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Science et philosophie


jean ghislain

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Membre, Posté(e)
yacinelevrailefou Membre 519 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

C'est par la philosophie, le discours (logos), la plume (!) que le savoir, la connaissance prend son essor... Un physicien s'éprend d'un phénomène et cherche à l'expliquer, à le manier mais... avant qu'il y ait phénomène à étudier, etc., il a bien fallu une première interrogation, un étonnement, un pourquoi scientifique ! Un pourquoi philosophique, donc.

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Membre, Charogne, 30ans Posté(e)
I.verik Membre 1 402 messages
30ans‚ Charogne,
Posté(e)

Vu le prix de certaines expérience, la théorie les précède le plus souvent

Parce que ce n'est pas comme ça partout ? (vraie question) Je veux dire un physicien avant de tenter une expérience doit bien avoir une théorie, il ne fait pas ça au petit bonheur la chance.

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Invité nietzsche.junior
Invités, Posté(e)
Invité nietzsche.junior
Invité nietzsche.junior Invités 0 message
Posté(e)

ca depends des domaines . une chose c est les théorie d Einstein une autre de celle de Marx ...

science et philosophie c est un pléonasme ... les deux s accorde sur la connaissance

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 749 messages
If you don't want, you Kant...,
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Bonsoir quasi-modo, content de te relire, j'espère que tu ne perds pas trop de temps et d'énergie avec la lingette!

Citation

Nous sommes dans une désillusion de la science et du progrès qu'elle sous-entendait, mais ce n'est pas tant cette discipline qui est fautive, que la façon dont on s'en sert, comme n'importe quel outil, comme le couteau, c'est l'usage que l'on en fait qui détermine la valeur et non l'objet lui-même.

La thèse que tu exprimes ici se nomme l'instrumentalisme technique. C'est à dire qu'on a ici l'idée que la science est neutre, donc que c'est uniquement la façon dont on se sert de ses avancées qui peut être bon ou mauvais - comme la pollution des industries chimiques par exemple - et que conséquemment, il nous suffirait de reprendre le contrôle politique de la technique pour nous assurer de meilleurs lendemains. Il se peut cependant que cette idée soit un simple mythe - même si il faut souhaiter que non.

Dans tous les cas, cette thèse est critiquable (et nous l'avons déjà critiqué tous deux lors d'un discussion) dans le sens où par exemple selon la loi de Murphy, si un objet peut être utilisé d'une certaine façon, alors il sera tôt ou tard utilisé de cette façon. Si on produit et vend des couteaux, alors tôt ou tard il se trouvera quelqu'un quelque part pour l'utiliser comme une arme. Et alors, durant sa conception, on pourra concevoir le couteau avec une extrémité ronde et non une extrémité pointue, pour limiter les risques. Néanmoins certaines avancées techniques sont uniquement là pour être meurtrières (bombe atomique ou fusil à pompe par exemple).

D'autre part, tu affirmes que ce serait l'usage de l'objet technique qui en déterminerait la valeur. J'ai envie de répondre que nos valeurs justement sont déterminées, façonnées, par les objets techniques. Nous savons par exemple que le féminisme s'est amplement développé (entre autres) grâce à l'invention du vélo, puisque les femmes pouvaient alors s'émanciper en quittant leur village et en mettant des pantalons, etc... etc... Dans tous les cas il me semble difficile de nier que le féminisme est né de l'invention de techniques qui permettent aux femmes de compenser leur handicap physique naturel jusqu'à le rendre inexistant ou inutile à considérer. C'est seulement un exemple mais alors tu salueras alors dorénavant l'utilisation de l'IVG que tu aurais certainement condamné sinon.

