne à son insue c est plus pour eviter tout risque de complications plus importantes et qui ameneraient le patient à souffrir plus (comme septicémies, pneumothorax , distension abdominale avec douleur, des nausées, des vomissements et de la diarrhée., ; l arret de la nutrition en fin de vie n est pas dans un but de mettre fin plus vite ou non de la personne, puisque l etre humain en general peut bien rester 21 à 40 jours sans manger et 10 à 14 jours sans boire. Ce qui est sûr, c'est que le corps est capable de s'adapter au manque de nourriture. Il se met "en veille", économisant l'énergie sur tous les fronts : baisse du rythme cardiaque, ralentissement de toutes les fonctions vitales.Alors que l'homme peut tenir relativement longtemps sans manger, la privation de liquide est beaucoup plus critique, mais le plus souvent c est le coeur qui lache le premier.

Selon les critères de qualité des décisions médicales, la nutrition non désirée chez les patients en fin de vie est un traitement inutile qui n'améliore pas le pronostic, le confort et le bien-être, objectifs des soins de fin de vie.

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Membre+, 52ans Posté(e)
Ocytocine Membre+ 17 770 messages
Forumeur Débutant‚ 52ans‚
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Moi je le mets dans le même sac que l'acharnement thérapeutique et me réfère à la loi Leonetti dans le sens où vouloir à tout prix alimenter ou faire boire dans ce genre de situation c'est clairement de l'obstination déraisonnable.

Ce qui ne veut pas dire que ce n'est pas réversible à tout moment en fonction de la personne (déjà vu).

Je précise que j'ai travaillé en gériatrie et suis actuellement en soins palliatifs, donc j'ai été confrontée également à ce questionnement.

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Membre, Je n'en ai aucun, 52ans Posté(e)
pep-psy Membre 23 493 messages
52ans‚ Je n'en ai aucun,
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On ne veut pas laisser les vieux mourir comme ils veulent... Tout ça pourquoi ou pour qui... On en sait rien !

Mais il est triste de ne pas permettre à des personnes agées de s'en aller dignement, il faut encore les faire souffrir inutilement !

N'importe NAWAK puissance 1000 :censored:

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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
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Je me demande s'il ne s'agit pas d'un instinct issue de la sélection naturelle.

Si quelqu'un va mourir, c'est un gâchis de ressource pour sa tribut que de le nourrir.

La sélection naturelle entre tribus a donc dû favoriser celles qui développaient cette facultés parmi ses mourants.

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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)

Non je ne parlais pas de ton instinct, je parlais du siens.

Pour expliquer pourquoi en fin de vie, certains peuvent s'arrêter de s'alimenter.

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Membre, 56ans Posté(e)
l'arme fatale Membre 984 messages
Baby Forumeur‚ 56ans‚
Posté(e)

Les décisions de rénutrition en fin de vie peuvent être influencées par des sentiments et des expériences personnelles qui ne correspondent pas vraiment avec ce que l'on sait actuellement sur la fin de vie. Regarder la rénutrition comme un traitement, et non comme une thérapie particulière, permet une approche plus objective de sa valeur en soins palliatifs. Les critères utilisés pour juger les autres décisions thérapeutiques peuvent être utilisés. Il n'y a pas de preuves que la rénutrition prolonge la vie ou diminue les complications chez les patients avec un cancer, une infection, ou une pathologie cardiaque ou respiratoire évoluée. Quoiqu'il n'y ait pas de preuves directes, il semble raisonnable d'affirmer que la rénutrition ne modifiera pas la progression de la maladie chez les patients mourants. L'apport nutritionnel amène aussi des possibilités de complications locales ou généralisées secondaires aux voies d'accès ou à la nutrition elle-même.

L'arrêt d'une nutrition non désirée semble avoir des effets positifs augmentant le confort du patient et son bien-être. L'appétit peut être réduit ou disparaître sans le risque de faim dévorante qui accompagne une nourriture insuffisante. Le confort sera aussi favorisé par la réduction des diarrhées, des sécrétions respiratoires et des émissions d'urine. Quoique ces bénéfices de l'arrêt de la rénutrition soient basés sur des observations et des études de cas, ils semblent concordant avec les effets physiologiques connus du jeûne.

