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Faut-il craindre une poussée de l'extrême droite en Europe ?

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Peyo Membre 1 693 messages
Baby Forumeur‚ 75ans‚
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Le 17/05/2013 à 18:32, Invité libertade a dit :

le fn n,est pas encore élu, car avec les signatures des maires, Marine a du soucis a se faire,il ya déjà le raket,les menaces,le chantage, a outrance contre les maires des villes et communes mais Là ça va être emplifié 100 fois ,et dire que les représentant soit disant du peuple défendentla démocratie et la liberté, eh bien chapeau le PSUMP, vous êtes les meilleurs ,chez les pires.

 

 

Casquette SS au 1er mai du FN

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Le Front National est un parti fasciste qui, tout à fait logiquement, attire les fascistes.

Pour capter des électeurs Marine Le Pen veut faire croire en la naissance d’un "nouveau FN", ayant tourné la page du fascisme.

Cependant, la réalité est incontournable, tant au niveau du type de militant recruté que dans le programme .

Le 02/04/2013 à 20:41, grandfred a dit :

heu.... as tu oublié les coms où je parlais de la nébuleuse extrême droite ?????

une petite révision :

http://www.raslfront-isere.org/blog/lire-article-557584-9753195-_le_petit_monde_merveilleux_de_l_extreme_droite___.html

ça leur plaît la "" révision"" aux mecs d' E D :dev:

 

Faut s'e souvenir aussi, invitée d’honneur du FPÖ, principale organisation d’extrême-droite autrichienne, Marine le Pen a été reçue au Parlement autrichien par Martin Graf, troisième vice-président du parlement et idéologue pangermaniste.

Puis, elle l’a suivi au bal des corporations estudiantines de Vienne. Les sociétés secrètes des burschenschafften (jeunes hommes) cultivent une germanité mythique et l’une d’entre elles - Olympia, de tradition néonazie, antisémite et négationniste - est proche du FPÖ.

Symbole de la compromission de Marine Le Pen avec cette extrême-droite la plus odieuse, ce bal s’est déroulé le jour même de la commémoration de la libération du camp d’Auschwitz.

Alors que Le Pen père théorisait hier sur le « détail de l’histoire », Marine Le Pen esquisse aujourd’hui, un pas-de-deux politique avec un leader néo-nazi, sur la mémoire des victimes de la barbarie.

 
  •  
Le 31/03/2013 à 12:16, Darius3 a dit :

Ce n'est pas à lui que vous devriez poser la question mais à l'auteur du sujet: "Faut-il craindre une poussée de l'extrême droite en Europe ?".

Un sujet généreux, comme la Mère à .... Jésus....

 

Les anciens SS ont reconstruit l’extrême droite française après 1945

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L’idéologie des combattants volontaires des légions nazies contre le « judéo-bolchevisme » a alimenté les idées de l’extrême droite radicale d’après-guerre et lui a donné la capacité de se réorganiser.

En faisant du 8 mai un jour férié, le Président François Mitterrand a voulu souligner comment la victoire contre le nazisme était celle de l’ensemble des Français. Il prolongeait ainsi le récit gaullo-communiste, opposant une France de la Résistance à un gouvernement de Vichy qui n’eût été que trahison de quelques élites. A dire vrai, la défaite de l’Axe fut aussi celle de certains Français.

En effet, sur ses 900.000 membres en 1944, la Waffen-SS était composée pour moitié de non-Allemands. Ce que l’extrême droite radicale nomme « la grande armée européenne » avait attiré son lot de Français, acquis à l’édification du « Nouvel ordre européen » promis par la propagande nazie.

Quelles étaient ces unités françaises ? Quels hommes y trouvaient-on ?

Avec l’ouverture du front de l’Est le 22 juin 1941, la propagande du IIIe Reich abandonne le nationalisme grand-allemand et affirme prendre la tête d’une croisade pour la sauvegarde de l’Europe. Pour la propagande pro-germanique, l’Alliance des Anglais, des Américains et des Soviétiques implique bientôt de désigner l’unité européenne comme prise entre les mâchoires d’un ennemi unique.

Capitalisme et communisme seraient les deux éléments matérialistes désagrégeant les nations et les âmes des peuples au profit de l’instauration d’une ploutocratie juive planétaire. Le discours sur « l’anéantissement » du « judéo-bolchevisme » désigne dorénavant un monstre judéo-américano-soviétique dont « l’impérialisme » agresserait l’Europe.

En France, dès l’ouverture du front oriental, les principaux groupements collaborationnistes lancent ensemble la Légion des Volontaires Français contre le bolchevisme (LVF) qui constitue le 638e régiment de la 7e division de la Wehrmacht (6.000 hommes). Un des cadres de l’Institut des Questions Juives envisage de donner pour symbole à la nouvelle troupe… une croix gammée bleu-blanc-rouge… Le cardinal Baudrillart apporte sa bénédiction à la LVF en considérant que « cette légion constitue une chevalerie nouvelle. Ces légionnaires sont les croisés du XXe siècle ». Les volontaires prêtent serment à Hitler le 12 octobre 1941.

Les Croisés contre le bolchevisme

Deux des chefs politiques collaborationnistes font le pas de l’engagement : Jacques Doriot et Pierre Clémenti. Le premier est issu du communisme et est le leader du Parti Populaire Français, un parti adepte d’un conservatisme de choc habillé d’un style fasciste.

L’engagement européen mène à une radicalisation de Doriot et du PPF, qui en 1943 n’hésitent plus à se revendiquer « totalitaire » et « européen ». L’engagement de Doriot lui permet d’accroitre son aura auprès des plus ardents collaborationnistes, mais attire force antipathie au PPF. Pour guider le parti durant ses absences, il le confie à Victor Barthélémy (futur secrétaire-général du Front national). Il est abattu en Allemagne en 1945.

Le second leader à prendre l’uniforme de la LVF est Pierre Clémenti. Son Parti Français National-Collectiviste (il s’appelait national-communiste mais l’Occupant lui a demandé de changer de nom) est bien plus modeste et, malgré son nom, relève d’une extrême droite assez classique. Quoique condamné à mort à la Libération, il sera ensuite de tous les coups de l’extrême droite radicale européenne, en particulier au sein d’une Internationale, le Nouveau ordre européen, fondée en 1951 par l’Waffen-SS René Binet.

L’anticommunisme est bien le ciment de cet engagement. Il s’agit d’un thème populaire, apte à entraîner le soutien de masses et à susciter des vocations. En 1942, sous l’impulsion des services de propagande allemands, le Comité d’Action Antibolchevique produit une exposition « Le Bolchevisme contre l’Europe », parrainée par les pays européens de l’Axe. Elle reçoit 370.000 visiteurs à Paris, 160.000 à Lille, et encore près de 30.000 à Toulouse où elle se trouve entre le 6 mai et 8 juin 1944.

