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Pourquoi détestons nous la mort ?


Sudiste13

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)

Et les simples d'esprits, par définition, ne s'encombrent pas les méninges avec la mort et la morale... Je leur laisse volontiers leur bonheur.

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Membre, 30ans Posté(e)
endjie31 Membre 5 messages
Baby Forumeur‚ 30ans‚
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ben moi j'en suis bien heureux de pas m'en soucier de la mort ;) pourquoi?

on n'a pas asser de temps devant nous pour ce poser ce genre de question mieux vos profiter de la vie a fond avant qu'on parte...

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Invité PINOCCHIO
Invités, Posté(e)
Invité PINOCCHIO
Invité PINOCCHIO Invités 0 message
Posté(e)

La mort , elle viendra tôt ou tard , et le principal , c'est de ne pas souffrir et se voir partir petit à petit,

il y a rien pour moi après le trépas, entier ou en cendre , sauf l'âme qui voyage, mais c'est purement spirituel et comme je ne suis guère croyant..........la question se pose pas :hehe:

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Membre, Un petit Socrate, 111ans Posté(e)
frédifrédo Membre 1 555 messages
111ans‚ Un petit Socrate,
Posté(e)

Bien entendu tu n'ignores pas non plus ce fameux koan qui demande quel bruit fait un arbre qui tombe lorsqu'il n'y a personne pour l'entendre... La vie c'est aussi une question de perception: comment je perçois la vie? Et bien à travers mon corps... et à ma mort je ne perçois plus la vie. Je pourrais en déduire que la vie s'arrête... Mais mon expérience et ma logique me pousse à croire que la vie continue même après la mort des autres... En toute logique je devrais alors me résoudre a accepter le fait que je ne suis pas plus différent des autres et que par conséquent: la vie continue sur Terre, même après ma mort.

Je ne verrais pas ça comme un combat des gentils altruistes contre les darth égocentriques mais plus comme une question de logique. Quand bien même je serais le dernier des connards imbus de ma personne, complétement obsédé par moi et mon amour de moi même que je ne saurais penser, l'espace d'un instant, que l'univers tout entier disparaitrait après ma mort...

ça va j'ai bon? j'ai compris?

Mouais ça va c'est pas trop mal sleep8ge.gif

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Invité sfc
Invités, Posté(e)
Invité sfc
Invité sfc Invités 0 message
Posté(e)

Pythagore

L'âme, la transmigration des âmes

Pour Pythagore, le corps (sôma) est un tombeau (sêma), à la fois prison et « signe » ou « protection » de l'âme76 : cela est bien une thèse pythagoricienne, pas orphique77. Philolaos : « Les anciens théologiens et devins témoignent eux aussi que c'est en punition de certaines fautes que l'âme a été attelée au corps et ensevelie en lui comme un tombeau. »

L'âme est un nombre, en ce sens qu'elle est harmonie, bonne proportion, combinaison des propriétés composant le corps (c'est la théorie du pythagoricien Simmias dans le Phédon, 86 d, de Platon). Elle est vie, car mouvement.

Pythagore pensait « que l'âme est immortelle ; ensuite, qu'elle passe dans d'autres espèces animales ; en outre, qu'à des périodes déterminées ce qui a été renaît, que rien n'est absolument nouveau, qu'il faut reconnaître la même espèce à tous les êtres qui reçoivent la vie. [...] À beaucoup de ceux qui l'abordaient il rappelait la vie antérieure que leur âme avait jadis vécue avant d'être enchaînée à leur corps actuel. Et lui-même, par des preuves irrécusables, démontrait qu'il réincarnait Euphorbe, fils de Panthoos. »5 L'intervalle entre incarnations serait 216 ans (6 au cube). Et l'explication vient de la nature de l'âme : il y a transmigration de l'âme parce que, par nature, elle est immortelle et mouvante, Pythagore ne fait pas intervenir la justice divine, une rétribution de l'âme, puisque n'importe quelle âme peut entrer dans n'importe quel corps78. D'où vient à Pythagore sa théorie de la transmigration (παλιγγενεσία) des âmes ? d'Orphée ? de Phérécyde de Syros ? depuis l'Inde ? On l'ignore. Pythagore a indiqué ses existences antérieures, dans une liste fixée par Héraclide du Pont79 : Aethalide (fils d'Hermès vivant en partie sur terre et en partie dans l'au-delà), Euphorbe (prêtre d'Apollon), Hermotime (chamane), Pyrrhus (simple pêcheur). Il est possible que Pythagore n'ait cru à la réincarnation que pour lui-même.

