Les sondages commandés par Fillon

Commandes de sondages: Fillon dans le collimateur de la justice L'ancien Premier ministre François Fillon, en janvier 2012. REUTERS/Benoit Tessier

Par RFI En France, le journal Le Parisien révèle, ce dimanche 14 avril, qu'après l'enquête sur les sondages de l'Élysée mettant en cause l'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, Patrick Buisson, le parquet de Paris vient d'ouvrir une enquête préliminaire pour favoritisme et détournement de biens publics. Cette fois, c'est l'ancien Premier ministre François Fillon et plusieurs de ses ministres qui sont dans le collimateur de la justice.

L'information tombe mal pour François Fillon. Le rival de Jean-François Copé a justement choisi ce week-end pour lancer son mouvement, Force républicaine, censé lui servir de tremplin pour préparer la prochaine élection présidentielle. Mais voilà que François Fillon et plusieurs membres de son ancien gouvernement sont suspectés d'avoir abusivement eu recours à des instituts de sondage et autres conseils en communication lorsqu'ils étaient aux responsabilités.

Une plainte déposée il y a un an par Anticor, l'association qui lutte contre la corruption, est à l'origine de l'enquête. Et Jérôme Karsenti, avocat de l'association, fait un parallèle entre cette enquête et l'affaire des sondages de l'Élysée : « On a en réalité une espèce de symétrie totale entre ce qui se passait à l’Élysée et ce que s’est passé au sein des ministères, donc Matignon, François Fillon en première ligne. Et on voit bien l’usage qui était fait de l’argent public, sans appel d’offres public, donc sans appel à la concurrence. C’est ce qu’on appelle le 'délit de favoritisme'. Et d’autres parfois pour des missions qui sont tout à fait surprenantes : des dépenses de communication éhontées pour Rachida Dati, pour Jean-Louis Borloo… On voit bien que derrière se cachent des appétits personnels qui ne relèvent absolument pas de la dépense publique ».

La justice est donc désormais saisie, mais il faudra encore attendre pour savoir si cette enquête préliminaire devient une information judiciaire confiée à un juge d'instruction.

14 avril 2013

Comme par hasard.

J'aimerai bien savoir qui, au sein de la justice, prend ces décisions et pourquoi ?

J'ai du mal à capter l'intérêt si ce n'est de déstabiliser/affaiblir le rival de Copé, plutôt qu'un sincère désir de justice. Enfin, si on voulait plus de justice ça se saurait ! ^^

Edit : facile de mettre en cause le "chef du gouvernement" quand on sait l'influence globale qu'avait Sarkozy

C'est le Parquet qui a pris cette décision. C'est tout le début d'une démarche judiciaire. Ce n'est nullement déjà une condamnation. Si le parquet devrait hésiter pour ne pas rendre service à un autre politique, il ne ferait jamais rien.

J'aurais pu indiquer Nicolas Sarkozy mais le sujet aurait été trop complexe. Bien sûr la question des sondages concerne au 1er niveau Nicolas Sarkozy.

L'affaire des sondages de l'Elysée, première affaire devant la justice pour Nicolas Sarkozy

66 contributions Publié le 15 juin 2012.

Nicolas Sarkozy fait un discours à la Mutualité après avoir perdu l'élection présidentielle face à François Hollande. A. GELEBART / 20 MINUTES

POLITIQUE - Redevenu «Français parmi les Français», Nicolas Sarkozy, qui a perdu son immunité présidentielle, pourrait faire face à la Justice...

Info 20 Minutes: Profitant de la fin de l'immunité présidentielle de Nicolas Sarkozy, l'association Anticor va saisir, la semaine prochaine, le juge d'instruction chargé de l'enquête sur les sondages de l'Elysée...

«Je m’apprête à redevenir un Français parmi les Français»: c’est par ces mots que s’est adressé Nicolas Sarkozy à ses partisans le 6 mai, au soir de sa défaite à l’élection présidentielle. En redevenant un Français «normal», Nicolas Sarkozy voit, un mois après sa cessation de fonction, l’immunité dont il a bénéficié en tant que chef de l’Etat levée. Plusieurs affaires politico-financières qui touchent certains proches du chef de l’Etat pourraient l’impliquer, ce que dément formellement l’intéressé qui dénonce des «boules puantes».

Les sondages de l’Elysée

Les faits remontent à 2007, date à laquelle l’Elysée a passé contrat avec la société du conseiller du Président Patrick Buisson, Publifact, à hauteur de 1,5 million d’euros par an, en plus de 10.000 euros par mois. La Cour des comptes s’est intéressée à ce contrat, pointant qu’il n’y avait pas eu d’appel d’offres, alors que pour de telles sommes, c’est obligatoire. L’association anticorruption Anticor a porté plainte en 2010 pour «délit de favoritisme», mais la procédure s’est arrêtée, du fait de l’immunité présidentielle.

Dans le même temps on traite Ayrault de repris de justice pour un journal communal il y a 15 ans...!!! C'est Jacob qui doit faire la gueule :smile2:

Pour ceux qui s'interrogent pourquoi les affaires sortent maintenant, la réponse est simple: la justice n'est plus sous tutelle.