La réalité c'est que les découvertes scientifiques et leurs applications techniques diverses et possibles se fabriquent mécaniquement les unes les autres, en recombinant des éléments techniques préexistants pour former un nouvel objet, et ainsi de suite. Toutes les combinaisons sont exploitées ou le seront, systématiquement, et toutes les utilisations possibles de chaque invention seront effectuées, pour le meilleur comme pour le pire. D'où l'utilité du principe de responsabilité de Hans Jonas par exemple (à l'image du couteau qu'on aura fait à extrémité ronde plutôt que pointue ou encore l'interdiction des armes).

Tout d'abord, à ma décharge un mot a été omis dans ma phrase et qui en réduit la portée, ne m'étant pas relu comme dans les derniers posts que j'ai écrit. D'autre part, je suis doté à mon grand regret d'une médiocre mémoire, et j'oublie les détails assez rapidement, donc n'aie pas peur de répéter.

La science "s'est donnée" pour vocation d'être neutre ou étrangère à toute opinion, mais comme dit en citation dans mon post initial, le scientifique lui est forcément influencé par la société dans laquelle il vit, et ce à plusieurs niveaux. Pas plus que l'économie ne peut être contrôlée par le politique à l'heure de la mondialisation, le développement technique et scientifique ne pourra rencontrer aucun obstacle majeur de la part de décisions d'état, hormis une prise de conscience collective.

Ensuite, un objet pourra trouver d'autres utilités que celle d'origine, ou être couplé à un autre ou à un ensemble, lequel servira à une nouvelle tâche ou incorporé dans un autre etc.... comme tu l'a souligné aussi, donc rien n'est prédéterminé sur la fonction effective.

Après tu me cites deux exemples sensés contredire ce que j'ai écrit: le vélo et l'IVG.

Et bien si le vélo avait par exemple permis aux femmes d'aller se prostituer à cette époque, crois tu que ce soit vraiment l'objet qui en aura déterminé la valeur, ou l'usage que l'on en aura fait, comme dit précédemment. Pour l'IVG si cela concerne un choix délibéré du/des parents, car dans un avenir proche on connaitra le profil/apparence physique/physiologique avant naissance du futur enfant, et qu'on utilise cette interruption parce qu'il n'aura pas les yeux/la taille désirée ou que son cortex ne sera pas assez connecté au niveau des synapses, en quoi l'objet lui même apporte une réponse valorisante, alors qu'à mes yeux c'est bien l'usage de ce que l'on en fait qui prime. Je pense que tu voulais me faire comprendre que sans l'IVG ( son absence ), le choix d'interrompre la grossesse, en cas de complication quelconque, n'existerait pas, pas plus que si finalement le coteau ou le feu n'avait été inventé ou découvert, mais là n'était pas mon propos.

La réalité, c'est qu'il n'existe aucune structure qui chapeaute tous ces développements tout azimut, aucun système de régulation d'aucune sorte à l'échelle de celui de la science ou des sciences et techniques, simplement quelques garde-fous étatiques disparates et non harmonisés mondialement et pire sans aucun pouvoir d'action véritable. Non pas arrêter le progrès mais prendre le temps de mûrement/sagement réfléchir aux conséquences de notre progression technologique dévorante, est ce que ce nous appelons progrès est-il une réelle amélioration à tous les stades et non sur un seul plan ou une seule dimension, celui du profit/rendement ( pas au niveau de la recherche pure, mais de ses applications inévitables ), l'humanité est dans sa phase adolescente: insolente et insouciante, gageons que cela lui passera avant l'irréversible!

Ouaff quel pessimisme! non, la vie est belle, tâchons d'en profiter et de veiller à ce que nous léguerons à nos enfants à tout point de vue. ;)

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 749 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

C'est par la philosophie, le discours (logos), la plume (!) que le savoir, la connaissance prend son essor... Un physicien s'éprend d'un phénomène et cherche à l'expliquer, à le manier mais... avant qu'il y ait phénomène à étudier, etc., il a bien fallu une première interrogation, un étonnement, un pourquoi scientifique ! Un pourquoi philosophique, donc.

ca depends des domaines . une chose c est les théorie d Einstein une autre de celle de Marx ...

science et philosophie c est un pléonasme ... les deux s accorde sur la connaissance

La principale différence, si ce n'est la seule, entre la science et la philosophie, c'est qu'une expérimente, l'autre non, sinon la méthode intellectuelle est la même.