La LVF dispose de son propre organe de propagande pour mobiliser ses membres : Le Combattant européen. Il est dirigé par Marc Augier, ancien militant de gauche et futur écrivain à succès sous le pseudonyme de Saint Loup. Saint Loup popularisera dans les années 1960-1970 une vision « pop » de la SS, lui inventant une fraction ésotérique prête au coup de force pour imposer une Europe des régions. Mais, dès la guerre, il a le goût de la romance…

Qu’importe que l’action militaire de la LVF soit tout à fait médiocre, Augier excelle à transformer le récit de sa faiblesse combattante en drame épique. Il sait donner une perspective. Membre du « Groupe Collaboration », il a dirigé sa branche des Jeunes de l’Europe Nouvelle. Ses militants diffusent en France, La Jeune Europe, un journal destiné aux jeunes intellectuels, publiant dans ses colonnes toute l’intelligentsia de l’extrême droite européenne, lancé en 12 langues en 1942 afin de représenter la concorde continentale naissant avec la SS européenne. Les militants passent ensuite pour l’essentiel à la Milice ou à la brigade SS Frankreich.

La Milice est quant à elle fondée en janvier 1943 afin de soutenir l’effort allemand dans le cadre de la répression de la Résistance. Pour la Milice, il n’y a pas de différence entre front de l’Est et guerre civile intérieure : elle ne voit là qu’un seul ennemi. Son chef Joseph Darnand souhaite la transformer en parti unique, et en formation armée unique absorbant la Légion des Volontaires Français contre le bolchevisme qui combat à l’Est. En août, il renforce sa position en jurant fidélité à Hitler et intégrant la Waffen-SS. Avec ses 25.000 miliciens, dont un grand nombre inactifs, il escompte radicaliser le régime de Vichy pour l’entraîner de l’autoritarisme vers le totalitarisme. Il sera exécuté à la Libération.

La Waffen-SS française

En 1943, le IIIe Reich accorde aux Français le droit de rejoindre la Waffen-SS au sein de la brigade Frankreich (2.500 hommes). Les brochures promouvant l’engagement alternent l’argumentaire idéologique magnifiant « l’union de la jeunesse européenne contre le nihilisme bolcheviste » et un descriptif sportif (les SS à la plage, à cheval, en motocyclette, etc.) et alimentaire (avec composition des menus... soit un argument de poids en son contexte).

Les hommes de la Frankreich, de la LVF et des Miliciens sont enfin versés dans la Division Charlemagne de la Waffen-SS en novembre 1944 (moins de 8.000 hommes).

Selon François Duprat, cadre mais aussi historien des extrêmes droites, le tout premier Français accepté dans la SS fut Jean-Marie Balestre. Il était avant-guerre membre du service d’ordre de la Ligue Internationale contre l’Antisémitisme, mais dès l’été 1940, proche de Clémenti, on le trouve impliqué dans des violences antisémites en compagnie de son ami Robert Hersant.

Dans Devenir, le journal des SS francophones, Balestre trace les grands traits d’une idéologie qui a plus à voir avec celle de l’extrême droite radicale d’après-guerre qu’avec le nationalisme grand-allemand. Le futur président de la Fédération Internationale du Sport Automobile (de 1978 à 1991) certifie alors que les SS français savent qu’Hitler « les conduira au triomphe total, et ils savent aussi que, grâce à eux, la France y aura participé ».

Dans les pages de Devenir, on est très loin de l’état d’esprit des croisés de 1941 – d’où d’ailleurs quelques tensions dans la Charlemagne. Ici, on applaudit à la mort des nations grâce à « l’homme nordique qui renaît aujourd’hui », « enraciné » et défait de « l’orientalisme » chrétien. L’écrivain Lucien Rebatet (qui participe après-guerre à la presse d’extrême droite), y salue les Allemands nazis, les Roumains de la Garde de Fer, les antisémites des Etats-Unis, les nationalistes argentins, tous ceux qui ont « l’esprit européen, l’esprit aryen, l’esprit révolutionnaire ». Et de conclure que les engagés du front de l’Est sont « l’élite de cette Internationale aryenne qui refera demain le monde sans Juifs, sans démocrates, sans trusts. Camarades SS de 18 nations, je vous adresse, le bras tendu, notre salut, le salut aryen. Mort aux juifs ! »

De la Waffen SS au Front National

La sortie de guerre est particulièrement délicate pour ces hommes. Ils ont franchi le Rubicon et, jusqu’au bout souvent, veulent y croire. Ainsi, le SS Marcel Lhomet écrit-il dans une lettre en date du 30 mars 1944 :

« C’est un SS qui t’écris. C’est la formation SS qui parle. Nous sommes un ordre de chevalerie, un ordre de soldats, nos lois sont dures. Notre voie est toute droite, sans compromis, et notre but est la victoire européenne, de la Race. [Hitler est] l’homme qui seul est capable de façonner les destinées de l’Occident et de la France ».

La Charlemagne est prise dans les tourments de la fin du conflit. Certains de ses hommes sont à Berlin lors de sa chute. D’autres ont été faits prisonniers par les Russes sur le front de l’Est, tel Jean Castrillo, qui s’y découvre slavophile, s’y convertit à l’orthodoxie, et participera après-guerre aux débuts de la Nouvelle droite et sera un cadre du FN. Il sera alors toujours auprès de Pierre Bousquet.

Face à la débâcle, Bousquet est lui parvenu à se faire passer pour un Français du Service du Travail Obligatoire auprès de l’armée américaine. Le voici engagé par les Américains pour organiser l’arrestation puis le renvoi vers la France des collaborationnistes... Il compte dans l’extrême droite d’après-guerre. Revenu à Paris, il participe en 1946 à un groupe clandestin d’ex Waffen-SS qui tente de placer ses membres dans les mouvements anticommunistes pour pouvoir les manœuvrer.

Lorsqu’en 1972 survient la création du Front National, Bousquet n’est pas enthousiaste. C’est alors Georges Bidault, l’ancien président du Conseil National de la Résistance avec lequel il s’est lié, qui l’invite à y participer, même si lui-même préfère demeurer en retrait. C’est avec Bousquet que Jean-Marie le Pen va déposer les statuts du jeune Front National, dont l’ancien de la Charlemagne est le premier trésorier. Même si lui et Castrillo quittent le FN fin 1980 en considérant que, depuis l’assassinat de Duprat, Israël tiendrait Jean-Marie le Pen, de nombreux membres de la Nouvelle droite et du FN seront à ses obsèques en 1991.

En termes militaires, l’apport des Français à la SS n’a pas eu de grande importance. Mais, en termes politiques, les anciens SS jouent après-guerre un rôle essentiel dans la reconstruction des extrêmes droites, y faisant montre de capacités d’élaboration idéologique et organisationnelle.

