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La religion serait un frein au développement intellectuel et au progrès?!

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Fistone

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Membre, 58ans Posté(e)
noureddine2 Membre 4 031 messages
Forumeur activiste‚ 58ans‚
Posté(e)

Ok donc en gros, tout est le désir de Dieu. A quoi bon la science, si tout est le désir de Dieu...

Ce gène montre que certaines personnes sont prédisposées à croire (ensuite l'interaction avec l'environnement joue un grand rôle) et d'autres non. Donc Dieu a sélectionné certaines personnes, qui portent ce gène, c'est ça?

Vos raisonnements sont légèrement tirés par les cheveux...

le monde macro est déterministe , et seul le monde quantique apporte un peu d'aléatoire qui crée notre libre arbitre .

même si on suppose que la croyance ou non croyance peut être génétique ,

on sera jugée seulement sur notre libre arbitre aléatoire ,

donc un athée qui utilise mieux son libre arbitre aléatoire , peut avoir une note meilleur qu'un croyant .

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Posté(e)

le monde macro est déterministe , et seul le monde quantique apporte un peu d'aléatoire qui crée notre libre arbitre .

:smile2:...........prouves le, cite des sources, fait une démonstration.......

tes affirmations péremptoires commencent à être ridicules......

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Membre, 58ans Posté(e)
noureddine2 Membre 4 031 messages
Forumeur activiste‚ 58ans‚
Posté(e)

..prouves le, cite des sources, fait une démonstration.......

tes affirmations péremptoires commencent à être ridicules......

la science est basé sur le déterminisme .

à quoi servent les lois physiques si elle ne sont pas stables ?

va voir wikipedia http://fr.wikipedia....C3%A9terminisme et dit moi ce que tu n'a pas compris .

l'homme n'est pas jugé sur le déterminisme , il est jugé seulement sur son libre arbitre aléatoire , sur ses decisions non déterministes qu'il prend en toute liberté .

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Invité
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Posté(e)

la science est basé sur le déterminisme .

à quoi servent les lois physiques si elle ne sont pas stables ?

va voir wikipedia http://fr.wikipedia....C3%A9terminisme et dit moi ce que tu n'a pas compris .

l'homme n'est pas jugé sur le déterminisme , il est jugé seulement sur son libre arbitre aléatoire , sur ses decisions non déterministes qu'il prend en toute liberté .

:smile2:...........tu navigues allègrement entre connaissances scientifiques que je ne suis pas sur que tu maîtrises, convictions religieuses (l'homme jugé par qui et pourquoi?) notions philosophiques

et dans un joyeux melting-pot tu brasses le tout.....

"décision non déterministe" ça veut dire quoi?

car enfin une décision prise et exécutée détermine ses propres résultats?

exemple simple, si je décide de faire la vaisselle et que je le fais.......résultat ma vaisselle sera propre........ma décision aura déterminé l'état final de ma vaisselle.......

enfin une décision qui n'est pas prise en toute liberté, c'est quoi? un ordre que tu exécutes?

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Membre, 58ans Posté(e)
noureddine2 Membre 4 031 messages
Forumeur activiste‚ 58ans‚
Posté(e)

enfin une décision qui n'est pas prise en toute liberté, c'est quoi? un ordre que tu exécutes?

pour comprendre , tu compare l'homme et un robot ,

pour l'instant le robot est déterministe , et ne peut pas être jugé au tribunal , c'est le fabriquant qui sera jugé .

mais si un jour le robot a eu une conscience , alors il sera jugé ,

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Membre, Posté(e)
Wipe Membre 4 815 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

l'homme n'est pas jugé sur le déterminisme , il est jugé seulement sur son libre arbitre aléatoire , sur ses decisions non déterministes qu'il prend en toute liberté .

Ben voyons. Le libre arbitre est aléatoire. Encore un grand moment de n'importe quoi.

