Vivre sa vie

Je renonce à tout, y compris au renoncement...

...Car on est libre quand on va nulle part. »

(les chemins qui mènent nul part , Heidegger)

Je pense qu'il faudrait plutôt dire :

On est condamné à être libre PUISQU'on ne va nulle part.

Je renonce à tout, y compris au renoncement...

Joli paradoxe : en renonçant au renoncement c'est ne plus renoncer. Mais en renonçant à tout, on ne peut pas dans le même temps renoncer au renoncement car se serait alors renoncer à rien.

pfff tu parle du vent ca veut strictement rien dire , je pense a tout sauf a penser .".Le néant a produit le vide, le vide a produit le creux, le creux a produit le souffle, le souffle a produit le soufflet et le soufflet a produit le soufflé au fromage " . cela doit être ca s enfoncer dans la vacuité .. le vide , la par contre ca vous derange pas les divagations ..

Joli paradoxe : en renonçant au renoncement c'est ne plus renoncer. Mais en renonçant à tout, on ne peut pas dans le même temps renoncer au renoncement car se serait alors renoncer à rien.

Je parcours ce paradoxe, c'est mon chemin.

pfff tu parle du vent ca veut strictement rien dire , je pense a tout sauf a penser .".Le néant a produit le vide, le vide a produit le creux, le creux a produit le souffle, le souffle a produit le soufflet et le soufflet a produit le soufflé au fromage " . cela doit être ca s enfoncer dans la vacuité .. le vide , la par contre ca vous derange pas les divagations ..

Toi qui me reprochais d'être trop logique, voilà que tu me reproches désormais une phrase qui, selon toi, n'est pas logique.

entre l entendement qui sépare et l intuition qui fusionne ... une symphonie en deux mouvement

harmoniser ses opposés, mélanger le feu et l'eau dans le mouvement...

comme un visage qui inspire a la fois le refus et l offrande ...

A la fois ouvert et fermé, dehors et dedans, sombre et lumineux...

alors nous voila en plein romantisme dans ce flou entre ombre et lumière qui nous offre cette possibilité de sculpter l espace ... te voila revenu d où je me suis envolée ..

C'est à dire d'un nulle part ... vers un autre nulle part... histoire d'arpenter cette liberté.

tu y tient a ce renversement ... j hesiste a te répondre j ai un doute .. le chemin le chemin .. y a truc qui cloche sur ce nul part

y a comme un paradoxe .. d un coté on se refere a notre conscience .. qui elle est censé etre autonome .. ce fameux nul par , le domaine de la liberté comme tu le dis maintenant .. mais de l autre ont est attaché par notre corps a ce monde qui lui est régis par une autre principe , celui de causalité .. ...

Mais si la transcendance est structure constitutive de la conscience alors la conscience nait d'un être qui n'est pas elle.

Tout l'être en-soi, le monde autour de nous, notre propre corps physique, notre moi et le je (construits par la conscience si être c'est éclater dans le monde à partir d'un néant de conscience), tout cet être est en dehors de la conscience qui peut s'en détacher par néantisation.

c est pas husserl qui disait que la conscience est toujours conscience de quelque chose .. que la vacuité est une chimere .. un leurre

je te vois comme une petite fée prise au pieges dans ces souterrain invisible d une traditions communément partagé .. et qui a fait de la philosophie n ont pas une réflexion sur le monde mais sur soi .. votre Je est toujours seul , c est un etre qui ce construit dans la solitude et qui se suffit a lui meme , tu raisonne ainsi peut être parcque dans cette transcendance l autre est superflue .. tu n a besoin que de ta conscience pour voir le monde et de te voir le voir suffit a remplir cette vacuité d une conscience première et unique .. .qui serait censé etre l alpha et l oméga , la clef secrète qui ouvre la perception d une autre-alter-réalité invisible a nos yeux

un peu mystérieuse mais c est l heure qui veut ça ...

tu parle c est surtout les effets secondaire d un rhum cubain ..

c est pas husserl qui disait que la conscience est toujours conscience de quelque chose .. que la vacuité est une chimere .. un leurre

Je le comprends dans le sens où la conscience ne peut exister qu'en étant conscience de quelque chose et pas d'elle même ou de rien.

Mais par la mise en question de l'être par l'être, elle se détache de l'être. Mettre l'être en question ne peut se faire que si la conscience n'est pas cet être et est donc néant

y a comme un paradoxe .. d un coté on se refere a notre conscience .. qui elle est censé etre autonome .. ce fameux nul par , le domaine de la liberté comme tu le dis maintenant .. mais de l autre ont est attaché par notre corps a ce monde qui lui est régis par une autre principe , celui de causalité .. ...

Mais lorsqu'on parle d'une conscience libre à chaque instant dans les choix qu'elle peut faire par rapport à tous les possibles qui s'ouvrent à elle, par rapport au corps auquel elle est liée, qui lui fait partie du monde, plutôt que de parler de détermination (qui serait une non-liberté) par rapport à la la liberté de la conscience on parlera de conditions dans lesquelles s'exercent les libres choix de la conscience.

Je le comprends dans le sens où la conscience ne peut exister qu'en étant conscience de quelque chose et pas d'elle même ou de rien.

Mais par la mise en question de l'être par l'être, elle se détache de l'être. Mettre l'être en question ne peut se faire que si la conscience n'est pas cet être et est donc néant

j ai du mal avec ce genre d assemblage de mot autour du néant et de l etre .. , ca sonne etrangement dans ma tete .. cette impression d assister une piece d un théatre perditions ou l être se réduit a une essence désœuvré entrainé dans une dialectique infernal d une raison trop spéculative capable de créer des monstruosité ... je préfère parfois me laisser bercer par l innocence du poème cette prose sans balise , cette possibilité d un retraire sincère et détacher de cette volonté de tracer des contours au scalpel

"Se laisser bercer " n'est-ce pas là une forme d'inconscience ?

ou de confiance .. envers l autre