Nicolas Lebourg

http://cercle.jean.moulin.over-blog.com/2014/05/les-anciens-ss-ont-reconstruit-l-extreme-droite-francaise-apres-1945.html

Le 13/03/2013 à 13:30, epmd71 a dit :

l’extrême droite est pas que a craindre mais a éviter de tomber dans la spirale de mensonges et de haine

tout ça pour le pouvoir et mépriser le peuples d'en bas et de les diviser

 

 

Le RN est un parti nationaliste

« Comme son nom l'indique clairement, le nationalisme est l'un des piliers du Front national. Le FN se qualifie lui-même de « parti patriote ». C'est un parti nationaliste qui glorifie le mythe de la nation. Marine Le Pen a même accepté le qualificatif de « nationaliste-populiste ». Ce nationalisme se manifeste principalement autour de deux thèmes, de deux boucs-émissaires extérieurs qui seraient la cause de tous les problèmes que rencontre la société française :

  1. L'immigration rendue responsable du chômage, des déficits et de l'insécurité. Elle est présentée comme une menace pour l'identité nationale. En conséquence et logiquement le FN entend donner la priorité aux Français : « la priorité nationale ».
  2. L'Union européenne et l'euro considérés comme sources de contraintes et responsables de la perte d'une indépendance qu'il faudrait reconquérir.        Pierre Tourev, « Le Front national. Est-ce un parti fasciste, populiste, nationaliste, poujadiste ou d'extrême droite ? », 09/03/2017.

Le RN est un parti raciste, xénophobe, antisémite et homophobe

« Le 13 septembre 1987, Jean Marie Le Pen déclare sur RTL que les chambres à gaz sont « un point de détail de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale ». [...] Le 2 septembre 1988, dans un discours, M. Le Pen évoque le ministre de la Fonction publique Michel Durafour, et fait un calembour : « Durafour crématoire ». [...] Le 12 janvier 2005, Jean-Marie Le Pen estime dans un entretien à l’hebdomadaire Rivarol que l’occupation allemande en France « n’a pas été particulièrement inhumaine ». [...] Fin décembre 2010, Marine Le Pen assimile les prières de rues musulmanes à « une occupation ». [...] Le 7 avril 2015, Jean-Marie Le Pen affirme dans Rivarol qu’il n’a « jamais considéré le maréchal Pétain comme un traître ». [...] Le 7 juin 2014, Jean-Marie Le Pen s’en prend dans une vidéo à des artistes qui ont pris position contre le FN. A son interlocutrice qui évoque le nom de Patrick Bruel, il répond : « Ecoutez, on fera une fournée la prochaine fois ». Le 9 avril 2017, en pleine campagne pour l’élection présidentielle, Marine Le Pen déclare : « Je pense que la France n’est pas responsable du Vel d’Hiv » en référence à la rafle, en 1942 à Paris, au cours de laquelle plus de 13 000 juifs avaient été arrêtés par la France. » 

AFP, « Le Front National, l’antisémitisme et la Shoah : des polémiques à répétition », The Times of Israel, 28 avril 2017.

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Le RN tire son origine d'individus et groupes fascistes

 

« Le Front national est un projet porté par le mouvement néofasciste Ordre nouveau, fondé en 69 et dissout par l’Etat en 1973. [...] Ordre nouveau [ON] se définit comme « nationaliste-révolutionnaire » et ne fait pas de mystère sur que ce que signifie néofasciste dans le cadre de l’après-guerre. Le mouvement se veut très subversif, mais dans ses sections on lit quand même plutôt Maurras, il y a une petite difficulté à accorder le ressenti révolutionnaire avec des idées qui le soient autant. D’où l’importance de la violence physique, qui donne chair à ce révolutionnarisme mais finit par mener à la dissolution. Se retrouvent à ON tous les items qui font l’extrême droite : représentation de la nation comme un organisme, utopie de régénération, dégagement des « élites véritables » en lieu et place de la « démoploutocratie », etc. »
Nicolas Lebourg, « Les origines du Front national », 13 octobre 2013.
« Parmi les tous premiers organisateurs du Front national figurent une kyrielle d’individus issus d’Ordre nouveau ou d’autres organisations d’extrême-droite et fascistes qui, actuellement encore, démontrent par leur présence aux côtés des Le Pen que ce parti reste un parti d’extrême droite […].
  • Commençons par Pierre Bousquet. Membre du Parti franciste depuis 1935, il était devenu délégué général du bureau de commandement de la jeunesse franciste en 1941. Ancien caporal de la 33e division de grenadiers SS Charlemagne, il fait partie des 300 Français qui combattirent les Russes en avril 1945 dans la capitale allemande. Il a été membre du premier bureau politique du Front national et son premier trésorier pendant 9 ans. […]
  • Léon Gaultier. Il a été secrétaire à l’Information du gouvernement de Pétain. Il fut également un des fondateurs de la Milice nationale de Pétain. Lieutenant des Waffen SS, il commanda une unité française sur le front de l’Est durant l’été 1944. À son retour en France, frappé d’indignité nationale, il fut emprisonné et condamné aux travaux forcés. Libéré après avoir passé une certaine période en prison, il devint, en 1972, cofondateur du Front national dont il fut trésorier. Il figure comme une personnalité importante parmi les membres fondavril 2017ateurs de cette organisation.
  • François Duprat. L’homme d’extrême-droite qui inventa le Front national. Auteur spécialisé dans le fascisme et les mouvements d’extrême-droite, il eut un rôle fondamental dans la naissance et l’ascension finale du Front national. Adepte des thèses révisionnistes, il fut une des figures de l’extrême-droite dans les années 1960-70. Il était à ce moment-là numéro 2 au Front national. Il était auparavant adhérent de diverses organisations fascistes, comme l’OAS, en passant par la Fédération des étudiants nationalistes et Ordre nouveau. C’est lui, par exemple, qui souffla à Jean-Marie Le Pen une expression devenue une des marques du parti d’extrême droite, le fameux : « Un million de chômeurs, c’est un million d’immigrés en trop », expression reprise aujourd’hui sous d’autres formes par Marine Le Pen. [...]
  • François Brigneau. Militant d’extrême-droite, il adhère au « frontisme » en 1937. Membre du Rassemblement national populaire de Marcel Déat, il s’oriente vers la Collaboration et en juin 1944, au lendemain du débarquement allié en Normandie, il s’engage dans la Milice. […] Au moment de la création du FN, il en devient vice-président. Un demi-siècle plus tard, « il tire toujours une certaine gloire » de ses engagements et se vante d’avoir été un compagnon de cellule de Brasillach. Brasillach est surtout connu pour son engagement à l’extrême-droite. Membre de l’Action française, dans les années 1930, il évolue vers le fascisme. »
Léon Landini, « Front national : Les chiens ne font pas des chats ! », avril 2017.
 
