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Vivre sa vie


jean ghislain

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Membre, 66ans Posté(e)
venus23H Membre 3 069 messages
Baby Forumeur‚ 66ans‚
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Vivre , est ne interprétation qui nous laisse libre de convenir de tous les sens de ce qui peut aboutir au mot" vivre". Pourtant il est clair que la notion de vie reste etre celle de pouvoir exister et donner de sois.. Alors en gènes ou en actions , vivre reste etre un moyen de laisser cheminer l'évolution.

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Invité nietzsche.junior
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Invité nietzsche.junior
Invité nietzsche.junior Invités 0 message
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oui mais bon tout ca n a aucun sens si on considère que vivre ne peut se faire qu en société et qu il faut bien que tous ensemble nous puissions voir le même monde .. aussi divers soit il ... une sorte de cosmopolitisme ..mais il nous faut un sens commun ... alors ces vision un peu trop subjective montre toute leur faiblesse quand elle se heurte a l autre et surtout à la réalité et au contexte dans lequel elles émergent .. ...

ce que je veux dire c est que pendants qu Heidegger méditaient sur l être et l étant dans son refuge solitaire perdu au milieu d un clairière , les nazis prenaient le pouvoir et Husserl était exclue , même Platon a accompagner Socrate pendant son sacrifice ... c est ce qui manquera toujours a Heidegger .. aussi bien dans sa vie que dans sa pensée .. une éthique de la responsabilité .. il aurait été poète ou peintre ce serait autre chose .. mais la c était un philosophe et je crois qu a part etre amoureux de lui c est impardonnable .. , comme disait zappa , c est pas que le jazz n est pas génial .. mais il a une mauvaise odeur ..

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maintenant Membre 59 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

ce que je veux dire c est que pendants qu Heidegger méditaient sur l être et l étant dans son refuge solitaire perdu au milieu d un clairière , les nazis prenaient le pouvoir et Husserl était exclue , même Platon a accompagner Socrate pendant son sacrifice ... c est ce qui manquera toujours a Heidegger .. aussi bien dans sa vie que dans sa pensée .. une éthique de la responsabilité .. il aurait été poète ou peintre ce serait autre chose .. mais la c était un philosophe

Je n'arrive pas à faire le lien entre sa vie d'homme, son vécu personnel et la valeur intrinsèque de l'œuvre philosophique qu'il a laissée . Si l'on devait jeter au feu tous les chefs d’œuvre et toutes les créations faites par des personnes au vécu sulfureux et ayant raté le rendez-vous de l'Histoire, je crois qu'il ne resterait plus grand chose.

Et je ne vois pas l'argument qui ôterait sa valeur objective du fait qu'il soit précisément philosophe. Si l'on s'en tient à votre raisonnement, avant de lire et d'admettre le bien fondé des idées d'un philosophe il faut passer au crible son vécu d'homme.

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Invité nietzsche.junior
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Invité nietzsche.junior
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les mots sont importants disait chomsky dans un interview quand il se défendait d avoir fait une préface a Maurisson le négationniste mais un avertissement .. un avertissement sur la liberté d expressions d un auteur dont il ne partage pas les these mais dont il defend le droit de s exprimer

c est ce qui rend pathétique les attaque de l extreme droite a son encontre et des capitaliste , car au moins avec des gens comme chomsky l autre même opposé peut s exprimer .... ceux qu eux par contre ne lui aurait pas laissé ..

ou est le rapport .. je pourrais te dire qu il y en aucun et que j avais juste envie de parler de ça car c est la première chose qui m est venue a la tête quand je t ai bue . pardon lue

ou alors je peux donner l illusion d une profondeur en laissant le mystère ... avec un .. médite et quelque métaphore

. il y aura toujours deux camps , avec des noms prestigieux et qui font référence dans les deux ...

mais je peux juste t inviter dans un premier temps a te mettre a la place d Husserl , l homme pas le philosophe ... et tu aura deja une petite idée du personnage qu est Heidegger ... et apres on verra bien ou ça aboutit si ça aboutit a quelque chose

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  • 2 semaines après...
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Baby Forumeur‚
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alors tu n aura pas de mal a comprendre que la music . et surtout la music , démontre que la quête solitaire de l etre est une illusion , et qu il ne faut pas tout oublier mais au contraire fusionner .. il n y a pas de musicien spontané .. la music est a l image d une certaine philosophie que tu nie pourtant les post d avant .. faite de transversalité , de simultanéité . ceux que vous me reprochez .. . pour moi il ne faut pas 'oublier' il faut s ouvrir , ce n est pas la même chose , pour s ouvrir et pleinement s ouvrir il faut au contraire être profondément enraciné ..

ce que tu décris de ces musiciens de jazz de ces fausse notes .. c est des gens qui maitrise un Art .. techniquement mais pas seulement .. leur art s appuie sur une mémoire comme un zizou n a plus besoin de regarder le ballon , car derrière des année d entrainement .. qu on ne peut oublier ... tu n oublie pas tu as tellement appris qu au contraire , cela fait partis de toi au point ou tu n en rend meme plus compte .. et c est la ou la fameuse question d Heidegger surgit . quand il nous interroge sur les fondement de cet 'oubli' qui n en n est pas un .. (

le jazz a perdu sa magie , c est une réalité .. musicalement il traverse un désert un peu comme la littérature ..et c est sans rapport avec le nombre de spectateur dans un concert .. c est une question d époque mec .. la bossa le jazz le blues le flamenco tout cela doit t inspirer une chose .. le brassage culturel plus que l oublie . les ghetto , l errance de peuple qui ont souffert .. voila ou moi je puisse la source de l émotion dans la music .. est ce un hasard si ces music ont été porté par les damnées de la terre ...

