Faut-il reculer les dates de péremption des denrées alimentaires ?

Faut-il reculer les dates de péremption des denrées alimentaires ?

Alors que la quasi-totalité des yaourts doivent être consommés dans un délai de 30 jours dans l'Hexagone, ils bénéficient d'un délai de 55 jours lorsqu'ils sont distribués outre-mer. Les Ultra-marins auraient-ils un estomac différent ?

Vous n'osez par manger un yaourt quand sa date limite de consommation (DLC) est dépassée d'un jour ? Vous craignez l'intoxication alimentaire ?

Mais saviez-vous que le même yaourt peut être consommé vingt jours plus tard en outre-mer ?

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Le ministre des Outre-mer, Victorin Lurel, a récemment expliqué aux parlementaires que les denrées alimentaires périssables font l'objet d'un double étiquetage en matière de dates limites de consommation.Alors que la quasi-totalité des yaourts doivent être consommés dans un délai de trente jours s'ils sont commercialisés dans l'Hexagone, ils bénéficient d'un délai de 55 jours lorsqu'ils sont distribués outre-mer. Les Ultra-marins auraient-ils un estomac différent?

Selon M. Lurel, le reblochon est commercialisé avec une DLC de 35 jours dans l'Hexagone et de 70 jours dans les outre-mer. Le gruyère râpé, encore mieux: 40 jours contre 180.

Le Parlement vient d'adopter un texte qui interdira ce double étiquetage. Fin mai, le Sénat a définitivement adopté une proposition de loi "visant à garantir la qualité de 'l'offre alimentaire en outre-mer". Elle avait été déposée à l'Assemblée nationale par Hélène Vainqueur-Christophe, députée (PS) de Guadeloupe.

Son article 3 dit que « lorsque la mention d'une date indiquant le délai dans lequel une denrée alimentaire doit être consommée est apposée sur l'emballage de cette denrée, ce délai ne peut être plus long, lorsque celle-ci est distribuée dans les collectivités mentionnées à l'article 73 de la Constitution ou dans les collectivités de Saint‑Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon, que le délai prévu pour la même denrée de même marque distribuée en France hexagonale ».

La question qui se pose désormais est la suivante: l'industrie agro-alimentaire va-t-elle aligner les dates sur celles de la métropole ou celles de l'outre-mer? l'Association nationale des industries alimentaires ne nous a pas répondu.

Lire la suite (Le Monde).

Tiens donc, c'est étrange ça.

Il faut mettre les mêmes dates, ça c'est sur, lesquelles je ne sais pas, mais je pense qu'on pourrais reculer un peu celle de chez nous. Et puis surtout il faudrait arrêter de jeter des trucs encore bons. Les poubelles de supermarchés (et des gens) sont pleines de trucs comestibles alors qu'il y a des gens qui meurent de faim.

En même temps, la question ne doit pas être uniquement posée aux industriels de l'agro-alimentaire (comme il est précisé dans l'article) mais aux distributeurs. Certains produits sont effectivement comestibles quelques jours encore après la DLC.

Mais, paradoxalement, les produits les plus fragiles peuvent subir le phénomène inverse, être retravaillé (notamment la viande) pour avoir l'apparence d'un produit consommable. Exemple : certains bouchers découpent les parties un peu "douteuses" d'un steak pour lui donner une "seconde jeunesse", afin de le vendre. Mieux encore, les parties douteuses qu'il a retiré sont utilisées pour d'autres produits (notamment les merguez en ajoutant une bonne dose d'épices pour camoufler l'éventuel goût douteux d'une viande périmée).

Certes, il ne faut pas jeter le discrédit sur la profession, mais plutôt sur une somme de comportements : les distributeurs, les consommateurs et les industriels (sans oublier les artisans) doivent agir de concert pour une consommation plus responsable, tant en matière de santé publique que de qualité alimentaire et limiter la surconsommation et le gaspillage.

Mais dans un monde régit par le profit, je crains que ce ne soit qu'un doux rêve...

Article à prendre avec des pincettes car je ne crois pas que le gruyère rapé tienne 180 jours sans devenir vert, même gardé dans les rayons frais des magasins.