L'Homme est régit par les mêmes règles physiques que le reste du monde. L'aléatoire en physique quantique n'a rien à voir avec la conscience ou la volonté humaine, sauf si on lit de très mauvais sites new age. L'un ne vient pas de l'autre, et réciproquement.

Le libre arbitre, c'est faire ce qu'on veut, ça n'a rien d'un phénomène aléatoire. Et si c'était un phénomène aléatoire, on se demande bien pourquoi quelqu'un pourrait en être jugé reponsable.

Le libre arbitre inventé par Saint Augustin pour expliquer que sa marionnette cosmique ne fait pas le mal, ça n'existe pas. Et de toute façon, si dieu a créé tout chose, y compris des ames capable de faire le mal, c'est quand même lui le responsable. (c'est encore une illustration du frein de la religion, y compris chez les "grands philosophes".)

Jusqu'à preuve de contraire, les humains sont des machines biologiques. Des machines que personne ne programme, du moins de la façon dont on programme les ordinateurs, mais qui sont la somme de leurs influences, la somme de leur nature et de leur culture.

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Membre, 58ans Posté(e)
noureddine2 Membre 4 031 messages
Forumeur activiste‚ 58ans‚
Posté(e)

Ben voyons. Le libre arbitre est aléatoire. Encore un grand moment de n'importe quoi.

j'ai fais une erreur , c'est aléatoire déterministe .

tu connais l'exemple des fourmis avec leurs pistes odorantes .

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fourmi

L’utilisation principale des phéromones réside dans la définition et le repérage de « pistes » olfactives destinées à guider les fourmis vers des sources de nourriture (voir ci-dessous). Les phéromones sont aussi mélangées avec la nourriture échangée par trophallaxie, informant chacune sur la santé et la nutrition de ses congénères. Les fourmis peuvent aussi détecter à quel groupe de travail (par exemple le fourragement ou la maintenance de nid)

, ils utilisent un aléatoire déterministe pour faire émerger une intelligence de groupe .

pour moi : intelligence = conscience = libre arbitre .= aléatoire déterministe .

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Invité Quasi-Modo
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Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

La religion n'est un frein au développement intellectuel que pour ceux qui l'emploient comme un prétexte pour ne pas se cultiver. Y a un moment il faut arrêter les généralités surtout lorsqu'elles sont insultantes.

Alors forcément comme pour beaucoup ici, et bien qu'ils s'en défendent, il ne peut pas y avoir de croyant intelligent, le glissement est facile, surtout pour des raisons politiques, et on se dépêche sans le moindre égard pour ceux qui constitueraient des exceptions, de conclure dans la joie et l'allégresse que la bêtise et le conditionnement des croyants les empêchent de se développer intellectuellement et nuit au "progrès".

Déjà ce que je trouverai intéressant ce serait de parler de "développement intellectuel" ou de "progrès". On veut signifier quoi exactement par développement intellectuel (ou progrès) et comment est-ce qu'on va l'évaluer?

J'ai lu que pour certains le développement intellectuel était équivalent à la pensée. Mais si on peut affirmer que la religion est un frein à la pensée, alors il faudra de façon très orgueilleuse prétendre savoir ce que c'est que penser en général. Je remarque par ailleurs qu'il faut tout de même penser et se remettre en question constamment dans certaines religions comme l'islam ou le christianisme.

Ce qui est certain c'est que les réflexions théologiques partent de certains principes ou dogmes à priori. Mais cela n'en est pas moins une réflexion qui peut être très riche. Ce n'est pas le degré d'adhésion aux vérités premières d'un système qui détermine la qualité ou le nombre ou la fécondité des développements intellectuels auxquels ils donnent lieu.

Modifié par Quasi-Modo
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Invité
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Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

J'ai lu que pour certains le développement intellectuel était équivalent à la pensée.

