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Ralentir la cadence de nos vies... Serait-ce encore possible ?


pep-psy

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 239 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

Ce que nous (enfin, je dis nous ...) remettons en cause, ce n'est pas tant l'organisation du travail et de la société autour d'un modèle équivalent à celui existant actuellement : à savoir une contribution de chacun à une part de travail pour créer biens et services pour tous.

Ni qu'il doivent exister des règles d'offre et de demande pour guider cette répartition de l'activité.

Simplement, notre système actuel ne se limite pas au seul schéma que je viens de décrire.

Il amène d'autres problématiques, problématiques auxquelles il serait à mon sens bon de répondre :

- le système actuel est basé sur la croissance perpétuelle ; ainsi, toute entreprise doit toujours faire plus qu'auparavant.

Ainsi, la règle de créer des biens et des services pour répondre à une demande se trouvent biaiser en une toute autre règle : acheter et consommer des biens et des services, pour suivre l'offre.

Cela passe à la fois par la création organisées de nouveaux besoins (par exemple par la rétention technologique), par l'obsolescence programmée (pour garantir une activité future) ou le système d'abonnement pour les services ... donc au détriment du client qui devient une source d'exploitation et non plus de demande à remplir, mais également par la réduction à toute force des coups de production, que ce soit par la qualité, le coût de la main d'oeuvre, etc ... donc au détriment du consommateur (encore une fois) et des salariés.

Donc, d'une règle censée permettre à une population de subvenir à ces besoins, on substitue une règle qui nuit à la population à différents niveaux (santé, économique, financier, ...) ainsi que dans la plupart des cas à l'environnement et au futur de la planète.

Bref, notre système fait sur ce point l'inverse de ce à quoi il devrait répondre.

- le système actuel ne tient pas compte du progrès.

Et le chômage en est un symptôme direct.

En effet, les progrès industriels et technologiques tendent à remplacer l'être humain dans la plupart de ses travaux : robotisation, conception améliorée, outils technologiques industriels ou domestiques, etc ...

Bref, la logique même du progrès est de diminuer la masse du travail à accomplir : or, cela est en totale opposition avec le point n°1 du dessus.

Car on ne peut pas améliorer la productivité et la croissance (l'augmentation de l'offre) conjointement au maintien de la masse de travailleurs ; et on ne peut pas maintenir la consommation (la demande) à flot avec moins de travailleurs, ou des travailleurs moins riches.

Bref, notre système est fragilisé par le progrès.

- en résumé, le système actuel ne sert pas la population

Le système actuel tend à vouloir maintenir et faire toujours croître en volume un rapport offre/demande.

Or, cette démarche se fait au détriment de la population, de la planète, et ne fait pas jeu commun avec le progrès.

Même s'il entretient un certain équilibre, ce système mène irrémédiablement à une augmentation des disparités sociales.

Il ne sert véritablement que quelques individus, au détriment du plus grand nombre.

Bref, ce n'est pas tant le principe fondamental que tu décris qui pose problème : c'est le cadre et les objectifs qu'on lui fixe qui sont à revoir.

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 239 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

* double post *

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 239 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

* non, triple post ... gros ramage du serveur *

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Membre+, débatteur invétéré, 38ans Posté(e)
femzi Membre+ 5 626 messages
38ans‚ débatteur invétéré,
Posté(e)

je vais dire quelque chose sans preuve et sans fondement mais que pourtant je suis intimement convaincu:

avec notre demographie et notre science actuelle, si nous etions dirigés par un gouvernement mondiale harmonisé (plutot que des nations qui se font concurrences) alors je pense qu'il suffirait de travailler tout au plus 2h par jour pour tout le monde sans exception ait acces au minimum vitale:

(un toit, a manger, de quoi se soigner, se vetir et se divertir)

ensuite libre a chacun de travailler davantage pour s'offrir le superflu.

mais un tel monde est utopique pour plusieurs raison:

la premiere et principale est qu'il semble dans la nature humaine d'y avoir des individus qui ne s'epanouissent QUE ET SEULEMENT QUE dans la domination et l'exploitation d'autrui.

bref parce que certains hommes seront toujours des loups pour les autres hommes, alors jamais nous ne trouverons un equilibre durable de bonheur et bien etre collectif.

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Membre, Posté(e)
Lutinian Membre 1 453 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Ce que nous (enfin, je dis nous ...) remettons en cause, ce n'est pas tant l'organisation du travail et de la société autour d'un modèle équivalent à celui existant actuellement : à savoir une contribution de chacun à une part de travail pour créer biens et services pour tous.

Ni qu'il doivent exister des règles d'offre et de demande pour guider cette répartition de l'activité.

Simplement, notre système actuel ne se limite pas au seul schéma que je viens de décrire.

