Aller au contenu

Le sens des responsabilités se perd-il ?


Invité

Messages recommandés

Membre, 104ans Posté(e)
l ombre d un doute Membre 20 029 messages
Baby Forumeur‚ 104ans‚
Posté(e)

Au plus on est assisté , au plus on perd le sens des responsabilités , c'est normal.

Alors du coup oui on peut dire que le sens des responsabilités s'éteind pour beaucoup

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
  • Réponses 57
  • Créé
  • Dernière réponse
Membre, Greuh, 44ans Posté(e)
The_Dalek Membre 21 012 messages
44ans‚ Greuh,
Posté(e)

facilité, culte de la facilité, encore et toujours

C'est plus facile de dire "c'est comme ça" et se plier a des règles qu'on ne comprend pas et qu'il est plus confortable de suivre sans poser de question.

Nous avons vendu notre libre arbitre pour une bouchée de pain

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, La mauvaise herbe..., Posté(e)
XYparfoisZ Membre 4 674 messages
La mauvaise herbe...,
Posté(e)

facilité, culte de la facilité, encore et toujours

C'est plus facile de dire "c'est comme ça" et se plier a des règles qu'on ne comprend pas et qu'il est plus confortable de suivre sans poser de question.

Nous avons vendu notre libre arbitre pour une bouchée de pain

l'est où l'est oùùùùùùù eizwtyn7.gif ?!?!?!?!?

*me répondez pas DMC, j'l'aurais un minimum senti...alors que là o_°*

==>

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, En désaccord, 47ans Posté(e)
Zeds_Dead Membre 4 003 messages
47ans‚ En désaccord,
Posté(e)

Utiliser son argent engage plusieurs responsabilité dont nous individuellement responsable.

Mais au delà de l'usage de notre argent, ça peut- aller dans d'autres domaines si nous y réfléchissons avec un peu de sens de nos responsabilités

Responsabilité morale: comment utilisons nous notre argent ?

Responsabilité collective ; comment apprenons nous ou comment nous apprenons à faire usage de notre argent ?

Responsabilité publique ; Quand nous utilisons notre argent - de quelques façons que ce soit, le faisons nous avec ostentation ou avec discrétion ?

Bref ces responsabilité qui nous incombent implique d'autres domaines de responsabilité.

Y sommes nous préparer, en avons nous conscience, sommes nous déranger par un manque de conscience dans ce domaine comme dans tant d'autre ?

Tout ça relève clairement du domaine de la morale, l'impact que nous avons sur les autres et l'environnement à travers notre comportement.

Non seulement nous ne sommes pas préparés ni informés sur le sujet, mais au contraire on nous ment. Qui d'entre nous rechigne à mettre son argent à la banque sur un compte rémunéré à 3% dont on ignore d'ou proviennent les intérêts ? Et donc qui sait comment son argent est utilisé par sa banque ?

Aucun d'entre nous, sans doute.

On ne peut même pas percevoir de salaire sans compte en banque, aujourd'hui il est illégal de verser plus de 1000€ en espèces et même le notaire ne peut plus vous régler par chèque (lutte contre le blanchiment, seuls les virement bancaires devront dorénavant exister). Votre argent ne vous appartient pas, on vous le prête.

D'où l’intérêt de cette phrase «aimes ton prochain comme toi même»

1/ si on est capable d'aimer son prochain, on est capable de s'aimer tel qu'on est, et inversement.

2/ si on est capable de s'aimer tel qu'on est, on ne peut qu'aspirer à s'améliorer et par là même par notre action on est en route pour tenter de rendre le monde meilleur qu'on ne l'a trouver à notre naissance ;)

A cause de cette seule phrase on peut réhabiliter entièrement le christianisme et toute la société qui s'articule autour quoi qu'en disent les milieux "libéraux" au pouvoir.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 75ans Posté(e)
charles francois Membre 3 605 messages
Baby Forumeur‚ 75ans‚
Posté(e)

Tout ça relève clairement du domaine de la morale, l'impact que nous avons sur les autres et l'environnement à travers notre comportement.

