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Doit-on pousser au doute ?


Yeats

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Invité Dompteur de mots
Invités, Posté(e)
Invité Dompteur de mots
Invité Dompteur de mots Invités 0 message
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C'est tout à fait exact. C'est pour cela que je parle du contrat implicite. Sur un forum de discussion ésotérique (contrat implicite, l'ésotérisme est pertinent), un matérialiste venant dire que c'est de la merde est une personne qui n'a pas de légitimité. À l'inverse, parler ésotérisme sur un forum de philo (contrat implicite: réfléchir, et discuter), c'est s'exposer à la critique.

De plus, de la même manière que l'on ne peut retirer la foi d'une personne, il est impossible de le pousser au doute, même par la force. Le doute n'appartient toujours qu'au sujet lui-même.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 039 messages
If you don't want, you Kant...,
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De plus, de la même manière que l'on ne peut retirer la foi d'une personne, il est impossible de le pousser au doute, même par la force. Le doute n'appartient toujours qu'au sujet lui-même.

T'es sûr de toi?

Personne ne t'as jamais mis le doute, lors d'un reportage TV, dans tes lectures, dans tes rencontres, dans tes expériences/ton vécu, du moins une remise en cause de ce que tu croyais être une certitude, un acquis, une constance?!

Ne doutes tu jamais? Et comme nos savoirs sont tributaires des autres, si une fois tu as douté, ce sera nécessairement à cause d'une ou plusieurs personnes.

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Membre, Zero Point Energy, 47ans Posté(e)
Yethineo Membre 3 634 messages
47ans‚ Zero Point Energy,
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Acteur , pouvoir mais aussi incertitude .

Pour Crozier et Friedberg , il existe dans toutes les organisations des espaces de liberté

qui se logent dans des interstices ( nommés « zones d'incertitude »)

sur lesquels les acteurs vont jouer et dont ils vont se jouer .

=> L'Acteur et le Système

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Invité Dompteur de mots
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Invité Dompteur de mots Invités 0 message
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T'es sûr de toi?

Personne ne t'as jamais mis le doute, lors d'un reportage TV, dans tes lectures, dans tes rencontres, dans tes expériences/ton vécu, du moins une remise en cause de ce que tu croyais être une certitude, un acquis, une constance?!

Ne doutes tu jamais? Et comme nos savoirs sont tributaires des autres, si une fois tu as douté, ce sera nécessairement à cause d'une ou plusieurs personnes.

On m'a déjà offert des informations contradictoires à celles que je possédais déjà. Mais le doute qui en a découlé n'appartient qu'à moi. De même que l'on m'a déjà exposé une force de conviction opposée à la mienne. Mais encore une fois, le doute qui en a découlé n'appartient qu'à moi.

Cela dit, il y a d'autres questions éthiques qui se posent ensuite, par exemple: doit-on dire tout ce que l'on pense ? Faut-il toujours dire la vérité ? Etc.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 039 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

On m'a déjà offert des informations contradictoires à celles que je possédais déjà. Mais le doute qui en a découlé n'appartient qu'à moi. De même que l'on m'a déjà exposé une force de conviction opposée à la mienne. Mais encore une fois, le doute qui en a découlé n'appartient qu'à moi.

Ta réponse m'a laissé perplexe, j'y ai pas mal réfléchi, car je ne savais pas trop comment aborder la chose, je te le donne tel que j'ai réussi à le formaliser:

Demande de clarification:

Je ne suis pas certain de bien comprendre où tu veux en venir!

Est ce à dire que le doute ne se transmet pas, mais nait spontanément dans l'individu, comme un sentiment par exemple, si je suis joyeux, je ne peux pas te transmettre cette joie en te la montrant, mais en te mettant dans une situation particulière qui te rendra joyeux, et se sentiment viendra donc de toi, et pas directement de moi, c'est ça?

Ou alors le doute était déjà présent en germe, et d'autres n'ont fait que le faire murir?!

Contre-argumentations à partir ce que j'en comprends en l'état:

Car sinon, ce que je comprends et en retiens, c'est que dans l'état actuel de ce que tu me dis, si le doute n'appartient qu'à l'individu lui-même, on ne pourra pas vérifier à postériori de la véracité d'une telle affirmation, comme dans le cas suivant: une personne en informe une autre, mais cette deuxième rétorque qu'elle le savait déjà, comment s'assurer du bien fondé d'une telle affirmation? Par la mise à l'épreuve, je ne vois pas d'autre possibilité, comme en science lorsqu'une hypothèse est lâchée, il faut la soumettre aux faits, à l'expérimentation, à la réfutation.