D'ailleurs, de bonne foi, je doute que ceux qui exercent leur sévère impartialité et leur compétence en se cantonnant à 3 sujets (1 Cahuzac 2 démission de Hollande 3 Ayrault et Harlem Désir) viendront nombreux sur ce sujet, ou alors pour hausser le ton et parler d'une Inquisition plus dure encore que l'Inquisition historique. Qu'on leur demande pourquoi, par exemple, Edouard Balladur n'est jamais passé en justice ou pourquoi Woerth n'a jamais connu la fin de sa mise en examen par un procès final, ils hurleront à nouveau comme Gaino, Balkany (un politique honnête pourtant) ou Hervé Mariton, peu connu par la foule mais un des plus durs (jetez un œil sur sa déclaration de l'acceptation par le Sénat (où le PS n'est pas majoritaire) du mariage gay: "un coup d'Etat" dit-il...mon Dieu......combien de régiments dans les rues.....

D'ailleurs, de bonne foi, je doute que ceux qui exercent leur sévère impartialité et leur compétence en se cantonnant à 3 sujets (1 Cahuzac 2 démission de Hollande 3 Ayrault et Harlem Désir) viendront nombreux sur ce sujet, ou alors pour hausser le ton et parler d'une Inquisition plus dure encore que l'Inquisition historique. Qu'on leur demande pourquoi, par exemple, Edouard Balladur n'est jamais passé en justice ou pourquoi Woerth n'a jamais connu la fin de sa mise en examen par un procès final, ils hurleront à nouveau comme Gaino, Balkany (un politique honnête pourtant) ou Hervé Mariton, peu connu par la foule mais un des plus durs (jetez un œil sur sa déclaration de l'acceptation par le Sénat (où le PS n'est pas majoritaire) du mariage gay: "un coup d'Etat" dit-il...mon Dieu......combien de régiments dans les rues.....

Pour avoir eut un long temps (15 ans) Mariton comme député, je peux dire que quand il commença sa carrière à Crest, il fallait vraiment être doué ou bienveillant) pour comprendre ses propos qui se voulaient flatteurs pour tous, puis peu à peu "il s'apprivoisa" sur une seule "ligne" d'attaque et abandonna son discourt de polytechnicien mais en contre partie durcit ses mots. C'est un véritable hièraque de droite, de la droite la plus dure.

Pour avoir eut un long temps (15 ans) Mariton comme député, je peux dire que quand il commença sa carrière à Crest, il fallait vraiment être doué ou bienveillant) pour comprendre ses propos qui se voulaient flatteurs pour tous, puis peu à peu "il s'apprivoisa" sur une seule "ligne" d'attaque et abandonna son discourt de polytechnicien mais en contre partie durcit ses mots. C'est un véritable hièraque de droite, de la droite la plus dure.

Si je ne voulais être Hors sujet je vous transmettrais sa déclaration sur le Sénat dans le Mariage pour tous. Incroyable. Un ton qui m'a fait penser à un...borgne.

Rassurez vous j'en ai eut connaissance dès sa parution, j'ai même mis une contribution sur ses propos le 12/4 à 17h53

Est-ce que quelqu’un peut mettre un lien sur les sondage qui on été effectué, je croit que certain demandais si les français approuvais le mariage de sarko etc!

Selon un sondage Opinionway pour Le Figaro, une très forte majorité de Français critique le comportement du chef de l'État dans ce domaine (vie privée).

En plein trou d'air, à un mois des élections municipales, le président de la République Nicolas Sarkozy est confronté à une dégradation de son image dans tous les sondages d'opinion. Comme le confirme l'enquête OpinionWay pour Le Figaro et LCI, l'échantillon représentatif interrogé sur Internet par l'institut est partagé sur sa manière de présider. Deux semaines après son mariage avec la chanteuse Carla Bruni, c'est essentiellement la vie privée du président qui nuit à son image. Pour 82 % des personnes interrogées, son comportement privé «correspond mal» à l'idée qu'elles se font d'un chef de l'État. Même son propre électorat est sceptique : seulement 35 % des personnes interrogées approuvent son attitude.

Mais c'est peut-être pas ce que vous cherchez; trouver des sondages décidés par le gouvernement pour le gouvernement c'est quasi impossible.

Il me parait normal, et même bon, qu'un gouvernement recoure aux sondages...

Quant à savoir comment il doit choisir l'institut pour les réaliser, j'en sais rien.

Et surtout: Discerner si les questions posées concerne la conduite de la politique, ou bien tout bonnement la "cote de popularité" du 1er ministre et du président...difficile à juger ! Mais c'est sûr que commander des sondages à usage personnel aux frais de l'Etat, c'est pas admissible.

C'est vrai. Mais le justice a trouvé des sondages qui confondent les intérêts de l'Etat et ceux des membres du Gouvernement, et même certaines interrogations très personnelles. A la radio aujourd'hui Rachida Dati n'a rien répondu et s'est écartée des questions.

http://www.huffingtonpost.fr/2014/09/03/gouvernement-fillon-juges-depenses-sondages_n_5758646.html?utm_hp_ref=france

Fin 2013, Anticor avait déposé une nouvelle plainte avec constitution de partie civile pour obtenir la désignation de juges d'instruction. L'association se fonde sur un rapport de la Cour des comptes d'octobre 2011 qui épinglait des dysfonctionnements dans les dépenses de communication de plusieurs ministères et de Matignon.