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Pétrodollars : la fin de l'hégémonie américaine ?


economic dream

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Membre, 32ans Posté(e)
economic dream Membre 3 028 messages
Baby Forumeur‚ 32ans‚
Posté(e)

Bonjour à tous ,

Article passionnant , utile pour mieux comprendre les intérêts américains et les incessantes interventions militaires .

"

"Pétrodollars : fin de la suprématie américaine ?

Publié le 2 juillet 2013 à 10:03 | par Grégoire Goessens |

La lutte pour la possession de pétrole a formé un enjeu majeur tout au long du XXesiècle. D’abord la Grande-Bretagne, puis les États-Unis ont dominé les débats, offrant la vitalité et la puissance de l’or noir à leurs économies respectives. Au-delà de la suprématie énergétique, se joue toutefois une autre compétition : celle des monnaies. Grâce à la mise en place du système des pétrodollars, la première puissance mondiale a pu assurer sa suprématie monétaire ainsi que de juteux bénéfices à ses compagnies pétrolières et à ses banques.

À la fin de la seconde guerre mondiale, l’Europe est en ruine et les États-Unis possèdent les deux tiers des réserves mondiales d’or. Forts de cette domination, ils s’imposent lors des accords de Bretton Woods comme l’économie dominante et érigent le dollar en devise mondiale de référence : la monnaie de chaque État membre du FMI nouvellement créé sera indexée sur le dollar, celui-ci étant indexé sur l’or : une once d’or vaut 35 dollars et chaque autre monnaie nationale présente un taux de change fixe par rapport à la devise américaine. La FED (Réserve fédérale américaine) émet donc des dollars potentiellement échangeables avec ses réserves d’or et les banques centrales des autres nations émettent leurs monnaies respectives échangeables contre leurs réserves de dollars.

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Réserves d’or à Fort Knox.

Dans les années 1950, les capitaux américains vont ainsi alimenter les pays européens dont les entreprises se révèlent plus rentables que leurs consœurs américaines du fait de la reconstruction d’après-guerre.

Les bénéfices des crédits accordés à l’Europe sont tels que la FED a la fâcheuse tendance d’imprimer plus de monnaie qu’elle ne possède de contrepartie en or. La confiance placée dans la devise américaine s’effrite alors et dans les années 1960, la France demande de retirer l’or qui lui est dû au vu des stocks de dollars accumulés dans sa banque centrale. La République fédérale d’Allemagne lui emboîtera rapidement le pas.

À cette crise de confiance, s’ajoute le pic pétrolier atteint aux États-Unis en 1970 qui, pour combattre le déclin, abaissent leurs taux d’intérêt encourageant le crédit et la création de monnaie. Une marée de billets verts inonde les marchés mondiaux et en 1971, les réserves d’or ne représentent plus qu’un quart des engagements en dollar.

« Les devises se mettent alors à fluctuer sur les flots incertains de la loi de l’offre et de la demande. Le dollar est désormais évalué non plus sur un actif stable comme l’or mais par rapport à un panel constitué des autres devises mondiales. »

Le dollar en danger

Pour éviter que les détenteurs de billets ne perdent confiance et réclament leur or, les décideurs américains risquent de devoir dévaluer leur monnaie, ce qui contracterait les bénéfices des puissantes banques américaines. Pour éviter la ruée vers le métal jaune américain, Nixon dévalue très légèrement et annule les accords de Bretton Woods : le dollar n’est plus convertible en or. La dévaluation forte aurait permis une relance de l’industrie américaine mais les intérêts banquiers ont prévalu.

Les devises se mettent alors à fluctuer sur les flots incertains de la loi de l’offre et de la demande. Le dollar est désormais évalué non plus sur un actif stable comme l’or mais par rapport à un panel constitué des autres devises mondiales. Continuer à faire tourner la planche à billet sans le sous-jacent rassurant que constituait l’or risque de faire chuter le dollar par rapport aux autres monnaies conduisant à une inflation incontrôlée, ruinant non seulement l’industrie mais aussi les banques américaines qui avaient pris l’habitude de tirer de précieux bénéfices des crédits en dollars qu’elles accordaient au monde entier.

Pic pétrolier aux États-Unis

À cette mise en danger du dollar, vient se greffer un autre obstacle à l’hégémonie américaine. Depuis 1970, le pic pétrolier est passé aux États-Unis et les compagnies pétrolières américaines cherchent l’or noir dans des régions toujours plus hostiles et à des profondeurs toujours plus grandes. Plusieurs champs pétrolifères sont détectés en Alaska mais l’exploitation n’en serait rentable que si le prix du pétrole était plus élevé. Avec un baril autour de trois dollar seulement, les dépenses que nécessiteraient l’exploitation du pétrole d’Alaska rendent l’opération plus qu’hasardeuse. Un prix du pétrole plus élevé permettrait d’amortir les investissements.