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Membre, Posté(e)
yacinelevrailefou Membre 519 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

La chose politique est l'expérience philosophique. La philosophie 'pratique' est le politique. La philosophie implique l'idéologie qui en découle. La philosophie permet de prendre position, d'avoir la pensée, la réflexion, la théorie pour. Un philosophe sans engagement est un philosophe du non engagement, pas plus. Et même cela est politique. Tout est faits politique. Faire de la philosophie c'est faire.

Mais ma question serait a ce sujet : Peut-on agir en philosophie ?

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Invité nietzsche.junior
Invités, Posté(e)
Invité nietzsche.junior
Invité nietzsche.junior Invités 0 message
Posté(e)

La principale différence, si ce n'est la seule, entre la science et la philosophie, c'est qu'une expérimente, l'autre non, sinon la méthode intellectuelle est la même.

l objet n est pas le même ..la nature de l objet influe sur la méthode ...

je vous laisse là mais je pense qu il vous faut explorer une chose essentiel qui différencie la philo de la science , la philo a toujours aborder la totalité , la nature le monde ou l' univers .. la science elle disloque cet objet total

, pour résumer je dirais que la philosophie explore un terrain a partir duquel les sciences se développent ... donc la méthode est complétement différente .. . consolider un os c est une chose reconstruire une vie une autre.

voila je me souvient .. je sais plus qui disait .. la philosophie ne s adresse a personne en particulier mais a tous universellement ..

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 749 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

l objet n est pas le même ..la nature de l objet influe sur la méthode ...

je vous laisse là mais je pense qu il vous faut explorer une chose essentiel qui différencie la philo de la science , la philo a toujours aborder la totalité , la nature le monde ou l' univers .. la science elle disloque cet objet total

, pour résumer je dirais que la philosophie explore un terrain a partir duquel les sciences se développent ... donc la méthode est complétement différente .. . consolider un os c est une chose reconstruire une vie une autre.

voila je me souvient .. je sais plus qui disait .. la philosophie ne s adresse a personne en particulier mais a tous universellement ..

nothing.png"deja-utilise, le 16 mai 2013 - 21:31, dit :

La principale différence, si ce n'est la seule, entre la science et la philosophie, c'est qu'une expérimente, l'autre non, sinon la méthode démarche intellectuelle est la même."

le terme méthode ne m'avait pas convenu non plus, mais je n'ai pas eu le courage de me lever et de rallumer l'ordi. hier soir.

Bien que la science analyse, décortique, isole, elle cherche à globaliser, l'unification et la généralisation, elle n'a que les limites que l'on veut bien y mettre, que cette quête du savoir passe par des réflexions pures ou qu'elle soit accompagnée d'expériences, ne change pas la façon de s'y prendre, ni le but/l'intérêt recherché.

A moins que chacun la ( philo ) vive à travers le prisme de sa personnalité!?

La chose politique est l'expérience philosophique. La philosophie 'pratique' est le politique. La philosophie implique l'idéologie qui en découle. La philosophie permet de prendre position, d'avoir la pensée, la réflexion, la théorie pour. Un philosophe sans engagement est un philosophe du non engagement, pas plus. Et même cela est politique. Tout est faits politique. Faire de la philosophie c'est faire.

Je ne partage pas cette vision, moi qui suis apolitique, cela ne m'empêche pas d'avoir développé des vues philosophiques, et donc sans idéologie, si ce n'est de m'aider à vivre harmonieusement.

Mais ma question serait a ce sujet : Peut-on agir en philosophie ?