Non seulement nous ne sommes pas préparés ni informés sur le sujet, mais au contraire on nous ment. Qui d'entre nous rechigne à mettre son argent à la banque sur un compte rémunéré à 3% dont on ignore d'ou proviennent les intérêts ? Et donc qui sait comment son argent est utilisé par sa banque ?

Aucun d'entre nous, sans doute.

On ne peut même pas percevoir de salaire sans compte en banque, aujourd'hui il est illégal de verser plus de 1000€ en espèces et même le notaire ne peut plus vous régler par chèque (lutte contre le blanchiment, seuls les virement bancaires devront dorénavant exister). Votre argent ne vous appartient pas, on vous le prête.

A cause de cette seule phrase on peut réhabiliter entièrement le christianisme et toute la société qui s'articule autour quoi qu'en disent les milieux "libéraux" au pouvoir.

Non pas "le christianisme" avec tout ce que cela intègre d'exclusion, mais tout simplement l'humanisme. L' HUMANISME ! Ça à quand même une autre portée non ?

Quand à votre laïus sur la méconnaissance de l'usage bancaire, il cache une volonté d'information personnel et en même temps une volonté de l'usage que nous faisons de nos biens en responsabilité de FAIRE

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 34ans Posté(e)
Mirisme Membre 1 346 messages
Baby Forumeur‚ 34ans‚
Posté(e)

Cette irresponsabilité peut trouver son origine dans l'individualisation de la société et surtout la réaction face à cette individualisation. Dans un premier temps et au cours de toutes la renaissance, l'individu a eu de plus en plus la possibilité d'agir en tant que tel (on peut mettre le point de départ avec l'imprimerie qui permet la diffusion d'écrits à plus grande échelle qu'auparavant). Ce mouvement d'individualisation perdure jusqu'à nos jour et à tendance à faire peser la responsabilité de ce qui nous arrive à nous même (on appelle ça le locus de contrôle interne en psychologie). Ce mouvement a lieu car nous avons effectivement plus de contrôle sur nos vies qu'auparavant.

S'oppose à l'individualisation la collectivisation, l'idée selon laquelle la société ou n'importe quel agent extérieur à l'individu est responsable pour sa peine. Avec l'individualisation de la société, cette vision a progressivement perdu du terrain. La réaction voulant un retour en arrière pur et simple aurait du mal à passer, les modèles caractéristiques de la période collectiviste ne sont plus pensable comme étant requis de tout un chacun. Cependant si le libéralisme est associé (à raison) à l'individualisme car il en est l'expression politique (et surtout au niveau du droit), il a eu une réaction idéologique, le socialisme (le progressisme englobe les réactionnaires et est donc une trop large description). Le socialisme a pour objectif premier de libérer l'individu de la servitude. L'idée est que tout le monde produise une quantité égale d'effort pour une quantité égale de biens matériels afin que tout un chacun soit libre d'exercer toute activité qui lui plait dans son temps libre. Cependant ni le socialisme ni le libéralisme ne domine totalement le marché des idées (et tant mieux), ainsi l'individu se trouve dans un mi chemin. D'un coté il est poussé à croire qu'il est responsable de ce qui lui arrive (le fait qu'on en parle est une preuve suffisante je pense) et de l'autre il n'est pas responsable car il est asservi.

S'ajoute à ça le fait que l'individualisme requiert à tout un chacun de s'édifier lui même son identité (ce qui est un travail difficile), il est donc normal que des gens se trouvent à adopter une identité toute faite qui est celle de la victime de la société.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, En désaccord, 47ans Posté(e)
Zeds_Dead Membre 4 003 messages
47ans‚ En désaccord,
Posté(e)

Non pas "le christianisme" avec tout ce que cela intègre d'exclusion, mais tout simplement l'humanisme. L' HUMANISME ! Ça à quand même une autre portée non ?