La première puissance mondiale, ses banques et ses compagnies pétrolières vont alors se sortir de ce mauvais pas grâce à un évènement qui restera dans les annales du XXe siècle, le tout par le biais d’un mécanisme aux avantages multiples : le système des pétrodollars.

« La FED et les banques américaines, via le crédit, impriment ainsi des dollars à volonté et les échangent contre des biens en provenance de tous les continents. De la sueur contre du papier. »

Les pétrodollars : une mécanique bien huilée

La base de ce système consiste à user de diplomatie et de persuasion militaire pour forcer les pays de l’OPEP (Organisation de pays exportateur de pétrole) à vendre leur pétrole exclusivement en dollars. De ce fait, les pays importateurs de pétrole, et ils sont nombreux, se voient contraints de se procurer du billet vert en grandes quantités afin de subvenir à leur soif inétanchable d’or noir.

Avec un tel mécanisme, finie la peur de l’inflation aux États-Unis ! En effet, la planche à billets verts peut tourner tant qu’elle veut, si quasiment tous les pays constituent des réserves de dollars. Lorsque celui-ci est affaibli, c’est l’ensemble de l’économie mondiale qui est affectée et comparativement, l’économie américaine ne souffre d’aucune inflation.

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Depuis 2006, la FED ne publie plus le nombre de dollars qu’elle imprime.

Le dollar reste demandé même s’il ne constitue plus la monnaie de référence comme il l’avait été pendant la durée des accords de Bretton Woods. La FED et les banques américaines, via le crédit, impriment ainsi des dollars à volonté et les échangent contre des biens en provenance de tous les continents. De la sueur contre du papier. L’économie mondiale est alors inondée de monnaie américaine, en quantité de plus en plus massive, en particulier au lendemain de la décision de Nixon de couper la convertibilité dollar-or. Seules l’offre et la demande fixent désormais la valeur du dollar. Or l’offre de billets verts est gigantesque à cause de la politique d’expansion monétaire de la FED et même l’avantageux système des pétrodollars risque de ne pas suffire à assurer la valeur du billet vert. Une demande plus élevée de devises américaines permettrait de maintenir le niveau de la monnaie par rapport aux dangereux concurrents que forment le Deutsche Mark et le Yen. Or, comme tout acheteur de pétrole doit se fournir au préalable en dollars, un prix du pétrole plus élevé permettrait de faire monter la demande en dollar.

C’est ainsi que la FED et les banques de Wall Street désireuses de continuer à noyer l’économie mondiale de billets verts se retrouvent en convergence totale d’intérêts avec les compagnies pétrolières américaines. Toutes réclament un prix du pétrole plus élevé quitte à asphyxier l’économie mondiale si dépendante d’énergie fossile à bas prix.

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Rencontre entre Kissinger, Nixon et le roi d’Arabie Saoudite, Faisal.

Le choc pétrolier de 1973

Le 16 octobre 1973, les pays arabes de l’OPEP décident de l’augmentation des prix et d’un embargo sur le pétrole à destination des États-Unis et des Pays-Bas dont les ports approvisionnent l’Europe. La raison invoquée est la protestation contre le soutien à Israël lors de la guerre du Kippour. Mais conjointement aux conséquences politiques, cette hausse augmente les bénéfices des pays de l’OPEP que la baisse du dollar n’arrangeait pas et convient non seulement aux compagnies pétrolières mais également à la haute finance américaine.

En un an, le prix du baril passe de trois à douze dollars. La crise qui en découle marque la fin d’une économie florissante pour de nombreux pays dont la France. Simultanément, le choc permet aux trente premières compagnies pétrolières d’exploiter de nouveaux champs rendus rentables par le prix du pétrole plus élevé et voient leurs bénéfices bondir de 71% alors que leur volume de vente n’augmente que de 10%. Le dollar, quant à lui, devient très demandé par l’ensemble des importateurs de pétrole, ce qui assure d’imposants bénéfices aux banques prenant part dans les activités de la FED.

Une nouvelle bourse sous tous les regards.

L’Iran a fait dernièrement parler de lui avec l’arrivée au pouvoir d’Hassan Rohani, annonçant un possible changement de cap politique et une éventuelle amélioration du climat politique très tendu notamment depuis 2005 lorsque fut crée l’Iranian International Petroleum Exchange, une bourse où s’échangent dérivés du pétrole et, à terme, pétrole brut dans des devises autres que le dollar. Énorme bravade pour le dollar et l’économie américaine.

