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Membre, 77ans Posté(e)
Talon Membre 1 722 messages
Baby Forumeur‚ 77ans‚
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Et s'ils l'écoutent, ils refusent de lui obéir. Nous sommes des animaux culturels, car notre souci principal est d'oublier la mort, de la retarder, de l'abolir, si possible.

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Membre, 53ans Posté(e)
Sha'Do Membre 2 240 messages
Baby Forumeur‚ 53ans‚
Posté(e)

Il es vrai que cette citation parle d'elle même ..

Celle que j'aime aussi elle est de Léonard de Vinci

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Membre, Posté(e)
Pimc Membre 90 messages
Baby Forumeur‚
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vous les hommes êtes les seuls animaux qui se réclame d'un dieu mais vous êtes aussi les seuls qui agissent comme si il n’existait pas.

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Membre, 47ans Posté(e)
Anton96 Membre 1 862 messages
Baby Forumeur‚ 47ans‚
Posté(e)

On est surement tous plus ou moins d'accord, mais dans le même temps on habite tous dans un logement qui occupe une surface volée à la nature.

Dans ces logements on a tous du verre, du plastique, du métal, ressources également prélevées dans la nature pour notre confort.

Je pourrais citer plein d'exemple de ce paradoxe, mais en gros on est tous d'accord pour que les autres arrêtent de piller la nature, mais pour soi-même on est prêt à s'arranger avec sa conscience...

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Invité Lucy Van Pelt
Invités, Posté(e)
Invité Lucy Van Pelt
Invité Lucy Van Pelt Invités 0 message
Posté(e)

(sourire....et soupir) Encore une fois, les méchants Hommes et la Nature divine. Comme si nous étions deux choses distinctes, séparés, comme si l'Homme avait un pouvoir quelconque. Quel arrogance vraiment . Je poste un article de Nicole Jetté-Soucy, prof de philo et auteure d'ouvrage. Elle résume assez bien, dans l'ensemble, mon opinion sur cet espèce d'écologisme bobo dogmatique à la sauce new-age que l'on nous sert depuis quelques années;

Pour une écologie de l'homme

Nicole Jetté-Soucy

L'écologie n'est réelle que lorsqu'elle est d'abord une écologie de l'Homme et non de la Terre.

« En Occident, on a longtemps tenu pour acquis que la nature existait pour que l'homme, défini comme son "maître et possesseur" (Descartes), en fît ce qu'il voulait. Depuis environ un quart de siècle, cependant, à la faveur de la prise de conscience de la dégradation de la nature (pesticides, pollution, réchauffement de la planète, diminution de la couche d'ozone, effet de serre, contamination nucléaire), puis de la crise du pétrole, on a assisté à un renversement des idées et des sentimentalités, qui se traduit concrètement, d'une part, par le souci généralisé de l'environnement (l'écologie) et, d'autre part, par la croissance d'une nouvelle idéologie, l'écologisme (ou deep ecology) que prônent des mouvements alternatifs tels que Greenpeace. Des habitudes et des activités, comme celles de porter un manteau de fourrure, d'extraire des minéraux du sous-sol ou de pratiquer la vivisection à des fins scientifiques, sont devenues taboues. Les adeptes de l'écologisme (entre autres, Aldo Leopold aux États-Unis, Michel Serres en France, Hans Jonas en Allemagne) les taxent non seulement d'imprudentes et d'auto-destructrices, mais encore carrément d'immorales, en regard des droits qu'ils voudraient voir attribuer aux animaux et même à l'écosphère tout entière. "Les systèmes de valeurs humanistes doivent être remplacés par des valeurs suprahumanistes qui placent toute vie végétale et animale dans la sphère de prise en considération légale et morale. Et à la longue, que cela plaise ou non à tel ou tel, il faudra bien recourir le cas échéant à la force pour lutter contre ceux qui continuent à détériorer l'environnement." (Chroniques de Greenpeace, avril 1979). S'affirmant comme les champions d'une nouvelle morale, fondée sur un dogmatisme scientifique qui n'a rien à envier au dogmatisme religieux d'antan, ces écologistes radicaux divisent le monde en deux: nous, les purs, et tous les autres, les impurs.

