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"Entretien avec Serge Haroche, Nobel de physique"


Loopy

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Membre, Poisson rouge très très méchant, 40ans Posté(e)
Loopy Membre 3 109 messages
40ans‚ Poisson rouge très très méchant,
Posté(e)

Bonjour,

Je ne fait que citer un article fort intéressant que vous retrouverez ici :

http://www.sciencepresse.qc.ca/blogue/2013/06/05/entretien-serge-haroche-nobel-physique-equilibre-recherche

Et dont voici le contexte :

Alors que le gouvernement fédéral annonçait la réorientation du financement afin de prioriser les recherches portées vers l'application, des chercheurs de divers horizons s'interrogent aujourd'hui des impacts à long terme de telles politiques. De passage à Montréal dans le cadre d'un congrès de physique, le Nobel français Serge Haroche est venu vulgariser l'importance d'un équilibre entre la recherche fondamentale et la recherche appliquée.

Pour information, Le Français Serge Haroche a obtenu le prix Nobel de physique l'an dernier (2012) et le partage avec l'américain David Wineland pour leurs travaux sur la mesure et la manipulation de systèmes quantiques individuels, c'est à dire manips permettant d'isoler les particules comme le photon afin de les étudier séparément, "individuellement".

Bonne lecture ;)

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Invité Capitan
Invités, Posté(e)
Invité Capitan
Invité Capitan Invités 0 message
Posté(e)

Bonsoir,

Bonjour,

Je ne fait que citer un article fort intéressant que vous retrouverez ici :

http://www.sciencepr...libre-recherche

Et dont voici le contexte :

Pour information, Le Français Serge Haroche a obtenu le prix Nobel de physique l'an dernier (2012) et le partage avec l'américain David Wineland pour leurs travaux sur la mesure et la manipulation de systèmes quantiques individuels, c'est à dire manips permettant d'isoler les particules comme le photon afin de les étudier séparément, "individuellement".

Bonne lecture ;)

Pour ceux et celles qui voudraient avoir accès à un document iconographique :

Cliquer ici.

S.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 852 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Une excellente transition avec ce sujet sur la dualité onde-corpuscule de la lumière.

Haroche a travaillé sur des photons pris individuellement, avec des dispositifs ne détruisant pas ces photons leur de l'observation.

Il plonge dans le monde quantique et observe cette décohérence donc le passage du monde quantique défini par une fonction d'onde probabiliste d'un état quantique à un système entrant dans notre physique classique ou nos représentations ondes-particules se trouvent confortées par nos repères classiques (vitesse, position, nature de l'objet...).

Ces interférences quantiques et leur non-localité conséquences des principes de superposition et d'intrication ne sont pas observables dans notre monde 'macroscopique' car l'inévitable couplage de ces objets avec leur environnement détruit les relations de phase entre les états quantiques.

En quelque sorte, ces états quantiques 'étranges' existent bel et bien à l'échelle de l'infiniment petit mais cette décohérence avec l'observation donc la mise en relation avec nos repères habituels les pousse à 'prendre forme définitive' et à rompre avec la fonction d'onde.

A été proposé l'image d'un surfer sur une onde pour décrire un photon.

Le problème de cette image est que dans le monde quantique, le photon est à la fois le surfeur et la vague.

A cette image je préfère celle de la métaphore du cylindre.

Le cylindre existe bel et bien en tant qu'objet.

Si on observe son ombre par un éclairage arrière, se projette un cercle.

Si on observe son ombre par un éclairage latéral, se projette un rectangle.

Est ce que le cyclinde a une dualité cercle - rectangle ?

Non, c'est un cylindre mais nos limites à l'observer par un éclairage indirect sur une surface à deux dimensions nous le défini une fois comme un cercle, une fois comme un rectangle.

Comme le photon onde-particule qui lorsqu'il est projeté dans nos repères, se défini par une onde ou par une particule.

Image du cylindre qui a ses limites aussi mais qui a le mérite de nous rendre compte qu'on travesti la nature d'un objet si on le projette dans notre système de pensée sans considérer la dimension 'manquante' que nous n'appréhendons pas et que nous ne pouvons appréhender à l'échelle de l'infiniment petit au travers par exemple de ces non-localités, de ces probabilités simultanées d'états ou encore de ces intrications quantiques.

Dans tous les cas, les considérations ontologiques de ces découvertes ne sont pas conclues.

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