Un concept n'existe pas s'il n'a pas de nom

C'est à dire?

À la fois toutes les utilités et aucune.

Non effectivement, mais ce que je le soulignais précédemment, c'est qu'il est le lien entre des idées/concepts, et qu'il ne peut avoir une vie seul/propre, d'où son asservissement/proximité à la notion de concept, il ne peut être compréhensible qu'avec l'usage concomitant d'une ou plusieurs idées/concepts.

À distinguer:

- Concept au sens linguistique / psychologique: toute représentation abstraite munie d'un support verbal.

- Concept au sens philosophique: point d'axe d'une manière d'aborder la réalité exposée dans une réflexion, et munie d'un support verbal. Exemple: le cogito cartésien, qui anime toute la 2e Méditation métaphysique de Descartes. Tout y tourne autour du cogito. Tous les mots, toutes les phrases énoncées ont pour but d'exposer une facette du concept de cogito. Or, tous les mots employés dans cette 2e méditation ne sont pas des concepts au sens philosophique. Et la question de savoir si, lorsque Descartes emploie le "de" ou le "parce que", il s'agit de concepts ou si ces mots sont dépendants des concepts n'a pas vraiment d'importance philosophique. À moins toutefois que l'on verse dans une réflexion linguistique où l'on tombera dans la première acceptation de la notion de concept.

C'est pour cela que l'on devrait, au moment de démarrer un sujet, veiller à préciser de quoi on parle. Autrement, mille sujets différents se tortillent ensemble dans la conversation.

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Pour ce qui est de la question principale, qui au fond n'est pas si intéressante, certes, on peut avoir l'idée d'un nouveau concept sans l'avoir encore baptisé. Mais tout le travail conceptuel converge précisément vers l'établissement de ce point d'axe. La pensée a besoin tôt ou tard d'un support pour tourner sur elle-même. Comme le village a besoin de son clocher, le pays de son drapeau, le couple de sa chanson fétiche, le bébé de sa doudou, l'arbre de son tronc ou l'animal de sa maison. À moins de verser dans la poésie mais, faut-il le préciser, la poésie n'est pas de la philosophie.

À la fois toutes les utilités et aucune.

(Je suis très spirituel)

Avant Archimède la gravité n'exisstais pas alors?

Avant le" je" le "tu" n'existait meme pas .. comment pourrais tu chercher des solutions là ou l'idée meme de la question ne se donne pas.

Avant Archimède la gravité n'exisstais pas alors?

Le concept de la gravité n'existait pas.

Il y a une multitude de choses autour de nous qui n'ont pas leur concept.

Pourtant...

Les pommes tombait bien des arbres...

Autour de nous il y à ce qui fut le reste.. par rapport à nous.. car nous sommes issus de ce qui fut l'éssentiel de ce qui se matérialise autour de nous. Mais rien ne peut se donner en recherche si nous n'abordons pas le coté spirituel en plus ,sur une démarche logique de notre prise de conscience.

Pourtant...

Les pommes tombait bien des arbres...

Cela ne signifie pas que les hommes conceptualisaient alors la gravité.

Avant que tu apprennes à l'école ce qu'était la gravité, ta pensée n'effleurait probablement jamais ce phénomène. Pourtant, les pommes tombaient bien des arbres.

Oui, mais le fait que l'homme ne le conaisse pas ne veut pas dire qu'il n'exsiste pas!

Il faut une conscience pour pouvoir prendre conscience des évidences . Si il n'y à pas de conscience, il n'y à pas d'évidences. Le vent n'existe pas si oon ne le sent pas, l'air, l'eau ne sont rien si on ne les reconnait pas .L'univers est indifférence si on se l'observe et ne le cherche pas.

Moui, n'empeche qu'on ne connaissait pas le principes de l'evolutions et pourtant l'evolution des singes nous a bien donné naissance...

Hmmm... c'est vrai que c'est un exemple radicalement différent de celui qui concerne la gravité... Tu m'obliges à reconsidérer toute ma philosophie là... je te reviens quand ce sera fait.

Oui, mais le fait que l'homme ne le conaisse pas ne veut pas dire qu'il n'exsiste pas!