Il amène d'autres problématiques, problématiques auxquelles il serait à mon sens bon de répondre :

- le système actuel est basé sur la croissance perpétuelle ; ainsi, toute entreprise doit toujours faire plus qu'auparavant.

Ainsi, la règle de créer des biens et des services pour répondre à une demande se trouvent biaiser en une toute autre règle : acheter et consommer des biens et des services, pour suivre l'offre.

Cela passe à la fois par la création organisées de nouveaux besoins (par exemple par la rétention technologique), par l'obsolescence programmée (pour garantir une activité future) ou le système d'abonnement pour les services ... donc au détriment du client qui devient une source d'exploitation et non plus de demande à remplir, mais également par la réduction à toute force des coups de production, que ce soit par la qualité, le coût de la main d'oeuvre, etc ... donc au détriment du consommateur (encore une fois) et des salariés.

Donc, d'une règle censée permettre à une population de subvenir à ces besoins, on substitue une règle qui nuit à la population à différents niveaux (santé, économique, financier, ...) ainsi que dans la plupart des cas à l'environnement et au futur de la planète.

Bref, notre système fait sur ce point l'inverse de ce à quoi il devrait répondre.

- le système actuel ne tient pas compte du progrès.

Et le chômage en est un symptôme direct.

En effet, les progrès industriels et technologiques tendent à remplacer l'être humain dans la plupart de ses travaux : robotisation, conception améliorée, outils technologiques industriels ou domestiques, etc ...

Bref, la logique même du progrès est de diminuer la masse du travail à accomplir : or, cela est en totale opposition avec le point n°1 du dessus.

Car on ne peut pas améliorer la productivité et la croissance (l'augmentation de l'offre) conjointement au maintien de la masse de travailleurs ; et on ne peut pas maintenir la consommation (la demande) à flot avec moins de travailleurs, ou des travailleurs moins riches.

Bref, notre système est fragilisé par le progrès.

- en résumé, le système actuel ne sert pas la population

Le système actuel tend à vouloir maintenir et faire toujours croître en volume un rapport offre/demande.

Or, cette démarche se fait au détriment de la population, de la planète, et ne fait pas jeu commun avec le progrès.

Même s'il entretient un certain équilibre, ce système mène irrémédiablement à une augmentation des disparités sociales.

Il ne sert véritablement que quelques individus, au détriment du plus grand nombre.

Bref, ce n'est pas tant le principe fondamental que tu décris qui pose problème : c'est le cadre et les objectifs qu'on lui fixe qui sont à revoir.

je suis assez d' accord, c' est d' ailleurs cela le plus important : il est impossible de pouvoir se permettre de changer uniquement le statut de ceux qui travaillent en allégeant leurs activiés, ...si on garde exactement le même système de production et de consommation, biens comme services .

à partir de là, soit on garde le système et tous ses avantages, mais on ne poura pas changer grand chose en vue d' un éventuel allègement conséquent de toutes les cadances de travail et autre quantité de ...

soit on essaie d' évoluer vers un système moins fort en demande de biens ou de services, mais dans ce cas selon moi ce n' est plus la quantité de travail qui diminue, c' est la qualité de vie ...

ce n' est évidemment pas un reproche, juste un avis pour tenter d' éclaircir avec mes réflexions .

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 239 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

soit on essaie d' évoluer vers un système moins fort en demande de biens ou de services, mais dans ce cas selon moi ce n' est plus la quantité de travail qui diminue, c' est la qualité de vie ...

Pas forcément.

Aujourd'hui, on bouffe de plus en plus de la merde : animal ou végétal, l'agro-alimentaire est devenu une usine où seul le rendement compte, quitte à manger du poisson nourri au boeuf, ou des yahourts qui ont fait 6 fois le tour de la planète avant d'arriver dans notre panier. Les produits discounts ? Lorsque l'on sait que les produits de marque sont déjà moyens ...

Bref, il y a sans doute une rééducation à faire, apprendre à manger moins de viande, mais de meilleure qualité par exemple.

Ensuite, on parlait de l'obsolescence programmée : serait-ce vraiment une baisse de la qualité de la vie de savoir que l'on peut acheter des produits réellement prévus pour durer ?

Bref, la qualité de la vie n'est vraiment pas la priorité du système actuel : à moins que qualité de vie rime avec surconsommation.

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Membre, Posté(e)
Lutinian Membre 1 453 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

[/size]

Pas forcément.

Aujourd'hui, on bouffe de plus en plus de la merde : animal ou végétal, l'agro-alimentaire est devenu une usine où seul le rendement compte, quitte à manger du poisson nourri au boeuf, ou des yahourts qui ont fait 6 fois le tour de la planète avant d'arriver dans notre panier. Les produits discounts ? Lorsque l'on sait que les produits de marque sont déjà moyens ...

