1803, la France de Napoléon vend la Louisiane aux Etats-Unis

http://www.flfa.fr/cession.htm

http://www.napoleon.org/fr/salle_lecture/articles/files/1803cessionlouisiane.asp

C'est bien dommage... Mais la France n'avait pas les moyens de défendre un aussi immense territoire. Mieux valait donc le vendre à l'Amérique (qui était notre alliée) que de laisser les Anglais s'en emparer.

Notre alliée c'est vite dit...C'était vrai sous louis 16, mais entre 1798 et 1800, il y à la méconnue "quasi- guerre", nommée ainsi car elle ne ut jamais officiellement déclarée...

Concrètement, les états unis se sont rapprochés des anglais, en signant le traité de Londres stipulant par ailleurs que les anglais pouvaient confisquer les marchandises françaises découvertes dans les navires américains, traînent des pieds pour rembourser la dette en prétendant que celle ci était contractée auprès de la France monarchiste et non révolutionnaire, et enfin une neutralité des les conflits français, avec l’Angleterre notamment.

Commence alors un conflit larvé sur fond d'embargo et de piraterie.

Napoléon caressait toujours le projet d'empire colonial français...Mais après le désastre de saint domingue, les difficultés d’approvisionnement et les problèmes de piraterie anglaise, il réalise que cela devient impossible, et préfère la vendre pour s'assurer récupérer quelque argent en vue d'un nouveau conflit avec l’Angleterre qui se profile, avec le plan d'envahir directement l’Angleterre.

L'Espagne là dedans se sent (justement) lésée, les américains paieront en s'endettant auprès des....Anglais (!) et Napoléon eut des espèces sonnantes et trébuchantes pour financer sa guerre...Sa stratégie marchera quand même dans une certaine mesure, puisque le parti "pro français" aux états unis porté par jefferson, prendra l'ascendant sur le parti fédéraliste industriel et pro anglais pour un temps : mais les ambitions coloniales de la France étaient du même coup réduites à néant.

Merci pour ces précisions. C'est vrai que ce sont des événements assez peu connus.