Si je fais partie de ces "certains" je précise que je n’ai en aucun cas considéré les deux comme étant équivalents. J’ai moi aussi demandé si vous aviez défini ce que vous entendiez par "dévt intellectuel" et "progrès". A mon avis non seulement la discussion sur ces deux points est impossible sans s’être entendus sur une définition commune, mais en plus ce sont deux débats distincts.

Ce qui est certain c'est que les réflexions théologiques partent de certains principes ou dogmes à priori. Mais cela n'en est pas moins une réflexion qui peut être très riche. Ce n'est pas le degré d'adhésion aux vérités premières d'un système qui détermine la qualité ou le nombre ou la fécondité des développements intellectuels auxquels ils donnent lieu.

Adhérer aux vérités premières d’un système est différent d’y avoir été formaté à la naissance.

Et ce qui me semble évident, c’est que l’adhésion (active ou passive) à certaines vérités premières signifie le rejet des autres vérités possibles. Chaque religion considère détenir la Vérité. Et chaque "adhérent" à ces religions le considèrent aussi. Bien-sûr que les réflexions théologiques peuvent être d’une grande richesse mais dès lors qu’elles ne se font jamais sans-Dieu elles réduisent nécessairement leur potentiel. Pour moi tout ça n’a rien à voir avec le dévt intellectuel, qui peut tout à fait s’épanouir dans un système comme dans l’autre. Mais j’essaie d’être la plus objective possible et je ne vois pas comment un système de pensée conditionné par l’existence de Dieu peut être aussi "ouvert" qu’un système qui ne l’inclut pas tout en lui laissant une place possible. Et ça, sans jugement de valeur ni orgueil stp, parce que se demander quel système est "le meilleur" pour l'Homme est encore une autre question.

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Invité Quasi-Modo
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Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Si je fais partie de ces "certains" je précise que je n’ai en aucun cas considéré les deux comme étant équivalents. J’ai moi aussi demandé si vous aviez défini ce que vous entendiez par "dévt intellectuel" et "progrès". A mon avis non seulement la discussion sur ces deux points est impossible sans s’être entendus sur une définition commune, mais en plus ce sont deux débats distincts.

Désolé de m'être emporté, c'est vrai. Tu admettras facilement je pense qu'il est difficile de garder son calme avec les parti-pris plus ou moins sectaires qui ont été affichés par des intervenants divers et variés au cours de cette discussion.

Adhérer aux vérités premières d’un système est différent d’y avoir été formaté à la naissance.

Et ce qui me semble évident, c’est que l’adhésion (active ou passive) à certaines vérités premières signifie le rejet des autres vérités possibles. Chaque religion considère détenir la Vérité. Et chaque "adhérent" à ces religions le considèrent aussi. Bien-sûr que les réflexions théologiques peuvent être d’une grande richesse mais dès lors qu’elles ne se font jamais sans-Dieu elles réduisent nécessairement leur potentiel. Pour moi tout ça n’a rien à voir avec le dévt intellectuel, qui peut tout à fait s’épanouir dans un système comme dans l’autre. Mais j’essaie d’être la plus objective possible et je ne vois pas comment un système de pensée conditionné par l’existence de Dieu peut être aussi "ouvert" qu’un système qui ne l’inclut pas tout en lui laissant une place possible. Et ça, sans jugement de valeur ni orgueil stp, parce que se demander quel système est "le meilleur" pour l'Homme est encore une autre question.

Premièrement, il me semble que tu parles d'agnosticisme et non de refus de la religion, même si l'un implique l'autre. L'athéisme serait donc tout aussi "sectaire" à tes yeux ou fais-tu ici aussi une différence?

Deuxièmement ce qui est reproché principalement aux religions ce serait d'affirmer des vérités qui ne sont pas réfutables. C'est à dire qu'on ne peut pas imaginer de conséquences testables à ces croyances dans la réalité : on ne peut pas confronter les croyances sacrées à la réalité. L'exactitude étant définie comme l'adéquation de la pensée ou d'un modèle avec la réalité, en quoi la religion doit-elle empêcher le développement de la pensée en termes d'exactitude?

