Selon vous un medecin doit t-il révéler ou non à son patient qu'il va mourir d'un cancer incurable?

Lorsqu'il informe son patient de la maladie dont il est atteint, le médecin doit expliquer par la même occasion l'état d'avancée actuelle de la médecine (avec ou sans comme c'est le cas présenté ici, possibilité de traitement). C'est un devoir d'informer son patient et ce quelque soit son âge. Bien sûr si ce dernier a les capacités de l'entendre, ce qui ne sera pas le cas si le patient souffre également de certaines pathologies mentales graves qui altèrent son jugement.

Lorsqu'il informe son patient de la maladie dont il est atteint, le médecin doit expliquer par la même occasion l'état d'avancée actuelle de la médecine (avec ou sans comme c'est le cas présenté ici, possibilité de traitement). C'est un devoir d'informer son patient et ce quelque soit son âge. Bien sûr si ce dernier a les capacités de l'entendre, ce qui ne sera pas le cas si le patient souffre également de certaines pathologies mentales graves qui altèrent son jugement.

Arrete ton pragmatisme, on est pas des robots. Nous sommes constitués de facon a ce que l'on exprime des sentiments.

Comme la peur de la mort. Ce qui est un devoir c'est de ne pas tuer le patient moralement, avant qu'il le soit physiquement.

Je pense que le médecin est à même de jauger son patient de s'adapter à lui: Certains voudront savoir, d'autre non. La plupart du temps le médecin tend des perches et voit si le patient est assez ouvert pour les recevoir. Pour moi il n'y a pas de règle et il ne doit pas y en avoir.

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Ce qui se rapproche le plus de mon avis.

certains médecins délèguent aux infirmières le soin de répondre au malades.

Je pense que le médecin est à même de jauger son patient de s'adapter à lui: Certains voudront savoir, d'autre non. La plupart du temps le médecin tend des perches et voit si le patient est assez ouvert pour les recevoir. Pour moi il n'y a pas de règle et il ne doit pas y en avoir.

Je suis d'accord avec Crabe aussi.

J'ajouterai que certains patients sont très explicitent quant à leur volonté de savoir ou non. Dans ce cas le médecin doit s'y conformer.

Pragmatique ou pas, je suis d'accord avec ce qu'à dit voilactée, sur le principe c'est ça (la forme)

Sur le fond, je pense qu'effectivement le médecin doit jauger un peu l'annonce du cas, et surtout pas une infirmière, même si elle a les compétences pour..

Pour moi il faut qu'il l'annonce pour ce qui a été précédemment cité, ça peut permettre à la personne d'anticiper certaines démarches même si ce n'est pas agréable.

Dernière point, à 99% des cas, les gens sont déjà malades et/ou assez affaiblis de par leur situation, instinctivement on s'attend à apprendre une telle nouvelle

Ce n'est pas non plus "bonjour Docteur ça va pas depuis 2 jours, hop je vais mourir dans pas longtemps"

Enfin si la personne concernée n'est pas apte à comprendre, bah oui il doit en informer un proche ou tuteur

PS : je déterre un peu le sujet, mais je l'ai vu, j'ai lu et j'ai répondu ^^

Normalement le médecin doit informer son patient de son état !

Article L.1111-2, 4ème alinéa du code de la santé publique : « La volonté d’une personne d’être tenue dans l’ignorance d’un diagnostic ou d’un pronostic doit être respectée, sauf lorsque des tiers sont exposés à un risque de transmission »

Article L.1110-4, 6ème alinéa du code de la santé publique : « En cas de diagnostic ou de pronostic grave le secret ne s’oppose pas à ce que la famille, les proches de la personne malade ou la personne de confiance définie à l’article L.1111-6 reçoivent les informations nécessaires destinées à leur permettre d’apporter un soutien direct à celle-ci, sauf opposition de sa part. Seul un médecin est habilité à délivrer, ou à faire délivrer sous sa responsabilité, ces informations ».

+d'info:

http://qwt.co/1imde9

Normalement le médecin doit informer son patient de son état !

A leur décharge, le médecin ne sait pas tout,

La médecine n'est pas une science exacte et l'évolution d'une maladie est souvent difficile à prévoir.

En cas de diagnostic ou de pronostic grave le secret ne s’oppose pas à ce que la famille, les proches de la personne malade ou la personne de confiance définie à l’article L.1111-6 reçoivent les informations nécessaires destinées à leur permettre d’apporter un soutien direct à celle-ci, sauf opposition de sa part. Seul un médecin est habilité à délivrer, ou à faire délivrer sous sa responsabilité, ces informations ».

En principe. Mais voilà : les familles, elles font ch! quoi. Paraît qu'elles empêchent de travailler correctement.

Les familles sont souvent très inquiètes, surtout lorsqu'elles ne comprennent pas. Dans les cas où il n'est pas possible de les rassurer, prendre le temps de dire les choses clairement évite qu'ils se sentent pris pour des cons, et en général ils ne font plus ch..r.

Les familles sont surtout prises pour des bovins, et on ne se casse pas d'explication ni d'enrobage avec un bovin. T'irais expliquer comment on fait la vaisselle à une vache ?

Enfin j'plaisante, mais on n'est pas loin de ça des fois hein... C'est terrible.

En agissant comme ça, ils ne savent pas en fait, quel mal, indirectement, ils font au patient lui-même.

Bonjour, tout dépend de la personne si elle est apte à entendre ou pas, c'est au médecin de voir mais ce n'est pas évident. J'ai vu une famille qui ne voulait pas que leur père soit au courant et malgré tout, il s'en doutait, il n'arrêtait pas de se poser des questions. Pour ma part, je trouve qu'il vaut mieux savoir car on peut s'y préparer. Une femme qui savait qu'il ne lui restait que très peu de temps à vivre avait fait le nécessaire auprès de ses enfants...