Bref, il y a sans doute une rééducation à faire, apprendre à manger moins de viande, mais de meilleure qualité par exemple.

Ensuite, on parlait de l'obsolescence programmée : serait-ce vraiment une baisse de la qualité de la vie de savoir que l'on peut acheter des produits réellement prévus pour durer ?

Bref, la qualité de la vie n'est vraiment pas la priorité du système actuel : à moins que qualité de vie rime avec surconsommation.

Le système actuel est accepté implicitement par la plupart des gens, et même lorsqu' on se plaint de ce système, ce qui arrive souvent je ne dis pas le contraire, c' est nullement dans le but de rendre la société plus saine mais dans le but de satisfaire à un niveau de vie toujours meilleur et plus demandeur ...

Premiers profiteurs de ce système ou les gens veulent sans arrêt mieux et plus : les commerciaux, qui assoient leur influence en tenant à la gorge des consommateurs manipulables ...

Derniers profiteurs : les gens qui ont des demandes plus modestes, qui se retrouvent marginlisées au fur et à mesure ; sans oublier mère nature qui ne profite pas, elle, mais qui subit plutôt notre insatisfaction permanente, que des commerciaux tout puissants relancent sans arrêt ....

le commerce rapporte, le commerce fait vivre, le commerce fait même survivre, donc c' est (malheureusement) pas demain la veille que ça changera en mieux pour tout le monde, et je rajouterais personnellement ...pour toute la planète .

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Bref, la qualité de la vie n'est vraiment pas la priorité du système actuel : à moins que qualité de vie rime avec surconsommation.

ce n' est pas à moins que ...c' est la plupart du temps le cas, surtout chez nous pays dévelloppés

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Membre, Zero Point Energy, 47ans Posté(e)
Yethineo Membre 3 634 messages
47ans‚ Zero Point Energy,
Posté(e)

Punaise , il fallait le chercher à la quinzième page celui-ci !!!

... commence à y avoir du monde , on va bien s'amuser à se creuser les neurones , enfin c'qu'il en reste .

( on a déjà tellement papoter faut dire ! )

Et pour la mise en forme , en rapport total avec le sujet ..:

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Membre, Zero Point Energy, 47ans Posté(e)
Yethineo Membre 3 634 messages
47ans‚ Zero Point Energy,
Posté(e)

Le mouvement global , on ne pourra le ralentir .

La mouvance de notre existence , nous ne pourrons en freiner la cadence qu'en en réalisant la nature .

Quand on sait qu'il suffisait de déposer le brevet du hamac ...

http://www.youtube.com/watch?v=_e0QkWmJUVE

Cela ne vous donne-t-il pas envie de vous la couler douce , du moins pendant vingt quatre heures ?

Ou encore d'être moins agressif ou impatient ?

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Membre, Zero Point Energy, 47ans Posté(e)
Yethineo Membre 3 634 messages
47ans‚ Zero Point Energy,
Posté(e)

Encore une question , avant que le sujet ne retombe dans le fond des fins fonds abyssaux ...

Pour quelles raisons ne réalisons nous ceci que souvent trop tard ?

:sleep:

En fait ce n'était que le haut de la page suivante il y a quelques années ,

et maintenant c'est à la quinzième page ,

et c'est bon signe : il y a de la communication dans l'air !!!

:smile2:

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Membre, Posté(e)
Petit oiseau Membre 33 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Hello à toutes et à tous...

ça fait plusieurs fois que je me remets à penser à cette question, en voyant le bordel dans lequel nous sommes,

à nous forcer à un rythme de vie qui n'est pas le notre et qui, surtout, ne nous est absolument pas nécessaire pour bien vivre !

On travaille, on veut toujours produire plus en terme de quantité, quantité qu'il faut ensuite absorber, on voit cela

avec les produits de consommations, les téléphones mobiles, les voitures, les ordinateurs, etc...

Tout cela pour que par "cycle", une partie des sommes en mouvement soit récupérée par des riches toujours plus riches

et qui eux ne pourront jamais consommer pour toute les fortunes amassées...

Donc, pourquoi ne pas ralentir la cadence et profiter de la vie... On pourrait sans problème arrêter de bosser 1 jour sur deux,

il y a bien assez de production pour toutes et tous...

Vous en pensez quoi ? :blush:

J'ai une réponse un peu bête à apporter.

On le peut, si on le veut. Mais les enjeux sont tellement importants qu'on n'est pas prêt à faire ce sacrifice, même si c'est au prix de notre bien être personnel. Maintenant, si vous gagnez suffisamment d'argent pour vous extraire des pressions imposées par la société, je vous encourage à tout plaquer et vous faire dorer la pilule au soleil. En tout cas, c'est ce que je ferais.

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