Ne parle t-on pas de philosophie de vie, par exemple ce que l'on nomme improprement l'épicurisme illustre ce fait.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 383 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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La différenciation Philosophie / Sciences est intéressante.

Leur point commun est indiscutablement la connaissance.

Etymologiquement, Philosophie vient du grec et signifie "l'amour de la sagesse" ou "l'amour du savoir" alors que le mot "sciences" vient du latin et signifie "connaissance".

La philosophie a cette originalité étymologique d'associer à la connaissance un sentiment humain et pas n'importe lequel, l'amour.

De ce fait, la philosophie est le reflet de la connaissance au travers des sentiments de l'homme donc au travers de sa condition humaine alors que la science est axée sur la connaissance et de son caractère universel.

Je trouve notable que Platon pensait déjà que seule la raison serait susceptible d'amener la connaissance alors que nos sens nous induisent en erreur comme dans ce mythe de la caverne où la perception sensible de l'homme enfermé ne pourrait l'amener à prendre conscience de la réalité de l'existence du soleil.

Alors qu'a contrario les épicuriens pensaient que les sens nous aideraient à décrire la réalité.

Ce rapport de l'homme, de ses sens, de ses émotions à la connaissance est une premier élément de distinction (selon moi) entre la philosophie de la science.

Un autre point est dans la méthode d'acquisition de la connaissance.

La philosophie comme la science font appel à l'activité intellectuelle, à la raison, à la déduction.

Socrate met en évidence cette distinction entre ce à quoi on croit et ce qui constitue une connaissance.

Très vite, on comprend que la méthode permet de valider ou d'invalider une hypothèse et le raisonnement logique est développé.

Néanmoins, la science dont les méthodes prennent définitivement le pas en matière de représentation de notre univers et de notre environnement au cours des derniers siècles propose un élément supplémentaire.

Abduction (hypothèses) et Déduction (raisonnement logique) sont complétées par l'expérimentation donc par la mise à l'épreuve (Induction).

La science comme la philosophie sont toutes deux hypothético-déductives mais seule la science procède à la mise à l'épreuve de la démonstration pratique.

C'est d'ailleurs amusant de constater de des grands philosophes comme Hobbes et Rousseau ont tout deux imaginé un "état de nature" parfaitement contradictoires afin de justifier les contrats sociaux des systèmes politiques comme si l'hypothèse ou la raison suffisait à considérer par logique cet état de nature en dehors de toute observation et de toute expérience.

En conclusion, je dirai que les périmètres de la science et de la philosophie ont définitivement divergé.

Plus nous entrons dans le domaine des sciences dures ou la démonstration est incontestable dans les domaines dénués de problématique d'éthique et de regard humain et plus la démarche scientifique s'impose.

Et plus nous injectons la difficulté de la vérification expérimentale, la subjectivité du regard humain, le rôle de l'homme envers son environnement, plus la philosophie s'impose.

La cassure s'est selon moi opérée lorsque la démarche scientifique a pu faire plier les préceptes religieux par la force de la démonstration.

Et aujourd'hui, le poids de la science s'est définitivement imposé dans le périmètre qui répond à la démonstration par l'expérimentation.

Ceci étant, plus que jamais, l'homme a besoin d'éthique rapport au pouvoir apporté par la science.

Et plus que jamais la philosophie doit s'exprimer.

Si nous avions du désamour dans l'utilisation de la connaissance, celà pourrait bien déboucher sur l'anéantissement de l'humanité elle même car cette connaissance n'a de valeur qu'au travers de notre condition humaine à l'exercer.

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Membre, Posté(e)
yacinelevrailefou Membre 519 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

A ta conclusion de ce très instructif texte je te poserais alors deux trois questions :

A quoi bon le progrès ? Pourquoi entrer dans le domaine de science ? Et est ce que la science (sans philosopher alors) peut répondre à ces deux questions ?

Il me semble que la première partie de ta conclusion appuie sur le coté froid voire inhumain de la science. J'en ai trembloté.