En effet, admettons que j'affirme : Dieu existe. Qu'est-ce qui me serait conséquemment interdit de penser à propos de la réalité? Les croyances ne seraient-elles donc pas de façon générale des contenus de pensée supplémentaires qu'une pensée dans l'immanence ne peut pas considérer?

J'ajouterai que croire dur comme fer à un dogme ne doit pas empêcher de pouvoir explorer théoriquement les possibilités offertes par ceux qui nient ce même dogme.

Modifié par Quasi-Modo
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Membre, Posté(e)
Wipe Membre 4 815 messages
Baby Forumeur‚
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La religion n'est un frein au développement intellectuel que pour ceux qui l'emploient comme un prétexte pour ne pas se cultiver. Y a un moment il faut arrêter les généralités surtout lorsqu'elles sont insultantes.

Non. ON a donné l'exemple de Descartes un peu plus haut, et de sa théorie de l'animal machine, qui montre à quel point la religion peut induire dans l'erreur même ceux quii ont une réelle volonté de progrès.

Alors forcément comme pour beaucoup ici, et bien qu'ils s'en défendent, il ne peut pas y avoir de croyant intelligent

Visiblement, le glissement le plus fréquent, c'est de penser qu'il ne peut pas y avoir de morale athée. Y en a même qu'on tellement glissé qu'ils se sont carrément vautrés.

Ce qui est certain c'est que les réflexions théologiques partent de certains principes ou dogmes à priori. Mais cela n'en est pas moins une réflexion qui peut être très riche. Ce n'est pas le degré d'adhésion aux vérités premières d'un système qui détermine la qualité ou le nombre ou la fécondité des développements intellectuels auxquels ils donnent lieu.

Ce que l'on reproche aux "vérités" premières, au dogmes, comme l'a très bien expliqué Theia, c'est que par définition, il ne faut surtout pas les remettre en question. Et oui, c'est bien un frein, les exemples historiques abondent, et même sur ce forum c'est un truc qu'on constate. Dès qu'on essaie d'expliquer à quel point la cosmogonie chrétienne est naïve, par exemple.

Modifié par Wipe
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Invité Quasi-Modo
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Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Ce que l'on reproche aux "vérités" premières, au dogmes, comme l'a très bien expliqué Theia, c'est que par définition, il ne faut surtout pas les remettre en question. Et oui, c'est bien un frein, les exemples historiques abondent, et même sur ce forum c'est un truc qu'on constate. Dès qu'on essaie d'expliquer à quel point la cosmogonie chrétienne est naïve, par exemple.

Tu n'as sûrement pas vu mon message que j'ai édité un peu tard donc je te le quote :

Ce qui est reproché principalement aux religions ce serait d'affirmer des vérités qui ne sont pas réfutables. C'est à dire qu'on ne peut pas imaginer de conséquences testables à ces croyances dans la réalité : on ne peut pas confronter les croyances sacrées à la réalité. L'exactitude étant définie comme l'adéquation de la pensée ou d'un modèle avec la réalité, en quoi la religion doit-elle empêcher le développement de la pensée en termes d'exactitude?

En effet, admettons que j'affirme : Dieu existe. Qu'est-ce qui me serait conséquemment interdit de penser à propos de la réalité? Les croyances ne seraient-elles donc pas de façon générale des contenus de pensée supplémentaires qu'une pensée dans l'immanence ne peut pas considérer?

J'ajouterai que croire dur comme fer à un dogme ne doit pas empêcher de pouvoir explorer théoriquement les possibilités offertes par ceux qui nient ce même dogme.