Je disais surtout ça par rapport au mouvement "libéral" anti-morale qui se fonde sur l'association d'idée "morale = église" et "église = mal". Faisant fi du message "aime ton prochain comme toi-même" qui lui est au dessus de ces considérations partisanes.

A titre personnel je trouve que ce message est tout le contraire d'une exclusion, qu'il est au contraire aussi large qu'il soit possible.

Quant à l'humanisme, j'ai peur qu'il soit justement nettement marqué du sceau du scientisme, de l'exclusion idéologique et un des grands outils de notre asservissement contemporain, de notre manque d'empathie et de conscience personnelle. Mais je peux me tromper.

Quand à votre laïus sur la méconnaissance de l'usage bancaire, il cache une volonté d'information personnel et en même temps une volonté de l'usage que nous faisons de nos biens en responsabilité de FAIRE

Je n'ai pas bien compris, il doit manquer un verbe dans la seconde partie. Disons simplement que je n'ai nul besoin de me faire accuser de quoi que ce soit.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 104ans Posté(e)
l ombre d un doute Membre 20 029 messages
Baby Forumeur‚ 104ans‚
Posté(e)

On préfère un peuple d'assistés ... lui ôtant du coup tout sens des responsabilités , car il devient alors plus maléable et surtout affaibli

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 75ans Posté(e)
charles francois Membre 3 605 messages
Baby Forumeur‚ 75ans‚
Posté(e)

Ne croyez vous pas que l'homme reste un homme avec tout ce qui comporte en lui une forme de protectionnisme par apparemment plus fort que lui.

C'est ce qui a permis aux sorciers de tout poils de perdurer longtemps, l'homme a aura toujours le réflexe de s'en remettre toujours insidieusement à des protecteur tutélaires qu'ils soient "en papier" ou en imaginaire, c'est un réflexe de l'homme, j'allai dit immature, mais je ne suis pas certain que ce ne soit qu'une immaturité, je crois bien que cela tient à son "intelligence" qui justement lui fait un peu peur.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 60ans Posté(e)
alcina Membre 5 752 messages
Baby Forumeur‚ 60ans‚
Posté(e)

Bonjour,

Saint Exupéry a écrit "Etre homme, c'est précisément être responsable.(...) C'est sentir en posant sa pierre que l'on contribue à bâtir le monde."

Or j’ai le sentiment inquiétant que la tendance est au délitement de ce sens des responsabilités. Je constate partout autour de moi, y compris dans les médias ou même souvent sur ce forum, la banalisation voire l’encouragement d’un état d’esprit qui relègue constamment aux autres (bien souvent des entités floues déshumanisées comme "les institutions", "l’Etat", les "élites", les flics, les enseignants, les patrons, les étrangers, etc.) la responsabilité de ce que l'on est, de ce que l'on fait, de ce que l'on a, et plus largement de la société dans laquelle on vit.

Avoir le sens des responsabilité c’est reconnaître sa place d’acteur dans un groupe, c’est être conscient des conséquences de ses propres actes (c’est donc aussi les assumer).

Pourtant j'ai le sentiment que la norme aujourd'hui est de s’indigner ou de se plaindre de n’être considéré que comme un objet, quand parallèlement on ne se positionne soi-même jamais en sujet responsable.

Cette perte du sens des responsabilités atteint même les relations humaines de proximité, où la faute incombe toujours à l’autre.

J’ai vraiment l’impression que c’est un mal qui nous grignote et qui nous perdra. Il est urgent de raviver ce sens des responsabilités censé s’inscrire dans toute relation d’adultes matures, acteurs, autonomes et capables de s’auto-évaluer.

Je suis curieuse de savoir si ce sentiment est partagé et ce que vous en pensez.