On en vient dès lors à se demander s'il faut suivre les préceptes écologistes parce qu'ils sont scientifiques ou parce qu'ils sont politiquement et moralement corrects? Or, s'il est une chose que l'histoire du XXe siècle nous enseigne, c'est bien que la confusion entre science, morale et politique est mortifère. Se pourrait-il que l'homme désabusé d'aujourd'hui soit menacé là même où il croit trouver son salut, à savoir dans un retour à la nature? Les nazis, dans le temps même où ils exterminaient les Juifs et autres indésirables, prônaient le culte du corps, de la marche en forêt et de l'escalade des montagnes. Luc Ferry, dans Le Nouvel Ordre écologique, nous rappelle que les premières lois "écologiques" furent promulguées par le gouvernement nazi, dont on sait, par ailleurs, qu'il décréta l'euthanasie et pratiqua l'eugénisme. Une fois au moins, dans l'histoire, pureté naturelle et protection de la nature se sont accordées avec pureté raciale et destruction industrielle des hommes.

Cette équation qu'on passe le plus souvent sous silence, bien qu'elle ne suffise pas à elle seule à critiquer l'écologisme contemporain, devrait à tout le moins susciter la méfiance à l'endroit d'une "science" qui se prend pour un savoir définitif, et n'accepte donc pas la critique, et qui, à l'instar des anciennes idéologies dont elle prend le relais, se donne comme une vision globale du monde, comme une nouvelle foi rédemptrice.

Après que le marxisme eût réduit l'homme à sa classe sociale et le nazisme, à sa race, l'écologisme dénie à l'homme toute supériorité ou tout privilège dans la biosphère, en en faisant une simple partie, égale en valeur à toutes les autres. La transcendance et le mystère qui étaient l'apanage de l'homme sont transférés à la Nature à laquelle on voue désormais un nouveau culte. Car la Nature dont il s'agit n'est pas celle que l'homme a humanisée par sa connaissance rationnelle et son travail, mais une Entité originaire, sauvage, c'est-à-dire pure de toute civilisation, existant avant l'homme et hors de lui, et éventuellement sans lui. Vivant parmi les vivants, l'homme ne doit plus se soumettre la Nature, mais s'y fusionner dans une expérience de type dionysiaque, qui le rapproche des Éléments et le fait participer au mouvement de la Vie, mouvement plus large que le moi et au sein duquel celui-ci doit s'anéantir au profit du vouloir-vivre qui caractérise tous les vivants. C'est à ce vertige nihiliste que nous conviait déjà Nietzche: "Nous sommes les bourgeons d'un même arbre - que savons-nous de ce qu'il nous faudrait devenir dans l'intérêt de cet arbre! Cessons de nous sentir cet "ego" fantastique! Apprenons petit à petit à répudier cette individualité imaginaire. Découvrons les erreurs de l'ego! Dépasser le "Moi" et le "Toi"! Sentir de façon cosmique! " (Nietzsche, La Volonté de puissance). Une fois reprise par les médias et récupérée par le commerce, cette volonté de se fondre dans le cosmos pour n'être plus rien de distinct emprunte des formes diverses: Nouvel Age, bio-énergie, engouement tout à fait insensé pour ces êtres monstrueux des origines que sont les dinosaures, attrait démesuré pour les cultures primitives prétendument plus proches de la nature.

L'homme nouveau, qui ne veut que "vivre", c'est-à-dire vivre à la manière de la nature, a le corps sain mais l'esprit malade et vide. La surestimation du naturel justifie et renforce le dédain de la raison et de l'esprit critique, tenus pour responsables de la destruction de la nature, aux dépens de l'instinct, de l'intuition et de l'irrationnel. L'intérêt pour le physiologique prend ici un caractère de programme et de principe.

Enfin, et bien qu'il prétende le contraire, l'écologisme baigne dans l'amoralité la plus complète. En plus de réduire la morale à l'hygiène et à l'obsession du nettoyage, il affirme l'équivalence de tous les vivants: "Qu'un arbre meure ou qu'un homme meure, dans les deux cas un être vivant meurt et retourne à la terre." (K.M. Meyer-Abisch, écologiste allemand). En toute logique, une telle philosophie conduit à des comportements aussi aberrants que celui de Brigitte Bardot expédiant des vivres aux chiens et aux chats affamés de Bosnie! Par ailleurs, en faisant de la vie la valeur suprême à laquelle toutes les autres doivent être subordonnées, l'écologisme nie purement et simplement la condition première de tout comportement moral authentique, à savoir la liberté humaine par rapport à la vie biologique. Quand seule la vie compte, quelle absurdité que de mourir pour sa foi, pour sauver son honneur ou pour affirmer la vérité! "Plutôt rouges que morts", disaient les Verts allemands. Un tel attachement à la vie devient asservissement, et cet asservissement porte un nom: lâcheté.