« En plus d'accueillir un ancien nazi dans ses rangs, il [le FN] s'est très largement inspiré du MSI, parti fasciste italien. Outre la reprise du logo (flamme tricolore), le lien entre les deux partis ne fut pas froid, comme le rappelle fièrement Lorrain de Saint Affrique (conseiller de Jean-Marie Le Pen) : « Bien sûr, c'est la petite flamme du MSI. Dans les années 1970, le lien politique avec le FN était très important. Jean-Marie Le Pen et Giorgio Almirante ont d'ailleurs fait partie du même groupe au Parlement européen en 1984. » »
Momo-B, « Pourquoi ne pas voter FN ? », 26 décembre 2016.

Les Le Pen entretiennent des liens avec des personnes considérées fascistes

Au début de années 1960, Jean-Marie Le Pen se rend en Espagne pour saluer d'anciens nazis ou d'anciens collaborationnistes. Marine Le Pen entretient toujours actuellement des amitiés avec d'anciens du GUD, dont Philippe Péninque. Elle a participé au Parlement européen pendant une année, en 2007, à un groupe dont une membre, petite-fille de Mussolini, a déclaré « Mieux être fasciste que pédé ! ». Régulièrement, Marine Le Pen se rend à des bals organisés par des nostalgiques du IIIe Reich. Quant à Marion Maréchal-Le Pen, une photo datant de 2012 la montre en compagnie d'un leader du GUD, Edouard Klein, et d'un membre du mouvement skin, Baptiste Coquelle, que l'on retrouve sur une autre photo un casque de nazi sur la tête.   https://wikidebats.org/wiki/Les_Le_Pen_entretiennent_des_liens_avec_des_personnes_considérées_fascistes

L'étude du fascisme fait partie de la formation des militants
« Ce n'est pas la propagande frontiste qui relaie les thèmes des fascismes européens, mais les livres recommandés par la presse favorable au FN (et souvent écrits par des membres ou sympathisants du parti), ainsi le réseau de librairies militantes qui vendent par correspondance ou en magasin à ses membres. L'étude des fascismes fait donc partie de la culture historique et idéologique acquise par les mieux formés des adhérents. Un signe de la nostalgie du romantisme fasciste réside dans la vénération quasi unanime dont sont l'objet au FN deux hommes : François Brigneau et Roland Gaucher. Le sympathisant frontiste qui fréquente les librairies nationalistes se voient proposer trois modèles de dirigeants et de meneur d'hommes : Corneliu Z. Codreanu, idéologue de la Garde de Fer roumaine ; Léon Degrelle, fondateur belge du Rexisme ; José Antonio Primo de Rivera, théoricien de la Phalange espagnole. Dans un ouvrage qui a formé nombre de militants (une photographie de Le Pen le montre même en train de le lire), et intitulé Doctrines du nationalisme, Jacques Ploncard d'Assac, collaborateur de Présent et National-Hebdo, expose les idées politiques de José Antonio, Onesimo Redondo et Ramiro Ledesma Ramos. C'est encore la Croisade franquiste qui est décrite dans Les Héros de l'Alcazar (1987), livre d'Alain Sanders (rédacteur à Présent) et Francis Bergeron, ancien candidat du FN. La Phalange espagnole retient leur attention comme mouvement anticommuniste, profondément catholique et mystique. Un petit groupe, le Cercle Franco-Hispanique, se dévoue d'ailleurs uniquement à la commémoration du nationalisme phalangiste, et plusieurs cadres frontistes participent à ses activités. Degrelle est l'auteur de plusieurs ouvrages apologétiques de son engagement dans la division Wallonie de la Waffen SS, vendus par Diffusion de la Pensée Française (DPF), éditeur par correspondance qui existe depuis 1966 et possède un fichier de 40 000 clients. DPF, qui vend plus de 3000 titres, commercialise les livres de nombreux dirigeants frontistes, à commencer par Le Pen. Cependant l'admiration de Degrelle pour Hitler a conduit le journal Présent à recommander en modèle un autre rexiste, José Streel, plus catholique et favorable au maintien d'une Nation belge. Enfin, Codreanu, étudié par Francis Bergeron dans Codréanu et la Garde de Fer (1993), intéresse par le caractère mystique de sa doctrine et l'importance qu'il attache à la communauté des combattants et au sens du sacrifice. L'adhérent connait aussi le fascisme à travers le témoignage des anciens. Le principal est François Brigneau (1919), qui est le meilleur polémiste de la presse d'extrême droite. »
Jean-Yves Camus, Le Front national, 1997.

Le RN a la base sociale traditionnelle du fascisme

« Comme tout mouvement fasciste, la base sociale principale du FN est la petite bourgeoisie déclassée que la crise plonge dans le désespoir et à laquelle il tente de donner une expression politique. Pour acquérir une audience, il est poussé à s’adapter aux références et aux préoccupations des petits commerçants, médecins, auto-entrepreneurs, petits bureaucrates et autres contremaîtres qu’il espère séduire. »

Cédric Piktoroff, « F comme fascistes, N comme Nazis ! », Que faire ?, 9 avril 2011.

Le slogan "Ni gauche, ni droite" est typiquement fasciste

« En brouillant ainsi les frontières entre droite et gauche, en accentuant passablement la ligne « ni droite ni gauche », le FN a d’ailleurs retrouvé l’inspiration originelle du fascisme historique qui, notamment en Italie, s’est initialement construit sur un programme paraissant très à gauche sur les questions sociales (incluant notamment des revendications radicales contre la propriété privée), programme qui fut immédiatement mis de côté une fois le pouvoir conquis au prix d’une alliance avec une partie des élites traditionnelles. »

Ugo Palheta, « Le danger fasciste en France : de quoi le FN est-il le nom ? », Contretemps, 14 décembre 2015.

Le programme du RN a un volet sécuritaire via le respect de l'autorité policière et donne une place à l'armée très importante

L'idéologie du RN prône la haine et l'exclusion

Les militants du RN sont coutumiers des pratiques de cyberharcèlement envers les minorités

Marine Le Pen est ouvertement pro-Trump, qui ne tient que des discours ouvertement haineux

De nombreux élus RN se sont rendus coupables de politiques haineuses et liberticides

Les policiers pro-RN sont coutumiers des bavures sur des militants de gauche et sur les minorités

Le RN n'essaye même plus de cacher ses orientations pro-fascistes

Le RN propage des fake news nuisibles envers les minorités

Le RN ne s'intéresse aux problématiques sociétales que quand ça lui fournit une excuse pour discriminer un groupe humain

De nombreux militants et politiciens RN assument leur haine envers des minorités

Le RN est ouvertement hostile aux droits des femmes et des LGBT+

La RN manipule les jeunes pour les endoctriner et transforme intentionnellement leurs lieux de prédilection en bastions du cyberharcèlement en bande organisée

Front National, service d’ordre, barbouzeries et opérations armées

lundi 5 août 2019.
 

Comment et pourquoi l’Etat français a-t-il laissé le Front National agir à sa guise depuis 20 ans ? infiltration d’organisations, déstabilisation de quartiers et villes par incitation à la violence, bande armée avec faux-papiers et salaire en liquide, vente d’armes, intervention barbouzarde à l’étranger pour des assassinats de chefs d’état et coups d’état...