Il existe dans le monde deux grandes bourses où s’échangent pétrole et produits pétroliers, le NYMEX à New-York et l’International Petroleum Exchange (IPE) à Londres où les transactions se font en dollars. Dans les faits, la nouvelle bourse iranienne n’a ouvert qu’en février 2008 sur l’île de Kish, préférée à Téhéran pour son statut de zone franche. À ses débuts, il ne s’y échangeait que des produits pétroliers mais, en 2011, pour la première fois, un lot de 600 000 barils est mis en vente, consacrant la Chine comme premier acheteur de brut iranien. Une goutte d’eau dans l’océan quand on sait que la consommation journalière en pétrole est de 83 millions de barils.

Quid de l’avenir de cette bourse ? Étant données les faibles volumes échangés sur cette place, les États-Unis n’ont pas beaucoup de soucis à se faire pour le moment. Cependant, si l’Iran trouve l’appui de grands consommateurs tel que la Chine, pari est fait que les politiciens américains regarderont cette bourse avec un œil plus méfiant.

Guillaume Barsagol

Pour assurer la durabilité de ce système, les États-Unis doivent empêcher tout achat de pétrole autrement qu’en dollars. Cette obsession explique les liens diplomatiques très forts liant la première puissance mondiale à des membres éminents de l’OPEP comme l’Arabie Saoudite et le Koweït. À l’inverse, en septembre 2000, l’initiative de Saddam Hussein de vendre son or noir en euros fut un facteur majeur de la tension entre l’Irak et les États-Unis qui, trois ans plus tard, lançaient une campagne guerrière dont le coût humain se chiffre aujourd’hui à plusieurs centaines de milliers de morts.

Une hégémonie contestée

Outre les tentatives de vendre le pétrole autrement qu’en dollars comme celle infructueuse de l’Irak ou plus récemment celle de l’Iran (voir encart), les signes d’affaiblissement de la suprématie du dollar se multiplient. Les membres de l’OPEP ne cachent plus leur intention de maintenir le prix du pétrole à un niveau stable par rapport à l’or indépendamment des fluctuations du dollar. Ainsi, le prix du baril de pétrole Brent est passé de 40 dollars à 100 dollarsentre 2009 et 2012 alors que son prix en or est resté très stable autour de 20 décigrammes d’or. Cette nouvelle approche de l’OPEP est assez bien résumée par la déclaration du ministre algérien du pétrole, Chakib Khelil : « Quand le dollar baisse, le prix du baril augmente chaque fois pour rattraper cette baisse. » De manière parallèle, les instabilités rencontrées lors des échanges commerciaux se voient aggravées par la spéculation.

Les effets de la spéculation

Au tournant du pic pétrolier mondial, les craintes de pénuries se font plus sérieuses et encouragent la spéculation financière. Les prix montent à cause d’une moindre confiance en la valeur du dollar, mais aussi à cause d’une offre qui peine à suivre la demande sans cesse croissante — en particulier en provenance d’Asie. À cela s’ajoute l’effet amplificateur et parfois fatal de la spéculation. Plus les réserves s’épuisent, plus les marchés anticipent d’éventuelles pénuries et parient sur une hausse du prix de l’or noir — comportement amplifié par les craintes de conflits majeurs au Moyen-Orient. Des contrats à terme sont alors échangés, autorisant à acheter au prix actuel le pétrole vendu à une date ultérieure. Si, entre-temps, le prix monte, la marchandise peut être revendue juste après l’achat entraînant l’encaissement de la plus-value. C’est ce qui est fait par la majorité des acteurs financiers qui cherchent moins à se procurer du pétrole qu’à jouer avec son prix.

« Chakib Khelil : “Quand le dollar baisse, le prix du baril augmente chaque fois pour rattraper cette baisse.” »

Le nombre de barils virtuels ainsi vendus peut atteindre des valeurs des centaines de fois plus grandes que le nombre réel de barils produits : en 2003 par exemple, 100 milliards de barils étaient échangés sur les marchés, soit 570 fois plus que le nombre de barils réels. La demande est, de ce fait, amplifiée sans rapport avec les échanges commerciaux réels, faisant ainsi gonfler les prix au bénéfice des producteurs, des compagnies pétrolières et des banques liées à la FED, mais au grand dam des industries et des consommateurs. Cet effet amplifie les tensions exercées sur le marché, déstabilise un système commercial déjà bien fragile et peut mettre en danger la suprématie économique américaine.

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L’US Air Force lors de l’opération Tempête du désert.

Fin du pétrodollar ?