De plus je ne vois pas l'intérêt de poursuivre cette discussion sans définir auparavant le "développement intellectuel" ET "le progrès". On dirait que pour toi dans le développement intellectuel ou la pensée, il ne s'agit que du développement ou de la pensée scientifique. Mais n'est-ce pas celui qui passe pour être le plus grand métaphysicien du XXe siècle qui disait "La science ne pense pas."?

Modifié par Quasi-Modo
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Membre, Posté(e)
Wipe Membre 4 815 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Ce qui est reproché principalement aux religions ce serait d'affirmer des vérités qui ne sont pas réfutables.

Non. Ce qu'on reproche au religion, c'est d'énoncer des "vérités" et de prétendre qu'elle sont incontestables, mais qu'elles devraient avoir des conséquences sur la vie des gens. D'une part, c'est absurde de penser qu'on pourrait diriger sa vie en s'appuyant sur une proposition irréfutable, et d'autre part les "vérités" des religions sont souvent tout à fait réfutables, comme l'ont montré Darwin et Copernic, par exemple.

Le truc c'est que "incontestable" ne signife pas "irréfutable" : ça veut juste dire : on vous le dit, ne cherchez pas plus loin.

Quant à la conclusion que "la religion ne peut pas entraver le développement de la pensée en termes d'exactitude", Il n'est pas difficle de trouver des exemples qui montrent qu'elle est fausse. La religion peut même amener à bruler des gensqui ont eu le tord d'être plus exact qu'il n'était permis. Quand on en arrive à une conclusion fausse, la seule attitude saine, c'est de se demander où on s'est planté.

Quant au progrès et à savoir ce que c'est, bien on a déjà une piste avec l'amélioration des modèle scientifque, qui a été freinée par la religion; et une autre piste avec le développement morale, qui a été freiné aussi.

Modifié par Wipe
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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Premièrement, il me semble que tu parles d'agnosticisme et non de refus de la religion, même si l'un implique l'autre. L'athéisme serait donc tout aussi "sectaire" à tes yeux ou fais-tu ici aussi une différence?

en effet j'inclus l'athéisme dans ces schémas "verrouillés", je l'avais précisé dans mon échange avec NJ. Mais avec tout de même une nuance, l’athéisme rejetant l'existence de Dieu, il ne peut imposer aucune religion ni aucune autres vérités que celle de l'inexistence de dieu.

Deuxièmement ce qui est reproché principalement aux religions ce serait d'affirmer des vérités qui ne sont pas réfutables. C'est à dire qu'on ne peut pas imaginer de conséquences testables à ces croyances dans la réalité : on ne peut pas confronter les croyances sacrées à la réalité. L'exactitude étant définie comme l'adéquation de la pensée ou d'un modèle avec la réalité, en quoi la religion doit-elle empêcher le développement de la pensée en termes d'exactitude?

En effet, admettons que j'affirme : Dieu existe. Qu'est-ce qui me serait conséquemment interdit de penser à propos de la réalité?

La encore, personnellement je n'assimile pas la "simple" croyance en Dieu à l'adhésion à une religion. Les dogmes religieux ne se limitent pas à la seule existence d'un Dieu créateur. Ils imposent des vérités qui structurent des schémas de pensée perdurant sur tant de générations qu'il est quasiment inenvisageable de seulement penser à les imaginer modifiables. Une vérité ne se remet pas en question comme une simple connaissance, sinon ce ne serait pas une vérité.

Les croyances ne seraient-elles donc pas de façon générale des contenus de pensée supplémentaires qu'une pensée dans l'immanence ne peut pas considérer?

Le problème de ces contenus de pensée supplémentaires, ce n'est pas tant leur existence, c'est leur incompatibilité inébranlable avec d'autres contenus de pensée possibles.

J'ajouterai que croire dur comme fer à un dogme ne doit pas empêcher de pouvoir explorer théoriquement les possibilités offertes par ceux qui nient ce même dogme

"ne doit pas" oui, mais honnêtement, combien le font ? Sans compter que c’est quasiment une démarche psychotique que de volontairement bouleverser les fondations de son propre système de pensée.