« Il (Pythagore) racontait sur lui-même les choses suivantes : il avait été autrefois Aithalidès et passait pour le fils d’Hermès ; Hermès lui avait dit de choisir ce qu’il voulait, excepté l’immortalité. Il avait donc demandé de garder, vivant comme mort, le souvenir de ce qui lui arrivait. Ainsi dans sa vie, il se souvenait de tout, et une fois mort il conservait des souvenirs intacts. Plus tard, il entra dans le corps d’Euphorbe et fut blessé par Ménélas. Et Euphorbe disait qu’il avait été Aithalidès [fils d'Hermès], et qu’il tenait d’Hermès ce présent et cette manière qu’avait l’âme de passer d’un lieu à un autre, et il racontait comment elle avait accompli ses parcours, dans quelles plantes et quels animaux elle s’était trouvée présente, et tout ce que son âme avait éprouvé dans l’Hadès, et ce que les autres y supportaient. Euphorbe mort, son âme passa dans Hermotime qui, voulant lui-même donner une preuve, retourna auprès des Branchidées et pénétrant dans le sanctuaire d’Apollon, montra le bouclier que Ménélas y avait consacré (il disait en effet que ce dernier, lorsqu’il avait appareillé de Troie, avait consacré ce bouclier à Apollon), un bouclier qui était dès cette époque décomposé, et dont il ne restait que la face en ivoire. Lorsque Hermotime mourut, il devint Pyrrhos, le pécheur délien ; derechef, il se souvenait de tout, comment il avait été auparavant Aithalidès, puis Euphorbe, puis Hermotime, puis Pyrrhos. Quand Pyrrhos mourut, il devint Pythagore et se souvint de tout ce qui vient d’être dit »

— Diogène Laërce, VIII, 5.

Dans sa théorie de la transmigration des âmes, Pythagore admet un type de réincarnation comparable à celle conçue dans l'hindouisme ou le jaïnisme, car sa croyance en la métempsycose correspond à une âme qui peut provenir et entrer dans un corps non humain, végétal ou animal :

« Un jour, passant près de quelqu'un qui maltraitait son chien, on raconte qu'il [Pythagore] fut pris de compassion et qu'il adressa à l'individu ces paroles : '« Arrête et ne frappe plus, car c'est l'âme d'un homme qui était mon ami, et je l'ai reconnu en entendant le son de sa voix » »

— Diogène Laërce, VIII, 36.

Pythagore est considéré dans la tradition occidentale comme le premier adepte du végétarisme de l'humanité, celle qui ne vit plus dans l'âge d'or où l'on était effectivement végétarien (que ce soit dans la mythologie philosophique gréco-romaine, ou la mythologie hébraïque (Bible).

Les Présocratiques sont zoophiles. C'est Ovide qui défend le végétarisme par le biais de ce passage concernant Pythagore, dans son célèbre ouvrage les Métamorphoses :

« Le premier [Pythagore], il fit un crime à l’homme de charger sa table de la chair des animaux ; le premier, il fit entendre ces sublimes leçons qui ne furent pourtant pas écoutées : « Cessez, mortels, de vous souiller de mets abominables ! Vous avez les moissons ; vous avez les fruits dont le poids incline les rameaux vers la terre, les raisins suspendus à la vigne, les plantes savoureuses et celles dont le feu peut adoucir les sucs et amollir le tissu ; vous avez le lait des troupeaux, et le miel parfumé de thym ; la terre vous prodigue ses trésors, des mets innocents et purs, qui ne sont pas achetés par le meurtre et le sang. (...) Chose horrible ! des entrailles engloutir des entrailles, un corps s’engraisser d’un autre corps, un être animé vivre de la mort d’un être animé comme lui ! Quoi ! au milieu des richesses que la terre, cette mère bienfaisante, produit pour nos besoins, tu n’aimes qu’à déchirer d’une dent cruelle des chairs palpitantes ; tu renouvelles les goûts barbares du Cyclope, et, sans la destruction d’un être, tu ne peux assouvir les appétits déréglés d’un estomac vorace ! Mais dans cet âge antique dont nous avons fait l’âge d’or, l’homme était riche et heureux avec les fruits des arbres et les plantes de la terre ; le sang ne souillait pas sa bouche. Alors l’oiseau pouvait, sans péril, se jouer dans les airs ; le lièvre courait hardiment dans la campagne ; le poisson crédule ne venait pas se suspendre à l’hameçon. Point d’ennemis, nuls pièges à redouter ; mais une paix profonde. Maudit soit celui qui, le premier, dédaigna la frugalité de cet âge, et dont le ventre avide engloutit des mets vivants ! il a ouvert le chemin au crime80. »