Le naturel, un produit artificiel?

À l'évidence, bien loin de combler le vide de sens qui transpire par tous les pores des sociétés occidentales depuis la fin du XIXe siècle, l'écologisme le consomme et le consacre en signant le certificat de décès de l'homme (mort que Lévi-Strauss, Foucault et alii avaient déjà proclamée dans des registres différents). Car si l'homme est le seul être capable de détruire la nature, il est aussi le seul à pouvoir lui donner sens et valeur. Telle est sa place essentielle dans le cosmos, et déloger l'homme de ce lieu privilégié finit par être préjudiciable même à la nature qu'on veut préserver. L'inconscience de la nature appelle la conscience humaine: "Les plantes font à la perception de nos sens l'offrande de leurs formes, comme si, ne pouvant se connaître elles-mêmes, elles voulaient être au moins objets de connaissance en l'homme." (saint Augustin). La beauté muette de la nature appelle l'art et la poésie: un paysage n'existe tout simplement pas s'il n'est admiré et dit par l'homme; la richesse foisonnante de la nature appelle le travail et l'ordre humains: une vigne ne produit rien si elle n'est longuement cultivée. On peut donc affirmer que le "naturel" est un produit artificiel, au sens où, comme l'affirmait déjà Aristote, la nature a besoin de l'homme pour réaliser sa propre essence.

Ce n'est donc pas en se niant lui-même que l'homme peut se rapprocher de la nature, car, en désavouant l'esprit qui le fonde, l'homme ne devient pas nature, mais débris de la nature, déchet supplémentaire incapable de communiquer avec quoi que ce soit. De même que les parents ne peuvent éduquer et protéger leurs enfants que s'ils ne se considèrent plus eux-mêmes comme des enfants, mais comme des adultes, de même c'est en assumant sa différence d'avec la nature que l'homme parvient à reconnaître la responsabilité qui lui incombe, à lui et à lui seul. Ainsi seulement peut naître une relation qui n'est pas et ne peut pas être symbiose avec la nature, comme celle de l'oiseau ou du poisson, mais tension amicale et féconde, semblable à une arche unissant des contraires: l'homme et la nature. Une des vérités profondes de l'écologie est précisément de conserver à l'homme la possibilité de se reconnaître dans ce qui n'est pas lui: l'eau, la plante, la pierre, le ciel et la terre.

Le péril majeur aujourd'hui ne réside pas dans la dégradation de l'environnement, mais dans la démission de l'homme et de sa pensée, à laquelle contribue, voire invite l'écologisme, en cultivant la nostalgie d'un passé "naturel" qui n'a jamais existé ou, à l'inverse, en imaginant des scénarios futurs tous plus catastrophiques les uns que les autres, renforçant en fin de compte le sentiment d'impuissance. L'intégrisme écologiste est "un congélateur politique charriant les pires archaïsmes d'extrême droite et d'extrême gauche" (Pascal Bruckner, La Mélancolie démocratique). La régression à une religiosité primitive, à une sorte de panthéisme post-scientifique, en rationalisant le refus de la modernité et de ses complexités, est une voie sans issue.

http://agora.qc.ca/documents/ecologie--pour_une_ecologie_de_lhomme_par_nicole_jette-soucy

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Membre, 51ans Posté(e)
hep-hep Membre 346 messages
Baby Forumeur‚ 51ans‚
Posté(e)

Se croire au dessus de la nature ou en dehors, c'est pareil en effet.

Nous sommes juste des pions ...

L 'écologisme est une religion en fait qui se sert de la peur pour se répandre :sleep:

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Invité sfc
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Invité sfc
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Invité échappée
Invités, Posté(e)
Invité échappée
Invité échappée Invités 0 message
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Oui, question des écolos partisans extrémistes.Ils/elles m'ennuient.

Moi, question films et bons reportages, je préfère écouter et regarder Raymond Depardon (fils lui-même de petit paysan)

Il a aussi causé et chambré, sur la notion tellement médiatisée ces dernières années de cette fameuse identité nationale à la con.

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Invité sfc
Invités, Posté(e)
Invité sfc
Invité sfc Invités 0 message
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Invité échappée
Invités, Posté(e)
Invité échappée
Invité échappée Invités 0 message
Posté(e)

Exact.

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