Modifié par Théia
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Membre, 37ans Posté(e)
Sandmann Membre 245 messages
Baby Forumeur‚ 37ans‚
Posté(e)

En lisant les dernières réactions, j'ai surtout l'impression que se sont les dogmes, plus que les religions elles-même, qui freinent le progrès et le dévellopement intellectuel.

Pour ma part, je pars du principe qu'un mouvement concerve en son sein une part de militants progressistes (ouvert au débat contradictoire, aux nouvelles idées) et une frange plus concervatrice voir, dogmatique moins ouvertes à l'adaptation de ses idées à l'évolution de l'environnement.

Le fait que la part la plus conservatrice du groupe, qu'il véhiculent une idéologie religieuse ou autre prennent l'ascendant sur l'autre (je ne dis pas qu'elle est forcément majoritaire en termes d'effectifs) freine de surcroît le dévellopement intellectuel au sein de ce groupe en réduisant la réflexion au seul domaine toléré. Car à ce moment là, elle enferme l'ensemble du groupe dans une sorte de carcans d'où on ne peut sortir autrement que par la force.

Je ne suis pas un spécialiste du genre, mais le protestantisme n'aurait sans doute pas été créé si l'église catholique avait pu initier les réforme appropriée et à la bonne heure par exemple. Cela ne dépendait pas d'une volonté d'un dieu quelconque, mais d'une volonté bien humaine mue par des intérêts lié à cette existence humaine.

On pose ici la question en partant de la religion, mais ont peut très bien envisager une idéologie politique par exemple. Personnellement, je ne pense pas que la question de savoir si Dieu existe ou pas est importante ici, quelque soit la réponse, nous permettrait-elle vraiment de répondre à la question initialement posée d'ailleurs?

Pour moi, se sont donc, avant tout, les adhérents à un groupe qui font en sorte que ce groupe permette ou non d'évoluer ou de progresser.

Modifié par Sandmann
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Membre, Posté(e)
Wipe Membre 4 815 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

En lisant les dernières réactions, j'ai surtout l'impression que se sont les dogmes, plus que les religions elles-même, qui freinent le progrès et le dévellopement intellectuel.

C'est pas faux. Ceci dit, c'est quand même plus facile de renverser un dogme qui n'est pas appuyé sur une autorité divine.

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Membre, 37ans Posté(e)
Sandmann Membre 245 messages
Baby Forumeur‚ 37ans‚
Posté(e)

Ou revêtus de l'autorité divine part l'homme!

Modifié par Sandmann
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Membre, 43ans Posté(e)
geolia Membre 799 messages
Baby Forumeur‚ 43ans‚
Posté(e)

Quelles valeurs ? Parce que bon, faut quand même rappeler que, si on adopte les valeurs que pronent les catholiques par exemple, on interdit à la fois l'avortement et la fécondation in vitro.

Donc déjà, la première remarque c'est que clairement, les valeurs de notre société ne viennent pas des religions. Et donc que Luther King n'a pas tout compris. Ou alors qu'il cherche à s'arroger un monopole qu'il n'a pas.

D'où la deuxième remarque : plutôt que de s'extasier sur une phrase manifestement fausse, vaut mieux faire marcher son cerveau et tâcher de comprendre d'où viennent vraiment nos valeurs.

[/size][/size][/size][/size][/size][/size][/size][/size][/size][/size][/size][/size][/size][/size][/size]

Comment dire...

La première remarque: "les valeurs de notre société ne viennent pas des religions."

oui, et alors? ais je dit le contraire? J'ai dit qu'elles ne sont pas en opposition

Fausse phrase? Remettez vous dans le contexte de cette phrase, qui est loin d'être fausse

c'était un pasteur, ne pas oublier. Pas comme certain (!)