Selon les critères de qualité des décisions médicales, la nutrition non désirée chez les patients en fin de vie est un traitement inutile qui n'améliore pas le pronostic, le confort et le bien-être, objectifs des soins de fin de vie. La nutrition non désirée n'est ni médicalement, ni éthiquement justifiée chez les patients en phase terminale et ne devrait pas être considérée comme un soin de confort en fin de vie.

« Il faut définir une attitude d’où il résulte que l’arrêt ou le

refus d’un traitement n’est plus synonyme d’abandon, de précipitation vers la mort, mais la reconnaissance du processus

irréversible d’une vie allant à son terme ».

Si nous sommes tous d’accord pour dire que le malade ne

doit pas mourir de faim, nous devons également reconnaître que

l’alimentation ne l’empêchera pas de mourir : à un stade avancé

de sa maladie, la personne ne meurt pas de l’insuffisance de

l’alimentation mais des progrès de la maladie

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Membre+, 52ans Posté(e)
Ocytocine Membre+ 17 770 messages
Forumeur Débutant‚ 52ans‚
Posté(e)

Euh...non.... Notre instinct nous dit justement de le nourrir ... Ce qui est anormal de prime abord c'est de ne pas le nourrir, il y a un effort de fait justement pour accepter le fait de le "laisser" sans manger pendant plusieurs jours... Quand tu vois les jours qui défilent et que tu nourris la voisine à la béquée pendant que celle-ci (la mourante), tous les jours aux repas on ne fait rien pour elle, c'est choquant. Ton cerveau a d'ailleurs du mal à capter comment elle arrive à survivre sans ce qui est vital pour nous.

Merci de vos réponses dans tous les cas.

Je ne sais pas, pour ce qui est du reste ( arrêt hydratation = non acharnement thérapeutique ) mais dans mon esprit palliatif = partir de manière confortable. Et je ne sais pas si vous avez déjà été en deshydratation mais c'est franchement horrible, ça s'approche de la gueule de bois avec maux de têtes +++. Pour moi la nutrition (même IV), reste du domaine du "confort" et le fait de l'arrêter je le vois plus comme "faire partir plus vite".... Je ne sais pas trop quoi penser à ce sujet, j'ai trouvé la réponse de l'arme fatale intéressante mais je n'ai pas l'impression d'avoir tout de même toutes les clefs en mains?

Tu te places trop dans la peau de quelqu'un en bonne santé. Les personnes dont on parle n'éprouvent plus la soif, elles n'ont pas faim, plus d'envie. Tu voudrais les "gaver", poser une sonde naso-gastrique, de la nutrition par les veines, toutes ces choses douloureuses, invasives, pour faire vivre ce corps à tout prix quand l'esprit n'en a plus envie ?

J'ai vu poser une sonde sur une vieille dame anorexique, atteinte d'Alzheimer, attachée à son fauteuil avec trois soignants qui la maintenaient, j'ai trouvé ça barbare, ça m'a filé la nausée, je garderai ça en tête toute ma vie... Finalement elle a réussi à l'arracher. Le médecin à abandonné.

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Membre, Posté(e)
Celsius. Membre 224 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

La personne en fin de vie …aimerait surtout se nourrir, d'un peu d'attention et d'amour avant de partir ….. ce qui est loin d'être toujours le cas…je ne pointe pas le personnel soignant, qui mériterait d'avoir un autre traitement de salaire, quelque chose qui soit a la hauteur de leur dévouement …Non ! je pense aux autres , ceux dont l'éthique est proche de celle qu'aurait une tique… comme dans toutes les autres professions, bien évidemment … sauf que …un sourire n'a pas la même valeur lorsque arrive notre dernière heure ..et cette heure , bien des gens la passent dans un hosto ou une maison de retraite ... a ce stade , ce n'est plus une histoire de nutrition, mais bien quelque chose en rapport avec la chaleur et l'attention…

Hors sujet ..mais je n'ai pas pu résister..désolé!