Ce végétarisme étant lié à la réincarnation que propose Pythagore dans sa philosophie, pensant ainsi le destin des vivants dans le sens d’une totale interdépendance, le philosophe propose une sensibilité particulière que l'on retrouve habituellement dans la civilisation hindoue (avec l'Ahimsâ et le jaïnisme tout particulièrement) :

« Le ciel et tout ce qu’on voit au-dessous de lui, la terre et tout ce qu’elle contient, changent de formes. Nous aussi, portion de ce monde, nous changeons ; et, comme nous avons une âme vagabonde qui peut, de notre corps, passer dans le corps des animaux, laissons en paix et respectons l’asile où vivent les âmes de nos parents, de nos frères, de ceux que nous aimions, des âmes d’hommes, enfin : prenons garde de faire des festins de Thyeste. Comme il se fait d’horribles goûts, comme il se prépare à verser un jour le sang humain, celui qui égorge de sang-froid un agneau, et qui prête une oreille insensible à ses bêlements plaintifs ; celui qui peut sans pitié tuer le jeune chevreau et l’entendre vagir comme un enfant ; celui qui peut manger l’oiseau qu’il a nourri de sa main ! Y a-t-il loin de ce crime au dernier des crimes, l’homicide ? N’en ouvre-t-il pas le chemin ? Laissez le bœuf labourer, et ne mourir que de vieillesse ; laissez les brebis nous munir contre le souffle glacial de Borée, et les chèvres présenter leurs mamelles pleines à la main qui les presse. Plus de rêts et de lacs, plus d’inventions perfides ; n’attirez plus l’oiseau sur la glu, ne poussez plus le cerf épouvanté dans vos toiles, ne cachez plus, sous un appât trompeur, la pointe de l’hameçon. »

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Membre, Un petit Socrate, 111ans Posté(e)
frédifrédo Membre 1 555 messages
111ans‚ Un petit Socrate,
Posté(e)

la vie est un enfer duquel on peut entrevoir quelque rayons de lumière.

si il n'y à rien après la mort, qu'est ce qui nous contraint à faire le bien ou le mal, l'avenir d'une progéniture qui change nos règle, le bonheur de croire que nous laissons une trace, l'idée que l'humain se perpétue à l'infinie, qu'il sera un jour le maître de l'univers? pff foutaise.

Le choix que tu as est plutôt celui là : est-ce que tu trouves mieux de faire le bien, ou de ne te préoccuper que de ta personne sans te soucier de faire le mal ?

C'est toi la foutaise !

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Membre, 37ans Posté(e)
vinvin01 Membre 145 messages
Baby Forumeur‚ 37ans‚
Posté(e)

La mort ce n'est pas ne plus vivre, c'est de ne pas vivre.

Celui qui ce sait aimé celui la n'a plus peur de la mort. Car l'amour lui jamais ne passera, car Dieu est Amour.

Moi je crois que chacun de nous peu importe ces fautes et ces imperfections, je crois que chacun est aimé d'un profond amour.

Et si je le dis sur un forum ce n'est pas par simple prosélytisme mais c'est parce que je le crois profondément.

Je crois que l'amour casse ici bas casse toute les barrière, et je crois que la mort n'a pas pu l'arrêter.

Enfin, je crois que l'amour à un Nom et qu'il c'est fait connaître à chacun de nous, je crois même qu'il était, qu'il est et qu'il sera pour toujours.

Jésus Christ.

loveheart.jpg

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Membre, 104ans Posté(e)
l ombre d un doute Membre 20 029 messages
Baby Forumeur‚ 104ans‚
Posté(e)

Nous détestons la mort, car on se dit .......... que le monde sans nous ne sera plus ce qu'il était .....