:hu:

« La science enquête ; la religion interprète. La science donne à l'homme la connaissance qui est le pouvoir; la religion donne à l'homme la sagesse qui est le contrôle. La science s'occupe principalement des faits ; la religion s'occupe principalement des valeurs. Les deux ne sont pas rivales. Elles sont complémentaires. »

M.L.King

Et puis, "m'extasier"... Hi hi, mon cerveau est analytique et non réactif, n'es ce pas comme cela

qu'un débat avance ? :)

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Membre, Posté(e)
-SyntaxError- Membre 2 255 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Comment dire...

La première remarque: "les valeurs de notre société ne viennent pas des religions."

oui, et alors? ais je dit le contraire? J'ai dit qu'elles ne sont pas en opposition

Fausse phrase? Remettez vous dans le contexte de cette phrase, qui est loin d'être fausse

c'était un pasteur, ne pas oublier. Pas comme certain (!)

:hu:

« La science enquête ; la religion interprète. La science donne à l'homme la connaissance qui est le pouvoir; la religion donne à l'homme la sagesse qui est le contrôle. La science s'occupe principalement des faits ; la religion s'occupe principalement des valeurs. Les deux ne sont pas rivales. Elles sont complémentaires. »

M.L.King

Et puis, "m'extasier"... Hi hi, mon cerveau est analytique et non réactif, n'es ce pas comme cela

qu'un débat avance ? :)

Tu penses que la science et la religion sont complémentaires?

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Non. Ce qu'on reproche au religion, c'est d'énoncer des "vérités" et de prétendre qu'elle sont incontestables, mais qu'elles devraient avoir des conséquences sur la vie des gens. D'une part, c'est absurde de penser qu'on pourrait diriger sa vie en s'appuyant sur une proposition irréfutable, et d'autre part les "vérités" des religions sont souvent tout à fait réfutables, comme l'ont montré Darwin et Copernic, par exemple.

Je me demandai pour le coup : qu'est-ce qu'une vérité incontestable et réfutable?

Concernant Darwin et Copernic, je remarquerai que ces deux scientifiques semblaient être croyants au moment de leurs découvertes. Darwin était clairement théiste au moment où il écrivit l'Origine des Espèces. De la même façon Copernic avait auparavant pris soin (était-ce par prévention envers les persécutions ou par réelle conviction?) de préciser que son modèle n'était qu'un modèle qui était intéressant en termes de simplicité des calculs mais ne remettait pas en cause le géocentrisme. Galilée de même, même si on en a pas parlé, était un croyant qui espérait découvrir les lois de Dieu. Newton Idem. Je ne vois pas comment ces quatres scientifiques géniaux auraient pu à la fois être croyants et défendre leurs théories si elles n'étaient pas compatibles. Et là je rejoins donc la vision de Sandmann sur l'attitude dogmatique qui est le véritable ennemi.

Enfin, les religieux étaient les seuls à promouvoir la culture et encourager le savoir à une certaine époque ; c'est pourquoi beaucoup des scientifiques passés ont fait leurs études chez des moines. Ne serait-ce pas un peu de l'obscurantisme aussi de ne pas le reconnaître? Rendons à César ce qui est à César.

Quant à la conclusion que "la religion ne peut pas entraver le développement de la pensée en termes d'exactitude", Il n'est pas difficle de trouver des exemples qui montrent qu'elle est fausse. La religion peut même amener à bruler des gensqui ont eu le tord d'être plus exact qu'il n'était permis. Quand on en arrive à une conclusion fausse, la seule attitude saine, c'est de se demander où on s'est planté.

Oui effectivement mais les religions ont su s'y adapter avec le temps à ces découvertes, ce qui me fait penser que le problème est bien plutôt l'attitude dogmatique en général. D'ailleurs le géocentrisme n'est pas un dogme biblique, c'est pourquoi l'attitude dogmatique ne consiste pas à "défendre des dogmes". Elle consiste simplement à se complaire dans une vision du monde sans égards pour les évolutions qui pourraient lui être apportées. Pour faire simple disons que personne ne défendrait un dogme si il n'y avait pas toute une vision du monde qui était sous-tendue par ce dogme! Je pourrai donc tout aussi bien qualifier de dogmatique l'attitude d'Einstein qui ne pouvait admettre les résultats de la physique quantique et continua de chercher toute sa vie une autre explication.

