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Militer, en seriez-vous capable ? Oui mais pour quoi ?


pep-psy

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Membre, Collabo, 48ans Posté(e)
Djizus Membre 3 400 messages
48ans‚ Collabo,
Posté(e)

Ça c'était pas être naïf, c'était croire encore au centrisme français. Pas tout à fait pareil...

Si si, c'était de la naïveté de voir la politique par le prisme de ce qu'en disent les politiques.

S'enflammer pour la cause d'un pion de l'échiquier, quel temps perdu ...

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 52ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
52ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
Posté(e)

Les seuls moutons que je vois ici sont ceux qui restent dans le flot des résignés, qui sous couvert d'indépendance ne font rien, si ce n'est obéir chaque jour aux injonctions subtiles du système.

La liberté de fermer sa gueule, la liberté de se coucher par terre. Une certaine forme de militantisme en fait, celui de la servitude volontaire.

Avoir des idéaux et les défendre ? Non merci !

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Membre, Collabo, 48ans Posté(e)
Djizus Membre 3 400 messages
48ans‚ Collabo,
Posté(e)

Tu confonds résignation et réalisme.

Croire qu'on peut changer quelque chose et comprendre que ça n'est pas le cas.

La mise en pratique de mes idées, ça en reviendrait à faire du terrorisme. Je ne suis pas fan des bains de sang et de la violence, surtout au vue des résultats que ça engendrerait forcément (la prison ou la mort ) , donc je ne vois pas ce que je peux faire d'autre que constater la tartufferie des faux révolutionnaires gâteux, complétement manipulés par le système mais se prenant tout de même pour des bonshommes parce qu'ils beuglent dans la rue ou brandissent des pancartes.

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Membre, 68ans Posté(e)
Mézenc Membre 1 253 messages
Baby Forumeur‚ 68ans‚
Posté(e)

Les seuls moutons que je vois ici sont ceux qui restent dans le flot des résignés, qui sous couvert d'indépendance ne font rien, si ce n'est obéir chaque jour aux injonctions subtiles du système.

La liberté de fermer sa gueule, la liberté de se coucher par terre. Une certaine forme de militantisme en fait, celui de la servitude volontaire.

Avoir des idéaux et les défendre ? Non merci !

Oui, mais toi, à part ouvrir ta gueule devant ton ordi, tu fais quoi de révolutionnaire..?:o°

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 52ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
52ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
Posté(e)

Je l'ai dit.

A 40 ans j'ai décidé de m'occuper un peu des autres au sein d'un syndicats anarchiste du bâtiment.

Concrètement, j'aide les militants moins bien lotis que moi, et nous mettons en place des structures permettant de se rapprocher de notre idéal.

Quoi de révolutionnaire ? Considérer chaque humain comme son égal. Vaste programme...

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VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)

Alors seriez-vous capable de militer ?

Il m'est arrivé d'aller dans la rue, participer à des blocages, mais ces actions sont plus symboliques que vraiment efficaces quand ça concerne des causes nationales. Le militantisme groupé, je suis mitigé. Quand je vois les militants politiques, je trouve que ça rend souvent bête, que ça pue le carriérisme. Il vaut mieux militer pour des idées et des actions concrètes, sans parti, sans secte.

Je préfère le militantisme au quotidien : ce sont nos vies qui doivent être militantes. Donc, appliquer le plus possibles les idées valables qu'on prône. Surmonter les difficultés extérieures et intérieures (nous sommes faibles et désunis).

La désobéissance civile, c'est un terme que je trouve souvent dévoyé pour justifier uniquement du foutage de bordel alors je m'en méfie autant que des implications indirectes de nos lois.

Quelle action seriez-vous capable de faire ?

Mon trip est l'indépendance alimentaire. Si c'est important au tiers-monde, ça l'est ici aussi. Fédérer le plus de gens possible à faire leur potagers avec des semences fertiles, qu'on se partage. Je le fais, mes amis aussi, on s'échange des techniques, on invite à manger pour "convertir", on s'informe. Même si aujourd'hui, on est relativement bien informé sur les dérives du productivisme, le chantage mondialisé et la société du gaspillage.

Consommer local et bio, ou le plus traditionnel possible, et inciter à le faire. Ça crée de l'emploi pérenne sur place, ça recrée du lien social, ce n'est pas plus cher, on voit ce qu'on finance, c'est meilleur au goût et pour la santé, on s'émancipe des enfoirés profiteurs. Et ce n'est pas le combat le plus dur à mener. Le bu étant d'arriver à un autre niveau d'indépendance populaire, à même de lutter contre le libéralisme économique et le déclin orchestré de l'état. Reprendre le pouvoir qu'on nous a pris avant même que nous en ayons la moindre conscience.

Une autre action que j'essaye de mener : la lutte contre l'illettrisme. Auprès des jeunes de tout bord, notamment, et des populations dites "difficiles". Ça demande un engagement beaucoup plus grand et je me considère juste comme auxiliaire des gens qui le font à plein temps.

Quelle serait la ou les raisons d'agir ?

Sur le point de l'agro-alimentaire, il est plus que temps. D'autant plus que si une nouvelle vague de crise nous frappe de plein fouet, on aura bien besoin d'un tissu producteur nourricier et solidaire. On est ultra-dépendant de distributeurs qui nous enflent, enflent les agriculteurs, nous font bouffer de la merde et pompent des subventions (notre pognon) pour ce faire. Ecologiquement et moralement, la situation est aussi catastrophique. Sans compter qu'à moyen terme, on va se faire enfler par la concurrence qui saura faire cette merde ailleurs, moins cher.

Pour l'illettrisme, j'estime que c'est un travail urgent parce que l'on constate que les gens intégrés sont ceux qui maîtrisent la langue. Et surtout : si on ne la maîtrise pas assez, on se fait vite larguer. Pire encore : bien s'exprimer, lire, etc... commence à passer pour ringard dans certaines couches de la société et pas uniquement chez les plus défavorisées. Parfois, c'est même une source de rejet au sein d'un ghetto d'illettrés. La société à deux vitesses, elle commence là.

Qu'est-ce qui vous met le plus la colère en vous de ce qui se passe dans notre société ?

Qu'un connard puisse gâcher les efforts de dizaine de gens. L'anesthésie générale. L'ignorance pleine de certitude. La tyrannie du monopole indirect, du confort, du divertissement, de la propagande.

Il y a trop de choses qui peuvent susciter la colère. A tous les niveaux.

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