Et à ce propos :

Un médecin plante une seringue dans le ventre d'un patient diabétique. Pour ce médecin , le diabétique n'est qu'un amas de viande dans lequel il injecte un médicament par le biais d'un bout de ferraille (la seringue). La nécessité de soigner et le bien liés aux soins sont ils toujours aussi importants ? Je veux dire, où est la part du médecin, scientifique, dans l'acte de science, l'acte médical ?

Un médecin sans amour soigne t il (cf serment original d’Hippocrate ) ?

Mon exemple du médecin robot exilé de tous buts humains (un robot abandonné de l'humanité; étranger à toutes consciences humaines, hors de toutes surveillances) n'est ici que pour faire valoir mon idée que la science sans pourquoi n'a plus aucune valeur.

Voilà une réaction à ton texte, j'en souhaite de meilleur.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 749 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Abduction (hypothèses) et Déduction (raisonnement logique) sont complétées par l'expérimentation donc par la mise à l'épreuve (Induction).

La science comme la philosophie sont toutes deux hypothético-déductives mais seule la science procède à la mise à l'épreuve de la démonstration pratique.

Bien que l'induction ne soit possible que par expérience, ce n'est pas elle qui permet la vérification. A partir d'hypothèses et d'un raisonnement inductif nous pouvons faire certains pronostics qui seront vérifiés expérimentalement et non l'inverse.

La déduction n'est pas toujours possible, soit elle est le phénomène inverse de l'induction, soit elle est le compte à rebours d'un processus de construction, mais nous ne pouvons pas aller au-delà des briques élémentaires à partir desquelles nous avons créé l'édifice.

En conclusion, je dirai que les périmètres de la science et de la philosophie ont définitivement divergé.

Plus nous entrons dans le domaine des sciences dures ou la démonstration est incontestable dans les domaines dénués de problématique d'éthique et de regard humain et plus la démarche scientifique s'impose.

Et plus nous injectons la difficulté de la vérification expérimentale, la subjectivité du regard humain, le rôle de l'homme envers son environnement, plus la philosophie s'impose.

Elles sont complémentaires, la science prédit, décortique et construit, la philosophie commente/critique les découvertes/inventions.

La science traite aussi des sciences molles, la psychologie, la sociologie, l'économie, l'ethnologie, l'écologie, l'éthologie etc....on parle même de sciences politiques, simplement les facteurs qui interviennent ne peuvent pas être isolés aussi facilement qu'en physique par exemple, et/ou les variables ne sont pas accessibles ( individuellement ) pour des raisons pratiques ou d'éthique parfois, ce qui se passe dans une ou plusieurs têtes ne peut pas être posé sur une paillasse, c'est un peu comme vouloir comprendre un ordinateur à partir de l'espace de travail sur l'écran.

Si nous avions du désamour dans l'utilisation de la connaissance, celà pourrait bien déboucher sur l'anéantissement de l'humanité elle même car cette connaissance n'a de valeur qu'au travers de notre condition humaine à l'exercer.

Mais c'est déjà le cas, je ne cesse de le répéter, ce n'est pas ce que nous découvrons ou inventons qui pose problème, mais bien ce que nous en faisons avec insouciance et insolence.

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Membre, 63ans Posté(e)
chevalier d'éon Membre 27 messages
Baby Forumeur‚ 63ans‚
Posté(e)

la philosophie n'est pas morte! si elle meurt un jour c'est qu'on l'a assassinée!

la philosophie c'est créer des concepts!

il y en aura toujours des concepts à créer et le rôle de la philo c'est d'ouvrir l'esprit, d'apprendre à penser! pour être moins primitif!

la science répond à des critères économiques, de production, de profits! surtout de nos jours. il n'y a qu'à voir le comportement des plus grands labo!

la science est là aussi pour nous éclairer mais pas pour nous gouverner! je suis donc contre la dictature de la science!

et il faut rester vigilant!

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