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Membre, Un petit Socrate, 111ans Posté(e)
frédifrédo Membre 1 555 messages
111ans‚ Un petit Socrate,
Posté(e)

Ouais, c'est l'égoïsme. Égoïsme qui s'oppose à l'amour comme la détestation de la mort s'oppose à l'amour de la vie... paradoxalement ;)

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Membre, Posté(e)
La Suggestion Membre 438 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bonjour,

Faisons une expérience de pensée: là tout de suite, je suis derrière vous. Un revolver à la main braqué sur votre tempe. Vous savez que le revolver est chargé car vous m'avez vu le faire. Je ne vous ai fourni aucun justificatif et il n'y a donc pas, dans l’immédiat, de sens particulier à votre mort. Vous savez également que la balle possède une vitesse aux alentours de 360-90 m/s. Les dommages infligés à votre cerveau vous tueront dans la seconde qui suivra le tir, la douleur a donc de grandes chances d'être imperceptible.

Maintenant je vous demande: "Veux-tu vivre ou mourir?". La plupart d'entre vous répondront naturellement que vous préférez vivre. Cela sera perceptible dans votre gestuelle fébrile et votre sudation abondante. Dans l'immédiat mourir vous semble être une mauvaise option à tel point que votre corps réagit comme s'il était soumis à un stress excessif (certains perdront même le contrôle de leurs sphincters ). On peut donc, dans l'instant affirmer, que vous avez "peur" de mourir. Sans entraînement ou force mentale exceptionnelle il en est de même pour la majorité des individus.

Puisque de façon générale vous n'êtes pas en permanence face à la menace de la mort on peut dire que vous n'avez pas "peur" de la mort car dans l'ensemble elle est incertaine et distante (on se projette dans une mort douce , éloignée dans le temps).

Cependant, lorsque des personnes ayant eu des cancers, des personnes âgées ou des proches de telles personnes parlent de la mort, la proximité avec la mort change leur perception de la vie. Les concepts de "solitude" et de "regrets" deviennent très concrets. Ils savent en outre qu'il n'y a plus de temps dans le futur pour accomplir ce qu'ils auraient aimés accomplir. Certains même, semblent partir en quête de "sens". Le taux de divorce en france est élevé et il est rare que dans un couple les deux conjoints meurent simultanément de façon naturelle.

D'après certains témoignages de services d'aide à la personne et de certaines maisons de retraites, la plupart des pensionnaires/clients ne bénéficient pas de visites familiales régulières. Ainsi, quoi que l'on puisse dire: nous mourrons pour la plupart seuls.

Les conditions de mort (même douce) ne sont donc pas plus agréables: la majorité meurt seule, dépressive/tourmentée, nostalgique et insatisfaite . Enfin, n'importe quel esprit curieux du futur, fondamentalement fasciné par la réalité ou hédoniste profond ne se satisfait pas d'une vie (1 siècle pour arrondir) car il n'est jamais "repu".

Dans ces conditions la mort ne peut être que l'objet de peur: elle nous dépossède du futur, elle nous confronte à la solitude etc... Bien sûr, il y a des individus très égocentrique qui considèrent leurs existences au-dessus de tout, même si en réalité nous y sommes un peu tous. L'argument qui consiste à dire que l'on a pas peur de la mort parce qu'on ne se rend pas compte que l'on meurt et qu'une fois mort on est plus là pour juger n'est que partiellement vrai. Car si la mort elle-même en tant que phénomène n'est pas effrayante (si elle n'est pas douloureuse ou violente) les implications de la mort (regrets, absence de futur, suppression de l'ego etc...)sont par contre elles très déstabilisantes.

Pour ce qui est de faire le bien ou le mal lugy lug n'a pas tord en disant que :" l'avenir d'une progéniture qui change nos règle, le bonheur de croire que nous laissons une trace, l'idée que l'humain se perpétue à l'infinie, qu'il sera un jour le maître de l'univers" ne sont pas des motivations suffisantes pour persévérer dans le bien ou le mal pour un individu qui n'est pas nécessairement intéressé par le "futur de l'espèce".

