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Le sens des responsabilités se perd-il ?


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Bonjour,

Saint Exupéry a écrit "Etre homme, c'est précisément être responsable.(...) C'est sentir en posant sa pierre que l'on contribue à bâtir le monde."

Or j’ai le sentiment inquiétant que la tendance est au délitement de ce sens des responsabilités. Je constate partout autour de moi, y compris dans les médias ou même souvent sur ce forum, la banalisation voire l’encouragement d’un état d’esprit qui délègue constamment aux autres (bien souvent des entités floues déshumanisées comme "les institutions", "l’Etat", les "élites", les flics, les enseignants, les patrons, les étrangers, etc.) la responsabilité de ce que l'on est, de ce que l'on fait, de ce que l'on a, et plus largement de la société dans laquelle on vit.

Avoir le sens des responsabilité c’est reconnaître sa place d’acteur dans un groupe, c’est être conscient des conséquences de ses propres actes (c’est donc aussi les assumer).

Pourtant j'ai le sentiment que la norme aujourd'hui est de s’indigner ou de se plaindre de n’être considéré que comme un objet, quand parallèlement on ne se positionne soi-même jamais en sujet responsable.

Cette perte du sens des responsabilités atteint même les relations humaines de proximité, où la faute incombe toujours à l’autre.

J’ai vraiment l’impression que c’est un mal qui nous grignote et qui nous perdra. Il est urgent de raviver ce sens des responsabilités censé s’inscrire dans toute relation d’adultes matures, acteurs, autonomes et capables de s’auto-évaluer.

Je suis curieuse de savoir si ce sentiment est partagé et ce que vous en pensez.

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Membre+, Posté(e)
Doïna Membre+ 19 413 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Pour ma part, je trouve que tu as pleinement raison.

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Membre, 42ans Posté(e)
Californication Membre 9 058 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
Posté(e)

Je pense surtout que dans notre société actuelle, beaucoup de gens en ont assez d'être pris pour des cons d'où cette compréhensible marginalisation de ces derniers.

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Membre, En désaccord, 47ans Posté(e)
Zeds_Dead Membre 4 003 messages
47ans‚ En désaccord,
Posté(e)

Tu as vraiment tout dis, sur le diagnostic, c'est parfait.

Ce qui serait judicieux alors si on cherche à en trouver les solution ce serait de savoir pourquoi nous en sommes là, à cet état des lieux que tu dresse.

Qu'est-ce qui fait bouger la société dans un sens ou dans un autre qu'il s'agisse d'une activité ou d'une idée. Quelle activité nous rend comme ça? Quelle idée y préside ?

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Membre, 75ans Posté(e)
charles francois Membre 3 605 messages
Baby Forumeur‚ 75ans‚
Posté(e)

Théia, je suis pleinement d'accord avec ce sentiment ressenti, c'est pourquoi à titre personnel, je continue, au niveau français et parfois international, à "oeuvrer" pour participer au développement du scoutisme.

Ça peut vous paraître ringard, mais quand on sait que l'un des mots d'ordre du scoutisme mondial (OMMS) est ;«de former des citoyens debout et responsable là où ils se retrouveront quand ils seront adultes»

Je ne peux que regretter qu'en France seulement un jeune (fille ou garçon) sur 10 passe par "l'école du scoutisme" alors que dans les pays autres et pourtant similaire au point de vue développement , Royaume uni, Allemagne, Suisse, Canada, Usa pour ne citer qu'eux c'est 7 jeunes (filles ou garçons) qui passent entre 4 à 6 ans dans les camps scouts. J'omets volontairement les pays émergeant ou ceux de l'ancienne URSS où on atteint des records de 9 à 10 jeunes sur 10.

C'est effectivement un des grands enjeux éducatifs des années qui viennent, pour que nous seulement les jeunes cessent de se "défausser" sur les structures mais aussi apprennent concrètement à s'auto prendre en charge pour l'avenir de leurs vies.

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Invité David Web
Invités, Posté(e)
Invité David Web
Invité David Web Invités 0 message
Posté(e)

"Je suis tombé par terre, c'est la faute à Voltaire, le nez dans le ruisseau c'est la faute à Rousseau..." On connait la chanson...

Après c'est toujours facile de traiter la majorité des gens d'irresponsables, moi je les trouve plutôt râleurs, mais pas irresponsables pour la majorité, je vois beaucoup de jeunes au chômage qui n'hésitent pas à prendre le risque de créer leur affaire, parcequ'ils n'ont pas trop de choix, les responsabilités ne leur font pas peur, n'avoir aucun avenir beaucoup plus...