Ensuite, je ne vois pas aujourd'hui quelles prétentions en termes de pouvoir descriptif il resterait aux religions dans notre occident sécularisé. Les religions ne prétendent plus décrire le monde mais seulement s'occuper de ce qui est moral, du bien de l'âme, etc.. sans plus empiéter sur le domaine scientifique (excepté chez les extrémistes comme les créationnistes par exemple) comme en témoigne la doctrine du non overlapping magisteria.

La encore, personnellement je n'assimile pas la "simple" croyance en Dieu à l'adhésion à une religion. Les dogmes religieux ne se limitent pas à la seule existence d'un Dieu créateur. Ils imposent des vérités qui structurent des schémas de pensée perdurant sur tant de générations qu'il est quasiment inenvisageable de seulement penser à les imaginer modifiables. Une vérité ne se remet pas en question comme une simple connaissance, sinon ce ne serait pas une vérité.

Justement mon questionnement porterait sur la validité de cette phrase en gras. En prenant l'exemple d'Einstein ci-dessus qui bien qu'il fût un véritable génie s'est trouvé complètement dans l'incapacité à remettre en question son propre points de vue après la vue des résultats expérimentaux de la physique quantique. Ensuite assimiler la croyance en Dieu à de la religion c'est vrai que c'est peut-être exagéré, mais néanmoins une croyance est toujours transcendance il me semble, non?

Si on distingue la pensée dans l'immanence et la pensée dans la transcendance, comment une pensée de l'immanence serait-elle en opposition avec une pensée de la transcendance? Comment une pensée à propos de la transcendance pourrait-elle seulement être évaluée en termes d'exactitude et donc de "progrès" ou encore de "développement intellectuel"?

En lisant les dernières réactions, j'ai surtout l'impression que se sont les dogmes, plus que les religions elles-même, qui freinent le progrès et le dévellopement intellectuel.

Pour ma part, je pars du principe qu'un mouvement concerve en son sein une part de militants progressistes (ouvert au débat contradictoire, aux nouvelles idées) et une frange plus concervatrice voir, dogmatique moins ouvertes à l'adaptation de ses idées à l'évolution de l'environnement.

Le fait que la part la plus conservatrice du groupe, qu'il véhiculent une idéologie religieuse ou autre prennent l'ascendant sur l'autre (je ne dis pas qu'elle est forcément majoritaire en termes d'effectifs) freine de surcroît le dévellopement intellectuel au sein de ce groupe en réduisant la réflexion au seul domaine toléré. Car à ce moment là, elle enferme l'ensemble du groupe dans une sorte de carcans d'où on ne peut sortir autrement que par la force.

Je ne suis pas un spécialiste du genre, mais le protestantisme n'aurait sans doute pas été créé si l'église catholique avait pu initier les réforme appropriée et à la bonne heure par exemple. Cela ne dépendait pas d'une volonté d'un dieu quelconque, mais d'une volonté bien humaine mue par des intérêts lié à cette existence humaine.

On pose ici la question en partant de la religion, mais ont peut très bien envisager une idéologie politique par exemple. Personnellement, je ne pense pas que la question de savoir si Dieu existe ou pas est importante ici, quelque soit la réponse, nous permettrait-elle vraiment de répondre à la question initialement posée d'ailleurs?

Pour moi, se sont donc, avant tout, les adhérents à un groupe qui font en sorte que ce groupe permette ou non d'évoluer ou de progresser.

Tu m'arraches les mots de la bouche ou les doigts du clavier...:plus:

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