L'une des raisons de persévérer dans le bien est que le mal engendre des défauts de coordination qui peuvent être mortels. Un chef qui assit son pouvoir sur la force brute sera toujours détrôné par un plus fort, sa force et sa cruauté font sa légitimité et donc son illégitimité. Si tu mens on te ment , si tu voles on te vole etc... En suivant le mal on se rend vulnérable. Si par exemple personne ne peut avoir confiance en personne parce que tout le monde ment, que se passe t-il lors d'un tsunami? Qui écoute-t-on? Si on se contrefous du tiers monde il implose et un jour ça nous retombe dessus sous une forme ou une autre , si on se contrefous de la pollution de l'eau un jour c'est nous qui la buvons. Un système où le mal est la norme ne peut pas survivre dans un environnement hostile (l'univers).

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Membre, Un petit Socrate, 111ans Posté(e)
frédifrédo Membre 1 555 messages
111ans‚ Un petit Socrate,
Posté(e)

@ La suggestion

Il semblerait que selon toi l'essence du Bien reste de l'ordre de la survie et de la préservation de soi et de ses semblables. Ce n'est pas faux, mais ça reste, comme tu le dis toi-même d'ailleurs, insuffisant.

"La nature a horreur du vide". Voici une belle piste, qui évoque à la fois le précepte de la "détestation" et du lien entre l'étincelle de vie humaine et l'étincelle de vie universelle.

Il y a une continuité, si on la regarde, entre l'oeuvre de l'Humanité et l'oeuvre de la Création. Au point que personnellement je ne définis plus l'humanité comme l'espèce Homo Sapiens, qui elle tôt ou tard disparaîtra, dans très longtemps vraisemblablement. (ceci dit toute création de l'Univers disparaîtra elle aussi, se recyclera, mais pas les principes logiques, pas les préceptes d'Humanité que nous découvrons peu à peu, des choses indépendantes du temps, au même titre que les lois fondamentales de la physique)

Je définirais plutôt l'humanité ainsi : créature qui honore la création.

Et d'ailleurs sur Terre, quelques espèces animales se montrent parfois voire souvent plus humaines que des Homo sapiens... ceci dit je donne un passe-droit d'humain à tout Homo sapiens par principe (au même titre que je donne un passe-droit à tous les mammifères comme êtres dotés de sensibilité affective). Pour nommer l'oeuvre d'"humanité", j'aime bien le terme de "civilisation", qu'on oppose à "sauvagerie".

Alors à la question "Pourquoi détestons-nous la mort ?" Je réponds : parce que nous ne comprenons pas la Vie avec un grand V.

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Membre, Posté(e)
La Suggestion Membre 438 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bonjour,

Il semblerait que selon toi l'essence du Bien reste de l'ordre de la survie et de la préservation de soi et de ses semblables. Ce n'est pas faux, mais ça reste, comme tu le dis toi-même d'ailleurs, insuffisant.

Oui c'est insuffisant. En outre parce que les conséquences de la pratique du mal ne sont pas toujours immédiates voire même appartiennent parfois à une autre génération. Ainsi, la pratique du Bien n'est efficace que si elle est associée à un code moral appliqué en permanence, qui, avec le temps, prendra valeur de loi. Certains comprendront intuitivement pourquoi et à d'autre il faudra l'expliquer. Je crois avoir déjà fourni une explication similaire dans un sujet sur la morale, mais, connaissant la nature égoïste de l'Homme et la grande diversité des croyances et autres, j'en était arrivé à la conclusion que seule une morale utilitariste pouvait être universelle. Une morale spécifique, basée sur une croyance ou une personnalité spécifique ne peut pas s'étendre à tout le genre humain.

Alors à la question "Pourquoi détestons-nous la mort ?" Je réponds : parce que nous ne comprenons pas la Vie avec un grand V.

Cela me semble vrai. Mais comment savoir si c'est parce que nous ne comprenons pas la Vie ou parce qu'il n'y a au fond rien à comprendre, que le pressentiment du vide existentiel est fondé et que la mort marque la fin d'une existence dépourvue de "sens", inachevée et définitivement matérielle. Comment savoir si la mort d'aujourd'hui (dont les hommes du futur se débarrasseront peut être via la technologie ou autre) n'est pas qu'un malheureux hasard (il existe une espèce de méduse immortelle , la nature peut donc former des créatures qui ne sont pas soumises aux règles de la naissance/mort naturelle).