On peut reculer la date limite de consommation de beaucoup de produits de plusieurs jours sans problème.D'ailleurs, sur de plus en plus de produits, cette DLC est remplacée par : A consommer de préférence avant le ..... .Ce qui à mon avis est plus juste.

DLC / DLUO

> http://vosdroits.service-public.fr/F10990.xhtml

Un produit dont la DLC est dépassée peut-il être vendu ?

Le produit ne peut pas être proposé à la vente le lendemain de la DLC sous peine pour le vendeur de constituer une infraction pouvant s'élever à 4 ans d'emprisonnement et 75.000 € d'amende.

Un produit dont la DLUO est dépassée peut-il être vendu ?

Un produit peut être proposé à la vente avec une DLUO dépassée. Certains magasins en font une spécialité. Cela ne constitue pas une infraction.

Il y a eu un excellent reportage sur ce sujet dans Capital sur M6 il y a peu (Gaspillage alimentaire : révélations sur un immense gâchis ! - 03/02/2013)

DLC / DLUO

> http://vosdroits.ser...fr/F10990.xhtml

Il y a eu un excellent reportage sur ce sujet dans Capital sur M6 il y a peu (Gaspillage alimentaire : révélations sur un immense gâchis ! - 03/02/2013)

Merci pour ton lien Lobotomie. Je ne savais pas qu'il y avait deux normes en matière de délai de consommation d'aliments, DLC et DLUO. Si j'ai bien compris, la DLC concerne les produits fragiles qui vieillissent mal et qui peuvent représenter un risque pour la santé. Il est donc préférable de la respecter ! Je pensais que la formulation: A consommer de préférence avant le ... concernait la DLC .

Pour les associations de distribution alimentaire,Croix-rouge, Resto du cœur, Secours populaire, Secours catholique, Banque alimentaire, la date DLC (limite de consommation) notamment dans les produits frais sont une ressource pour ces associations humanitaires.

En effet, lorsque cette date arrive à quelques jours de leur date limite, les centres commerciaux offrent souvent ces produits gratuitement aux associations.

Ce qui permet à ces dernières de distribuer sans risque pour la population des démunis, des produits frais et du laitage, exclusivement dans la date limite indiquée, hors de cette date et pour une raison compréhensible de responsabilité juridique, il est procédé à une destruction systématique et obligatoire hors DLC.

Décaler cette date, qui n’est sans doute pas sortie toute seule d’un chapeau, serait sans doute un risque accru d’intoxication alimentaires, pour une distribution aux conditions analogues à la précédente ?

Le jeu en vaut-il la chandelle ?

Pour les associations de distribution alimentaire,Croix-rouge, Resto du cœur, Secours populaire, Secours catholique, Banquealimentaire, la date DLC (limite de consommation) notamment dans les produitsfrais sont une ressource pour ces associations humanitaires.

En effet, lorsque cette date arrive à quelques jours de leurdate limite, les centres commerciaux offrent souvent ces produits gratuitement aux associations.

Ce qui permet à ces dernières de distribuer sans risque pour la population des démunis, desproduits frais et du laitage, exclusivement dans la date limite indiquée, horsde cette date et pour une raison compréhensible de la responsabilité juridique, il est procédé à unedestruction obligatoire hors D L C.

Décaler cette date, qui n’est sans doute pas sortie touteseule d’un chapeau, serait sans doute un risque accru d’intoxicationsalimentaires, pour une distribution aux conditions analogues à la précédente ?

Le jeu en vaut, il la chandelle ?

Les centres commerciaux offrent parfois les produits, mais la plupart préfèrent jeter. J'ai vu un reportage où ils montraient les poubelles des supermarchés pleines de produits pas abîmes. Il y a même des gens qui se nourrissent en se servant des ces poubelles.

Destiny Hope

Les centres commerciaux sont astreints comme les associations à respecter cette date limite de vente.

Arrêtons de nous focaliser sur les gaspillages qui nous semblent énormes et excessifs, alors que les quantités globales gaspillées le sont par les particuliers comme vous et moi. (au fond de leur réfrigérateur)

La seule différence, c'est que cela n'est pas visible par les médias, car non concentré en un seul endroit.