Peut être par ce que dès l'école on nous apprend à nous reposer complètement sur la façon de comprendre, de résoudre et d'analyser suivant une méthode donnée si un enfant à une approche différente mais avec un même résultat on voudra quand même qu'il ne se serve que de la méthode que l'éducation nationale considère comme valable. Pour une partie de ces enfants une fois devenus adultes il leur sera très difficile de faire preuve d'initiative et ou de se prendre en charge en recherchant des voies différentes puisque on leur à appris dès tous petits que ils n'ont pas à chercher des "méthodes pour pouvoir y arriver" mais que la solution sur la façon d'y arriver leur sera donnée par la société.

Grr je sais pas si j'arrive à me faire comprendre, je trouve pas mes mots aujourd'hui.

Merci.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

@tous. Je viens de vous lire et je vais essayer de ne pas trop m'éparpiller. Je crois qu’il faut être plus pragmatique. Chercher les causes (il y en a tant !) à cette perte du sens des responsabilités ne peut que nous mettre face à une forme d’impuissance et nous installer dans le fatalisme et l’inaction, c'est-à-dire cette facilité que justement on dénonce! Il est inutile de comparer notre pouvoir individuel à celui d’un gouvernement, d’un système bancaire, ou de politiques économiques. Notre seul pouvoir se limite à celui de notre environnement immédiat.

J’avoue que j’en ai assez de n’entendre autour de moi que des propos fatalistes d’impuissance qui ne peuvent mener qu’à toujours plus de repli sur soi, quand on a tous la chance et le temps de pouvoir s’en plaindre (ou d’en discuter sur un forum). On est tous prompts au discours analystes mais combien d’entre nous agissent ?

Bien-sûr les résultats ne sont pas palpables immédiatement mais soyez convaincus du pouvoir de la transmission, de l’émulation et de la contagion des comportements et des idées. La prise de conscience collective passe par une prise de conscience individuelle. D’un point de vue de "la morale" ou de "l’éthique", à l’échelle individuelle c’est agir selon des principes éthiques de base tels que : toujours se demander "Et si tout le monde en faisait autant ?". Cela revient à toujours se situer parmi les autres et reconnaître sa propre responsabilité individuelle et collective tant dans l’action que dans l’inaction. Le principe de réciprocité lui aussi est universel : "Traite les autres comme tu voudrais être traité". Je pense que ce sont des principes qu’il revient à chacun de s’appliquer et d’enseigner.

Quant à notre champ d’action il se situe, à travers nous, parmi nos proches, nos amis, nos collègues, les individus qu'on croise chaque jour ; mais il a aussi sa place au local. Si Charles François a choisi de répandre les valeurs du scoutisme auprès de la jeunesse, c’est bien parce qu’il a conscience que ces graines qu’il parsème fleuriront un jour et en sèmeront d’autres à leur tour. On a tous la possibilité de poser sa propre pierre, à chacun d’entre nous d’en choisir l’endroit. Encore faut-il cesser de considérer que "ça ne sert à rien", parce que c’est faux !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Eustach Membre 195 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

J’avoue que j’en ai assez de n’entendre autour de moi que des propos fatalistes d’impuissance qui ne peuvent mener qu’à toujours plus de repli sur soi, quand on a tous la chance et le temps de pouvoir s’en plaindre (ou d’en discuter sur un forum). On est tous prompts au discours analystes mais combien d’entre nous agissent ?

Je suis d'accord avec ça, mais je ne vois pas vraiment quoi faire pour régler le problème.

Toute mesure un tant soit peu courageuse serait perçue comme inhumaine tant l'humain est déconnecté de ce qu'il est, c'est à dire d'un être de devoirs plus que de droits.

Ma grand mère a vécu les deux guerres mondiales, la pauvreté et le rationnement. Les désespérés d'aujourd'hui ont bien souvent tout le confort dont il ont besoin et plus, mais n'ont plus le sens de la mesure.

Après, j'imagine qu'on a tous les malheurs relatifs à notre époque et à nos conditions respectives, et il est difficile de comparer la situation du tuberculeux du XIXeme qui crevait dans un sanatorium ou du poilu qui se faisait tirer dessus dans les tranchées, avec celle d'un chômeur aux minimas sociaux en 2013.

