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L’invention de la crise, escroquerie sur un futur en perdition


PASDEPARANOIA

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 52ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
52ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
Posté(e)

Extrait du livre de Lukas Stella, "L’invention de la crise, escroquerie

sur un futur en perdition", publié aux éditions L'Harmattan en janvier

2012 :

l-invention-de-la-crise-escroquerie-sur-un-futur-en-perdition.jpg

La crise n’est pas une fatalité, ni un accident de parcours, c’est une

invention construite de toutes pièces, qui permet au capitalisme

financier de parfaire sa domination en usurpant tous les pouvoirs.

Nous sommes entrés dans l’État d’urgence d’une guerre ouverte contre

les populations. Ce n’est pas le dysfonctionnement du système qui est

ici en cause, mais bien l’économie elle-même dans son fonctionnement,

son achèvement inévitable.

Il s’agit maintenant d’appréhender le système sous tous ses aspects et

dans toute la complexité de ses interactions, pour mieux comprendre

comment la création de richesses a été accaparée par la haute

bourgeoisie dans le processus de la mondialisation, accéléré par

l’informatisation généralisée, la prolifération des dettes, et par le

pillage d’un futur déjà ruiné. L’escroquerie de ce temps décompté se

précipite, l’espace se restreint aux marchandages et aux spéculations

dévastatrices, c'est alors que notre survie s’amenuise dans les

restrictions, la misère et la barbarie.

Le règne de l’exploitation et de sa servitude, des séparations

guerrières et des arnaques mafieuses, paraît se réduire aujourd’hui au

scénario d’une catastrophe programmée. Quand il n’y a plus d’avenir,

on peut alors abandonner les préjugés réducteurs d’un passé révolu.

C’est le moment de prendre le pouvoir sur ses propres conditions

d’existence au cours de situations incertaines, par des pratiques

libertaires en coopérant tous ensemble à l’auto-organisation d’une

démocratie générale.

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Membre, En désaccord, 47ans Posté(e)
Zeds_Dead Membre 4 003 messages
47ans‚ En désaccord,
Posté(e)

Ou collaborer activement à ce qu'on prétend déplorer.

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Membre, Obsédé textuel, 73ans Posté(e)
Gouderien Membre 38 296 messages
73ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)

La "crise" de 2008 a été l'aboutissement d'un long processus entamé dans les années 70-80, pour assurer la domination de l'économie financière (ou virtuelle) sur l'économie réelle. Malgré l'incroyable démonstration d'incompétence et de malhônneteté du monde financier révélée par cette crise, ce processus se poursuit comme avant. La différence principale, c'est que le monde financier cache de moins en moins ses ambitions. Septembre 2008 a vu un bras de fer entre l'économie financière et la politique. Et on sait qui a gagné. Le monde financier n'entend pas remplacer ou contrôler le monde politique (ce en quoi son projet est très différent de ceux des grandes idéologies criminelles comme le fascisme, le stalinisme ou l'islamisme) ; son but ultime est de s'en débarrasser, ne laissant que des squelettes d'États et quelques figurants pour amuser la galerie. L'économie virtuelle a cet avantage sur le capitalisme traditionnel qu'elle peut se suffire à elle-même; le sort des populations ne l'intéresse donc pas. Les interventions de notre "ami" Getalife sont éclairantes à ce sujet : il ne parle quasiment jamais de politique, comme si pour lui la politique n'était déjà plus qu'une distraction futile destinée à amuser les enfants.

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 52ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
52ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
Posté(e)

Je ne crois pas qu'elle se suffise à elle-même. Elle vit de notre consommation. Elle se nourrit de matière première; d'usines, de dette. On consomme donc à crédit, hypothéquant notre avenir de force. On fabrique des choses dont nous n'avons pas besoin, entretenant la machine, ligotée par nos salaires attendus pour payer ce que nous avons déjà consommé.

La finance s'intéresse donc à nous, mais pas à notre bonheur. Elle veut se substituer aux gouvernants de façon discrète, imposant par leur biais des plans de rigueurs pour garantir les confortables dividendes.

Nous arrivons à l'ultime développement du capitalisme, qui après nous avoir gavés jusqu'au gosier de biens et services inutiles à l'obsolescence programmé, nous conduit tranquillement vers un esclavage consenti. Nous n'avons pas le choix, nous dit-on. C'est pour notre bien, pour sauver le privilège qui est le nôtre de pouvoir acheter.

C'est le but de la dette, nous enferrer dans ce choix qui n'est pas le nôtre.

Nous avons pourtant le choix de ne pas payer, de consommer moins, mieux, et de laisser la finance à ses certitudes, mais que fera-t-elle sans notre travail ? C'est pour cela qu'il faut se réapproprier les moyens de production, et en user avec sagesse pour le bien de tous.

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Membre, 46ans Posté(e)
epmd71 Membre 10 304 messages
Baby Forumeur‚ 46ans‚
Posté(e)

pour résumé la crise a beau dos et ne touche pas tout le monde

surtout pas ceux qui ont l'argent en main :hehe:

elle fait pour culpabiliser le peuples c'est tout

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 52ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
52ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
Posté(e)

Culpabiliser, non. Ca c'est le rôle des politiques, qui jouant l'alternance se renvoient la pérennité du problème. Dans peu de temps, on accusera l'informatique fou d'avoir généré cette crise. Mais on nous demandera toujours de nous sacrifier pour y remédier, promis juré le problème est réglé.

Le peuple n'est pas coupable, sinon de continuer à entretenir le système. Si vous émettez l'idée d'en sortir, ou simplement le dénoncez, on vous traite de fou, on vous emprisonne, on vous fait des procès qui vous ruine. Bref, on vous bâillonne d'une façon ou d'une autre. La meilleure technique et de loin la plus douce est de vous faire passer pour un con et de faire comprendre aux autres que les experts se chargent du soucis.

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Membre, 45ans Posté(e)
Gardiane Membre 1 068 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
Posté(e)

Je ne crois pas qu'elle se suffise à elle-même. Elle vit de notre consommation. Elle se nourrit de matière première; d'usines, de dette. On consomme donc à crédit, hypothéquant notre avenir de force. On fabrique des choses dont nous n'avons pas besoin, entretenant la machine, ligotée par nos salaires attendus pour payer ce que nous avons déjà consommé.

La finance s'intéresse donc à nous, mais pas à notre bonheur. Elle veut se substituer aux gouvernants de façon discrète, imposant par leur biais des plans de rigueurs pour garantir les confortables dividendes.

Nous arrivons à l'ultime développement du capitalisme, qui après nous avoir gavés jusqu'au gosier de biens et services inutiles à l'obsolescence programmé, nous conduit tranquillement vers un esclavage consenti. Nous n'avons pas le choix, nous dit-on. C'est pour notre bien, pour sauver le privilège qui est le nôtre de pouvoir acheter.

C'est le but de la dette, nous enferrer dans ce choix qui n'est pas le nôtre.

Nous avons pourtant le choix de ne pas payer, de consommer moins, mieux, et de laisser la finance à ses certitudes, mais que fera-t-elle sans notre travail ? C'est pour cela qu'il faut se réapproprier les moyens de production, et en user avec sagesse pour le bien de tous.

:plus: Gros plussoiement sur ce post.

A nous de changer nos habitudes et notre perception du monde. Consommer moins, consommer mieux, réapprendre à faire durer, recycler...refuser d'être toujours aveuglement soumis aux décisions du monde de la finance et par extension, les décisions politiques.

Nous oublions trop souvent que derrière cette économie, il y a des consommateurs et que si nous n'achetions pas, ils ne vendraient pas.

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