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À la fois toutes les utilités et aucune.

Très intéressant.

Que veut dire utile ?

Mon dieu... cette discussion nous pose tout un défi: comment expliciter ce qui est de l'ordre de l'évidence ? (je parle de Sandy & M51)

Très intéressant.

Que veut dire utile ?

L'utile ne se pose que par rapport à un objectif préétabli: se nourrir, marcher, survivre, etc. L'utile se dit alors de ce qui concourt à atteindre cet objectif. Ex.: des souliers sont utiles pour marcher, etc.

L'utile ne se pose que par rapport à un objectif préétabli: se nourrir, marcher, survivre, etc. L'utile se dit alors de ce qui concourt à atteindre cet objectif. Ex.: des souliers sont utiles pour marcher, etc.

Tout à fait d'accord. Il faut donc une finalité à l'utile.

Quelle est la finalité de l'utilité de la vie et de la philosophie ?

(stresse pas, après on essayera de replonger plus concrètement dans notre sujet)

Hmmm... c'est vrai que c'est un exemple radicalement différent de celui qui concerne la gravité... Tu m'obliges à reconsidérer toute ma philosophie là... je te reviens quand ce sera fait.

Tu crois qu'il connait le concept de l'ironie ?

Pourtant que je ne le conaisse ou pas le fait est la : il exsiste!

La preuve...

Donc encore une fois...

Avant Archimède la gravité n'exisstais pas alors?

Un concept décrit, nomme, "pancartise", une réalité logique. En l'occurrence la réalité logique est ce que nous nommons "gravité". Elle existait avant en tant que réalité logique, elle existe maintenant en plus en tant que concept, nommé "gravité"dans nos esprits.

Ainsi l'on devient peu à peu capable de discerner l'existence objective de l'existence subjective (conseil : relire le topic depuis le début)

J'ajoute que le concept de gravité existait certainement avant Archimède, mais de façon moins précise et bien moins officielle. Je suis un humain primitif, je lance un caillou en l'air, et j'essaye de comprendre pourquoi le caillou décrit une trajectoire éternellement retombante ; j'essaye de comprendre pourquoi l'oiseau en battant des ailes parvient à ne pas retomber ; j'essaye de comprendre pourquoi en allumant un feu la fumée monte alors que les particules de cendres redescendent lentement, proportionnellement à leur forme et à leur grosseur. Je note par ailleurs que les astres du ciel n'obéissent pas à ces règles. Je comprends que le "vide" ambiant possède une substance, nommée en français "air" (l'air est un des quatre éléments alchimiques) ; je comprends que l'air a des propriétés de résistance mécanique comme l'eau mais en plus diffus et léger ; je comprends aussi qu'il y a une force qui fait que les choses lourdes tombent dans l'air, et que les plus lourdes tombent dans l'eau. Sans le savoir, je viens de conceptualiser, de façon nécessairement partielle certes, le phénomène que nous français contemporains nommons "gravité". Peu importe qu'on attribue à cette force de chute une valeur divine ou purement mécanique. Peu importe le niveau de magie qu'on met dans les phénomènes de la vie pour constater que ces phénomènes sont bel et bien présents. La plupart des mystères du monde n'avaient au début pas d'autre intérêt que la contemplation de la magie de la nature. Mais peu à peu, et partout, des esprits curieux sont parvenus à percer des mystères. Non pas à commencer les conceptualisations des phénomènes, mais à approfondir ces concepts qui tous commencent tout simplement en observant attentivement les choses.

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Tout à fait d'accord. Il faut donc une finalité à l'utile.

Quelle est la finalité de l'utilité de la vie et de la philosophie ?

(stresse pas, après on essayera de replonger plus concrètement dans notre sujet)

Finalité de la vie: un homme qui vit de sa pensée.

Finalité de la philosophie: un homme qui pense par lui-même.

Un concept décrit, nomme, "pancartise", une réalité logique. En l'occurrence la réalité logique est ce que nous nommons "gravité". Elle existait avant en tant que réalité logique, elle existe maintenant en plus en tant que concept, nommé "gravité"dans nos esprits.

Qu'est-ce qu'une "réalité logique" ?