On trouvera toujours des raisons de se plaindre.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 75ans Posté(e)
charles francois Membre 3 605 messages
Baby Forumeur‚ 75ans‚
Posté(e)

Je suis d'accord avec ça, mais je ne vois pas vraiment quoi faire pour régler le problème.

Toute mesure un tant soit peu courageuse serait perçue comme inhumaine tant l'humain est déconnecté de ce qu'il est, c'est à dire d'un être de devoirs plus que de droits.

Ma grand mère a vécu les deux guerres mondiales, la pauvreté et le rationnement. Les désespérés d'aujourd'hui ont bien souvent tout le confort dont il ont besoin et plus, mais n'ont plus le sens de la mesure.

Après, j'imagine qu'on a tous les malheurs relatifs à notre époque et à nos conditions respectives, et il est difficile de comparer la situation du tuberculeux du XIXeme qui crevait dans un sanatorium ou du poilu qui se faisait tirer dessus dans les tranchées, avec celle d'un chômeur aux minimas sociaux en 2013.

On trouvera toujours des raisons de se plaindre.

Croyez vous donc que n'importe quel geste éducatif est totalement inutile ?

Vous allez me répondre que c'est une goutte d'eau dans un océan d'incertitude, mais réalisez vous qu'un océan est formé de gouttes d'eau,

Un autre exemple, balancez deux ou trois gouttes d'huile à la volée sur une page blanche, revenez quelques temps plus tard, bizarrement ces quelques gouttes ont par migration envahit toute la page, essayez c'est un excellent exemple de ce que chacun peut faire à son niveau.

Juste un peu d'espoir en chacun et une petite (toute petite) volonté d'action font plus dans le temps que n'importe qu'elle révolution qui n'aboutit jamais à résoudre la totalité des problème. Relisez Platon vous réaliserez le chemin parcouru, avec pourtant les mêmes mots qu'actuellement de désespérance dans l'avenir immédiat

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Ne serions nous pas en quelque sorte dans la situation du dilemme du prisonnier itératif? Et nous remarquerons alors que la stratégie donnant-donnant (Coopération-Réciprocité-Pardon), c'est à dire celle consistant à coopérer est alors la plus intéressante pour les deux partis (cf. travaux de Robert Axelrod). C'est à dire que la stratégie qu'il convient d'adopter est celle consistant à coopérer tant que les autres agents font de même, punir les agressions par d'autres agressions, et enfin par la suite, pardonner pour proposer à nouveau la coopération.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 75ans Posté(e)
charles francois Membre 3 605 messages
Baby Forumeur‚ 75ans‚
Posté(e)

Ne serions nous pas en quelque sorte dans la situation du dilemme du prisonnier itératif? Et nous remarquerons alors que la stratégie donnant-donnant (Coopération-Réciprocité-Pardon), c'est à dire celle consistant à coopérer est alors la plus intéressante pour les deux partis (cf. travaux de Robert Axelrod). C'est à dire que la stratégie qu'il convient d'adopter est celle consistant à coopérer tant que les autres agents font de même, punir les agressions par d'autres agressions, et enfin par la suite, pardonner pour proposer à nouveau la coopération.