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Membre, Posté(e)
Celsius. Membre 224 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Merci de vos avis, je ne l'avais vraiment pas noté ainsi. Tout ça est donc à priori surtout "biologique" ? sous entendu plus pour des faits somatiques (éviter les complications liées à la nourriture) qu'abstraite et éthique (quoi que Lili greycat semblait plus pencher de ce côté de la balance). Car dans mes cours de ressources humaines, on nous a toujours exposé cette loi en l'opposant avec une loi déguisée d'euthanasie mais sans véritablement nous en expliquer les enjeux (cela fait déjà quelques années de cela).

Pardonne ma curiosité (tu la cruellement piquée), mais qui manque cruellement d'éthique dans ce genre de cas ? J'ai du mal à saisir l'allusion...

Tu sais, la mort fait "peur". Je suis un peu novice dans le milieu et j'admets avoir mis plusieurs jours avant d'oser entrer dans la chambre... je ne sais pas pourquoi et je ne me l'explique pas. Pourtant je suis souvent confrontée à des personnes malades, d'ailleurs ça n'est pas la 1ère personne mourante que je rencontre. Je n'arrive pas à mettre de mots sur cette gène. Peut être simplement que "sa" façon "à elle" de mourir, peut être juste mon ressenti aussi était différent ce jour là, peut être que même de loin j'ai perçu quelque chose qui me mettait plus mal à l'aise que d'habitude je ne sais pas. Et quand j'ai fini par y rentrer (dans cette chambre), je me suis rendue compte qu'il s'agissait d'une des toutes premières patientes que j'avais connu dans le cadre de mon job saisonnier les années précédentes. Je m'suis trouvée con. Je pense que je ne sais pas comment me comporter en face, peur d'être maladroite peut être. Certes la bonne attitude serait les trucs bâteau comme un sourire (pas dit qu'elle le saisisse...) ou un "ça va aller"... mais ça n'est pas du tout naturel pour moi.

L'allusion, concerne toutes les personnes qui ne font pas honneur à leur profession …je ne vise pas le manque de compétence qui s'acquière avec l'expérience… je dis tout simplement qu'il y a des ramiers qui se foutent totalement des patients …(comme dans toutes les professions )

Pour être clair, je ne visais personne ici ….. je me permettais juste de dire que les ramiers existent … et que leur chaleur humaine est aussi garce que vilaine…en un mot …malsaine.

La mort fait peur a tout le monde …et je comprends que cela ne doit pas être évident de la côtoyer…voilà pourquoi, je ne me permettrais certainement pas de te juger …maintenant sur le sourire ou le "ça va aller" , je crois qu'il y a d'autres formes d'expression pour témoigner d'un peu d'attention….ce qui peut nous paraître bateau, est quelquefois pour l'autre un dernier radeau … une image comme une autre ..et si elle ne se voit pas, souvent se ressent …Mais, ne tombons pas dans la discorde …sa fille, Léthé, se chargera toujours d'accompagner celle ou celui qui a été. ;)

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Membre, Posté(e)
Celsius. Membre 224 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

J'ai aussi l'impression que le fait de se "foutre" des patients, s'aquière avec le temps ! En effet dans les premiers temps ça choque... Je suis du genre très empathique. Tes premiers patients malades tu les plains, tu en rêves la nuit. La première consultation d'annonce de cancer tu es choqué, ultra empathique envers le patient parce que pour toi la maladie c'est tout nouveau. Mais quand tu la côtoies tous les jours, et que tu n'es pas non plus toujours au meilleur de ta forme (sous entendu pas toujours aussi réceptif)... en effet dans un nouveau milieu on est souvent plus réceptif à l'environnement... auquel on finit par s'habituer et ne plus le regarder et l'observer avec la même analyse qu'aux premiers jours... Et tu te surprends à être indifférent un jour, dans ce même milieu, dans la même consultation d'annonce de cancer, à être tiraillé par la fatigue sans plus la moindre empathie avec pour seule envie... débaucher.