Cordialement

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Membre, Un petit Socrate, 111ans Posté(e)
frédifrédo Membre 1 555 messages
111ans‚ Un petit Socrate,
Posté(e)

Bonjour,

Oui c'est insuffisant. En outre parce que les conséquences de la pratique du mal ne sont pas toujours immédiates voire même appartiennent parfois à une autre génération. Ainsi, la pratique du Bien n'est efficace que si elle est associée à un code moral appliqué en permanence, qui, avec le temps, prendra valeur de loi. Certains comprendront intuitivement pourquoi et à d'autre il faudra l'expliquer. Je crois avoir déjà fourni une explication similaire dans un sujet sur la morale, mais, connaissant la nature égoïste de l'Homme et la grande diversité des croyances et autres, j'en était arrivé à la conclusion que seule une morale utilitariste pouvait être universelle. Une morale spécifique, basée sur une croyance ou une personnalité spécifique ne peut pas s'étendre à tout le genre humain.

Cela me semble vrai. Mais comment savoir si c'est parce que nous ne comprenons pas la Vie ou parce qu'il n'y a au fond rien à comprendre, que le pressentiment du vide existentiel est fondé et que la mort marque la fin d'une existence dépourvue de "sens", inachevée et définitivement matérielle. Comment savoir si la mort d'aujourd'hui (dont les hommes du futur se débarrasseront peut être via la technologie ou autre) n'est pas qu'un malheureux hasard (il existe une espèce de méduse immortelle , la nature peut donc former des créatures qui ne sont pas soumises aux règles de la naissance/mort naturelle).

Cordialement

Merci, je te souhaite le bonjour également.

Pour ta première partie je suis heureux d'entendre ce genre de discours, pour lequel j'apprends.

Pour ta deuxième partie j'ai des remarques particulières, des choses pour lesquelles il est important pour moi de répondre, ça fait partie de ce que je veux être.

Comment savoir si c'est parce que nous ne comprenons pas la vie ou si c'est parce qu'il n'y aurait rien d'autre à comprendre que le vide éternel ? Je vais te dire pourquoi. Parce que l'existence de l'Univers est indéniable ! Voici le commencement, comme à notre propre naissance : nous découvrons qu'il y a un monde, nous découvrons que nous-mêmes existons, et que tout ceci est animé, même ce qui paraît immobile d'ailleurs. Les modalités de cet Univers restent sujet de discussion et de mystère, mais le fait est que c'est bien là, l'Existence universelle, le non néant est absolument indéniable !

Et moi, en tant qu'être vivant, ressentant et pensant, je préfère trouver ça bien voire grandiose.

Une galaxie a beau avoir une existence extraordinairement longue, de l'ordre de la dizaine de milliards d'années selon nos connaissances, toutes les galaxies ont une fin. Comme nous. Nous humains sommes des individus dont l'existence peut être considérée comme ridiculement courte face à une galaxie. De l'ordre du milliard de fois moins, environ 30 000 jours. Ça paraît si court vu comme ça ! HEY vous voulez quoi ? Posséder l'Univers tout entier ? Alors c'est que quelque part vous recherchez le Divin sans le savoir.

Nous ne vivons pas aussi longtemps qu'une galaxie, oui mais nous disposons d'un système de sensation, un système organico-nerveux, d'une richesse extraordinaire. Nous sommes vivants, humains, et nous avons le pouvoir de contempler une galaxie !

Au coeur, il y a le choix d'aimer la Vie ou de ne pas l'aimer. Il suffit d'observer la nature de la façon la plus observante possible pour que le choix devienne évident. C'est pour moi une foi, mais aussi une vérité évidente, physique même.

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Membre, Posté(e)
CHOUPETINE75 Membre 31 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

La mort ... ce sujet fera couler encore beaucoup d'encre,

et pourtant c'est tellement plus simple d'accepter ce que la Bible dit "les vivants savent qu'ils mourront mais les morts eux ne savent rien" livre de l'Ecclésiaste 9 V 5. La mort c'est le contraire de la vie. "Tu es poussière et tu retourneras à la poussière" Genèse 3 V 19. Donc quand quelqu'un meurt son cerveau meurt, ses pensées ses connaissances c'est l'état d'inconscience.

La question serait plutôt qu'y a t-il après la mort ? Avis aux amateurs !

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Membre, Un petit Socrate, 111ans Posté(e)
frédifrédo Membre 1 555 messages
111ans‚ Un petit Socrate,
Posté(e)

Qu'y a-t-il après la mort ? La vie qui continue !