Si si t'inquiète je vois très bien de quoi tu parles.

Chez moi on est juge et partie, difficile de trancher ; le gros souci de trop de médecins c'est qu'ils travaillent souvent à la chaîne et ne s'encombrent plus de ce qui est devenu routinier pour eux, à savoir la vie des gens.

Pour te prendre un exemple basique, enceinte de 9 mois j'entends mon obstétricien brailler en remontant de salle d'opération "'tain j'ai même pas eu à passer l'aspi dans le bide, c'était tout sec là-dedans" ; en parlant d'une césa qu'il venait d'effectuer.

Bof bof quand on est sur le point d'accoucher...

Bonjour, tout dépend de la personne si elle est apte à entendre ou pas, c'est au médecin de voir mais ce n'est pas évident. J'ai vu une famille qui ne voulait pas que leur père soit au courant et malgré tout, il s'en doutait, il n'arrêtait pas de se poser des questions. Pour ma part, je trouve qu'il vaut mieux savoir car on peut s'y préparer. Une femme qui savait qu'il ne lui restait que très peu de temps à vivre avait fait le nécessaire auprès de ses enfants...

En règle générale ils disent les choses aux personnes étroitement concernées, après il y a une façon de faire.

Oui ce n'est pas èvident de profiter de la vie lorsque l' on est cloué sur un lit d'hopital.

....

Bonjour, tout dépend de la personne si elle est apte à entendre ou pas, c'est au médecin de voir mais ce n'est pas évident. J'ai vu une famille qui ne voulait pas que leur père soit au courant et malgré tout, il s'en doutait, il n'arrêtait pas de se poser des questions. Pour ma part, je trouve qu'il vaut mieux savoir car on peut s'y préparer. Une femme qui savait qu'il ne lui restait que très peu de temps à vivre avait fait le nécessaire auprès de ses enfants...

Bonjour samira,

mais la famille, ce n'est pas la personne clouée sur son lit d'hôpital mouroir .

faut aller visiter les personnes en maisons de retraite médicalisées qui sont dans cet état: elles en ont plus que marre.

Si si t'inquiète je vois très bien de quoi tu parles.

Chez moi on est juge et partie, difficile de trancher ; le gros souci de trop de médecins c'est qu'ils travaillent souvent à la chaîne et ne s'encombrent plus de ce qui est devenu routinier pour eux, à savoir la vie des gens.

Pour te prendre un exemple basique, enceinte de 9 mois j'entends mon obstétricien brailler en remontant de salle d'opération "'tain j'ai même pas eu à passer l'aspi dans le bide, c'était tout sec là-dedans" ; en parlant d'une césa qu'il venait d'effectuer.

Bof bof quand on est sur le point d'accoucher...

En règle générale ils disent les choses aux personnes étroitement concernées, après il y a une façon de faire.

Juge et partie ici aussi en quelque sorte, donc...

Le médecin se protège lui-même aussi, et c'est nécessaire, et si un bovin ne le comprend pas il y a des patients et des proches qui sont peut être capables de comprendre ses propres turpitudes à ce professionnel, c'est ça, que le médecin ne saisit pas tout là haut là haut qu'il est...

Un médecin qui ne sait pas faire ça, pour moi, il est déjà mauvais, pas pro.

Ce genre de "plaisanteries" que tu racontes se font strictement en back office mais elles se font, bien c! est celui qui se fera entendre : mauvais, pas pro.

Et oui, bien souvent, le médecin, il faut déjà qu'il "écoute".

Nous ne sommes pas une maladie. Nous sommes une personne, un être humain. Aussi, et surtout.

Mais pour le médecin c'est important la déshumanisation, tu verrais le bazar s'ils se mettaient tous à devenir super empathiques ?! Ah mon dieu mais tu te retrouverais peut être à consoler ton oncologue alors que c'est toi qui va mourir t'imagines ? :smile2:

En réalité nous devons tous mourir un jour.

Personne ne peut anticiper ou prédire une date exacte.

Le silence du médecin peut être très instructif, il suffit d'observer si le traitement est censé guérir la maladie ou simplement abréger les souffrances du malade.

Tant que la médecine tente d'enrayer la maladie, c'est signe que la médecine, elle-même espère une guérison.

Si elle ne tente plus rien ou traite le malade exclusivement sous morphine (par exemple), il y a tout lieu de penser que l’échéance finale n’est pas très loin.

J’aurais tendance, en ce cas, à comprendre le silence du médecin, pour toutes les raisons ci-dessus énumérés.

Tu as oublié le cancer "chronique", l'épée de Damoclès au dessus de la tête, enchantant. Celui qui n'est pas curable, mais dont on te dit qu'on va essayer de le réduire pour que ça te laisse un peu plus de temps.

C'est clairement trop difficile à comprendre lorsqu'on est directement concerné en tant que patient ou famille du patient, mais heureusement qu'ils ne sont pas empathiques pour toutes les personnes qui ne les touchent pas de près, ils ne pourraient plus exercer.

Tu imagines un légiste pleurer en faisant son autopsie?

Tu as oublié le cancer "chronique", l'épée de Damoclès au dessus de la tête, enchantant. Celui qui n'est pas curable, mais dont on te dit qu'on va essayer de le réduire pour que ça te laisse un peu plus de temps.

Bonjour January,

L'expression « épée de Damoclès » est utilisée pour signifier qu'un danger constant peut nous frapper, telle l'épée de l'histoire, qui nous rappelle que la situation est périlleuse à tous moments. (Wikipédia)

Cancer chronique ou pas…

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