Par analogie, lorsque le monde paysan verse des produits alimentaires devant les préfectures, toutes les images grossissantes de nos médias traitent le sujet, alors que les quantités globales sont infinitésimales comparées à la production globale.

Les médias ont un effet grossissant et donc déforment notre perception de la réalité, il n’est pas interdit d’y réfléchir et de le relativiser.

Destiny Hope

Les centres commerciaux sont astreints comme les associations à respecter cette date limite de vente.

Arrêtons de nous focaliser sur les gaspillages qui nous semblent énormes et excessifs, alors que les quantités globales gaspillées le sont par les particuliers comme vous et moi. (au fond de leur réfrigérateur)

Heumm, j'suis pas sure. Personnellement, je gaspille très très peu.

La seule différence, c'est que cela n'est pas visible par les médias, car non concentré en un seul endroit.

Par analogie, lorsque le monde paysan verse des produits alimentaires devant les préfectures, toutes les images grossissantes de nos médias traitent le sujet, alors que les quantités globales sont infinitésimales comparées à la production globale.

Les médias ont un effet grossissant et donc déforment notre perception de la réalité, il n’est pas interdit d’y réfléchir et de le relativiser.

Moi pas maline, moi pas réfléchir ! Gnééééééééééé !

Pour qui tu me prend ?

Destiny-hope,

Ne prenez pas la mouche, il n’y a vraiment pas de quoi !

Dans ce domaine comme dans d’autres, une bonne réputation est longue et difficile à acquérir et peut s’effondrer très rapidement.

Dans notre société, judiciarisée à l'excès,ou n'importe qui peut n'importe quand, vous intenter un procès, justifié ou non,et mettre au chômage des centaines de personnes.

Exemple : Prenez l’affaire Spanghero, ou le mensonge entre l’étiquetage, viande de boeuf et le contenu qui était de la viande de cheval (parfaitement consommable par ailleurs) a détruit presque 500 emplois en quelques mois.

Dans le cas d’une intoxication alimentaire, tous les médias en appelleraient immédiatement au scandale et aux vertus moralisantes (puis les politiciens, pour démontrer qu’ils se préoccupent de l’intérêt général, n’aurait de cesse que de faire immédiatement une loi, s’ajoutant à toutes celles déjà existante), ruinant immédiatement la réputation de votre enseigne.

Mettez-vous simplement et un seul instant, dans la peau d’un responsable de distribution alimentaire ?

Prendriez-vous le risque, sachant cela, de distribuer ou de vendre des produits hors DLC, pour peu que certains aliments de surcroît soient avariés et provoquent en plus une intoxication alimentaire collective ?

Pour résumer, tout responsable de distribution alimentaire, jette ou détruit tous les aliments ayant atteint la DLC, sans état d’âme.

Cela n’en fait pas un monstre pour autant…

Ce n’est pas trop difficile à comprendre,vous ne croyez pas?

pour les supermarchés c'est surtout les habitudes des consommateurs qui faut changer, quand par exemples ces derniers délaissent des yaourt bon encore 2 semaines tous cela parce que derrière il y en a qui sont bons encore 3 semaines.

Bonjour juuken,

Dans le domaine alimentaire, à chacun de prendre sa part deresponsabilité.

Le goût et l’odorat sont les sens que toutes espèces vivantes développent à leur insu pour se protéger.

La réglementation administrative est une protection d’ordre collectif et culturel, faire fonctionner ses papilles lorsque l’on mange quelque chose est l’ultime rempart de défense alimentaire.

Il n’est pas absurde de l’activer systématiquement,indépendamment de ce qui peut être écrit sur l’emballage, DLC atteinte ou pas.

Le plus honnête serait d'indiquer:

-La date de fabrication

- La durée de conservation dans les conditions optimales !

Certains produits sont effectivement comestibles quelques jours encore après la DLC.

voir même des année , comme les conserve par exemple , il m'est arrivé de manger des conserve périmé depuis plus de 5 ans , elle étais trait bonne ...

pour le fromage c'est pareil , une date pourquoi ? , sa périme pas un fromage , au pire il sèche et peu encore le rapper dans tes pâte .

on nous bassine comme quoi faut être écologique , faut pas gaspiller , et les industriel il mette des date a la con , pour que tu jette et que rachète pour ce faire encore plus de frique .

si ce n'est que les industrielle voudrais ce dédouaner des risque alimentaire , dans ce cas qu'il appose une date a partir du moment ou il prenne plus de responsabilité , mais qu'il ne dise pas ce produit est périmé ...