Maintenant nous sommes dans une société de consommation, de services et il est facile d'y voir une société d'assistés, de spectateurs, mais tous les jours, la plupart des gens se lèvent pour travailler, gagner leur vie, pour élever leurs enfants, comptent chaque sou qu'il leur reste...

Pis comme je suis un râleur, je n'oublierai pas de dire que les irresponsables sont au niveau de la finance, ceux qui jouent au dés dans "l'économie virtuelle" sans se rendre compte que leurs spéculations peuvent avoir des conséquences dramatiques dans l'économie "réelle"...

Amen...

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Membre, 75ans Posté(e)
okman38 Membre 2 891 messages
Baby Forumeur‚ 75ans‚
Posté(e)

Tu as parfaitement raison, mais ça ne date pas d'aujourd'hui; ça fait une bonne quarantaine d'années que ce phénomène a commencé.

Je pense personnellement que c'est du en grande partie à l'assistanat qui existe en France depuis l'aprés 68.

C'est le revers de la médaille . Les gens ne sont plus acteurs mais spectateurs de leur vie et ils ne savent plus ni prendre d'initiatives ni faire face aux problèmes.

On est tellement protégés contre tout en France que les gens ne savent plus peser le pour et le contre lorsqu'ils font quelque chose par eux-mèmes. Ils prennent parfois des risques inconsidérés, mais ils ne sont plus capables d'en assumer les conséquences.

Un jour, je sortais de chez moi et je me suis fait percuter par un jeune en cyclomoteur qui roulait sur le trottoir. Vous savez ce qu'il m'a dit : "c'est pas grave , je suis assuré"

Et pourquoi critique-t-on aussi souvent en France les gens qui entreprennent et gagnent de l'argent ? Parcequ'on a peur de prendre des risques et d'en assumer la responsabilité : il est tellement plus facile ètre salarié ou mème fonctionnaire et de critiquer ceux qui prennent les responsabilités pour nous.Comme ça , si il y a un problème et que nous en subissions les conséquences, c'est toujours la faute des autres.

Et nous sommes assistés à un point que mème en cas de catastrophe naturelle, il faut que l'on cherche un responsable, mème si celui-ci n'est que la fatalité.

Ma réponse s'adressait à Théia.

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Membre, 75ans Posté(e)
okman38 Membre 2 891 messages
Baby Forumeur‚ 75ans‚
Posté(e)

"Je suis tombé par terre, c'est la faute à Voltaire, le nez dans le ruisseau c'est la faute à Rousseau..." On connait la chanson...

Après c'est toujours facile de traiter la majorité des gens d'irresponsables, moi je les trouve plutôt râleurs, mais pas irresponsables pour la majorité, je vois beaucoup de jeunes au chômage qui n'hésitent pas à prendre le risque de créer leur affaire, parcequ'ils n'ont pas trop de choix, les responsabilités ne leur font pas peur, n'avoir aucun avenir beaucoup plus...

Maintenant nous sommes dans une société de consommation, de services et il est facile d'y voir une société d'assistés, de spectateurs, mais tous les jours, la plupart des gens se lèvent pour travailler, gagner leur vie, élever leurs enfants, compter chaque sou qu'il leur reste...

La chanson de Gavroche n'est pas dénuée de sens.

Etre responsable, ce n'est pas seulement créer une entreprise : c'est surtout savoir peser les risques et les conséquences d'un possible échec. Et c'est là que le bas blesse.

C'est à la portée de tout le monde de créer une entreprise, mais il faut aussi ètre conscient des efforts que celà demande pour qu'elle soit viable et qu'on puise en vivre décemment et en faire vivre les futurs salariés.

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Invité Invités 0 message
Posté(e)

Parler du sens des responsabilités ne revient pas à "traiter les gens d’irresponsables" (@David Web). Il est évident qu’on ne peut être responsable de tout, il y a des événements que l’on subit, des phénomènes qui nous dépassent. Et ce serait dommage de limiter le sujet à celui du chômage. Ce n’était pas du tout mon intention. Je parlais d’une acceptation plus large du sens des responsabilités. Celui qui me fait dire que JE suis acteur au quotidien et que JE suis responsable de ma vie, de la relation que j’entretiens avec les autres ; que JE suis en partie responsable du groupe social dans lequel j’évolue, et par extension de la société toute entière. C’est savoir que JE contribue – à ma façon, avec mes propres moyens - à ce qui forme le monde qui m’entoure (à la manière de Charles François. Je ne connaissais pas le mot d’ordre des scouts mais il colle parfaitement à ce que je veux exprimer). J’en suis autant responsable par mon action que par mon inaction.

JE ne suis pas un être dénué de pouvoirs. Avoir le sens des responsabilité c’est reconnaître et affirmer l’existence d’autrui autant que la sienne. Finalement, perdre ce sens des responsabilités n’est ce pas donner aux autres tout pouvoir et nier sa propre existence ?