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Membre, 48ans Posté(e)
masterdj Membre 359 messages
Baby Forumeur‚ 48ans‚
Posté(e)

le fait de plus existé nous fais peur

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Membre, Posté(e)
vesto Membre 1 578 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Qu'est-ce qui meurt ? Si nous cherchions à l'intérieur de notre"mental" ce qui meurt" peut-être que la peur de vivre sur un autre plan serait moins forte.

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Membre, Un petit Socrate, 111ans Posté(e)
frédifrédo Membre 1 555 messages
111ans‚ Un petit Socrate,
Posté(e)

le fait de plus existé nous fais peur

Bien sûr c'est l'instinct de conservation qui est là pour nous. Il est lui aussi coeur de la vie, enfin plutôt coeur de la survie d'un soi. Quelque chose d'intime et de psycho-organique qui se trouve au plus profond de notre conscience des sensations. Il est le Protecteur le plus farouche et le plus fidèle. Rien sur Terre n'accroche plus. La Pulsion fondamentale d'un être vivant, qu'on fait remonter dans ses origines au mystère métaphysique, ce sentiment d'une transcendance existentielle commune à tous les grands penseurs (aussi bien Freud que Jung qu'Einstein ou que Nietsche. Pas Hitler, pas Staline, pas l'Ayatollah Khomenei).

Mais quand on considère, en tant qu'être humain, qu'on va nécessairement mourir, le Protecteur bugge. Tantôt il abdique, se rebelle à l'inverse et nous permet de nous suicider, tantôt il ne sait plus comment accomplir sa mission fatalement perdante et il se met à faire n'importe quoi, de l'ordre de l'angoisse profonde ou de l'égoïsme profond de type "puisque c'est comme ça et beh je fais n'importe quoi, le mal ne m'importe plus".

Bien sûr il y a d'autres voies : celles d'apaiser notre Protecteur. Lui donner d'autres missions, moins organiques mais plus précieuses. Lui faire comprendre que rien n'est jamais totalement fini, que tout est d'une certaine façon continu. Et même, ce fameux Vide incommensurable, cet ennemi mis en horreur il y a bien longtemps par tout l'être et enfoui en général profondément, peut être affronté, tranquillement et philosophiquement affronté (quand on a la chance d'avoir été élevé dans un climat de paix)... comprendre que ce fameux Vide incommensurable, qui nous faisait tant pleurer quand nous étions bébés, fait partie intégrante du Grand Tout, que nous avions assimilé à ce fameux "plein de vie". Ainsi nous parvenons en général à accepter ce vide, cette idée du vide, cette mort qui fait partie de la Vie de l'Univers.

... après, une fois qu'on a appris à accepter la mort, le vrai travail commence à peine : accepter de vivre quand même, d'une belle vie, voire d'une grande vie.

PS : la plupart des lecteurs à mon avis vont se sentir largués par ce discours. J'essaie de mettre en mots une histoire commune de notre mémoire sensitive profonde. Quelque chose d'extrêmement fort, tellement fort que nous l'avons abondamment recouvert en nous construisant pour grandir, en tout cas normalement. Heureusement il reste des failles, des portails plus ou moins gardés dans notre subconscient. Personnellement j'ai retrouvé ça consciemment grâce à une grande paix trouvée, une curiosité farouche, et des rêves.

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Membre, 43ans Posté(e)
geolia Membre 799 messages
Baby Forumeur‚ 43ans‚
Posté(e)

eh eh... Le jours ou je meurs, le monde meurs, il n'y à plus d’existence. Plus rien!

Alors, préservez moi!

Je pense que le besoin de survie en nous diminue avec l'âge. Plus on avance, plus une espèce

de lassitude engourdie notre corps et surtout notre esprit.

Frédi frédo: "comprendre que ce fameux Vide incommensurable, qui nous faisait tant pleurer quand nous étions bébés, fait partie intégrante du Grand Tout, que nous avions assimilé à ce fameux "plein de vie". Ainsi nous parvenons en général à accepter ce vide, cette idée du vide, cette mort qui fait partie de la Vie de l'Univers."

Eh oui, une grand mère en fin de vie de ma belle famille à appelée tour à tour ces enfants et petits enfants, en final elle à dit:

"maintenant il faut que je m'en aille.... " Et elle est morte..En paix, en accord avec elle même et

l'univers

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