Il faut l'avouer, nous sommes humains et on est pas tous les jours aptes à être empathique et être réceptif à la souffrance des autres... J'espère ne pas être anormale... ou alors je suis peut être horrible. Je n'sais pas. Ca ne m'empêche pas de dormir c'est le principal.

Il ne faut confondre le fait de se "blinder" au fil du temps, tout en gardant une conscience professionnelle ….et le fait d'en avoir absolument rien à foutre des patients depuis l'école d'infirmières (ers)

Bien évidemment que nous sommes tous humains et qu'il y a des jours sans …mais il faut tout de même faire une différence entre un soignant qui même lorsqu'il n'est pas dans son assiette, n'oublie jamais ses devoirs et obligations envers ses patients ….et la connasse ou le connard qui depuis leurs premières partouzes a l'école , ne se sont jamais remis en question vis-à-vis d'un métier qui exige pas mal de qualités …eux sont même capables de ne pas s'apercevoir qu'un malade est en train de crever à cause de leur incompétence et souvent de leur négligence …dans le milieu médical (comme ailleurs) il y a une minorité d'incompétents et autre tir au flanc qui ne sont que des tiques ….qui dorment sur leurs deux oreilles tout en sachant que ce sont des dangers, pour les malades qui pensent recevoir des soins de qualités.

Il n'y a pas une charte qui dit que l’infirmier ou l’infirmière agit en toute circonstance dans l’intérêt du patient. ? …si certaines personnes oublient quelquefois d'avoir un minimum d'empathie … d'autres n'en connaissent pas même le nom…..seul le chèque a la fin du mois, reste la plus belle des sensations.

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Membre, Posté(e)
Celsius. Membre 224 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Oui mais je ne suis pas certaine qu'il y ait beaucoup de gens comme ça, je vois mal quelqu'un faire ce métier sans être un minimum empathique ! Je suis aide soignante pendant mes vacances et des fois je suis un peu surprise par des gestes de collègues (qui sont pourtant gentilles et relativement empathiques) parce que des fois par manque de temps et surcharge de boulot on ne peut pas toujours se permettre de prendre son temps ou de ne pas être un peu "brusque" et pressant (enfin tout est relatif). Au début ça me choquait mais maintenant je comprends tout en me disant que ça n'est pas tout à fait normal.

Bref, étant carabin je connais le serment d’Hippocrate, mais j'imagine que les infirmiers ont eux aussi comme tu dis une charte avec les même principes !

Je suis pour ma part , certain qu'ils sont peu , mais quelques fois dans un service , débordé par le travail …leur présence, oblige les autres à se démener deux fois plus…ce n'est pas normal ! … voilà pourquoi je parlais de tiques….il y a des gens qui font leur boulot et d'autres qui font semblant en attendant que les heures passent …ceux-là , l'empathie envers un patient , z'ont pas le temps, ils préparent leur liste de courses mentalement ….. Attention à bien faire le distinguo dans mes propos …je ne pointerais jamais un membre du personnel soignant qui agit un peu sèchement tout en assurant son travail avec compétence…. Je dis …Heureusement tout de même qu'il y en ait d'autres qui avec les mêmes compétences auront toujours un petit quelque chose en plus …un petit sourire , un œil gentil …bref ! Une humanité qui se lit dans leur attitude et sur leur visage …ces soignants-là , on a l'impression qu'ils n'oublient jamais ..que les gens alités dans un lit d'hôpital ne sont pas a la plage en train de se faire bronzer ……..

Cela dit, il y a aussi des gens qui alités ou pas, sont très délicats…Ils ont un savoir-vivre qui transforme par leur seule présence, un hôpital en un hôtel 5 étoiles …quand ce n'est pas le syndrome de la blouse blanche qui pousse certains hommes a voir le personnel féminin, comme s'ils étaient dans un peep-show place Pigalle… lol

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