Le DPS ("service d’ordre" du Front National) n’a pas seulement une fonction d’affichage et de protection des réunions. Claude Hermant, animateur de la Maison du peuple flamand (Lambersart, banlieue de Lille) l’explique parfaitement.

En mars 1999, il fait partie d’un groupe de mercenaires envoyé au Congo, sur ordre de Bernard Courcelle, l’ancien chef du service d’ordre du Front national Département Protection et Sécurité, DPS.

Etiez-vous au courant que des membres du DPS soient enrôlés pour des missions de ce genre ?

J’ai commencé à travailler pour le DPS en 1994. Le rôle officiel du DPS est d’assurer la protection des meetings, des permanences, des défilés. Ou la protection rapprochée des cadres du Front. Mais, en 1997, j’ai été contacté par Bernard Courcelle pour faire partie d’une structure spéciale. C’était un groupe composé de 30 à 60 personnes, chargé d’opérations clandestines en France ou à l’étranger à la demande de pays alliés. Les membres de ce groupe spécial sont appelés les « fantômes ». Ils ont tous une formation militaire ou paramilitaire.

De quel genre d’opération s’agit-il ?

En 1997, j’ai suivi une formation de 90 jours au siège du Front national. Ces cours, très techniques, nous étaient donnés par d’anciens fonctionnaires du renseignement. Ils portaient notamment sur l’infiltration et la manipulation de foule. Après cette formation, il m’a été demandé d’infiltrer des organisations telles que Ras l’Front dans le Nord. Il s’agissait d’être informé et de prévenir les actions de contre-manifestation lors de nos meetings. J’ai recruté moi-même des membres du DPS pour cette mission. Au plan national, Ras l’Front, Sos Racisme et Act Up étaient nos priorités pour l’infiltration. Je sais qu’une infiltration a été possible au siège national de Sos Racisme. C’est du renseignement. C’est malsain. Le second type de mission demandé aux « fantômes » consiste à organiser la déstabilisation de certains quartiers ou des villes qui ne sont pas acquises aux idées du Front. Là encore, il faut infiltrer. Prendre contact avec des bandes. Inciter à la violence ou à la rébellion. Fournir la logistique dans des quartiers sensibles pour donner aux jeunes la possibilité de s’exprimer par la violence. Dans un quartier, si vous mettez le feu à une voiture, dans l’heure qui suit, neuf fois sur dix vous en avez quinze autres qui brûlent.

Est-ce que ça vous paraît correspondre au discours du Front national ?

Non, mais en faisant avancer l’insécurité vous faites progresser l’électorat du Front. Si l’insécurité gagne le coeur des Français, le Front peut être là avec ses solutions.

Quand avez-vous été chargé de ce type d’opération ?

Après avoir effectué ma formation. Nous étions chargés de constituer, chacun, une équipe. Dès lors, Bernard Courcelle nous donnait les missions. C’était géré au niveau national. Les quartiers favorables au Front ne sont pas concernés. Par contre, on va nous demander de mettre la pression sur les quartiers ou les villes où le Front fait de trop faibles scores.

Comment s’organisent concrètement les contacts entre les membres de ce groupe ?

Nous ne sommes plus sous les ordres de nos responsables départementaux, et nous prenons nos ordres directement de Bernard Courcelle. C’est une structure à part. Entièrement auto financée par Courcelle. Les « fantômes » sont autonomes financièrement. Ils reçoivent un salaire en liquide, des faux papiers et tous les moyens nécessaires à leurs opérations. Quand vous avez des besoins spécifiques, on vous les donne. Pour payer un jeune pour mettre le bordel dans les quartiers, pour avoir les moyens de se déplacer, de louer une chambre d’hôtel. Les « fantômes » sont en autarcie complète. Ils font leurs demandes à travers ce qu’on appelle des « boîtes aux lettres ». En l’occurrence, il s’agit d’une permanence téléphonique assurée, pendant une heure, une fois par semaine, dans une cabine publique.

D’autres missions plus violentes vous ont-elles été demandées ?

Lors de certaines réunions, j’ai entendu parler d’attentats à l’explosif sur la région de Nice. De missions de surveillance ou d’écoutes de membres de l’opposition ou d’élus dans certaines villes. Mais aussi de surveillances demandées par des autorités étrangères amies, comme le Congo.

D’où provenait à votre avis l’argent de ces opérations ?

Les opérations étaient entièrement financées, si ce n’est par le Front, en tout cas par Bernard Courcelle au moyen de contrats de sécurité à l’étranger, du mercenariat ou du trafic d’armes.

En 1996, Bernard Courcelle a été mis en cause avec le trafiquant belge Marti Cappiau, pour une vente d’armes litigieuse aux forces tchétchènes.

Qu’avez-vous su de cette opération ?

M. Courcelle a proposé aux Tchétchènes de leur fournir des instructeurs et des armes. Il a demandé à Marti Cappiau d’ouvrir des comptes en banque, et les Tchétchènes ont fait un premier versement d’un million de dollars. Ils ont demandé un matériel spécifique, assez récent comme des Kalachnikov AK-74, que Bernard Courcelle était capable de vendre sous 24 heures. Mais, à ma connaissance, on leur a fourni des armes datant de l’après-guerre, des AK-47. Les Tchétchènes ont demandé réparation. M. Courcelle a toujours les Tchétchènes derrière lui, pour payer sa dette.

Qu’est-ce que l’ex-DPS venait faire, en mars 1999, dans une fausse tentative de putsch au Congo ?

Le DPS a été très présent en Afrique, ces quatre dernières années. En 1997, on avait déjà des membres du DPS engagés dans le soutien à Mobutu au Zaïre. Au Congo, quand Denis Sassou N’Guesso a repris le pouvoir, il a été proposé à Bernard Courcelle d’ouvrir une entreprise de sécurité à Pointe-Noire pour récupérer les « Cobras » revenant du front et les former au renseignement et aux combats de ville. Les instructeurs étaient membres du DPS. En 1999, Bernard Courcelle a vu l’opportunité de rendre un nouveau service au pouvoir. Marti Cappiau, son associé dans l’affaire tchétchène, avait vendu des armes au précédent président, Pascal Lissouba renversé en 1997. Il rencontrait régulièrement des membres de l’opposition. Moyennant finances, et à travers moi, Courcelle lui a demandé de faire croire à l’opposition qu’il venait de décrocher un contrat de sécurité auprès du Président, et qu’il était possible de le faire assassiner. Quand nous sommes partis au Congo, plusieurs responsables militaires de l’opposition étaient persuadés que leurs hommes étaient en place là-bas. C’est ce qu’on appelle une intoxication. Le ministre de l’Intérieur Pierre Oba en était informé.

Dans ce cas, pourquoi avez-vous été incarcéré ?