Je crois bien que la société est bien moins complexe que ce que vous exposez, elle est plus instinctive, en fait globalement assez moutonnière. Sa chance c'est que cette société, celle dans laquelle nous vivons et qui nous intéresse est exclusivement formée d'individu et que quelques individus ( certes une minorité me semble-t-il ) ne réagit pas selon des critères moutonniers, beaucoup s'en faut. C'est à partir de ce postulat que se base essentiellement une espérance forte. Non pas une élite, mais des gens réagissant différemment et qui peu à peu en entraîneront de plus en plus. En fait un mouvement de balancier, qui pour le moment est un peu trop parti dans la perte de responsabilité au profit de "qu'est-ce qu'on peut faire pour moi" pour peu à peu repartir dans l'autre sens " qu'est-ce que je peut faire pour les autres et pour moi même" . Certes ça demande de la confiance et de la patience, mais l'avenir n'est-il pas riche de cette "entrainement ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Je crois bien que la société est bien moins complexe que ce que vous exposez, elle est plus instinctive, en fait globalement assez moutonnière. Sa chance c'est que cette société, celle dans laquelle nous vivons et qui nous intéresse est exclusivement formée d'individu et que quelques individus ( certes une minorité me semble-t-il ) ne réagit pas selon des critères moutonniers, beaucoup s'en faut. C'est à partir de ce postulat que se base essentiellement une espérance forte. Non pas une élite, mais des gens réagissant différemment et qui peu à peu en entraîneront de plus en plus. En fait un mouvement de balancier, qui pour le moment est un peu trop parti dans la perte de responsabilité au profit de "qu'est-ce qu'on peut faire pour moi" pour peu à peu repartir dans l'autre sens " qu'est-ce que je peut faire pour les autres et pour moi même" . Certes ça demande de la confiance et de la patience, mais l'avenir n'est-il pas riche de cette "entrainement ?

C'est vrai, mais uniquement il me semble dans le sens où l'agent économique que nous sommes tous ne prend pas toujours des décisions rationnelles. Au contraire il semblerait même que certains jeux d'irrationalité soient inévitables. Cependant, même l'altruisme pourrait se supposer entrer dans une théorie de l'agent rationnel (cherchant uniquement son intérêt propre), en tant que maximisant notre plaisir à faire le bonheur d'autrui. Disons donc, pour reprendre tes propos, que ce n'est pas tant l'anticonformisme ou l'originalité de la personnalité qui seraient décisifs mais uniquement leur rationalité ou leur irrationalité.

Là où le travail de Robert Axelrod me semble important, c'est qu'il démontre que même rationnellement, et en supposant que chacun poursuive par là uniquement son propre intérêt, il est parfois plus avantageux de coopérer ou d'entretenir de bonnes relations, plutôt que d'entrer en compétition ou en conflit direct avec l'autre. C'est important parce que les tenants du fatalisme que nous dénonçons ici font leur choux gras sur la prétendue rationalité de leurs arguments.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Elais Membre 807 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

@tous. Je viens de vous lire et je vais essayer de ne pas trop m'éparpiller. Je crois qu’il faut être plus pragmatique. Chercher les causes (il y en a tant !) à cette perte du sens des responsabilités ne peut que nous mettre face à une forme d’impuissance et nous installer dans le fatalisme et l’inaction, c'est-à-dire cette facilité que justement on dénonce! Il est inutile de comparer notre pouvoir individuel à celui d’un gouvernement, d’un système bancaire, ou de politiques économiques. Notre seul pouvoir se limite à celui de notre environnement immédiat.

Théia, si je souscris globalement à tes autres propos sur ce sujet et à l'intérêt des questions et pistes que tu évoques, je ne suis pas tout à fait en phase avec ce paragraphe.

Je pense qu'il est au contraire nécéssaire de s'interresser aux causes afin de les traiter voir des les faire exploser. De plus, postuler que notre seul pouvoir se limite à l'environnement immédiat, c'est déja s'avouer vaincu face au Système, ( se déresponsabiliser?), qui n'espère d'ailleurs qu'une chose: à savoir qu'on le pense inébranlable.

Or si je conviens avec toi qu'il est indispensable d'agir au quotidien sur notre environnement immédiat, je suis persuadée qu'il est tout autant primordial de vouloir avoir et de (re)prendre le pouvoir sur l'environnement général car il est de notre responsabilité individuelle de le maitriser.