Le plus honnête serait d'indiquer:

-La date de fabrication

- La durée de conservation dans les conditions optimales !

Bonjour Rasibus,

La durée des conditions optimales, nommée DLUO, existe déjà sur nos boîtes de conserves.

L'honnêteté est un concept moral, les accidents surviennent aussi chez les personnes honnêtes.

D’en appeler au scandale et à la dénonciation soulage l’esprit,mais ne change rien en fait.

Or, la nourriture, notamment le lait cru et les fromages au lait cru, les viandes, les crustacés, les poissons et les œufs… produits dont nous raffolons nous les français, sont des produits qui peuvent développer des germes mortels pour les femmes enceintes, les jeunes enfants, les personnes âgées ou malades.

Par ailleurs, tout focaliser sur une date serait absurde,puisque des germes dangereux se développent surtout pour des causes qui n’ont rien à voir avec la date mentionnée, notamment une mauvaise cuisson, ou l’interruption de la chaîne du froid pendant la conservation, ou bien des manipulations humaines non protégées de tous ordres.

Administrativement, il faut bien définir une date butée pour les produits frais,focaliser le sujet exclusivement sur une date est beaucoup trop simpliste et inexacte.

Destiny-hope,

Ne prenez pas la mouche, il n’y a vraiment pas de quoi !

Dans ce domaine comme dans d’autres, une bonne réputation est longue et difficile à acquérir et peut s’effondrer très rapidement.

Dans notre société, judiciarisée à l'excès,ou n'importe qui peut n'importe quand, vous intenter un procès, justifié ou non,et mettre au chômage des centaines de personnes.

Exemple : Prenez l’affaire Spanghero, ou le mensonge entre l’étiquetage, viande de boeuf et le contenu qui était de la viande de cheval (parfaitement consommable par ailleurs) a détruit presque 500 emplois en quelques mois.

Dans le cas d’une intoxication alimentaire, tous les médias en appelleraient immédiatement au scandale et aux vertus moralisantes (puis les politiciens, pour démontrer qu’ils se préoccupent de l’intérêt général, n’aurait de cesse que de faire immédiatement une loi, s’ajoutant à toutes celles déjà existante), ruinant immédiatement la réputation de votre enseigne.

Mettez-vous simplement et un seul instant, dans la peau d’un responsable de distribution alimentaire ?

Prendriez-vous le risque, sachant cela, de distribuer ou de vendre des produits hors DLC, pour peu que certains aliments de surcroît soient avariés et provoquent en plus une intoxication alimentaire collective ?

Pour résumer, tout responsable de distribution alimentaire, jette ou détruit tous les aliments ayant atteint la DLC, sans état d’âme.

Cela n’en fait pas un monstre pour autant…

Ce n’est pas trop difficile à comprendre,vous ne croyez pas?

Les responsables de distribution alimentaire, s'ils connaissent un minimum leur métier, savent que pour certains produits les dates ne veulent rien dire. Et donc pourraient au moins les donner.

Le scandale de la viande de cheval montre bien le peu de scrupule de certains et l'ignorance des autre en ce qui concerne les produits qu'ils vendent. Les responsables en question prennent le risque de vendre de la merde (tous les produits dits dangereux et présents dans des dizaines de produits) .

Je ne pense pas qu'ils se préoccupent du consommateur, seulement de leur profits. Ils ne peuvent plus vendre un produit puisque la date est dépassée, Hop poubelle et puis c'est tout. Donner leur demande un effort et ne leur rapporte rien.

[quote name=Enchantant' timestamp='1370679551' post='8238856'

La durée des conditions optimales, nommée DLUO, existe déjà sur nos boîtes de conserves.

Ah bon ! Je croyais que le D voulait dire "date"...

Rasibus,

DLUO = Date Limite d'Utilisation Optimale, vous avez raison.