J’ai recruté moi-même les membres de l’équipe, au sein du DPS. Nous avons effectué des missions d’encadrement militaire sur Pointe-Noire et Brazzaville, jusqu’au mois de mai. Nous avons continué à faire croire à l’opposition que nous étions en mesure d’effectuer un coup d’Etat. Tous les soirs, je téléphonais en ce sens à Paris. Ces appels étaient enregistrés par moi-même et l’un des responsables de la sécurité présidentielle. Courcelle et Marti Cappiau avaient fait venir trois hommes qui n’étaient pas dans le secret, et qui ont été arrêtés dès le 29 mars. L’idée du ministre de l’Intérieur Pierre Oba était d’en faire les responsables du faux coup d’Etat, de les faire abattre sur une tentative d’évasion. Je me suis opposé à cette exécution. C’est pourquoi j’ai été moi aussi arrêté le 17 mai. Je me suis retrouvé accusé comme les autres de complot. Je n’ai évidemment pas baigné dans un réel projet de coup d’Etat. Pendant trois semaines, j’ai formé des Saspen (Service d’actions spéciales de la police nationale) aux combats de ville. Avec d’autres DPS, nous avons aussi participé à des opérations de police.

Dans quelles conditions avez-vous été graciés ?

Nous étions quatre emprisonnés, et nous avons réussi à nous évader des locaux de la sûreté congolaise, le 5 juin 1999. Nous avons rejoint l’ambassade de France, qui nous a remis aux autorités six jours plus tard. Mais les Congolais ont cherché un compromis pour obtenir notre silence. J’ai écrit au président Denis Sassou N’Guesso pour lui expliquer que j’avais travaillé dans cette affaire à la demande du ministre de l’Intérieur, pour infiltrer l’opposition et mettre un coup d’arrêt à la déstabilisation du pays. Nous avons été graciés au lendemain de notre condamnation. Mais l’ancien président Pascal Lissouba et son ministre de finances Moungounga N’Guila ont été condamnés à vingt ans de prison par contumace.

Avez-vous été dans la confidence d’autres opérations à caractère international ?

D’abord l’ex-Zaïre. Lorsque Mobutu a été rapatrié en France, c’est avec l’aide du DPS. Nous avons eu le projet de l’aider à reconquérir le pouvoir. Militairement, il s’agissait d’utiliser deux planeurs pour bombarder la résidence de Kabila. Ils devaient porter chacun une bombe de 250 kilos, afin de percer le plafond blindé de la résidence. L’opération, qui devait démarrer de Brazzaville, a été annulée sur intervention de Denis Sassou N’Guesso. Ensuite, il y a eu le Niger. C’était un projet d’assassinat du président Ibrahim Baré Maïnassara. Nous devions monter un projet de formation de la garde présidentielle, et profiter de cette position pour le faire exécuter. Finalement, le contrat nigérien n’a pas été signé : nous sommes partis au Congo. Mais j’ai appris là-bas l’exécution du président nigérien par des membres de sa garde personnelle.

Avez-vous eu connaissance de missions de ce type sur le territoire français ?

Fin 1998, le ministre de l’Intérieur congolais Pierre Oba a demandé à Courcelle de surveiller l’ancien ministre Moungounga N’Guila. Oba le soupçonnait d’être le bailleur de fonds du soulèvement. M. N’Guila vit dans la région parisienne. La mission nous a été confiée par Courcelle. Avec d’autres DPS, nous avons monté notre planque, dans un bosquet. Equipés de jumelles le jour, et de lunettes infrarouges, la nuit. On arrivait au matin, vers 6 heures, et on repartait vers minuit. Cette mission a duré trois mois, de décembre 1998 à mars 1999. Je me suis alors aperçu que la surveillance avait pour but la préparation d’un attentat. Courcelle avait réuni les conditions et le matériel nécessaires : deux pains de 250 grammes de plastic et un dispositif de traction qui devait être posé sur la roue de la voiture de M. N’Guila. Tout ceci a été préparé dans une ferme prêtée pour l’occasion par un membre de la famille de Courcelle. A aucun moment durant cette période, je n’ai été mis au courant d’un projet d’attentat sur le territoire français. Je me suis violemment opposé à cette action. Devant ma désapprobation totale, le projet a été annulé in extremis. Je me tiens prêt à témoigner devant la justice sur cette affaire, comme sur les autres d’ailleurs.

Entretien par LASKE Karl

Interview de Claude Hermant, Libération

Le 13/03/2013 à 18:43, Ninouschkaya a dit :

L'extrême droite est un parti maintenant ? Attention à ce qu'on dit, ça fait une éternité que Marine nie l'appartenance du FN à l'extrême droite...bien que je soupçonne le contraire, faut savoir où on en est quand même.

 

 

 

Du FN au Rassemblement National : ici et là des candidats peu fréquentables (néo-nazi, terroriste, pédophile, pétainiste, négationiste, machiste...)

 

Les dirigeants et le personnel politique de l’extrême droite ont toujours compté des individus non recommandables.

Marine Le Pen prétend donner au FN un profil "fréquentable". En fait, ces municipales 2014 puis départementales 2015 enfin législatives 2017 éclairent la réalité de ce "parti" : , candidat mis en examen pour pédocriminalité, candidats tatoués d’insignes SS, candidats de 90 ans présentés sans leur accord, candidat négationniste proche de Dieudonné, gros macho tête de liste à Marseille plaisantant sur le viol durant lequel la femme violée pourrait faire un effort... Lamentable !

G) Bayonne : Le terroriste était un candidat FN, fan de Zemmour

F) Édouard Le Bourgeois, candidat FN aux cantonales à Versailles condamné à 5 ans ferme à Rouen pour pédophilie

"Il y a les gestes et la surprise, voire la contrainte. Les faits d’agression sexuelle sont parfaitement caractérisés à l’égard des six victimes", avait déclaré à l’audience Stéphanie Rabat, substitut du procureur de la République

E) Elections législatives 2017

Le site BuzzFeed News a analysé les publications sur internet de candidats Front National pour ces élections.

Le résultat est effrayant. Une centaine d’entre eux "poste, aime ou partage des contenus homophobes, antisémites, islamophobes ou racistes".

En voici quelques morceaux choisis :

- Stéphane Poncet, candidat dans le Rhône, dessine et publie sur Facebook des caricatures dans lesquelles les noirs arborent de grosses lèvres roses et profitent tranquillement de toutes les prestations sociales tout en commettant des délits.

- Alain Avello, le monsieur éducation du FN, rigole sur Facebook avec un ami : « Tu devrais essayer la zoophilie » avec Christiane Taubira.

- Alexandre Gaborit, candidat dans la 11e circonscription du Val-de-Marne, s’intéresse particulièrement aux mouvements nationalistes comme Dissidence française, le Front de libération français et le CLAN (Communauté de liaison et d’aide nationaliste, qui diffuse régulièrement des contenus pétainistes).