Nous sommes entrés dans une ère où les Pouvoirs ( étatique, economique et financier) détenus par une minorité se sont eux, responsabiliser: a savoir qu'ils maitiennent avec méticulosité leur suprématie en anihilant toute resistance à leurs profits pour réduire la majorité a de simples outils economiques au service leurs intérêts privés qui ne sont que leur enrichissement et leur maintien au pouvoir. ce résultat est savamment obtenu sans mesures de coercitions visibles, c'est donc avec subtilité que nous sommes maintenus dans l'idée qu'il faut travailler plus pour gagner plus, consommer pour vivre, être heureux d'être en démocratie, être heureux d'avoir des médias soit disant libres, être heureux d'avoir une si belle constitution qu'il faudrait absolument pas la toucher, et se satisfaire d'agir au local parce que cela serait notre seul moyen d'action.

C'est pourquoi nous avons soit disant la chance de pouvoir forumer ( leurs internets), lire la presse ( leurs presses), voter ( leurs candidats).ect....

Le seul sens que nous avons aujourd'hui est le leur.L'Humanité est consciencieusement coupée de ses racines, et ainsi de son Histoire, de ses valeurs, y-a-t-il encore la lecture de Rousseau, Hobbes, Kant au programme de lecture des Lycéens? Et pourtant ce sont ces auteurs mêmes qui poussent à la pensée critique. Qui a déja lu Montaigne sur ce fil? Qui a déja lu Platon à part dans un que sais-je? Qui se souvient ou a un jour appris que Philippe Le Bel ( merci Simplicius) pressurisait bien plus les usuriers que les paysans?Et que ces premiers ne quittaient pas leur pays pour autant.

Peu a peu cette mécanique d'obscurantisme détruit notre mémoire commune, celle là même qui fait que nos erreurs ne devraient pas être répétées.

Les dogmes moralistes, quant bien même peuvent_ils être discutables et o combien il est nécéssaire de pouvoir les discuter, sont désormais relégués au rang de pensée archaïque. je pense notamment aux religions, qui pourtant sont les derniers ramparts de la morale. Car quelle est la morale du capitalisme à part celle du profit pour les profiteurs?

On peut dire ce que l'on veut de l'Eglise, il n'en reste pas moins que cette dernière, tout comme l'Islam proscrit l'usure. Or l'usure qu'est-ce donc à part le fond de commerce de la finance? les opposants à la loi sur le mariage pour tous sont traités comme des moins que rien, comme de simples cul bénis et pourtant, qu'est-ce que cette loi à part encore une fois, une loi de réification de l'individu qui place homme et femme commes êtres interchangeables? homme ou femme c'est pareil, tellement pareil qu'il serait injuste que deux hommes ou deux femmes ne puissent avoir d'enfant. Et pourtant au nom de cette injustice, fin de cette situation postulée comme injuste , cette loi programme dans un avenir proche, l'évident avennement de la GPA. la location des ventres. Encore un rempart qui s'effondre et qui va faire entrer le capital dans les entrailles des femmes, un nouveau produit de vente. Quelle conquête libertaire! Mais c'est de bon ton, c'est moderne, c'est la mode, mais la mode, c'est un buisness!

Il me semble absolument nécéssaire de réflechir aux causes de la déresponsabilisation afin de constater l'ampleur des dégats du système capitaliste que nous devons, il y va de notre responsabilité, faire exploser avant qu'il ne nous condamne à n'être que des animaux domestiques.

Je me demande si je ne me suis pas égarée, mais je corrèle ton sujet à une discussion sur notre monde, car tout comme toi, je fais le constat chaque jour de notre triste déresponsabilisation et de la nécéssité de se réapproprier la responsabilité de nos actes: c'est l'essence même de l'être humain, seuls les animaux lambda sont irresponsables.Mais les animaux lambda sont domestiquables, dressables, et c'est bien la dessus, que table l'oligarchie pour se maintenir, en toute responsabilité. au moins la dessus, on peut les copier,.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Elais Membre 807 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

" le sens des responsabilités se perd-il?" Il ne se perd pas, il est consciencieusement détruit.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.


×