Un air de JAZZ dans la "Nausée" de SARTRE :

"L’élévation de Roquentin dans les sphères métaphysiques n’éclaircit pourtant pas la nature exacte de l’être. Tandis que l’existence nous est dévoilée comme un enfer dantesque dans tous ses détails dégoûtants, l’être semble reculer dans une sphère aussi éthérée et insaisissable que le ciel de La divine comédie. Cependant, au cours du roman, le critère du temps aide Roquentin à prendre un peu de prise sur l’être et à le distinguer de l’existence. L’existence se caractérise par une accumulation insupportable de moments toujours présents et l’entière abolition du passé et de l’avenir : "Je jetai un regard anxieux autour de moi : du présent, rien d’autre que du présent [...]. La vraie nature du présent se dévoilait : il était ce qui existe, et tout ce qui n’était pas présent n’existait pas. La passé n’existait pas. Pas du tout ...cet instant‐ci, dont je ne puis sortir, qui m’enferme et me borne de tout côté’; ...l’existant qui tombe d’un présent à l’autre, sans passé, sans avenir."

L’existence est une chute qui condamne Roquentin à rester enfermé dans une succession de moments éternellement présents, dont il n’a aucune chance de s’évader, ni en direction du passé, ni en celle de l’avenir. L’enfermement dans le présent le prive de la possibilité de transcendance .On s’imagine bien que la perte de cette possibilité de transcendance et l’enfermement dans une succession de moments toujours pareils équivaut à l’enfer, et c’est exactement cette perte que Roquentin a en vue lorsqu’il essaie de saisir la nature profonde de l’existence. Le petit air de jazz prend son sens sur l’arrière‐fond de cette expérience infernale. En écoutant le disque, Roquentin entrevoit la possibilité d’une expérience qui traverse la suite meurtrière des moments présents : « l’étroite durée de la musique, qui traverse notre temps de part en part, et le refuse et le déchire de ses sèches petites pointes ; il y a un autre temps ». Dans cet autre temps, la musique crée un « événement », terme lourd de sens et qui sera discuté et disséqué par Roquentin le long des pages suivantes. L’événement, telle est à peu près la réflexion de Roquentin, entretient le même rapport avec la vie que la mélodie entretient avec les sons. Il organise les éléments concrets et indifférents dans une structure abstraite, leur conférant ainsi la nécessité qui leur faisait défaut. La mélodie musicale apprend à Roquentin la possibilité de transcender la suite implacable des instants qui compose notre existence par l’imposition, ou superposition d’une structure artistique dans laquelle les éléments (notes, moments de notre vie, mots), qui sont en eux‐mêmes entièrement indifférents, s’insèrent dans un ordre nécessaire qui assigne à chaque élément sa place inaliénable. Roquentin comprend intuitivement que la mélodie le libère parce qu’elle transcende le temps chronologique par sa structure. Il comprend également qu’il peut transposer sur d’autres formes d’expression artistique ce que la mélodie lui fait vivre de manière exemplaire. Sa biographie du marquis de Rollebon était déjà une tentative dans cette direction. La valeur de cette tentative réside précisément dans la superposition d’une structure artificielle (artistique) à une myriade de petits faits biographiques qui en eux‐mêmes ne signifient rien (ou tout, ce qui revient au même).

Maarten van Buuren

ETRE ET EXISTER : LE CAS DE LA NAUSEE

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Invité nietzsche.junior
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Invité nietzsche.junior Invités 0 message
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... je réfléchis

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Baby Forumeur‚
Posté(e)

Tu es au deuxième étage de la fusée :

l’existence est une fusée en trois étages : le pour‐soi transcende l’en‐soi dans la prise de conscience (pré‐réflexive) ; le pour‐soi transcende la conscience dans la conscience réflexive ; la conscience des autres (le pour‐autrui) transcende le pour‐soi dans un regard venant de l’extérieur.

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Invité nietzsche.junior
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Invité nietzsche.junior
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a 1h00 du mat fonfonce ...

le sens de l absurde et le sentiment du tragique voila sarte dans toute sa connerie .. merleau ponthy avait tres bien compris ce que représentait roquentin .; un truc qui alterne entre le matérialisme et l idéalisme et qui dans le fond essaye de réconcilier Marx et Hegel ..

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maintenant Membre 59 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

"Elle [la mélodie] est au‐delà – toujours au‐delà de quelque chose, d’une voix, d’une note de violon. A travers des épaisseurs et des épaisseurs d’existence,

elle se dévoile, mince et ferme et, quand on veut la saisir, on ne rencontre que des existants, on bute sur des existants dépourvus de sens. Elle est derrière

eux : je ne l’entends même pas, j’entends des sons, des vibrations de l’air qui la dévoilent. Elle n’existe pas, puisqu’elle n’a rien de trop : c’est tout le reste

qui est trop par rapport à elle. Elle est."

La nausée, SARTRE

J'aimerais pouvoir dire de telles conneries.

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