- Nina Smarandi, candidate dans la 9e circonscription des Hauts-de-Seine, a liké une image de propagande nazie sur la page identitaire « Filles d’Europe »

- Pascal Prince, candidat dans la 15e circonscription du Nord, s’est distingué dès la conférence de presse lançant sa campagne le 24 mai ; il a déclaré « C’est bon les Banania. Le Banania c’est très bon eux (sous-entendu les étrangers), mais il faut penser aux Français » ( source La Voix du Nord).

Pour connaître l’intégralité de cette enquête, cliquer sur l’adresse URL ci-dessous :

https://www.buzzfeed.com/davidperro...

D) Elections départementales 2015

Arnaud Couture mis en examen pour pédocriminalité

Ancien cadre du FNJ Aquitaine, ancien secrétaire départemental FNJ Dordogne, ancien membre du Département protection-sécurité (DPS) affecté au « Carré » – le siège du FN – devenu cadre du FN dans l’Allier, Arnaud Couture, s’apprêtait à affronter les urnes dimanche 22 mars dans l’Allier, dans le canton de Cusset, où il a été élu conseiller municipal en 2014. À une dizaine de jours des élections, la presse vient d’annoncer sa mise en examen pour pédocriminalité le 6 mars dernier, plus précisément "enregistrement, détention et diffusion de contenus à caractère pédopornographique".

Dix candidats FN antisémites, islamophobes, pétainistes...

L’Union des étudiants juifs de France (UEJF) et SOS Racisme ont annoncé mercredi avoir porté plainte contre 10 candidats frontistes repérés pour des propos "racistes et antisémites" depuis le début de la campagne.

- Francis Etienne, un candidat de Lozère pour qui les Juifs "trustent la finance et les médias"

- Guillaume Jambard (Gironde), suspendu pour avoir fait l’éloge du maréchal Pétain.

- Fabien Rouquette, candidat à Narbonne, a appelé les musulmans au suicide sur Facebook.

- Jean-Marc Buccafurri, candidat frontiste de Seine-Saint-Denis, a estimé que l’homosexualité était une "déviance" et traité la ministre de l’Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, de "pute à PD".

- Dans l’Ariège, Chantal Clamer a traité l’islam de "nouvelle peste bubonique du 21e siècle" et appelé à "éliminer les Mahométans par tous les moyens possibles".

- A Colombes, un ex-candidat FN a qualifié un élu socialiste "d’Arabe de service"...

Candidate nostalgique d’Hitler en Moselle

Stanislas Czerwinski, conseiller municipal à Créhange (Moselle), qui a récemment quitté le FN, a dit avoir aperçu des portraits d’Hitler et de Goebbels dans le bureau de Nathalie Pigeot lors d’une visite à son domicile en 2013, confirmant des informations de Charlie Hebdo et du Républicain Lorrain.

Bernard Brion, ancien secrétaire départemental du FN en Moselle de 2004 à 2007, a déclaré avoir aperçu à l’époque "une photo encadrée d’Adolf Hitler" dans le salon de Nathalie Pigeot, ainsi que "des assiettes brunâtres où figurait le sigle SS". Vers 2005-2006, "nous n’avions pas encore de local sur Metz, aussi les réunions du bureau départemental se faisaient chez Mme Pigeot dans son grand salon", a-t-il expliqué

Départementales 2015 en Aveyron : Candidat FN antisémite en garde à vue

C) FN municipales 2014 : néo-nazi, négationniste, machiste...

- La liste Front National sur le 12ème arrondissement de Paris comprend un négationniste bien connu des camps de concentration, défenseur des "théories" de Robert Faurisson : Pierre Panet. Joint par l’AFP le 10 mars 2014 pour lui savoir s’il maintient ce négationnisme, voici sa réponse : "Je n’ai pas changé. Je donne toujours du crédit à Robert Faurisson mais je m’abstiens d’exposer ses thèses car la loi nous l’interdit"

- Sauvons Calais : un des fondateurs cache son affiliation au FN et son tatouage SS

- Bastien Durocher, candidat du FN à Châteauroux tatoué d’insignes SS

Un candidat du FN à Châteauroux tatoué d’insignes SS

- Stéphane Ravier, tête de liste FN à Marseille, s’est cru intéressant en plaisantant sur le viol. Alors qu’il était interrogé sur la légalisation du cannabis, il a cru bon de comparer cela à un viol. Il s’est donc permis de dire : "on n’a qu’à aussi légaliser le viol".

"Le viol n’est qu’un rapport amoureux qu’une des 2 partie souhaite. La 2éme pourrait faire un effort." ajoute-t-il

- Anne-Sophie Leclère, candidate FN aux municipales de Rethel, dans les Ardennes. Sur sa page Facebook, elle a mis en ligne un photomontage qmettant en parallèle la photo d’un singe habillé et de Christiane Taubira

B) Le recrutement de personnes âgées et malades

- > Bernard Vassort et sa femme Georgette ont tous deux 90 ans. Ils ont été inscrits de force sur la liste FN de la ville d’Orléans (Loiret), explique La République du Centre. Georgette Vassort souffre en outre de la maladie d’Alzheimer. Elle est hospitalisée dans un établissement de l’agglomération. Joint par téléphone, Bernard Vassort confirme qu’il ne souhaitait pas être candidat.

L’affaire prend une tournure judiciaire. Le préfet du Loiret a saisi la justice, vendredi 7 mars, "sur la possible absence de consentement d’un candidat" de la liste du Front national à Orléans. Georgette Vassort est atteinte de la maladie d’Alzheimer et hospitalisée depuis plusieurs mois.

Là encore, le Front national tient sa ligne de défense. "Nous ne savons pas dans quelles conditions cela a été fait, mais nous avons sa signature. La liste est légale (…). Nous n’étions pas au courant qu’elle était malade, c’est regrettable…" explique le secrétaire départemental du parti, Bernard Chauvet.

(information République du Centre)

- > La technique de la pétition. Au Grand-Quevilly (Seine-Maritime), plusieurs personnes se plaignent d’avoir été inscrites à leur insu sur une liste Rassemblement bleu Marine, rapporte L’Express. Des personnes, parfois âgées, qui se seraient fait avoir en pensant signer une pétition. Il s’agissait en réalité d’un formulaire officiel d’inscription. Impossible désormais de retirer son nom, sauf si la tête de liste retire l’ensemble de la liste.

- > De son côté, la préfecture de Seine maritime signale que "plusieurs cas de ce type" ont été signalés dans le département et notamment à Elbœuf, où une enquête a été ouverte par le procureur de Rouen, jeudi 6 mars, annonce le site 76actu.

A) Candidats aux législatives 2012

- Rémi Carillon, candidat sur la première circonscription des Hauts de Seine, juge intéressantes les théories racistes du Ku Klux Klan

Source : http://www.streetpress.com/sujet/40...