Toujours selon ce que j'ai compris, si une personne me dit que le doute est en elle pour un certains nombres de choses, je peux lui demander sur quoi elle ne doute pas, et tenter de lui montrer si besoin, sur d'autres points, que ce qu'elle pense peut s'avérer erroné et tenter de réduire une de ses certitudes à un de ses doutes. De la sorte, le doute surgira là où il n'y en avait pas initialement! Non?

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Invité Dompteur de mots
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Invité Dompteur de mots
Invité Dompteur de mots Invités 0 message
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Ta réponse m'a laissé perplexe, j'y ai pas mal réfléchi, car je ne savais pas trop comment aborder la chose, je te le donne tel que j'ai réussi à le formaliser:

Demande de clarification:

Je ne suis pas certain de bien comprendre où tu veux en venir!

Est ce à dire que le doute ne se transmet pas, mais nait spontanément dans l'individu, comme un sentiment par exemple, si je suis joyeux, je ne peux pas te transmettre cette joie en te la montrant, mais en te mettant dans une situation particulière qui te rendra joyeux, et se sentiment viendra donc de toi, et pas directement de moi, c'est ça?

Ou alors le doute était déjà présent en germe, et d'autres n'ont fait que le faire murir?!

C'est un bon point Déjà.

Non, c'est impossible de réfléchir de la manière que tu décris. Le doute ne naît évidemment pas spontanément et mon interlocuteur peut forcément être tenu pour cause légitime du doute qui m'assaille.

Mais cet état de fait ne nous empêche pas de prendre une position éthique selon laquelle mes sentiments n'appartiennent qu'à moi et que je ne peux me permettre de blâmer mon interlocuteur pour l'apparition de mon doute. Autrement dit, mon interlocuteur peut être tenu pour cause mais non pour responsable de mon doute. De la même manière qu'un artiste audacieux ne pourra être tenu responsable du scandale provoqué par son œuvre. Mais cela ne dégage pas pour autant cet artiste de la responsabilité qu'il a devant les lois de son État: ainsi, si son œuvre s'oppose au caractère de certaines lois (en montrant par exemple des scènes liées à la pédophilie), on pourra le sanctionner. Ce n'est pas alors le scandale qui est sanctionné, mais plutôt le caractère litigieux de l’œuvre. Même chose pour le doute: on pourra sanctionner une personne dont l'acharnement ou dont la violence des propos s'oppose par exemple au droit de confession.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 039 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Le doute ne naît évidemment pas spontanément et mon interlocuteur peut forcément être tenu pour cause légitime du doute qui m'assaille.

Mais cet état de fait ne nous empêche pas de prendre une position éthique selon laquelle mes sentiments n'appartiennent qu'à moi et que je ne peux me permettre de blâmer mon interlocuteur pour l'apparition de mon doute. Autrement dit, mon interlocuteur peut être tenu pour cause mais non pour responsable de mon doute

C'est déjà plus clair dans ma tête, ouf! J'ai quand même douter sur ce coup là, j'ai cru que j'allai faillir. C'est bon, nous n'avons jeter que l'eau du bain, et nous gardons le bébé.

Cela dit, il y a d'autres questions éthiques qui se posent ensuite, par exemple: doit-on dire tout ce que l'on pense ? Faut-il toujours dire la vérité ? Etc.

Continuons donc, sur la voie que tu avais ouverte.

Cela rejoint en substance ce qui ce passe sur ce Topic où tu participes aussi, et également.

Ne dit on pas " toute vérité n'est pas bonne à dire", comme tout dicton il y a toujours une part de vérité ou de bien fondé dedans, d'un autre coté, une personne comme moi qui par principe recherche la franchise, j'avoue avoir eu un peu de mal avec cette formulation il y a encore quelques années, mais si la vérité fait plus de tort/mal à un individu que de ne pas savoir ( voir un mensonge ), je dirais que ce sera toujours en dernier recours les intentions initiales qui permettra de trancher: une personne est plutôt disgracieuse, si dans une conversion il vient de parler de son aspect physique, à n'en pas douter cela la blessera, mais si il lui est dit avec l'intention de nuire/d'être désagréable, ce n'est plus du tout pareil, et pourtant on aura très bien pu s'exprimer avec les mêmes mots.

De même dire tout ce que l'on pense, n'est sans doute pas nécessaire, tout dépendra du but nourri à dire ce que l'on a derrière la tête, mais dans tous les cas, c'est à double tranchant, tant pour l'orateur que pour l'auditeur.

Je pars du principe que si le "remède" ( la vérité ) est pire que le mal il vaut mieux s'abstenir, ou qu'un mensonge peut soulager des maux à une personne qui compte à mes yeux, il n'y a pas mauvaise action ( limite par définition ).

Donc pour ma part, c'est avant tout une question d'intentions, plus que l'action elle-même, comme celui qui me bouscule maladroitement ou exprès, ça fait toute la différence dans ma perception/ressenti, enfin il me semble.

Qu'en pense tu?

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