À coup sûr, les États-Unis ne laisseront pas passer sans réagir un basculement des ventes de pétrole vers une autre monnaie que le dollar tant leurs banques et leurs compagnies pétrolières tirent de juteux bénéfices de cette suprématie monétaire et commerciale. Si le système de pétrodollar venait à s’effondrer, les masses de billets verts détenues par les importateurs de pétrole leur seraient inutiles et afflueraient de nouveau vers les banques américaines. S’en suivrait une inflation sans précédent dans l’histoire de la première puissance mondiale qui verrait ainsi son économie déjà hésitante subir un choc considérable. Les attaques spéculatives sur les dettes européennes ont affaibli l’euro et offert un répit temporaire à l’effondrement du dollar, mais les fondamentaux de l’économie américaine sont aujourd’hui si fragiles que le statut de superpuissance des États-Unis semble connaître ses derniers instants. Espérons sans illusions que la première puissance militaire acceptera de perdre sa suprématie sans recourir à sa force d’intervention déjà si meurtrière."

Source

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Membre, Posté(e)
yacinelevrailefou Membre 519 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Les usa, dans peu de temps vont être autonome en pétrole et gaz, autrement dit en énergie. Leur sous sol est très riche et son exploitation va maintenir les usa dans une grande autonomie au niveau énergetique.

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Membre, Greuh, 44ans Posté(e)
The_Dalek Membre 21 012 messages
44ans‚ Greuh,
Posté(e)

Moi ce qui me scie la nouille c'est que des couillons avalent encore les excuses inventées pour justifier les agressions américaines

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Membre, Posté(e)
rupert801 Membre 826 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Pour faire simple tant que le petrole s’achète en dollars les usa peuvent faire tourner leur planche à billets autant qu'ils le veulent sans aucun risque d'effondrement car tout le monde est obligé d'acheter d'abord du dollar pour avoir le droit d'acheter du petrole.

Aujourd'hui c'est officiellement plus de 40 milliards de dollars que les usa impriment ainsi chaque mois pour payer leurs factures courantes.

2 pays se sont opposés et ont fait payer leur petrole en euro : l'irak et la libye.

Ils ont eut des problèmes...

Maintenant leur petrole s’achète à nouveau en dollars.

Un nouveau pays fait de la résistance : l'iran fait payer son petrole en or.

La chine et l'inde lui achètent donc son petrole en or.

L'iran va t il avoir des problèmes ?

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Membre, Greuh, 44ans Posté(e)
The_Dalek Membre 21 012 messages
44ans‚ Greuh,
Posté(e)

L'Iran est CLAIREMENT la nouvelle cible américaine, cependant l'attaquer serait bien plus épineux que l'Irak ou l'Afghanistan, la Chine risque de le prendre vraiment de travers or les américains savent parfaitement que la Chine les domine très largement au plan militaire, qui plus est si la Chine s'emmanche avec la Russie, la les américains vont clairement se faire meuler la face

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Membre, Posté(e)
Con testeur Membre 1 356 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

qui plus est si la Chine s'emmanche avec la Russie, la les américains vont clairement se faire meuler la face

On va tous ‘’se faire meuler la face’’ bientôt.

La Chine est en train de mettre la main sur tout ce qui touche l’or physique. Il ne ce passe pas un mois dans le monde sans que la Chine achète un producteur d’or. Les Chinois sont présents partout, autant dans l’actionnariat majoritaire chez certaines grosses minières que dans les conseils d’administrations des juniors et séniors.

2011 : production d’or dans le monde : 2 809 tonnes.

Chine 361 tonnes (403 tonnes annoncé en 2012), Australie 270, USA 237, Russie 200, Afrique du Sud 190, Ouzbékistan 190, Pérou 150, Canada 110, Ghana 100, Indonésie 100. 801 tonnes le reste du monde.

8% de la production mondiale de l’or sert dans l’industrie (c’est un métal supraconducteur d’électricité, l’électronique, la dentisterie), 50% dans la joaillerie et 42% dans l’investissement.

Alors… lequel sera le moins douloureux? Se faire varloper la face par un Ricains ou un Chinetoc?

Con testeur.

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Membre, #GauloisRéfractaire, Posté(e)
LulzLamo Membre 4 233 messages
#GauloisRéfractaire,
Posté(e)

L'Iran est CLAIREMENT la nouvelle cible américaine, cependant l'attaquer serait bien plus épineux que l'Irak ou l'Afghanistan, la Chine risque de le prendre vraiment de travers or les américains savent parfaitement que la Chine les domine très largement au plan militaire, qui plus est si la Chine s'emmanche avec la Russie, la les américains vont clairement se faire meuler la face

La Chine domine les ricain militairement whistling1.gif

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Membre, Greuh, 44ans Posté(e)
The_Dalek Membre 21 012 messages
44ans‚ Greuh,
Posté(e)

@ con testeur

on ne répond pas a quelqu'un qui se croit omniscient

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