Je reconnais que le sujet est vaste.

Je trouve que la tendance actuelle est en toute circonstance à toujours attendre ou exiger des autres ; en se dispensant soi-même de cette même exigence à l’égard d'autrui.

@Zeds Dead et Okman, le pourquoi nous en sommes là est sans doute multifactoriel, mais je crois que ce qui importe aujourd’hui c’est surtout d’en prendre conscience à l’échelle individuelle, d’agir et de réagir en conséquence. Quelque soit la faible étendue de notre champ d’action, elle n’est jamais négligeable.

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D'ailleurs, il est possible que la question soit trop vaste pour en discuter. On a peut-etre intérêt à se limiter au constat de Okman38.

Les gens ne sont plus acteurs mais spectateurs de leur vie et ils ne savent plus ni prendre d'initiatives ni faire face aux problèmes.

On est tellement protégés contre tout en France que les gens ne savent plus peser le pour et le contre lorsqu'ils font quelque chose par eux-mèmes.

Un excès de paternalisme qui nous infantiliserait au point qu'on en perde le sens des responsabilités.

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Invité sfc
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Invité sfc
Invité sfc Invités 0 message
Posté(e)

est ce qu'on peu être responsable de rien par exemple ?

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Invité David Web
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Invité David Web
Invité David Web Invités 0 message
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JE ne suis pas un être dénué de pouvoirs. Avoir le sens des responsabilité c’est reconnaître et affirmer l’existence d’autrui autant que la sienne. Finalement, perdre ce sens des responsabilités n’est ce pas donner aux autres tout pouvoir et nier sa propre existence ?

Je ne comprends rien à ce que tu racontes, dsl, reconnaitre l'existence des autres c'est l'empathie, déléguer des responsabilités c'est faire confiance aux autres, reconnaitre des compétences et ne pas se prendre pour "dieu".

Etre responsable, ce n'est pas seulement créer une entreprise : c'est surtout savoir peser les risques et les conséquences d'un possible échec. Et c'est là que le bas blesse.

Je n'ai jamais dit qu'être responsable c'est être entrepreneur, il y a pas mal d'irresponsables dans ce domaine pour ne voir que le profit et oublier que sans investissement, le bateau fini par couler.

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Invité
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Invité
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Posté(e)

Je ne comprends rien à ce que tu racontes, dsl, reconnaitre l'existence des autres c'est l'empathie, déléguer des responsabilités c'est faire confiance aux autres, reconnaitre des compétences et ne pas se prendre pour "dieu".

C’est peut être parce que je m’égaaaare^^. Si je fais le lien entre le sens des responsabilité et la reconnaissance de l’existence des autres autant que de la sienne, c’est parce que je considère qu’il y a une forme de réciprocité qui justement d’après moi a tendance à se perdre : on attendrait trop des "autres", pas assez de soi-même ; on exigerait trop des "autres" quand on n'exige rien de soi à l’égard des autres. Ce n’est ni de l’empathie ni se prendre pour dieu, c’est juste se sentir responsable de soi et des autres, et d'agir en conséquence.

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Membre, 75ans Posté(e)
okman38 Membre 2 891 messages
Baby Forumeur‚ 75ans‚
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est ce qu'on peu être responsable de rien par exemple ?

Hormis les malades psychiatriques, on est tous responsables de nos actes et c'est déjà ètre irresponsable que de poser la question.

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Invité sfc
Invités, Posté(e)
Invité sfc
Invité sfc Invités 0 message
Posté(e)

Hormis les malades psychiatriques, on est tous responsables de nos actes et c'est déjà ètre irresponsable que de poser la question.

faut pas ce fier au apparence , derrière les mots , des fois on les utilise pour savoir ce que d'autre pense , être responsable c'est savoir aussi mesurer ce que les gens dises , mais après tout tu me connais pas , mais bon sa fait déjà longtemps que je traîne ici , c'est juste une habitude a prendre ...

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Invité
Invités, Posté(e)
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Invité Invités 0 message
Posté(e)

Tiens, cette question du sens des responsabilités me fait penser à autre chose. Il y a une notion en psycho sociale qui s’appelle le locus of control, qui est une dimension de la personnalité (un concept développé par J. Rotter dans les années 50)

<< Le locus de contrôle (ou « lieu de contrôle ») décrit le fait que les individus diffèrent dans leurs appréciations et leurs croyances sur ce qui détermine leur réussite dans une activité particulière, ce qui leur arrive dans un contexte donné ou, plus généralement, ce qui influence le cours de leur vie. Le locus de contrôle se définit plus précisément comme "la tendance que les individus ont à considérer que les événements qui les affectent sont le résultat de leurs actions ou, au contraire, qu’ils sont le fait de facteurs externes sur lesquels ils n’ont que peu d’influence, par exemple la chance, le hasard, les autres, les institutions ou l’État"