- Philippe Chevrier, candidat dans la dixième circonscription des Yvelines, compagnon de Marie-Christine Arnautu (vice-présidente du FN), se permet des appels violents contre des personnalités haïes par le FN comme la journaliste Caroline Fourest « Quand est-ce qu’on se l’emmène la Fourrest ? On la met à poil, on l’attache à un arbre, on se la prend, on met des cagoules, on va avec la Fourest en forêt de Rambouillet et on la laisse. »

- Catherine Blein, ex attachée de presse… du Bloc identitaire dont elle est toujours membre, ex-chargée de mission auprès du secrétaire général du RPR, candidate dans la circonscription de Guingamp (Côtes d’Armor)

- David Mascré, bureau politique du FN, délégué national aux études et argumentaires, candidat dans la troisième circonscription de la Marne, proche des catholiques intégristes. En charge du programme Education du FN, quelle catastrophe si jamais la droite et le FN gouvernaient ensemble ? Il a participé au colloque d’une association qui défend une compréhension littérale de La Bible (Univers formé en 6 jours, Terre datant de 10000 ans...). Il ressasse par ailleurs des lubies comme la dénonciation de la masturbation « elle crée dans l’organisme de lamentables effets moraux, psycho­logiques et intellectuels »

- Geneviève Béduneau, candidate dans la quinzième circonscription de Paris, passionnée d’occultisme, avance des affirmations surprenantes comme celle-ci " la diabolisation du nazisme avait commencé avant guerre « au travers de publications commandées ou traduites par les services de renseignement français » et britanniques."

- Marie d’Herbais, candidate dans la deuxième circonscription de la Sarthe, amie de Kémi Séba, racialiste plusieurs fois condamné pour incitation à la haine : « Je respecte profondément ce gars, qui tout le temps qu’il était en France, prônait l’anti-mélange racial. »

Pour plus d’informations, lire l’article de Rue 89 :

http://www.rue89.com/rue89-politiqu...

A) Elections régionales 2010

Alexandre Gabriac : Le mâle salut nazi du candidat FN

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Peyo Membre 1 693 messages
Baby Forumeur‚ 75ans‚
Posté(e)
Le 31/03/2013 à 13:29, jimmy45 a dit :

Non la première raison que rend le FN dangereux ce sont évidemment ses thèses xénophobes et sa volonté de s'en prendre directement à certaines parties de la population, à imposer des droits différenciés entre les citoyens par exemple, car on sait que ce genre de politique ne peut mener qu'à la guerre civile ou à la dictature.

POUR LE DROIT A L’AVORTEMENT ! CONTRE L’EXTREME DROITE CATHOLIQUE !
NOUS NE LEUR LAISSERONS PAS LA PLACE !

Malgré nos interpellations au ministère de l’intérieur et à la préfecture de police restées sans réponse et l’appui que nous avons reçu de nombreux élus de l’arrondissement et de Paris, les intégristes s’installeront auprès des centres d’IVG, toujours protégés par la police.
Nous sommes encore et toujours présent-Es contre leur propagande et continuerons d’autre part à nous battre pour un bon fonctionnement, des moyens au centre IVG de Tenon.
Nous ne céderons pas à la pression de cette extrême droite. Nous resterons mobilisées pour affirmer :

  • Les femmes ont le droit de choisir d’avoir un enfant ou non et à dire : un CIVG dans chaque hôpital,
  • L’hôpital public au service de la population,
  • Abrogation de la loi Bachelot

https://site.ldh-france.org/paris20/pour-le-droit-a-lavortement-contre-lextreme-droite-catholique/

 

Le 27/03/2013 à 12:04, Darius3 a dit :

Ben bien sûr , ....ha je me suis trompé en lisant votre question: l''extrême droite a t'elle poussé et été au pouvoir dans un pays ...Le pouvoir de Jorg Haider était à la direction de peu de choses dans un état FEDERAL, L'Autriche: ....l'Etat de Carinthie .donc rien d'important....Vous avez raison.

Région ou Bundesländ ( = État, selon la constitution fédérale) du Sud de l'Autriche) ...

:o°

 

Depuis l'après-guerre et la chute des régimes fascistes en Europe, divers organisations ou individus imprégnés d'une idéologie néonazie, nationaliste, suprémacistes blanche ou intégriste ont perpétré des attaques terroristes dans un but politique. Ces protagonistes ont usé de différents modes d'action, notamment des attentats à la bombe, tueries de masse, sabotages, assassinats.

 

Avant 1970[modifier | modifier le code]

1970–1979[modifier | modifier le code]

1980–1989[modifier | modifier le code]

1990–1999[modifier | modifier le code]

  • 19 avril 1995, Etats-Unis : attentat d'Oklahoma City perpétré par l'Américain Timothy James McVeigh. Ce dernier fait exploser un bâtiment fédéral, à l'aide d'un camion piégé, dans le centre-ville d'Oklahoma City, capitale de l'État de l’Oklahoma. Le bilan humain est très lourd puisqu'il y a 168 morts et plus de 680 blessés. Le bilan matériel, également, avec de nombreux bâtiments et voitures détruits ou endommagés.

Proche du mouvement des miliciens, vétéran amer de la première guerre du Golfe, Timothy McVeigh, décide de se venger des autorités fédérales américaines après la catastrophique gestion du siège de Waco qui s'est soldé par la mort de 86 personnes exactement deux ans plus tôt. Il prépare l'attentat avec deux complices, Terry Nichols et Michael Fortier. Timothy McVeigh est condamné à mort par les autorités fédérales pour son acte terroriste. Le 11 juin 2001, McVeigh est exécuté par injection létale à Terre Haute dans l'Indiana. Ses complices écopent de peines d'emprisonnement. Nichols est emprisonné à vie. Fortier est condamné à 12 ans de prison.

2000–2009[modifier | modifier le code]

Les néonazis du Nationalsozialistischer Untergrund ont commis quinze hold-up dans des banques entre 1998 et 201129. Début 2003, le skinhead30 et catholique intégriste français31 Florian Scheckler, sympathisant des terroristes du Mouvement des jeunes catholiques de France et membre du Front national, est arrêté pour un projet d'attentat-suicide dans une mosquée. Dans son journal intime, il écrit vouloir « combattre l'oppresseur musulman en territoire catholique » et « déclencher une nouvelle guerre de religion »30. Il était proche de Maxime Brunerie, de l'ex-Unité radicale et un adepte de l'église Saint-Nicolas-du-Chardonnet, lieu de communion de l'extrême droite française32.

En octobre 2008, le FBI arrête dans le Tennessee deux skinheads néonazis américains qui projetaient de tuer 88 lycéens noirs, dont 14 par décapitation, dans plusieurs États, avant d'assassiner le sénateur Barack Obama. Les nombres 88 et 14 sont des symboles fascistes faisant référence au positionnement dans l'alphabet latin des initiales de « Heil Hitler » (HH) et Adolf Hitler (AH)33.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_d'attaques_terroristes_d'extrême_droite

 

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