Les personnes croyant que leur performance ou leur sort dépendent surtout d'eux-mêmes ont un locus de contrôle dit "interne" ; celles persuadées du contraire (c'est-à-dire que l'issue est avant tout déterminée par des facteurs extérieurs, hors de leur influence) ont un locus de contrôle dit "externe". >> http://fr.wikipedia.org/wiki/Locus_de_contr%C3%B4le

Dans le monde du travail ce trait de personnalité est souvent évalué à l’embauche. On privilégiera les "locus internes" aux externes, car plus enclins à la performance et au dépassement de l’échec.

De plus, il y a un lien entre ce degré d’internalité et l’anxiété, la dépression, les relations conflictuelles. Plus le locus est externe, plus on est sujet à l’anxiété et aux relations conflictuelles.

Je vais créer un autre topic sur le sujet pour ceux qui voudraient évaluer leur locus de contrôle. Mais il me semble évident qu’il y a un rapport entre cette norme d’internalité et le sens des responsabilités. Ce qui voudrait dire qu’on a tous personnellement intérêt à le développer.

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Membre, Artisan écriveur , 58ans Posté(e)
Bran ruz Membre 8 737 messages
58ans‚ Artisan écriveur ,
Posté(e)

Le virtuel y est peut-être pour quelque chose.

Tous ces écrans ne nous mettent pas en contact direct avec la réalité mais nous conditionnent en tant que spectateurs.

Le but c'est bien d'être acteur de sa propre vie, pas d'en être le spectateur ?

N'est-ce pas ?

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Membre, En désaccord, 47ans Posté(e)
Zeds_Dead Membre 4 003 messages
47ans‚ En désaccord,
Posté(e)

Hum, les entreprises que je connais recrutent en "locus interne" uniquement les vendeurs, pour tout le reste et afin de maintenir une discipline de fer absurde et que chacun se conçoive comme un simple programme informatique qui "respecte la procédure" on veut du "locus extrêmement externe".

Ca s'appelle "l'obsession du controle".

En parlant d'obsession du controle et de la délocalisation du lieu du pouvoir :

http://www.forumfr.com/sujet476689-les-suedois-bientot-obliges-d-uriner-assis.html

Après ça va croire que tu as le controle de ta vie.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Le virtuel y est peut-être pour quelque chose.

Tous ces écrans ne nous mettent pas en contact direct avec la réalité mais nous conditionnent en tant que spectateurs.

Le but c'est bien d'être acteur de sa propre vie, pas d'en être le spectateur ?

N'est-ce pas ?

Pas faux. Non seulement notre perception de la réalité est forcément altérée par ces technologies qui au final nous en éloignent (de la réalité), mais en plus l'envahissement des écrans dans notre quotidien a nécessairement tendance à nous rendre plus spectateurs qu'acteurs.

Hum, les entreprises que je connais recrutent en "locus interne" uniquement les vendeurs, pour tout le reste et afin de maintenir une discipline de fer absurde et que chacun se conçoive comme un simple programme informatique qui "respecte la procédure" on veut du "locus extrêmement externe".

Oui, tu as raison de le préciser. On privilégiera un certain type de personnalité en fonction du poste à pourvoir. Mais il est toujours intéressant d'en prendre conscience et de savoir quel type de profil est plus indépendant. D'autant qu'il est possible de changer.

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Membre, En désaccord, 47ans Posté(e)
Zeds_Dead Membre 4 003 messages
47ans‚ En désaccord,
Posté(e)

Ce que je voulais dire, et je ne connais rien aux PME qu'on n'élargisse pas mon affirmation à un domaine ou elle n'a pas cours, c'est que lorsqu'on recherche le facteur déresponsabilisant, l'entreprise en est un de premier choix.

Il est rigoureusement interdit ... tout.

J'ai besoin d'une formation de 2 jours tous les 2 ans pour avoir le droit changer une ampoule ou remonter un disjoncteur, il faut le savoir. Tout ça est règlementé.

On n'a pas le droit d'avoir de machine à café en raison du risque d'incendie, on a des prospectus collés sur toutes les portes de WC précisant que si on ne se lave pas les mains on va chopper le H1N1.

Et quand tu rentre à la maison la télé te rééduque avec les mêmes conneries. "Ne mangez pas gras, pas sucré, pas salé, ne bouffez pas d'huitres ni de viande, ni de riz, ouvrez les fenêtres, ne chauffez pas, faites du composte ...."

Tu te demande comment ça se fait qu'on manque d'autonomie alors qu'on fait tout pour nous la prendre toute la journée.

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